MaladeMental
Holofractale de l'hypervérité
- Inscrit
- 29/7/08
- Messages
- 2 712
04/06/09
Dose : 25g de psilocybes cubensis (thailandais) frais
Taille : 1.85m
Poids : 65kg
Set&Setting
Nous sommes partis moi et mon meilleur ami (Deryck) un peu avant 21h dans les champs aux alentours du village ou nous avons passé notre jeunesse, un peu stressés, on à bien pris le temps de préparer nos sacs avec à manger, à boire, de quoi se poser parter dans l'herbe et de quoi ne pas avoir froid, un petit peu de shit et de beuh, mon bang krishna, et nos champis frais que nous comptions manger sans préparation.
Sur le chemin d'un endroit sympa, on voit un mirador, avec un homme dedans, et avec son fusil. Je ne savais pas que la chasse avait déjà commencé... Il nous indique un endroit ou il n'y à pas de chasseurs, nous y allons, mais déjà un peu plus stressés, ne savant pas à quoi nous attendre avec les champignons, et les chasseurs dans le coin, rien de très rassurant!
On s'est alors posés dans un très joli endroit, face au soleil qui finissait de se coucher, les nuages roses, les vosges au loin. On mange nos champis, le goût n'est pas super super, mais on arrive à avaler le tout sans être vraiment dégoutés. On accompagne ça avec une tomate et du jus de pomme.
Vient l'heure de la douille, qu'on s'était prévu pour se « féliciter » d'avoir réussi à avaler les champis frais et pour préparer la montée, la beuh est vaporisée, l'odeur nous enchante, les effets commencent à venir, calment le stress des chasseurs, nous font commencer à un peu délirer, décompresser!
Ça monte!
N'ayant pas pris nos téléphones ni de montre volontairement, pour totalement s'évader du monde réel et de tout repaire pouvant nous distraire, la montée est arrivée d'une façon assez rapide et très surprenante, la sensation de mes membres commencait à être altérée, une sensation de légereté mélangée avec l'impression qu'ils étaient pleins d'énergie. On bavarde, on délire, on commence à avoir des fous rires, les couleurs du soleil couché depuis peu et le haut des montagnes commencent à changer, comme si les bords n'étaient plus ce qu'ils étaient, les poteaux éléctriques montent et descendent et les fils ondulent. Je me retourne (j'était allongé sur le dos et je passe sur le ventre, je vois donc ce qu'il y a derrière moi), il y à un canal longé de gros arbres, le premier m'impressionne beaucoup, je me dis que c'est marrant car on peut passer du goodtrip au badtrip rien qu'en se retournant, la commence ce qui va me guider pendant tout le trip, cet esprit de dualité. On s'allonge en fermant les yeux quelques minutes, les visus sont puissantes, ce sont des choses que je n'aurais jamais imaginé voir et qui me font rire, j'ai l'impression que les champignons me font faire un petit « tour d'horizon » des différentes choses que je peut avoir avec eux. Ça passe du coq à l'ane, je commence à voir une personne à tête d'éléphant, c'est shiva, un monument dédié à shiva est devant moi, j'ouvre de grandes portes massives et ça passe de nouveau à autre chose. Mes pensées rapides laissent place à une pensée lourde du pourquoi je vais tripper et dans quel optique, je me dis que ce soir ce ne sera pas de l'introspection, que je vais me faire un délire avec mon meilleur pote et que ça va être l'éclate totale!
