Kubilay
Neurotransmetteur
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Bonjour à toutes et à tous,
Je me permets de vous faire partager ma dernière expérience psycho-nautique. Je vous prie d’excuser le pavé mais c’est la première fois que je tente de faire le récit par écrit d’une telle expérience et j’ai déjà coupé 3 pages de texte…J'ajoute au passage que je ne suis pas fan des psyché en teuf, mais là l'occasion a fait le larron.
Je dois reconnaitre que je n'ai pas été très sage, mais enfin on passe sur terre qu'une fois donc...
Substance: DOI.
Quantité: 3 mg, puis 3 mg, puis 2 mg Toutes les 2h30.
Set & setting: Musique, télé, lampe trippante qui change de couleur puis concert électro, mon quartier et ma télé. Des potes!
Durée de la mise en orbite: environ 36h, puis encore 12-24h assez space. Je dois aussi signaler que j'ai ratissé large et redroppé un cocktail 2C-D/4-HO-MET a T+14:30 en arrivant a un festoch'.
11:30-Après avoir fait du sport et rangé l'ensemble de ma baraque, je me prépare un repas très léger et installe mon foyer pour accueillir mon trip. Son, lumières, volets clos (toujours en ce qui me concerne, phobie de vouloir voler peut-être?), parachute. Je dose 2*3 Mg qui je consommerai dans l'après-midi et si mes calculs sont justes, je devrais être au poil pour aller écouter ce que Stephan Bodzin (minimale allemande) et ses copains ont à me raconter.
12:30-Le premier para est avalé, à première vue il ne se passe pas grand-chose mais j'ai en règle générale la tête dure. Je profite d'être encore aux manettes (en fait je vais y rester tout au long du trip) pour aller profiter un peu de la vue qu'offre ma terrasse, je me prépare un spliff et fait à moitié bronzette.
13:30-J'ai l'impression que les couleurs sont désormais plus vives, mais je ne ressens aucun bodyload particulier et les visuels ne sont pas particulièrement présents.
15:00-J'ai chaud et je suis défoncé, mais surtout par mon spliff. Je décide qu'il est l'heure d'envisager la suite des opérations, surtout que des potes viennent d'arriver et souhaitent se mettre à niveau. Ça sera chose faite, moi je prends mon second para.
A partir de ce moment là, le temps va se déformer et je perds un peu mon réflexe prise de note/suivi des heures, on rouille devant la télé, je commence à avoir de gros visuels sur mon radiateur qui respire comme s'il avait tapé un 100 mètres. Les tapis aussi prennent vie et se gondolent joyeusement. Je me catapulte alors devant quelques tableaux qui décorent mes murs, l'un d'eux change à chaque fois que je le regarde. Bien sûr il ne change pas du tout au tout, mais à chaque fois que je repasse devant ce tableau, je l’appréhende différemment. Les couleurs sont magnifiques et irradient littéralement la pièce, débordant du tableau (pourtant je ne suis pas dans une pièce éclairée par ma lampe tripée.)
Je suis particulièrement saisi par un ciel nimbé d'orange qui va s'imposer comme une sorte de filtre pour une bonne partie du voyage. Bizarrement, mon téléviseur me semble en dehors de cet univers ocre. Comme un carré isolé, à l'abri de ces couleurs si fascinantes. Je rejoins mes amis devant la télé, eux aussi sont bien montés et le piège du radiateur s'est refermé sur eux! Je passe me voir dans le miroir, j'ai l'impression d'avoir 15 ans c'est vraiment une sensation étrange, mon visage est presque enfantin, a l'exception de ces énormes pupilles!
