En guise d'introduction, je vais parler de mon rapport à la codéine. Je ne fais aucunement l'apologie de cette merde et ce TR constitue plus un topic d'informations à propos de ce que vous risquez en cas de surdosage. Plus ou moins 7 mois que j'en prend au moment du TR, plus au moins tout les soirs, j'ai testé la codéine avec la doxylamine, la promethazine, de l'alcool, du THC, du Xanax et parfois le tout mélangé. Jamais d'expérience strictement négative, parfois des effets presque non ressentis à cause de l'habitude d'en prendre aussi souvent, quelques nausées mais jamais de vomis, les démangeaisons classique si je ne mélangeais pas avec de la promethazine.
Ce soir là j'avais vraiment envie de prendre une grosse gifle, plus de Xanax et la honte d'aller gratter une nouvelle ordonnance, mon rapport au THC à changé depuis que je consomme de la codéine, du coup ce sera ça et rien d'autre. Passage à une première pharmacie, 2 bouteilles dosé à 1mg de codéine pour 1ml de sirop, une boîte de promethazine à 25mg par comprimé, ce soir là j'ai envie de siroter, pas de gober une dizaine de comprimé. Je broie deux comprimé, je met la poudre dans une grande bouteille de soda dont j'avais bu plus tôt un bon tiers et je rajoute ensuite le sirop : je pense que j'ai du mettre entre 500 et 525 ml de sirop, j'ai pas vidé la deuxième bouteille de sirop entière en me disant que bordel, c'était trop. 21h je commence à boire la solution, 21h25 j'ai fini la bouteille.
Je l'ai eu ma gifle, là c'était beaucoup plus intense que d'habitude, ça n'avait d'ailleurs plus rien d'agréable tellement je luttais contre la défonce, je vous passe les détails de cet abruti que je suis qui tourne en rond dans sa chambre, qui s’assoie le visage suant dans ces deux mains pour essayer de se calmer "tu risques rien, tu risques rien, tu risques rien", qui grille clope sur clope. Non c'est vrai que personne n'est jamais mort d'OD à la codéine, non évidemment et si c'était le cas, c'est pas comme si j'étais au courant hein ? Vers 1h je me couche, me disant que c'est bon, je vais commencer à redescendre. Absolument pas, je suis toujours aussi défoncé, j'ai juste atteint une certaine sérénité du coup je me dis que tout va bien. Mais impossible de dormir, strictement impossible de dormir, le lendemain j'ai un cours que je ne peux pas manquer à 9h (retour sur partiel). Je m'y rend donc, une nuit blanche et... Toujours défoncé ? "Merde, c'est pas possible, vas-y clame toi abrutis tu vas très bien".
Haha. J'ai du mal à marcher, je suis complétement éclaté, j'ai envie, une énorme envie de vomir, mais je me lève, j'ai dix minute de marche jusqu'à l'université, "ça devrait le faire, je suis assis pendant 1h après". Deuxième désillusion, j'allume une clope sur le trajet et la jette au bout de deux taf tellement elle me donne envie de gerber (généralement une cigarette ça me calme, là c'était l'effet inverse, imaginez la frustration). Finalement je m’assoie. Et mon dieu, je n'ai jamais autant regretté de ma vie d'être allez à la fac, les 40 personnes présente dans la salle me dévisage, je me regarde dans le reflet de mon téléphone et bon sang que je suis pâle, j'ai des cernes énormes, des yeux gorgés de sang, enfin bref un zombie. J'essaie toujours de me calmer, j'ai toujours envie de gerber et là petit bonus, le trajet m'a bien bien bien affaiblis : mon bras droit tremble énormément, on dirait presque des convulsions, j'ai la partie supérieur de mon corps qui se balance très légèrement d'avant en arrière sans que je ne maîtrise rien. La personne à côté de moi me regarde du coin de l’œil, même le prof sans me faire de remarque voit bien que ça ne va pas du tout. J'arrive quand même à passer l'heure, mon état est toujours aussi terrible qu'au début du cours. S'en suit une après-midi avec une amie au café, elle hallucine complétement de mon état, je ressemble à rien du tout, je veux seulement rester assis et ne rien faire, bavarder, fumer des clopes et attendre que ça ce calme.
Le soir j'ai dû me couché vers 23h, toujours aussi défoncé et dans le mal complet. Pour moi c'est mon corps qui me dit simplement : "refait le con comme ça ou rajoutes ne serait-ce que 50mg de codéine de plus la prochaine fois et je te lâche totalement". Je suis pas la pour faire la moral, ce topic s'adresse surtout aux visiteurs anonyme du forum, pas aux habitués qui s'y connaissent, qui cherchent des infos (c'est que c'est à la mode maintenant...), j'ai eu de la chance de m'en sortir qu'avec 24h très difficile mais j'aurai pu faire une OD, la codéine c'est aussi un truc qui te tient par les couilles et qui te lâche pas, ça a été horrible d'arrêter et si je fais le point la majorité de mes prises c'était un besoin et pas une envie. Donc visiteur qui passe par là et qui veut s'essayer à la Lean ou au Purple Drank : appelez ça comme vous voulez ça restera une solution à base d'opiacé et les opiacés c'est le néant des drogues, opiacé = opium, morphine, héroïne et le saviez-vous, l’héroïne du pauvre c'est fait à base de comprimés de codéine, oui oui la fameuse "Krokodil", bah oui on remplace simplement un opiacé difficile d’accès et chère par un autre qu'on peut acheter en pharmacie pour trois fois rien (opium par codéine). Donc n'y allez pas, c'est cool au début mais ça vaut pas le coup.