Paysages – tableaux
Je demande à mon pote si il veut aller un peu se promener, il était déjà bien parti, mais ça ne le dérange pas. On laisse nos affaires et on commence à marcher. On aperçoit un petit point vert sur le bord d'un champ, on va voir, c'était un ver luisant, les effets visuels m'impressionent vraiment beaucoup, on croyait que c'était une led et on essayait de trouver ce que c'est, en me concentrant dessus la lumière se déforme, jusqu'à créer un éspece d'orvet ver que je vois sortir de son trou et m'effrayer, le mystère de la petite lumière verte s'intensifie mais on décide de bouger plus loin. Le temps n'a plus aucune valeur, il est définit par l'intensité de ce que nous vivons, tout est beau, impressionant, et après quelques détails nous arrivons au milieu d'un chemin qui traverse les champs, avec en face de nous une masse d'arbres qui ressemblait à une « antre » vers un monde beaucoup moins drôle, sur cette masse d'arbre très sombre se formait des visages, des choses pas marrantes mais très impressionantes, c'était vraiment fascinant. Deryck à peur d'aller vers cet endroit. Le paysage autour de nous signifie beaucoup, le fait de rester à un endroit fixe nous fait trouver beaucoup de symboles, notre façon de réfléchir est totalement différente. À notre gauche se trouve un champ avec des petites pousses de mais, mais avec des feuilles assez grandes qui, grace à leur humidité reflettent la pleine lune, je commence à fixer ça et j'ai l'impression d'être hapé par cette magnificence, les lumières grouillent, je commence à m'engoufrer dans ca qui me semble être une ville pleine de dédales avec toutes ces petites lumières qui se déplacent dedans. Le ciel est aussi très beau, les étoiles brillent fortement et la grande ourse est plus que belle. Nous sommes dans un paysage-tableau ou tout est représenté, le bien, le mal, l'univers. J'ai l'impression d'être un pelerin, avec ma couverture sur la tête, accompagné de son fidèle ami qui est toujours la lors de ses voyages, nous avions une quête à accomplir. J'était vraiment attiré par la masse de la forêt et nous nous sommes rapprochés un peu pour admirer et voir mieux ce qu'il y avait, le froid émanait de cet endroit, il avait très hostile. Je me suis dit qu'un jour j'irais.
Nous rebroussons chemin, et nous retrouvons devant une scène magnifique, sur les vosges, nous voyons les lumières des villages, elles avaient différentes couleurs, du vert au jaune, en passant par le rouge, leur intensité est éclatante, ce paysage encore est très spectaculaire et me rappelle encore une fois que tout est un. Des mirages (nous habitons à proximité d'une base aérienne militaire) nous dérangeaient mais heureusement pas d'idées badantes à leur passages. J'avais l'impression qu'a hauteur des fils électriques se tenait un toit qui nous protégeait de l'évasion. Je vois sur des arbres des visages à nouveau, mais beaucoup plus nets, toutes les formes changent, Deryck me parle et je vois son visage se transformer en plusieurs formes ressemblant beaucoup à des sortes de sauriens (style lézard, varan...), encore une fois tout ça est vraiment très délirant, d'ailleurs je rit depuis le début, je suis flashé par des couleurs, les contours prennent de l'épaisseurs, j'ai vraiment l'impression d'avoir découvert ce qu'était la vision psychédélique.
Le froid s'intensifiant, et la descente se sentant, nous décidons de rentrer pour nous tirer une douille de teuch puis dormir.
Sur le chemin du retour, ma façon de réfléchir est très modifiée, j'accepte d'autres principes, d'autres lois, le tout est très intemporel, notre discussion avec deryck est très rythmée.
Une remontée imprévue
On rentre, on se regarde dans le premier miroir qui arrive, et on remarque que nos yeux sont complètement en mode « fish », il est minuit et demie.
À partir de la, je n'arrive plus vraiment à mettre de mots sur le délire dans lequel on est partis, on était clairement sur le fil entre le bad et le trip intense, nos rôles étaient le trip, nous n'étions plus explorateurs/admirateurs du spectacle exterieur, mais la dualité c'est posée sur nous. J'était le mal, et deryck était le bien, c'est assez indéscriptible, je donnerais peut-être des détails par la suite, mais l'histoire était vraiment très compliquée dans ma tête, surtout avec une mémoire qui avoisinait les 5 secondes et mes paroles qui n'étaient plus contrôlées par moi mais qui sortaient naturellement à un flot très rapide, j'essayant de prouver en quelque sorte à deryck qu'il n'était pas bloqué (la vieille parano, on pensait être descendus, j'avait l'impression de ne plus ressentir d'effets et deryck lui délirait comme un cochon d'inde), mais je le tirais vers le bad en faisant cela, je voulais éteindre la lumière, deryck voulait la lumière, j'était tel un fourbe qui essayait de tromper le bien pour l'attirer vers les ténebres, jusqu'au moment ou deryck à compris que c'était moi qui avait un problème (ce qui engageait alors ma parano que je n'avait pas remarquée avant), vu qu'a chaque fois qu'on éteignait la lumière je prenait ce rôle de « mauvais » et mes délires visuels revenaient.
