tagadatagada
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Doxylamine :
180 mg : Très légère confusion. Somnolence, nervosité. Rien d'agréable.
Je décide de reprendre 20 mg. Ah ! Enfin quelque chose à se mettre sous la dent : lorsque je ferme les yeux, j'assiste à un véritable feu d'artifice : des éclairs de couleurs apparaissent, disparaissent, se transforment. C'est assez magnifique, et très différent de tout ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Lorsque j'ouvre les yeux, d'étrange forme se dessinent sur mes murs : des "tentacules", une araignée blanche, etc... Ces formes sont vagues, et disparaissent dès que je me concentre sur elles.
J'ai envie de dormir, je m'assoupis régulièrement. A moitié éveillé, je fais des "rêves" très réaliste : j'ai l'impression de jouer à la console, de parler à des gens, etc.... Je me rend compte que je marmonne tout seul, remue les doigts comme si je tenais une manette. J'ai aussi quelques hallucinations auditives, je crois entendre des bruits, des voix indistinctes. Je suis néanmoins conscient de mon état, et dès que je ré-ouvre les yeux, je met fin à ces "rêveries".
Vers minuit, je finis par m'endormir véritablement.
Le lendemain est dur, forte déprime, je regrette cette expérience.
Le surlendemain, tout va bien.
Conclusion : Molécule intéressante. Les hallucinations visuelles et auditives sont présentes, mais peu impressionnantes. Je ne réitérerais pas l'expérience avec une dose plus importante car la descente est particulièrement éprouvante et la somnolence trop marquée.
Prométhazine :
Environ 15 mg (Plus...?) : La montée se fait en moins de 20 minutes. Physiquement, c'est assez agréable. Je me sens bien, mes membres sont lourds, ma tension baisse, je tremble légèrement, ma bouche est sèche. Somnolence très marquée, concentration quasi impossible. Au bout de quelques minutes, je sombre dans un demi-sommeil agité. Je fais de nombreux rêves, très réalistes. Je me réveil de temps à autre, allume la lumière, reprend le contact avec le réel. Jamais bien longtemps, l'envie de dormir est très forte.
Le lendemain, tout est fini. J'ai la tête dans le cul, mes mains tremblent, je suis faible. Une légère déprime se fait sentir, je suis mal à l'aise, sensible.
Le surlendemain, tout va bien.
Environ 20 mg (Plus...?) : Le buzz physique est bien moins agréable. Tachycardie, sensation d'oppression au niveau de la poitrine. Je dors durant une vingtaine d'heures. Je rêve.
Le lendemain, c'est la catastrophe. Je suis nerveux, colérique. Tremblant, faible. Rien de bon.
Le surlendemain, ça va mieux.
Conclusion : Sympathique, à essayer en combinaison avec un opiacé. A faible dose, très agréable physiquement. Pas d'hallucinations visuelles pour ma part (auditives uniquement). Somnolence très marquée. La durée totale de l'expérience (une vingtaine d'heures) est excessive, c'est là une des limites de cette molécule.
Dimenhydrinate :
650 mg :
13 heures :
Je sors de la pharmacie, rentre chez moi, et avale 13 comprimés (soit 650 mg de dimenhydrinate et 130 mg de caféine).
13 heures 10 :
Ma petite amie arrive. Nous nous affalons sur mon lit.
13 heures 20 :
Ça monte. Grosses hallucinations visuelles : les murs et le plafond de ma chambre semblent se couvrir d'insectes en tout genre. Tout ce petit monde bouge, s'agite. Mon esprit reste clair, je ne perds pas contact avec la réalité.
14 heures :
Première hallucination auditive. Ma petite amie me demande si tout va bien. Nous ne nous sommes pas adressé la parole depuis 20 minutes, et je viens de lui dire "pardon". Merde. J'étais pourtant persuadé l'avoir entendu me reprocher quelque chose. Mais quoi ? Re-merde. Impossible de m'en souvenir. Légère confusion mentale. Je peine à trouver mes mots.
