Caterpillar
Neurotransmetteur
- Inscrit
- 17/3/12
- Messages
- 46
Après un mois d’attente, j’ai enfin reçu ma Salvia (problème de communication avec le shop et plantage d’adresse).
La soirée se passe chez des potes à moi. J’ai déjà shooté une douille légère de feuilles chez moi avec une copine avant d’aller chez eux, histoire de voir. Apparemment, stade 1 : rigolade avec elle, comme une petite balle de cannabis.
Suite de la soirée, nous sommes 4. Il y’a C, qui était chez moi avant, Y, qui ne prend pas de drogues et qui parle beaucoup et S, l’expert ès drogues.
S s’allume une pipe de Salvia (que des feuilles, je crois), histoire de voir. Ça ne lui fait pas grand-chose, voir rien. Entre temps, je charge ma douille tranquillement. Je n’ai pas envie de partir trop violemment du coup je ne mets encore que des feuilles.
L’effet arrive quand je recrache la fumée. Je pars. Il y a toujours cette sensation que procure la Salvia au moment du décollage. Je ne saurais trop comment la définir a part qu’elle me parait verte et piquante. Mais finalement, je ne part pas loin. Je dirais niveau 2, avec éventuellement une tite visite du 3. Le problème principal venait d’Y qui, juste au moment où j’avais shooté et que je retenais ma respiration, s’est mis en tête de me harceler de questions sur ma vie sentimentale (ou absence de vie sentimentale). Au final, il m’a pourrie mon trip.
C’est pas grave, de toute façon, il partait juste. Les 2 autres se chargent leur douille aussi (on n’a qu’un seul bang du coup c’est chaud) en mettant cette fois-ci de l’extrait x20. Personnellement j’attends un peu, histoire d’être sûr d’avoir atterri avant de reprendre.
La dernière douille de la soirée fait particulièrement mal. Je dirais niveau 5. Je mets une couche de feuilles, une petite couche de x20 et une couche de feuille. Je shoot, je repose le bang, je retiens ma respiration. A partir de là, je tiens à rappeler qu’il s’agit beaucoup de sensation et de vision extrêmement précise/réaliste mais qui passe trop vite pour que l’on puisse s’attarder sur les détails. Mon récit sera donc peut-être un peu confus mais surtout imagé : je ne peux pas décrire exactement ce qui est arrivé.
Je pars en arrière, par-dessus mon épaule gauche. Ma vision est comme coupée et à ma gauche il n’y a qu’un mur.
Je suis dans une sorte de couloir blanc ou, a défaut, lumineux. Le lieu m’est étrangement familier. Je ne sais pas trop ce qu’il y a à ma droite, mais à ma gauche, il y a un mur qui continue en ligne droite jusqu’assez loin devant moi. Le mur est percé d’ouvertures tout du long. Je comprends que chaque ouverture mène en fait vers un univers, une existence. Mon point de départ est l’un de ces univers mais je ne sais plus lequel. Et si je ne retrouvais pas mon univers de départ ?? C’est alors que je me dirige/sens attiré vers le bout du couloir, tout droit en face de moi. Une voix féminine me parle je crois. Ou en tous cas, il y a une présence dans ce couloir qui sait que je suis là et je crois que c’est elle qui m’a dirigé vers l’univers au bout du couloir.
En m’approchant du bout du couloir, je vois en face un objet bleu familier qui semble former une espèce de colonne à l’entrée de l’univers. Je sais confusément que c’est de là que je viens. Mais un doute, une peur ou je ne sais quoi me fait résister : non !! Je ne veux pas aller dans ce monde !! Je ne le connais pas, je ne l’aime pas. Je veux rester !! La musique (Björk) se met à buguer. La même note aigue se répète encore et encore. Personnellement, je n’identifie pas trop d’où viens ce son.
Puis, tout doucement, la sorte de fenêtre par laquelle je voyais ce monde (et qui se situait derrière mon épaule gauche) deviens mes yeux, et je me rends compte que j’ai bel et bien atterri dans ce monde. Pendant un assez long moment (je crois) je reste fixer le bang en face de moi. C’était lui l’objet bleu qui m’a servi de point de repère. Je suis toujours perdu et peu sûr de moi : je me rappel que j’ai pris de la Salvia et que c’est elle qui m’a transporté vers cet endroit étrange. Mais alors que je pense avoir atterri, un doute subsiste : est-ce que je suis dans le bon monde de départ ? Que ce serait-il passé si je m’étais planté ?
Mon pote S en face de moi me tend un pétard puis, voyant la tête de paumé que je fais, il dit un truc du genre « ah, il est encore en pleine balle » et tend le pétard à C. Du coup ça me fait réagir et je bouge le bras en disant un truc comme « nan ça va je ré- atterri, je veux bien le joint ». Il me le donne et je tire une taffe tout en réalisant un truc : je n’avais jusque là pas encore capté que je m’étais incarné. J’avais passé la fenêtre pour revenir dans cet univers-ci mais je n’avais pas capté que cette fenêtre était mes yeux et que donc en la passant, je faisais revenir mon esprit dans mon corps.