C'est assez compliqué à expliquer, mais au final après avoir passé par des phases un peu hardcore mentalement et visuellement (beaucoup de confusion, la mémoire nous jouait des tours, a chaque fois que je sortais un argument pour prouver qu'il n'était pas bloqué je renforcait aussi l'hypothèse qu'il le soit, la complexité de la situation me faisait beaucoup réfléchir), nous sommes arrivés à l'équilibre entre le bien et le mal, puis nous avont pu être en contact mentalement, comme si nous deux cerveaux s'étaient unis pour réfléchir en même temps, nous n'avions plus besoin de parler, la compréhension était parfaite, nous voyagions ensemble... Lorsque je me sentait lâcher (croire que ceci n'était pas possible), la sensation intense qui m'emplissait redescendait et je devait m'accrocher pour le recontacter... Deryck s'est endormi à un moment et la j'ai commencé à « trop » réfléchir, tout était trop infini, trop gigantesque pour mon cerveau fatigué de l'experience, mais j'ai réussi à me stabiliser en me curant de certaines choses avec lesquelles j'avait des problèmes, encore une fois, une drogue m'a montré son potentiel curateur, encore une fois, une drogue m'a montré que la voie que je choisissait était la bonne, encoire une fois, la drogue m'a beaucoup appris. Les champignons hallucinogène m'ont fait re-travailler mon experience au LSA, et j'ai trouvé que l'introspection que les champignons m'ont procuré était beaucoup plus simple à comprendre, comme si un voile se levait sur une multitude de choses.
J'aurais encore beaucoup de choses à dire sur ce trip et sur ce qu'il m'a appris, sur les relations avec mon meilleur ami, mais elle sont vraiment trop liées à ma vie, et je pense que pour les comprendre il faudrait la connaître comme moi ou deryck la connait...
Merci d'avoir lu mon pavé, mais bon, je considère qu'un trip report se doit d'être « touffu » ^^, à bientôt petits champignons, vous ne m'avez vraiment pas déçu et je suis très curieux de ce que vous allez m'apprendre lors de scéances plus personnelles, ou je serais dans une ambiance « méditation ».
Dose : 25g de psilocybes cubensis (thailandais) frais
Taille : 1.85m
Poids : 65kg
Set&Setting
Nous sommes partis moi et mon meilleur ami (Deryck) un peu avant 21h dans les champs aux alentours du village ou nous avons passé notre jeunesse, un peu stressés, on à bien pris le temps de préparer nos sacs avec à manger, à boire, de quoi se poser parter dans l'herbe et de quoi ne pas avoir froid, un petit peu de shit et de beuh, mon bang krishna, et nos champis frais que nous comptions manger sans préparation.
Sur le chemin d'un endroit sympa, on voit un mirador, avec un homme dedans, et avec son fusil. Je ne savais pas que la chasse avait déjà commencé... Il nous indique un endroit ou il n'y à pas de chasseurs, nous y allons, mais déjà un peu plus stressés, ne savant pas à quoi nous attendre avec les champignons, et les chasseurs dans le coin, rien de très rassurant!
On s'est alors posés dans un très joli endroit, face au soleil qui finissait de se coucher, les nuages roses, les vosges au loin. On mange nos champis, le goût n'est pas super super, mais on arrive à avaler le tout sans être vraiment dégoutés. On accompagne ça avec une tomate et du jus de pomme.
Vient l'heure de la douille, qu'on s'était prévu pour se « féliciter » d'avoir réussi à avaler les champis frais et pour préparer la montée, la beuh est vaporisée, l'odeur nous enchante, les effets commencent à venir, calment le stress des chasseurs, nous font commencer à un peu délirer, décompresser!
Ça monte!