14 heures 30 :
Mouai. Ça devient chiant. Je ne cesse d'entendre des voix, mes murs sont toujours couverts de bestioles. Ça bouge, mais c'est répétitif et très peu varié. J'ai du mal à m'exprimer, je cherche mes mots, ne les trouve pas. Rien d'agréable.
15 heures :
Je m'endors. Si si. Avec 650 mg de dimenhydrinate, 130 mg de caféine dans le sang et mon coeur qui bat sans doute à plus de 110 pulsations/minutes. C'est fou, hein ?
17 heures :
Je me réveille. C'est l'heure de mon cours d'espagnol quotidien, dispensé par une jeune et jolie étudiante. Celle-ci ne va pas tarder à arriver. Je me lève, et comprend ce que doit ressentir un obèse paraplégique, après 3 jours passés à danser, sans nourriture ni boisson. Sans déconner, j'ai l'impression d'avoir pris 50 kilos en 2 heures. Je suis faible, j'ai du mal à m'exprimer, mes murs sont couverts d'insectes et j'entends des voix. Cool.
17 heures 15 :
L'étudiante est arrivée, ma copine est partie. Ça ne va pas du tout, je suis littéralement dans un autre monde.
Début du cours :
L'étudiante : Et bien, j'espère que tu es en forme aujourd'hui !
Moi : Oh, eeeuh... c'est à dire que oui, bon, euuh... je vais chercher ma calculette, ça peut toujours servir...
L'étudiante : Comment ? Nous sommes ici pour travailler l'espagnol, je ne suis pas certaine qu'une calculatrice vous servira à grand chose.
Moi : Ah... euh, ah oui. Pas con. Ahahaha. Euh... mes chaussettes, vous avez vu ? Ce ne sont pas les même... Ahahaha.
L'étudiante (elle croit à une blague de ma part) : Ahahaha, oui, en effet. Comment cela se fait-il ?
Moi : Oh, vous savez, je ne crois pas que... Enfin, je préfère ça que d'avoir à gober des cachets, vous comprenez ? Ahahaha.
L'étudiante : Euh, non. Je crains de ne pas bien vous suivre, la...
Bref. Deux heures de galère. J'en ai heureusement oublié une bonne partie. La pauvre essayait désespérément de me faire avaler quelques notions d'espagnol, alors que je n'étais même plus en état d'écrire. Et puis, il y avait ces bestioles, partout. Et ce putain de cahier qui ne tenait pas en place : il tentait de se faire la malle, ce batard. J'ai failli le laisser s'échapper, mais j'ai réussis à le rattraper à temps. Le bougre ! Que me reprochait-il ? Pourquoi vouloir s'enfuir à tout prix ? Et puis il y avait le sol, qui ne cessait d'onduler, et ces voix, qui me harcelaient. Que me voulaient-elles ? Elles ne voyait donc pas que j'essayais de travailler ? Mais comment peut-on vivre dans un monde pareil, ou jamais personne ne vous laisse tranquille ?
N'importe quoi. Mais vraiment. Et le pire, c'est qu'il m'arrivait de revenir à moi, durant quelques brèves secondes. Et c'était ça le plus dur : je me rendais compte de l'état dans lequel je me trouvais, et j'avais honte. Vraiment.
19 heures :
La belle étudiante rentre chez elle. Me voilà seul. Merde. Ça commence lentement à redescendre. Re-merde. La moitié des 2 dernières heures est partie en fumée, impossible de m'en souvenir. C'est dur.
20 heures :
Les derniers effets s'estompent. Je vais me coucher.
Le lendemain, je déprime sec. Comme d'habitude quoi. J'avale un peu de codéine, la journée se passe tranquillement.
Le surlendemain, ça va.
