choucroutte
Neurotransmetteur
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- 15/1/08
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Mâle, 22 ans, 1m85, 68 kg.
T+00 :
Devant moi, la bouteille de 125 ml de gbl (99,9%) « of course » + une notice d'accompagnement et une pipette en plastique graduée de 0,5 en 0,5 ml : parfait, je me dis que mes fournisseurs ont bien fait les choses.
Je dévisse le couvercle : liquide incolore et relativement inodore bon il y a tout de même une vague flagrance de solvant chimique, un peu comme une colle extra-forte, mais rien de très décourageant, moi qui m'attendait à des vapeurs de gasoil ou un truc dans le genre...
Je mesure 1,5 ml à l'aide de la pipette fournie afin de tester ma sensibilité : faut pas croire je suis quelqu'un de raisonnable.
Afin de diluer au maximum l'acidité/nocivité du produit ; je mélange cette quantité à un verre de jus d'orange de type industriel ; alors oui c'est moins bon que le fait-maison mais la saveur « orange » ou (assimilée) est plus prononcée.
Je vide mon verre en 2,3 gorgées. Je n'ai pas spécialement senti le goût du gbl. Cela pourrait parfaitement passer pour un jus d'orange avec un fond d'alcool non identifié, un ponch concocté à la vite.
T+05 : Petite excitation, effet placebo, léger stress propre à toute nouvelle expérience.
T+10 : Les premiers effets sont là, je me sens un peu déphasé, le visage un peu gonflé, la musique ne sonne pas spécialement excellente mais je lui témoigne un intérêt nouveau, ainsi qu'à la plupart de mes activités (de type journée glandouille).
Je m'implique d'avantage dans le peu que j'ai à faire (à savoir remettre un peu d'ordre). Mon humeur est légérement à la hausse, je me surprends à sourire sans raison. Je décide d'aller me brosser les dents (et j'imagine, sans y croire, ma muqueuse linguale qui se dissout en faisant des bulles).
Je réalise alors que mon équilibre est légérement affecté, mes déplacements sont un peu trop rapide, mes mouvements me semblent précipités, à ce moment je comprend pourquoi on compare très souvent le gbl/ghb à l'alcool. Je pense qu'il y a des similarités flagrantres mais que les sensations restent néanmoins différentes (buzz physique notamment).
T+ 1h: La situation n'a pas vraiment évoluée. Cela fait une quinzaine de minute que mon humeur tend plus vers le stone que la joie.
2 sentiments donc :
- de la déception envers le produit car j'ai l'impression de n'avoir qu'entrevu les effets « amusants ».
- de l'envie : celle d'en reprendre. Je me mens à moi même et parviens sans mal à me convaincre du bien fondé de ma démarche "expérimentale" (haha), je décide d'en reprendre 0,5 ml.
T+1h10 : De nouveau je ressens la bonne humeur liée à la montée du gbl. Je me sens bien mentalement et je me dis que cette substance doit être idéal dans un cadre festif, social.
Je pense à des problèmes jusqu'ici insolvables, j'ai confiance en moi, je pressens des solutions, des dénouements heureux, je m'aime, je suis bourré en fait.
Physiquement ; j'ai l'impression d' être tout de même à côté de la plaque, mais cela reste rudement agréable ; à titre de comparaison je me situe à mi-chemin entre un opiacé léger dénué de nausée et un benzo sans camisole/fatigue mental.
T+1h30 : Je reprends 0,5 ml : et oui sans réelle raison, si ce n'est l'envie de prolonger l'expérience. Ah, ça ! La vie est foutrement belle, je me sens comme Bukowski après sa découverte de l'alcool. Je me promets d'en emporter avec moi, pour mes prochaines vacances. Puis j'ai envie d'inviter quelques amis à se faire des soirées arrosées au gbl.
Toujours plus comateux, toujours aussi heureux.
T+2h30 : Je vais en reprendre, c'est décidé, j'ai balayé mon fond de bonne conscience en un revers de la main. Le jus d'orange vient à manquer, je titube jusqu'à la cuisine, pose mon verre sur la table, ouvre le frigo. A cet instant je sursaute car ledit verre (+ un fond de gbl dedans) explose avec fraquas sur le carrelage. Un peu après me voilà en train de balayer les débris, il est minuit passé, je suis en calebute et regarde les reflets de ma silhouette sur la vitre, en rigolant. Saoul comme une barrique.
T+2h50 : j'en ai repris 0,3 ml plus ou moins...Quelques gouttes quoi...En tout cas je ne suis définitivement plus opérationnel. J'ai l'impression d'aller pisser tout les quarts d'heure mais quand j'y repense c'est un peu comme un rêve et puisque ma vessie semble aller dans le même sens...
J'ai vaguement envie de tester les vertues aphrodisiaques du machin mais vu le peu d'énergie qui me reste je tire une croix sur la veuve poignet. Je m'affale sur mon lit en souriant béatement. Putain qu'est ce que c'est bon ce truc...Je suis déplorable. Je souris toujours en retirant une épine de verre sanguinolente de mon pied meurtri : même pas mal tiens !
T+3 h: Je m'endors.
T+7h: Je me réveille. J'ai soif et une légère gueule de bois un peu comme celle que peuvent filer les benzos. Je bois (de l'eau !) et je me rendors.
T+12h: Hé bah, j'ai plutôt la forme moi. Pas d'effets secondaires. Pas de descente, pas de grosse migraine. Je remarque que la bouteille de gbl s'est renversée sur mon bureau en maculant mes cours.