N'ayant pas pris nos téléphones ni de montre volontairement, pour totalement s'évader du monde réel et de tout repaire pouvant nous distraire, la montée est arrivée d'une façon assez rapide et très surprenante, la sensation de mes membres commencait à être altérée, une sensation de légereté mélangée avec l'impression qu'ils étaient pleins d'énergie. On bavarde, on délire, on commence à avoir des fous rires, les couleurs du soleil couché depuis peu et le haut des montagnes commencent à changer, comme si les bords n'étaient plus ce qu'ils étaient, les poteaux éléctriques montent et descendent et les fils ondulent. Je me retourne (j'était allongé sur le dos et je passe sur le ventre, je vois donc ce qu'il y a derrière moi), il y à un canal longé de gros arbres, le premier m'impressionne beaucoup, je me dis que c'est marrant car on peut passer du goodtrip au badtrip rien qu'en se retournant, la commence ce qui va me guider pendant tout le trip, cet esprit de dualité. On s'allonge en fermant les yeux quelques minutes, les visus sont puissantes, ce sont des choses que je n'aurais jamais imaginé voir et qui me font rire, j'ai l'impression que les champignons me font faire un petit « tour d'horizon » des différentes choses que je peut avoir avec eux. Ça passe du coq à l'ane, je commence à voir une personne à tête d'éléphant, c'est shiva, un monument dédié à shiva est devant moi, j'ouvre de grandes portes massives et ça passe de nouveau à autre chose. Mes pensées rapides laissent place à une pensée lourde du pourquoi je vais tripper et dans quel optique, je me dis que ce soir ce ne sera pas de l'introspection, que je vais me faire un délire avec mon meilleur pote et que ça va être l'éclate totale!
Paysages – tableaux
Je demande à mon pote si il veut aller un peu se promener, il était déjà bien parti, mais ça ne le dérange pas. On laisse nos affaires et on commence à marcher. On aperçoit un petit point vert sur le bord d'un champ, on va voir, c'était un ver luisant, les effets visuels m'impressionent vraiment beaucoup, on croyait que c'était une led et on essayait de trouver ce que c'est, en me concentrant dessus la lumière se déforme, jusqu'à créer un éspece d'orvet ver que je vois sortir de son trou et m'effrayer, le mystère de la petite lumière verte s'intensifie mais on décide de bouger plus loin. Le temps n'a plus aucune valeur, il est définit par l'intensité de ce que nous vivons, tout est beau, impressionant, et après quelques détails nous arrivons au milieu d'un chemin qui traverse les champs, avec en face de nous une masse d'arbres qui ressemblait à une « antre » vers un monde beaucoup moins drôle, sur cette masse d'arbre très sombre se formait des visages, des choses pas marrantes mais très impressionantes, c'était vraiment fascinant. Deryck à peur d'aller vers cet endroit. Le paysage autour de nous signifie beaucoup, le fait de rester à un endroit fixe nous fait trouver beaucoup de symboles, notre façon de réfléchir est totalement différente. À notre gauche se trouve un champ avec des petites pousses de mais, mais avec des feuilles assez grandes qui, grace à leur humidité reflettent la pleine lune, je commence à fixer ça et j'ai l'impression d'être hapé par cette magnificence, les lumières grouillent, je commence à m'engoufrer dans ca qui me semble être une ville pleine de dédales avec toutes ces petites lumières qui se déplacent dedans. Le ciel est aussi très beau, les étoiles brillent fortement et la grande ourse est plus que belle. Nous sommes dans un paysage-tableau ou tout est représenté, le bien, le mal, l'univers. J'ai l'impression d'être un pelerin, avec ma couverture sur la tête, accompagné de son fidèle ami qui est toujours la lors de ses voyages, nous avions une quête à accomplir. J'était vraiment attiré par la masse de la forêt et nous nous sommes rapprochés un peu pour admirer et voir mieux ce qu'il y avait, le froid émanait de cet endroit, il avait très hostile. Je me suis dit qu'un jour j'irais.
Nous rebroussons chemin, et nous retrouvons devant une scène magnifique, sur les vosges, nous voyons les lumières des villages, elles avaient différentes couleurs, du vert au jaune, en passant par le rouge, leur intensité est éclatante, ce paysage encore est très spectaculaire et me rappelle encore une fois que tout est un. Des mirages (nous habitons à proximité d'une base aérienne militaire) nous dérangeaient mais heureusement pas d'idées badantes à leur passages. J'avais l'impression qu'a hauteur des fils électriques se tenait un toit qui nous protégeait de l'évasion. Je vois sur des arbres des visages à nouveau, mais beaucoup plus nets, toutes les formes changent, Deryck me parle et je vois son visage se transformer en plusieurs formes ressemblant beaucoup à des sortes de sauriens (style lézard, varan...), encore une fois tout ça est vraiment très délirant, d'ailleurs je rit depuis le début, je suis flashé par des couleurs, les contours prennent de l'épaisseurs, j'ai vraiment l'impression d'avoir découvert ce qu'était la vision psychédélique.