J'ai faim, et un peu froid. Nom de Zeus, il fait nuit. "Mais...Ou est passée notre aprèm les gars?" Ma perception du temps est totalement bousillée, j'ai du passer des plombes devant ces tableaux! Cela se confirme par une émission portant sur Zazie chez les papous ou chaque plan de caméra me semble durer une éternité. Ca sera très intense au niveau introspectif. Chaque parole débitée par la télé martèle ma conscience. Gros choc culturel, j'ai vraiment l'impression d'être à la place de Zazie. Un para de 2 mg à été consommé dans tout ce bordel, avant le coucher du soleil en tout cas.
Ha oui c'est vrai j'ai faim! Nous grignotons un bout et nous nous préparons à sortir. Le voyage en taxi (interdiction formelle de conduire, je confisque les clés avant ce genre de sessions) fût assez épique mentalement. J'étais particulièrement tendu à l'idée de me retrouver hystérique dans le taxi mais en fait, tout se passe en douceur et la transition sur le lieu du concert se passe assez bien.
Ce concert fût sans fin, j'ai adoré mais j'ai l'impression d'avoir fait la fête trois jours, d'avoir vécu trop de choses pour que ca tienne dans une seule soirée...
03h30 - Un pote me tombe dessus et me tend un nouveau para. 2C-D+4-HO-MET(12/12mg). Ca va monter très vite et d'ici a 07h du matin mes souvenirs sont un monumental bordel musical peuplé de fractales, de triangles, de distorsions sonores. En ce qui me concerne je suis perdu mais cohérent à ce qu'on m'en a dit. Pas de folie, juste une tempête d'hallucinations.
07h00-Retour chez moi en taxi, mes potes se couchent. Je tente, c'est impossible. Les yeux fermés les visuels sont vraiment prenants, les yeux ouverts j'ai l'impression de prendre ma baraque sur la tronche à chaque fois qu'elle respire. Tout ca s'accompagne d'une énorme introspection ou je me dis que je dois arrêter de me détester et d'être aussi exigeant avec moi-même (c'est un de mes vices) mais mes pensées sont vraiment très brouillonnes! Tellement brouillonnes que j'ai peur de ne pas retrouver un processus de pensée logique! Une heure plus loin tout s'illumine, "Ha mais putain! C'est comme ca qu'on pense c'est vrai!" j'irradie la joie, j'en pleure presque!
En revanche, il sera toujours impossible de dormir. Je bloque la télé pendant deux heures, à chaque coup d'œil hors de l'écran les murs gondolent, la revanche du radiateur est de retour et les tapis sont de la partie.
09:00-"Hahaha tu t'es cru malin a reprendre un para cette nuit hein? T'as oublié qu'avec le DOI tu peux signer pour un trip de plus de 30h hein jeune con?" Je me moque de moi et je rigole dans ma barbe. Je repasse devant le miroir, j'ai toujours 15 ans de moins, c'est vraiment marrant. Vu que je suis partit pour un bout de temps, autant aller chercher des clopes et des pains choc' ca fera un chouette petit dej' a mes potes!
Spliff, Walkman, pare-claques...Je pars a la conquête d'un coin du monde. La musique (Bodzin:"triton & atlas", gaiser: Am I, unstable witness) que j'écoute sur le trajet ne m'a jamais semblé aussi détaillée et claire. Sur le trajet je ferai plusieurs pauses pour profiter des visuels et envisager le monde d'un œil nouveau. Je suis bien, à peine fatigué. L'esprit léger, aucun mal de crane. En arrivant au tabac, le sol qui avait été sage se met a bouger un peu, des plaques dégouts se rapprochent, bougent, vivotent. La vue de ma boulangère Ô combien sexy va me causer une sorte de montée de chaleur et de sueur, doublée par l'ouverture du four. La boulangerie implose littéralement sous les coups de boutoirs de la drogue, je panique, jette mon billet a la boulangère attrape pains au choc et pizza et me catapulte dehors sans demander mon reste. Une rafale de mistral me glace sur place dans l'instant et va lancer le début du mal-être physique, qui restera toute fois très léger (le plus désagréable étant d'uriner après absorption du 4-HO-MET. Ca me brule l'urètre un truc de fou)
11:00 - Maison, télé, repos. Mal aux jambes et extrémités froides. Je me frictionne abondamment les pieds. Je crève de froid c'est intolérable. Il me faut un bain chaud. Au cours de ma baignade je fusionne littéralement avec un des spots de la salle de bain. En effet, il se floute et grandit de plus en plus et j'ai en outre le sentiment d'aller à la lumière autant qu'elle vient à moi. Je suis dans la lumière, il fait chaud, c'est doux. Je n'ai plus froid au petit orteil dans cette lumière qui inonde la salle de bain. A posteriori je n'ai pas du tout le sentiment d'une NDE, juste d'avoir trippé comme un taré sur un spot.