1050 mg : Je suis à la plage. Je gobe mes cachets, m'allonge dans le sable. Dix minutes après, la montée habituelle. Légères hallucinations "de surface" (motifs sur les surfaces planes : murs, ciel, mer). Une demi heure après, je me rend compte que j'ai fais fort, et que je vais prendre très très cher : ça fait 10 minutes que je parle avec ma petite amie, seulement celle-ci n'est pas la. La prise de conscience est dure, mais brève. Me voilà reparti en plein délire. Je n'ai plus aucune notion du temps, j'entre dans un bureau de tabac, persuadé qu'il s'agit d'une pharmacie, et demande une boîte de M***. Je suis en fait revenu deux heures en arrière, je ne me souviens plus avoir gobé mes cachetons, je cherche donc à en acheter. Le vendeur me fait gentiment dégager. J'erre dans la ville, rencontre plusieurs de mes amis. Je m'arrête, cause avec eux. Et bam ! Ils disparaissent. Et merde. Profitant de ce court instant de lucidité, je rentre chez moi. Je m'allonge, tente de trouver le sommeil. Physiquement, je suis dans un état lamentable : mon coeur bat à tout rompre, mes mains ne m'obéissent plus, je tremble, me sens oppressé, transpire. Les hallucinations auditives me vrillent les tympans, je suis complètement perdu. Je me rend compte que j'ai oublié une bonne partie de la journée, j'ai la très forte impression d'avoir fait une connerie.
Enfin, je fini par m'endormir.
Le lendemain, c'est horrible. J'ai beaucoup de difficulté à me concentrer, à parler. Lire m'est impossible. Je me sens mal, très mal. Ma bouche est sèche, je ne peux pas uriner. Ma mémoire est très fortement diminuée : je suis incapable de me souvenir de ce que je viens de dire.
Le surlendemain, ça va déjà mieux.
650 mg : Je monte en vingt minutes. Grosses nausées, c'est bizarre. Physiquement, le dimenhydrinate est extrêmement désagréable. Tachycardie prononcée, bouche sèche. Enfin, j'ai l'habitude maintenant. Cette dose me semble idéale. Je ne perd pas totalement contact avec la réalité, et je profite des hallucinations extrêmement réalistes que procure le produit.
La descente est toujours aussi désagréable, je gobe 50 mg de Tetrazepam et m'endors.
Conclusion : Le buzz physique est extrêmement désagréable, même à faible dose. Cela est peut-être du, en partie, à la caféine contenue dans le M**. Les hallucinations visuelles et auditives sont très impressionnantes. Cette molécule est pour moi particulièrement "confusionnelle", on perd très vite le contact avec la réalité. Attention au set&setting.
Diphenhydramine diacefylline :
225 mg : La montée se fait sentir vingt minutes après l'absorption du produit. Grosse détente musculaire et nerveuse. Sensation de chaleur interne. Très très légère confusion. Petites "poussées d'euphorie". Je fini par m'endormir au bout de quelques heures, le sourire aux lèvres.
La descente est agréable, le lendemain je ne note aucune déprime / nervosité / mal-être (phénomènes pourtant courants avec les antihistaminiques).
450 mg : Mêmes effets qu'avec 225 mg, la somnolence est légèrement plus présente, l'euphorie aussi. Physiquement, c'est un peu moins agréable : quelques chutes de tensions, sudation plus importante que la normale. Mon environnement me devient étranger, j'ai du mal à reconnaître certains objets. Aucune hallucination.
La descente est toujours aussi agréable. Légère fatigue le lendemain, mais rien de très handicapant.
630 mg : J'ai mangé quelques minutes avant l'absorption des cachets. La montée est lente, elle s'étale sur plus d'une heure. Je patiente en regardant quelques épisodes de Southpark, je ris beaucoup, c'est agréable. Ma vision se trouble légèrement. Je suis parfaitement capable de suivre une conversation normale, malgré quelques problèmes de concentration. Physiquement, ça reste assez agréable, mis à part une sudation très importante. La sensation de chaleur interne me fait penser à celle ressentie avec un opiacé. Mon environnement m'absorbe complètement, tout m'impressionne. Je redécouvre mon appartement (sic).
Au bout de quelques heures, lassé de cette ébahissement permanent, je vais me coucher. Je m'endors vite.
Le matin, mes draps sont trempés. Je tremble un peu, mais je suis bien.
Conclusion : J'ai vraiment adoré cette molécule ! Aucune hallucination pour ma part, mais une sensation de bien-être et de détente extrêmement plaisante. La descente est particulièrement douce. A essayer en combinaison avec un opiacé / opioïde (DXM ?).
Merci de m'avoir lu. Des réactions ?