Je reste donc posé, avec le pétard, à récupérer doucement mes esprits et à "bien me caler dans mon corps", en me le réappropriant.
La soirée se passe chez des potes à moi. J’ai déjà shooté une douille légère de feuilles chez moi avec une copine avant d’aller chez eux, histoire de voir. Apparemment, stade 1 : rigolade avec elle, comme une petite balle de cannabis.
Suite de la soirée, nous sommes 4. Il y’a C, qui était chez moi avant, Y, qui ne prend pas de drogues et qui parle beaucoup et S, l’expert ès drogues.
S s’allume une pipe de Salvia (que des feuilles, je crois), histoire de voir. Ça ne lui fait pas grand-chose, voir rien. Entre temps, je charge ma douille tranquillement. Je n’ai pas envie de partir trop violemment du coup je ne mets encore que des feuilles.
L’effet arrive quand je recrache la fumée. Je pars. Il y a toujours cette sensation que procure la Salvia au moment du décollage. Je ne saurais trop comment la définir a part qu’elle me parait verte et piquante. Mais finalement, je ne part pas loin. Je dirais niveau 2, avec éventuellement une tite visite du 3. Le problème principal venait d’Y qui, juste au moment où j’avais shooté et que je retenais ma respiration, s’est mis en tête de me harceler de questions sur ma vie sentimentale (ou absence de vie sentimentale). Au final, il m’a pourrie mon trip.
C’est pas grave, de toute façon, il partait juste. Les 2 autres se chargent leur douille aussi (on n’a qu’un seul bang du coup c’est chaud) en mettant cette fois-ci de l’extrait x20. Personnellement j’attends un peu, histoire d’être sûr d’avoir atterri avant de reprendre.
La dernière douille de la soirée fait particulièrement mal. Je dirais niveau 5. Je mets une couche de feuilles, une petite couche de x20 et une couche de feuille. Je shoot, je repose le bang, je retiens ma respiration. A partir de là, je tiens à rappeler qu’il s’agit beaucoup de sensation et de vision extrêmement précise/réaliste mais qui passe trop vite pour que l’on puisse s’attarder sur les détails. Mon récit sera donc peut-être un peu confus mais surtout imagé : je ne peux pas décrire exactement ce qui est arrivé.
Je pars en arrière, par-dessus mon épaule gauche. Ma vision est comme coupée et à ma gauche il n’y a qu’un mur.
Je suis dans une sorte de couloir blanc ou, a défaut, lumineux. Le lieu m’est étrangement familier. Je ne sais pas trop ce qu’il y a à ma droite, mais à ma gauche, il y a un mur qui continue en ligne droite jusqu’assez loin devant moi. Le mur est percé d’ouvertures tout du long. Je comprends que chaque ouverture mène en fait vers un univers, une existence. Mon point de départ est l’un de ces univers mais je ne sais plus lequel. Et si je ne retrouvais pas mon univers de départ ?? C’est alors que je me dirige/sens attiré vers le bout du couloir, tout droit en face de moi. Une voix féminine me parle je crois. Ou en tous cas, il y a une présence dans ce couloir qui sait que je suis là et je crois que c’est elle qui m’a dirigé vers l’univers au bout du couloir.
En m’approchant du bout du couloir, je vois en face un objet bleu familier qui semble former une espèce de colonne à l’entrée de l’univers. Je sais confusément que c’est de là que je viens. Mais un doute, une peur ou je ne sais quoi me fait résister : non !! Je ne veux pas aller dans ce monde !! Je ne le connais pas, je ne l’aime pas. Je veux rester !! La musique (Björk) se met à buguer. La même note aigue se répète encore et encore. Personnellement, je n’identifie pas trop d’où viens ce son.
Puis, tout doucement, la sorte de fenêtre par laquelle je voyais ce monde (et qui se situait derrière mon épaule gauche) deviens mes yeux, et je me rends compte que j’ai bel et bien atterri dans ce monde. Pendant un assez long moment (je crois) je reste fixer le bang en face de moi. C’était lui l’objet bleu qui m’a servi de point de repère. Je suis toujours perdu et peu sûr de moi : je me rappel que j’ai pris de la Salvia et que c’est elle qui m’a transporté vers cet endroit étrange. Mais alors que je pense avoir atterri, un doute subsiste : est-ce que je suis dans le bon monde de départ ? Que ce serait-il passé si je m’étais planté ?
Mon pote S en face de moi me tend un pétard puis, voyant la tête de paumé que je fais, il dit un truc du genre « ah, il est encore en pleine balle » et tend le pétard à C. Du coup ça me fait réagir et je bouge le bras en disant un truc comme « nan ça va je ré- atterri, je veux bien le joint ». Il me le donne et je tire une taffe tout en réalisant un truc : je n’avais jusque là pas encore capté que je m’étais incarné. J’avais passé la fenêtre pour revenir dans cet univers-ci mais je n’avais pas capté que cette fenêtre était mes yeux et que donc en la passant, je faisais revenir mon esprit dans mon corps.
Je reste donc posé, avec le pétard, à récupérer doucement mes esprits et à "bien me caler dans mon corps", en me le réappropriant.