14:00 - Ca va mieux, j'ai mangé un bout même si je n'étais pas trop en appétit. Les bédos et la télévision m'évitent de trop pédaler dans la semoule. On va tenter de garder ce rythme toute la journée, ca tombe bien y'a Casino à 16h. Au fil de la journée les hallus se tassent. Un incident domestique léger dont je suis le principal protagoniste va me coller une grosse remontée vers 18h30. Je suis repartit pour un petit tour on dirait. Je me confie a Michael Bay pour un lavage de cerveau en bonne et due forme, Bad Boyz un et deux m'achèvent, ca devrait être interdit ce genre de programmation.
00:30 - Coucher et endormi en deux minutes. Sommeil lourd.
07:30 - Réveil facile. Le radiateur fait encore très très légèrement des siennes donc je choisi de partir au boulot à pied. Coup de barre à la mi-journée, les visuels ont totalement disparut. Je suis pas mal courbaturé, quelques tétanies musculaires passagères. Légère dépression. Cet état va durer en gros jusqu’à ce matin, la dépression en moins.
Merci de votre lecture et de votre temps, merci a Planètes, Animaux et autres télés anti-pédalage dans la semoule.
Amicalement.
EDIT: orthographe.
Je me permets de vous faire partager ma dernière expérience psycho-nautique. Je vous prie d’excuser le pavé mais c’est la première fois que je tente de faire le récit par écrit d’une telle expérience et j’ai déjà coupé 3 pages de texte…J'ajoute au passage que je ne suis pas fan des psyché en teuf, mais là l'occasion a fait le larron.
Je dois reconnaitre que je n'ai pas été très sage, mais enfin on passe sur terre qu'une fois donc...
Substance: DOI.
Quantité: 3 mg, puis 3 mg, puis 2 mg Toutes les 2h30.
Set & setting: Musique, télé, lampe trippante qui change de couleur puis concert électro, mon quartier et ma télé. Des potes!
Durée de la mise en orbite: environ 36h, puis encore 12-24h assez space. Je dois aussi signaler que j'ai ratissé large et redroppé un cocktail 2C-D/4-HO-MET a T+14:30 en arrivant a un festoch'.
11:30-Après avoir fait du sport et rangé l'ensemble de ma baraque, je me prépare un repas très léger et installe mon foyer pour accueillir mon trip. Son, lumières, volets clos (toujours en ce qui me concerne, phobie de vouloir voler peut-être?), parachute. Je dose 2*3 Mg qui je consommerai dans l'après-midi et si mes calculs sont justes, je devrais être au poil pour aller écouter ce que Stephan Bodzin (minimale allemande) et ses copains ont à me raconter.
12:30-Le premier para est avalé, à première vue il ne se passe pas grand-chose mais j'ai en règle générale la tête dure. Je profite d'être encore aux manettes (en fait je vais y rester tout au long du trip) pour aller profiter un peu de la vue qu'offre ma terrasse, je me prépare un spliff et fait à moitié bronzette.
13:30-J'ai l'impression que les couleurs sont désormais plus vives, mais je ne ressens aucun bodyload particulier et les visuels ne sont pas particulièrement présents.