180 mg : Très légère confusion. Somnolence, nervosité. Rien d'agréable.
Je décide de reprendre 20 mg. Ah ! Enfin quelque chose à se mettre sous la dent : lorsque je ferme les yeux, j'assiste à un véritable feu d'artifice : des éclairs de couleurs apparaissent, disparaissent, se transforment. C'est assez magnifique, et très différent de tout ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Lorsque j'ouvre les yeux, d'étrange forme se dessinent sur mes murs : des "tentacules", une araignée blanche, etc... Ces formes sont vagues, et disparaissent dès que je me concentre sur elles.
J'ai envie de dormir, je m'assoupis régulièrement. A moitié éveillé, je fais des "rêves" très réaliste : j'ai l'impression de jouer à la console, de parler à des gens, etc.... Je me rend compte que je marmonne tout seul, remue les doigts comme si je tenais une manette. J'ai aussi quelques hallucinations auditives, je crois entendre des bruits, des voix indistinctes. Je suis néanmoins conscient de mon état, et dès que je ré-ouvre les yeux, je met fin à ces "rêveries".
Vers minuit, je finis par m'endormir véritablement.
Le lendemain est dur, forte déprime, je regrette cette expérience.
Le surlendemain, tout va bien.
Conclusion : Molécule intéressante. Les hallucinations visuelles et auditives sont présentes, mais peu impressionnantes. Je ne réitérerais pas l'expérience avec une dose plus importante car la descente est particulièrement éprouvante et la somnolence trop marquée.
Prométhazine :
Environ 15 mg (Plus...?) : La montée se fait en moins de 20 minutes. Physiquement, c'est assez agréable. Je me sens bien, mes membres sont lourds, ma tension baisse, je tremble légèrement, ma bouche est sèche. Somnolence très marquée, concentration quasi impossible. Au bout de quelques minutes, je sombre dans un demi-sommeil agité. Je fais de nombreux rêves, très réalistes. Je me réveil de temps à autre, allume la lumière, reprend le contact avec le réel. Jamais bien longtemps, l'envie de dormir est très forte.
Le lendemain, tout est fini. J'ai la tête dans le cul, mes mains tremblent, je suis faible. Une légère déprime se fait sentir, je suis mal à l'aise, sensible.
Le surlendemain, tout va bien.
Environ 20 mg (Plus...?) : Le buzz physique est bien moins agréable. Tachycardie, sensation d'oppression au niveau de la poitrine. Je dors durant une vingtaine d'heures. Je rêve.
Le lendemain, c'est la catastrophe. Je suis nerveux, colérique. Tremblant, faible. Rien de bon.
Le surlendemain, ça va mieux.
Conclusion : Sympathique, à essayer en combinaison avec un opiacé. A faible dose, très agréable physiquement. Pas d'hallucinations visuelles pour ma part (auditives uniquement). Somnolence très marquée. La durée totale de l'expérience (une vingtaine d'heures) est excessive, c'est là une des limites de cette molécule.
Dimenhydrinate :
650 mg :
13 heures :
Je sors de la pharmacie, rentre chez moi, et avale 13 comprimés (soit 650 mg de dimenhydrinate et 130 mg de caféine).
13 heures 10 :
Ma petite amie arrive. Nous nous affalons sur mon lit.
13 heures 20 :
Ça monte. Grosses hallucinations visuelles : les murs et le plafond de ma chambre semblent se couvrir d'insectes en tout genre. Tout ce petit monde bouge, s'agite. Mon esprit reste clair, je ne perds pas contact avec la réalité.
14 heures :
Première hallucination auditive. Ma petite amie me demande si tout va bien. Nous ne nous sommes pas adressé la parole depuis 20 minutes, et je viens de lui dire "pardon". Merde. J'étais pourtant persuadé l'avoir entendu me reprocher quelque chose. Mais quoi ? Re-merde. Impossible de m'en souvenir. Légère confusion mentale. Je peine à trouver mes mots.
14 heures 30 :
Mouai. Ça devient chiant. Je ne cesse d'entendre des voix, mes murs sont toujours couverts de bestioles. Ça bouge, mais c'est répétitif et très peu varié. J'ai du mal à m'exprimer, je cherche mes mots, ne les trouve pas. Rien d'agréable.