Le froid s'intensifiant, et la descente se sentant, nous décidons de rentrer pour nous tirer une douille de teuch puis dormir.
Sur le chemin du retour, ma façon de réfléchir est très modifiée, j'accepte d'autres principes, d'autres lois, le tout est très intemporel, notre discussion avec deryck est très rythmée.
Une remontée imprévue
On rentre, on se regarde dans le premier miroir qui arrive, et on remarque que nos yeux sont complètement en mode « fish », il est minuit et demie.
À partir de la, je n'arrive plus vraiment à mettre de mots sur le délire dans lequel on est partis, on était clairement sur le fil entre le bad et le trip intense, nos rôles étaient le trip, nous n'étions plus explorateurs/admirateurs du spectacle exterieur, mais la dualité c'est posée sur nous. J'était le mal, et deryck était le bien, c'est assez indéscriptible, je donnerais peut-être des détails par la suite, mais l'histoire était vraiment très compliquée dans ma tête, surtout avec une mémoire qui avoisinait les 5 secondes et mes paroles qui n'étaient plus contrôlées par moi mais qui sortaient naturellement à un flot très rapide, j'essayant de prouver en quelque sorte à deryck qu'il n'était pas bloqué (la vieille parano, on pensait être descendus, j'avait l'impression de ne plus ressentir d'effets et deryck lui délirait comme un cochon d'inde), mais je le tirais vers le bad en faisant cela, je voulais éteindre la lumière, deryck voulait la lumière, j'était tel un fourbe qui essayait de tromper le bien pour l'attirer vers les ténebres, jusqu'au moment ou deryck à compris que c'était moi qui avait un problème (ce qui engageait alors ma parano que je n'avait pas remarquée avant), vu qu'a chaque fois qu'on éteignait la lumière je prenait ce rôle de « mauvais » et mes délires visuels revenaient.
C'est assez compliqué à expliquer, mais au final après avoir passé par des phases un peu hardcore mentalement et visuellement (beaucoup de confusion, la mémoire nous jouait des tours, a chaque fois que je sortais un argument pour prouver qu'il n'était pas bloqué je renforcait aussi l'hypothèse qu'il le soit, la complexité de la situation me faisait beaucoup réfléchir), nous sommes arrivés à l'équilibre entre le bien et le mal, puis nous avont pu être en contact mentalement, comme si nous deux cerveaux s'étaient unis pour réfléchir en même temps, nous n'avions plus besoin de parler, la compréhension était parfaite, nous voyagions ensemble... Lorsque je me sentait lâcher (croire que ceci n'était pas possible), la sensation intense qui m'emplissait redescendait et je devait m'accrocher pour le recontacter... Deryck s'est endormi à un moment et la j'ai commencé à « trop » réfléchir, tout était trop infini, trop gigantesque pour mon cerveau fatigué de l'experience, mais j'ai réussi à me stabiliser en me curant de certaines choses avec lesquelles j'avait des problèmes, encore une fois, une drogue m'a montré son potentiel curateur, encore une fois, une drogue m'a montré que la voie que je choisissait était la bonne, encoire une fois, la drogue m'a beaucoup appris. Les champignons hallucinogène m'ont fait re-travailler mon experience au LSA, et j'ai trouvé que l'introspection que les champignons m'ont procuré était beaucoup plus simple à comprendre, comme si un voile se levait sur une multitude de choses.
J'aurais encore beaucoup de choses à dire sur ce trip et sur ce qu'il m'a appris, sur les relations avec mon meilleur ami, mais elle sont vraiment trop liées à ma vie, et je pense que pour les comprendre il faudrait la connaître comme moi ou deryck la connait...
Merci d'avoir lu mon pavé, mais bon, je considère qu'un trip report se doit d'être « touffu » ^^, à bientôt petits champignons, vous ne m'avez vraiment pas déçu et je suis très curieux de ce que vous allez m'apprendre lors de scéances plus personnelles, ou je serais dans une ambiance « méditation ».