15:00-J'ai chaud et je suis défoncé, mais surtout par mon spliff. Je décide qu'il est l'heure d'envisager la suite des opérations, surtout que des potes viennent d'arriver et souhaitent se mettre à niveau. Ça sera chose faite, moi je prends mon second para.
A partir de ce moment là, le temps va se déformer et je perds un peu mon réflexe prise de note/suivi des heures, on rouille devant la télé, je commence à avoir de gros visuels sur mon radiateur qui respire comme s'il avait tapé un 100 mètres. Les tapis aussi prennent vie et se gondolent joyeusement. Je me catapulte alors devant quelques tableaux qui décorent mes murs, l'un d'eux change à chaque fois que je le regarde. Bien sûr il ne change pas du tout au tout, mais à chaque fois que je repasse devant ce tableau, je l’appréhende différemment. Les couleurs sont magnifiques et irradient littéralement la pièce, débordant du tableau (pourtant je ne suis pas dans une pièce éclairée par ma lampe tripée.)
Je suis particulièrement saisi par un ciel nimbé d'orange qui va s'imposer comme une sorte de filtre pour une bonne partie du voyage. Bizarrement, mon téléviseur me semble en dehors de cet univers ocre. Comme un carré isolé, à l'abri de ces couleurs si fascinantes. Je rejoins mes amis devant la télé, eux aussi sont bien montés et le piège du radiateur s'est refermé sur eux! Je passe me voir dans le miroir, j'ai l'impression d'avoir 15 ans c'est vraiment une sensation étrange, mon visage est presque enfantin, a l'exception de ces énormes pupilles!
J'ai faim, et un peu froid. Nom de Zeus, il fait nuit. "Mais...Ou est passée notre aprèm les gars?" Ma perception du temps est totalement bousillée, j'ai du passer des plombes devant ces tableaux! Cela se confirme par une émission portant sur Zazie chez les papous ou chaque plan de caméra me semble durer une éternité. Ca sera très intense au niveau introspectif. Chaque parole débitée par la télé martèle ma conscience. Gros choc culturel, j'ai vraiment l'impression d'être à la place de Zazie. Un para de 2 mg à été consommé dans tout ce bordel, avant le coucher du soleil en tout cas.
Ha oui c'est vrai j'ai faim! Nous grignotons un bout et nous nous préparons à sortir. Le voyage en taxi (interdiction formelle de conduire, je confisque les clés avant ce genre de sessions) fût assez épique mentalement. J'étais particulièrement tendu à l'idée de me retrouver hystérique dans le taxi mais en fait, tout se passe en douceur et la transition sur le lieu du concert se passe assez bien.
Ce concert fût sans fin, j'ai adoré mais j'ai l'impression d'avoir fait la fête trois jours, d'avoir vécu trop de choses pour que ca tienne dans une seule soirée...
03h30 - Un pote me tombe dessus et me tend un nouveau para. 2C-D+4-HO-MET(12/12mg). Ca va monter très vite et d'ici a 07h du matin mes souvenirs sont un monumental bordel musical peuplé de fractales, de triangles, de distorsions sonores. En ce qui me concerne je suis perdu mais cohérent à ce qu'on m'en a dit. Pas de folie, juste une tempête d'hallucinations.
07h00-Retour chez moi en taxi, mes potes se couchent. Je tente, c'est impossible. Les yeux fermés les visuels sont vraiment prenants, les yeux ouverts j'ai l'impression de prendre ma baraque sur la tronche à chaque fois qu'elle respire. Tout ca s'accompagne d'une énorme introspection ou je me dis que je dois arrêter de me détester et d'être aussi exigeant avec moi-même (c'est un de mes vices) mais mes pensées sont vraiment très brouillonnes! Tellement brouillonnes que j'ai peur de ne pas retrouver un processus de pensée logique! Une heure plus loin tout s'illumine, "Ha mais putain! C'est comme ca qu'on pense c'est vrai!" j'irradie la joie, j'en pleure presque!