Je comprends que je n'en reprendrais pas avant un petit moment ; c'était nul mais j'ai bien rigolé.
T+00 :
Devant moi, la bouteille de 125 ml de gbl (99,9%) « of course » + une notice d'accompagnement et une pipette en plastique graduée de 0,5 en 0,5 ml : parfait, je me dis que mes fournisseurs ont bien fait les choses.
Je dévisse le couvercle : liquide incolore et relativement inodore bon il y a tout de même une vague flagrance de solvant chimique, un peu comme une colle extra-forte, mais rien de très décourageant, moi qui m'attendait à des vapeurs de gasoil ou un truc dans le genre...
Je mesure 1,5 ml à l'aide de la pipette fournie afin de tester ma sensibilité : faut pas croire je suis quelqu'un de raisonnable.
Afin de diluer au maximum l'acidité/nocivité du produit ; je mélange cette quantité à un verre de jus d'orange de type industriel ; alors oui c'est moins bon que le fait-maison mais la saveur « orange » ou (assimilée) est plus prononcée.
Je vide mon verre en 2,3 gorgées. Je n'ai pas spécialement senti le goût du gbl. Cela pourrait parfaitement passer pour un jus d'orange avec un fond d'alcool non identifié, un ponch concocté à la vite.
T+05 : Petite excitation, effet placebo, léger stress propre à toute nouvelle expérience.
T+10 : Les premiers effets sont là, je me sens un peu déphasé, le visage un peu gonflé, la musique ne sonne pas spécialement excellente mais je lui témoigne un intérêt nouveau, ainsi qu'à la plupart de mes activités (de type journée glandouille).
Je m'implique d'avantage dans le peu que j'ai à faire (à savoir remettre un peu d'ordre). Mon humeur est légérement à la hausse, je me surprends à sourire sans raison. Je décide d'aller me brosser les dents (et j'imagine, sans y croire, ma muqueuse linguale qui se dissout en faisant des bulles).
Je réalise alors que mon équilibre est légérement affecté, mes déplacements sont un peu trop rapide, mes mouvements me semblent précipités, à ce moment je comprend pourquoi on compare très souvent le gbl/ghb à l'alcool. Je pense qu'il y a des similarités flagrantres mais que les sensations restent néanmoins différentes (buzz physique notamment).
T+ 1h: La situation n'a pas vraiment évoluée. Cela fait une quinzaine de minute que mon humeur tend plus vers le stone que la joie.
2 sentiments donc :
- de la déception envers le produit car j'ai l'impression de n'avoir qu'entrevu les effets « amusants ».
- de l'envie : celle d'en reprendre. Je me mens à moi même et parviens sans mal à me convaincre du bien fondé de ma démarche "expérimentale" (haha), je décide d'en reprendre 0,5 ml.
T+1h10 : De nouveau je ressens la bonne humeur liée à la montée du gbl. Je me sens bien mentalement et je me dis que cette substance doit être idéal dans un cadre festif, social.
Je pense à des problèmes jusqu'ici insolvables, j'ai confiance en moi, je pressens des solutions, des dénouements heureux, je m'aime, je suis bourré en fait.
Physiquement ; j'ai l'impression d' être tout de même à côté de la plaque, mais cela reste rudement agréable ; à titre de comparaison je me situe à mi-chemin entre un opiacé léger dénué de nausée et un benzo sans camisole/fatigue mental.
T+1h30 : Je reprends 0,5 ml : et oui sans réelle raison, si ce n'est l'envie de prolonger l'expérience. Ah, ça ! La vie est foutrement belle, je me sens comme Bukowski après sa découverte de l'alcool. Je me promets d'en emporter avec moi, pour mes prochaines vacances. Puis j'ai envie d'inviter quelques amis à se faire des soirées arrosées au gbl.
Toujours plus comateux, toujours aussi heureux.
T+2h30 : Je vais en reprendre, c'est décidé, j'ai balayé mon fond de bonne conscience en un revers de la main. Le jus d'orange vient à manquer, je titube jusqu'à la cuisine, pose mon verre sur la table, ouvre le frigo. A cet instant je sursaute car ledit verre (+ un fond de gbl dedans) explose avec fraquas sur le carrelage. Un peu après me voilà en train de balayer les débris, il est minuit passé, je suis en calebute et regarde les reflets de ma silhouette sur la vitre, en rigolant. Saoul comme une barrique.
T+2h50 : j'en ai repris 0,3 ml plus ou moins...Quelques gouttes quoi...En tout cas je ne suis définitivement plus opérationnel. J'ai l'impression d'aller pisser tout les quarts d'heure mais quand j'y repense c'est un peu comme un rêve et puisque ma vessie semble aller dans le même sens...
J'ai vaguement envie de tester les vertues aphrodisiaques du machin mais vu le peu d'énergie qui me reste je tire une croix sur la veuve poignet. Je m'affale sur mon lit en souriant béatement. Putain qu'est ce que c'est bon ce truc...Je suis déplorable. Je souris toujours en retirant une épine de verre sanguinolente de mon pied meurtri : même pas mal tiens !
T+3 h: Je m'endors.
T+7h: Je me réveille. J'ai soif et une légère gueule de bois un peu comme celle que peuvent filer les benzos. Je bois (de l'eau !) et je me rendors.
T+12h: Hé bah, j'ai plutôt la forme moi. Pas d'effets secondaires. Pas de descente, pas de grosse migraine. Je remarque que la bouteille de gbl s'est renversée sur mon bureau en maculant mes cours.
Je comprends que je n'en reprendrais pas avant un petit moment ; c'était nul mais j'ai bien rigolé.