15 heures :
Je m'endors. Si si. Avec 650 mg de dimenhydrinate, 130 mg de caféine dans le sang et mon coeur qui bat sans doute à plus de 110 pulsations/minutes. C'est fou, hein ?
17 heures :
Je me réveille. C'est l'heure de mon cours d'espagnol quotidien, dispensé par une jeune et jolie étudiante. Celle-ci ne va pas tarder à arriver. Je me lève, et comprend ce que doit ressentir un obèse paraplégique, après 3 jours passés à danser, sans nourriture ni boisson. Sans déconner, j'ai l'impression d'avoir pris 50 kilos en 2 heures. Je suis faible, j'ai du mal à m'exprimer, mes murs sont couverts d'insectes et j'entends des voix. Cool.
17 heures 15 :
L'étudiante est arrivée, ma copine est partie. Ça ne va pas du tout, je suis littéralement dans un autre monde.
Début du cours :
L'étudiante : Et bien, j'espère que tu es en forme aujourd'hui !
Moi : Oh, eeeuh... c'est à dire que oui, bon, euuh... je vais chercher ma calculette, ça peut toujours servir...
L'étudiante : Comment ? Nous sommes ici pour travailler l'espagnol, je ne suis pas certaine qu'une calculatrice vous servira à grand chose.
Moi : Ah... euh, ah oui. Pas con. Ahahaha. Euh... mes chaussettes, vous avez vu ? Ce ne sont pas les même... Ahahaha.
L'étudiante (elle croit à une blague de ma part) : Ahahaha, oui, en effet. Comment cela se fait-il ?
Moi : Oh, vous savez, je ne crois pas que... Enfin, je préfère ça que d'avoir à gober des cachets, vous comprenez ? Ahahaha.
L'étudiante : Euh, non. Je crains de ne pas bien vous suivre, la...
Bref. Deux heures de galère. J'en ai heureusement oublié une bonne partie. La pauvre essayait désespérément de me faire avaler quelques notions d'espagnol, alors que je n'étais même plus en état d'écrire. Et puis, il y avait ces bestioles, partout. Et ce putain de cahier qui ne tenait pas en place : il tentait de se faire la malle, ce batard. J'ai failli le laisser s'échapper, mais j'ai réussis à le rattraper à temps. Le bougre ! Que me reprochait-il ? Pourquoi vouloir s'enfuir à tout prix ? Et puis il y avait le sol, qui ne cessait d'onduler, et ces voix, qui me harcelaient. Que me voulaient-elles ? Elles ne voyait donc pas que j'essayais de travailler ? Mais comment peut-on vivre dans un monde pareil, ou jamais personne ne vous laisse tranquille ?
N'importe quoi. Mais vraiment. Et le pire, c'est qu'il m'arrivait de revenir à moi, durant quelques brèves secondes. Et c'était ça le plus dur : je me rendais compte de l'état dans lequel je me trouvais, et j'avais honte. Vraiment.
19 heures :
La belle étudiante rentre chez elle. Me voilà seul. Merde. Ça commence lentement à redescendre. Re-merde. La moitié des 2 dernières heures est partie en fumée, impossible de m'en souvenir. C'est dur.
20 heures :
Les derniers effets s'estompent. Je vais me coucher.
Le lendemain, je déprime sec. Comme d'habitude quoi. J'avale un peu de codéine, la journée se passe tranquillement.
Le surlendemain, ça va.