En revanche, il sera toujours impossible de dormir. Je bloque la télé pendant deux heures, à chaque coup d'œil hors de l'écran les murs gondolent, la revanche du radiateur est de retour et les tapis sont de la partie.
09:00-"Hahaha tu t'es cru malin a reprendre un para cette nuit hein? T'as oublié qu'avec le DOI tu peux signer pour un trip de plus de 30h hein jeune con?" Je me moque de moi et je rigole dans ma barbe. Je repasse devant le miroir, j'ai toujours 15 ans de moins, c'est vraiment marrant. Vu que je suis partit pour un bout de temps, autant aller chercher des clopes et des pains choc' ca fera un chouette petit dej' a mes potes!
Spliff, Walkman, pare-claques...Je pars a la conquête d'un coin du monde. La musique (Bodzin:"triton & atlas", gaiser: Am I, unstable witness) que j'écoute sur le trajet ne m'a jamais semblé aussi détaillée et claire. Sur le trajet je ferai plusieurs pauses pour profiter des visuels et envisager le monde d'un œil nouveau. Je suis bien, à peine fatigué. L'esprit léger, aucun mal de crane. En arrivant au tabac, le sol qui avait été sage se met a bouger un peu, des plaques dégouts se rapprochent, bougent, vivotent. La vue de ma boulangère Ô combien sexy va me causer une sorte de montée de chaleur et de sueur, doublée par l'ouverture du four. La boulangerie implose littéralement sous les coups de boutoirs de la drogue, je panique, jette mon billet a la boulangère attrape pains au choc et pizza et me catapulte dehors sans demander mon reste. Une rafale de mistral me glace sur place dans l'instant et va lancer le début du mal-être physique, qui restera toute fois très léger (le plus désagréable étant d'uriner après absorption du 4-HO-MET. Ca me brule l'urètre un truc de fou)
11:00 - Maison, télé, repos. Mal aux jambes et extrémités froides. Je me frictionne abondamment les pieds. Je crève de froid c'est intolérable. Il me faut un bain chaud. Au cours de ma baignade je fusionne littéralement avec un des spots de la salle de bain. En effet, il se floute et grandit de plus en plus et j'ai en outre le sentiment d'aller à la lumière autant qu'elle vient à moi. Je suis dans la lumière, il fait chaud, c'est doux. Je n'ai plus froid au petit orteil dans cette lumière qui inonde la salle de bain. A posteriori je n'ai pas du tout le sentiment d'une NDE, juste d'avoir trippé comme un taré sur un spot.
14:00 - Ca va mieux, j'ai mangé un bout même si je n'étais pas trop en appétit. Les bédos et la télévision m'évitent de trop pédaler dans la semoule. On va tenter de garder ce rythme toute la journée, ca tombe bien y'a Casino à 16h. Au fil de la journée les hallus se tassent. Un incident domestique léger dont je suis le principal protagoniste va me coller une grosse remontée vers 18h30. Je suis repartit pour un petit tour on dirait. Je me confie a Michael Bay pour un lavage de cerveau en bonne et due forme, Bad Boyz un et deux m'achèvent, ca devrait être interdit ce genre de programmation.
00:30 - Coucher et endormi en deux minutes. Sommeil lourd.
07:30 - Réveil facile. Le radiateur fait encore très très légèrement des siennes donc je choisi de partir au boulot à pied. Coup de barre à la mi-journée, les visuels ont totalement disparut. Je suis pas mal courbaturé, quelques tétanies musculaires passagères. Légère dépression. Cet état va durer en gros jusqu’à ce matin, la dépression en moins.
Merci de votre lecture et de votre temps, merci a Planètes, Animaux et autres télés anti-pédalage dans la semoule.
Amicalement.
EDIT: orthographe.