Ce soir là j'avais vraiment envie de prendre une grosse gifle, plus de Xanax et la honte d'aller gratter une nouvelle ordonnance, mon rapport au THC à changé depuis que je consomme de la codéine, du coup ce sera ça et rien d'autre. Passage à une première pharmacie, 2 bouteilles dosé à 1mg de codéine pour 1ml de sirop, une boîte de promethazine à 25mg par comprimé, ce soir là j'ai envie de siroter, pas de gober une dizaine de comprimé. Je broie deux comprimé, je met la poudre dans une grande bouteille de soda dont j'avais bu plus tôt un bon tiers et je rajoute ensuite le sirop : je pense que j'ai du mettre entre 500 et 525 ml de sirop, j'ai pas vidé la deuxième bouteille de sirop entière en me disant que bordel, c'était trop. 21h je commence à boire la solution, 21h25 j'ai fini la bouteille.
Je l'ai eu ma gifle, là c'était beaucoup plus intense que d'habitude, ça n'avait d'ailleurs plus rien d'agréable tellement je luttais contre la défonce, je vous passe les détails de cet abruti que je suis qui tourne en rond dans sa chambre, qui s’assoie le visage suant dans ces deux mains pour essayer de se calmer "tu risques rien, tu risques rien, tu risques rien", qui grille clope sur clope. Non c'est vrai que personne n'est jamais mort d'OD à la codéine, non évidemment et si c'était le cas, c'est pas comme si j'étais au courant hein ? Vers 1h je me couche, me disant que c'est bon, je vais commencer à redescendre. Absolument pas, je suis toujours aussi défoncé, j'ai juste atteint une certaine sérénité du coup je me dis que tout va bien. Mais impossible de dormir, strictement impossible de dormir, le lendemain j'ai un cours que je ne peux pas manquer à 9h (retour sur partiel). Je m'y rend donc, une nuit blanche et... Toujours défoncé ? "Merde, c'est pas possible, vas-y clame toi abrutis tu vas très bien".
Haha. J'ai du mal à marcher, je suis complétement éclaté, j'ai envie, une énorme envie de vomir, mais je me lève, j'ai dix minute de marche jusqu'à l'université, "ça devrait le faire, je suis assis pendant 1h après". Deuxième désillusion, j'allume une clope sur le trajet et la jette au bout de deux taf tellement elle me donne envie de gerber (généralement une cigarette ça me calme, là c'était l'effet inverse, imaginez la frustration). Finalement je m’assoie. Et mon dieu, je n'ai jamais autant regretté de ma vie d'être allez à la fac, les 40 personnes présente dans la salle me dévisage, je me regarde dans le reflet de mon téléphone et bon sang que je suis pâle, j'ai des cernes énormes, des yeux gorgés de sang, enfin bref un zombie. J'essaie toujours de me calmer, j'ai toujours envie de gerber et là petit bonus, le trajet m'a bien bien bien affaiblis : mon bras droit tremble énormément, on dirait presque des convulsions, j'ai la partie supérieur de mon corps qui se balance très légèrement d'avant en arrière sans que je ne maîtrise rien. La personne à côté de moi me regarde du coin de l’œil, même le prof sans me faire de remarque voit bien que ça ne va pas du tout. J'arrive quand même à passer l'heure, mon état est toujours aussi terrible qu'au début du cours. S'en suit une après-midi avec une amie au café, elle hallucine complétement de mon état, je ressemble à rien du tout, je veux seulement rester assis et ne rien faire, bavarder, fumer des clopes et attendre que ça ce calme.
Le soir j'ai dû me couché vers 23h, toujours aussi défoncé et dans le mal complet. Pour moi c'est mon corps qui me dit simplement : "refait le con comme ça ou rajoutes ne serait-ce que 50mg de codéine de plus la prochaine fois et je te lâche totalement". Je suis pas la pour faire la moral, ce topic s'adresse surtout aux visiteurs anonyme du forum, pas aux habitués qui s'y connaissent, qui cherchent des infos (c'est que c'est à la mode maintenant...), j'ai eu de la chance de m'en sortir qu'avec 24h très difficile mais j'aurai pu faire une OD, la codéine c'est aussi un truc qui te tient par les couilles et qui te lâche pas, ça a été horrible d'arrêter et si je fais le point la majorité de mes prises c'était un besoin et pas une envie. Donc visiteur qui passe par là et qui veut s'essayer à la Lean ou au Purple Drank : appelez ça comme vous voulez ça restera une solution à base d'opiacé et les opiacés c'est le néant des drogues, opiacé = opium, morphine, héroïne et le saviez-vous, l’héroïne du pauvre c'est fait à base de comprimés de codéine, oui oui la fameuse "Krokodil", bah oui on remplace simplement un opiacé difficile d’accès et chère par un autre qu'on peut acheter en pharmacie pour trois fois rien (opium par codéine). Donc n'y allez pas, c'est cool au début mais ça vaut pas le coup.