1050 mg : Je suis à la plage. Je gobe mes cachets, m'allonge dans le sable. Dix minutes après, la montée habituelle. Légères hallucinations "de surface" (motifs sur les surfaces planes : murs, ciel, mer). Une demi heure après, je me rend compte que j'ai fais fort, et que je vais prendre très très cher : ça fait 10 minutes que je parle avec ma petite amie, seulement celle-ci n'est pas la. La prise de conscience est dure, mais brève. Me voilà reparti en plein délire. Je n'ai plus aucune notion du temps, j'entre dans un bureau de tabac, persuadé qu'il s'agit d'une pharmacie, et demande une boîte de M***. Je suis en fait revenu deux heures en arrière, je ne me souviens plus avoir gobé mes cachetons, je cherche donc à en acheter. Le vendeur me fait gentiment dégager. J'erre dans la ville, rencontre plusieurs de mes amis. Je m'arrête, cause avec eux. Et bam ! Ils disparaissent. Et merde. Profitant de ce court instant de lucidité, je rentre chez moi. Je m'allonge, tente de trouver le sommeil. Physiquement, je suis dans un état lamentable : mon coeur bat à tout rompre, mes mains ne m'obéissent plus, je tremble, me sens oppressé, transpire. Les hallucinations auditives me vrillent les tympans, je suis complètement perdu. Je me rend compte que j'ai oublié une bonne partie de la journée, j'ai la très forte impression d'avoir fait une connerie.
Enfin, je fini par m'endormir.
Le lendemain, c'est horrible. J'ai beaucoup de difficulté à me concentrer, à parler. Lire m'est impossible. Je me sens mal, très mal. Ma bouche est sèche, je ne peux pas uriner. Ma mémoire est très fortement diminuée : je suis incapable de me souvenir de ce que je viens de dire.
Le surlendemain, ça va déjà mieux.
650 mg : Je monte en vingt minutes. Grosses nausées, c'est bizarre. Physiquement, le dimenhydrinate est extrêmement désagréable. Tachycardie prononcée, bouche sèche. Enfin, j'ai l'habitude maintenant. Cette dose me semble idéale. Je ne perd pas totalement contact avec la réalité, et je profite des hallucinations extrêmement réalistes que procure le produit.
La descente est toujours aussi désagréable, je gobe 50 mg de Tetrazepam et m'endors.
Conclusion : Le buzz physique est extrêmement désagréable, même à faible dose. Cela est peut-être du, en partie, à la caféine contenue dans le M**. Les hallucinations visuelles et auditives sont très impressionnantes. Cette molécule est pour moi particulièrement "confusionnelle", on perd très vite le contact avec la réalité. Attention au set&setting.
Diphenhydramine diacefylline :
225 mg : La montée se fait sentir vingt minutes après l'absorption du produit. Grosse détente musculaire et nerveuse. Sensation de chaleur interne. Très très légère confusion. Petites "poussées d'euphorie". Je fini par m'endormir au bout de quelques heures, le sourire aux lèvres.
La descente est agréable, le lendemain je ne note aucune déprime / nervosité / mal-être (phénomènes pourtant courants avec les antihistaminiques).
450 mg : Mêmes effets qu'avec 225 mg, la somnolence est légèrement plus présente, l'euphorie aussi. Physiquement, c'est un peu moins agréable : quelques chutes de tensions, sudation plus importante que la normale. Mon environnement me devient étranger, j'ai du mal à reconnaître certains objets. Aucune hallucination.
La descente est toujours aussi agréable. Légère fatigue le lendemain, mais rien de très handicapant.
630 mg : J'ai mangé quelques minutes avant l'absorption des cachets. La montée est lente, elle s'étale sur plus d'une heure. Je patiente en regardant quelques épisodes de Southpark, je ris beaucoup, c'est agréable. Ma vision se trouble légèrement. Je suis parfaitement capable de suivre une conversation normale, malgré quelques problèmes de concentration. Physiquement, ça reste assez agréable, mis à part une sudation très importante. La sensation de chaleur interne me fait penser à celle ressentie avec un opiacé. Mon environnement m'absorbe complètement, tout m'impressionne. Je redécouvre mon appartement (sic).
Au bout de quelques heures, lassé de cette ébahissement permanent, je vais me coucher. Je m'endors vite.
Le matin, mes draps sont trempés. Je tremble un peu, mais je suis bien.
Conclusion : J'ai vraiment adoré cette molécule ! Aucune hallucination pour ma part, mais une sensation de bien-être et de détente extrêmement plaisante. La descente est particulièrement douce. A essayer en combinaison avec un opiacé / opioïde (DXM ?).
Merci de m'avoir lu. Des réactions ?