segopenroyal
Neurotransmetteur
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Je suis J., garcon de 23 ans j'ai déja posté un TR sur les champis et je vais vous raconter ma premiere fois a la DMT pendant le Lost Theory 2013 en Croatie (qui as été suivie du Momento Demento...) Resultat -8kg ! Bref, l'histoire qui va suivre est teinté de relation homo (je le suis). Je prefere avertir pour ceux que ca revulse vraiment.)
Après 15h de route nous étions enfin arrivés. Parti le matin d’Aix en Provence pour finalement arriver au Lost Theory en Croatie. J’avais été le seul conducteur, ma Coccinelle sur le siège passager, et deux Co-voitureur à l’arrière. La voiture était pleine à craquer.
Les premiers jours furent géniaux comme tout le reste d’ailleurs mais cette nuit là tout a changé. Il faisait nuit, et des centaines de personnes danser et se défouler sur le dancefloor.
Moi j’étais seul, j’avais l’habitude pendant les festivals ou les teufs de me promener seul, on fait parfois de belles rencontres. J’étais face au son et chacun de mes mouvements étaient l’écho du Dj que j’avais devant moi. J’étais à balle de MD, et comme à chaque fois, je sens cette envie de câlin « voir plus si affinité » m’envahir. Alors que j’essayais d’exorciser tout ca et de me fatiguer à danser, un mec de 30 ans, blond, m’attire du regard.
Je me rapproche et tente de le « séduire » du haut de mes 23 ans. On échange quelques mots en anglais et j’entends un accent. Il est danois.
Je lui donne un para dans la foulée il me lâche une grosse trace de K qu’il me dit de sniffé à même sa main sans paille, à la danoise. J’aime l’effet, je me sens un peu plus lourd, la terre bouge légèrement, je rigole et lui aussi.
Il s’appelle S il est venu ici pour s’éclater et me présente à son pote D. J’entame la discussion avec D qui comprend très vite mon intérêt pour S. Il me conseille de ne pas trop lui forcer la main, me dit que S n’aime pas les garçons et qu’il pourrait réagir violement. Enivrer par la MD et la K mélangées que je n’arrêtais pas de taper, je continue à faire du rentre dedans à S.
A son tour, il comprend, je le vois dans ses yeux, m’embrasse sur la joue, me prend dans ses bras et me dis que sa ne le dérange pas qu’il me trouve sympa et drôle en me tapant gentiment sur l’épaule.
D n’en revient pas il est sur le cul, il va voir S et lui demande si j’avais bien compris qui j’étais, ce que je lui voulais. S se retourne vers D et lui dis que ca ne lui posais aucun problème. La soirée suit son cours bien sur je n’échappe pas aux blagues de mes deux compagnons, plus ou moins salaces, ainsi qu’aux questions dont seul les hétéros ont le secret. Mais c’est toujours avec beaucoup de camaraderie et surtout dans une franche rigolade. Bizarrement, les drogues aidant et l’effet de communion du festival aidant aussi, je considère ces deux hommes un peu comme deux grands frères, une véritable connexion s'établie entre nous.
Mais je remarque un petit jeu entre eux, parfois ils se parlent tout bas en danois, langue que je ne comprends absolument pas. Et quand je leurs demande ce qu’ils se disent, je n’ai droit qu’a des réponses peu convaincantes. Finalement, ils me demandent de les accompagner à leur tente (je ne vous cache pas le film que je me suis fait dans ma tète). C’est une grande tente avec deux chambres et un « salon » au milieu.
D allume une lumière et S apporte des coussins et des couvertures, ainsi qu’un bol et une pyramide incrustée de pleins de choses, des fleurs, des limailles de métaux, D m’explique que c’est une « organite » c’est sensé me protéger. « Me protéger de quoi ? » leur pensais-je. C’est à ce moment qu’il m’explique, D prend la parole. J’ai pu remarquer que c’était lui le cerveau. S quand à lui était un genre de chien fou, prêt à se battre si il le faut, il a d’ailleurs était étonnement protecteur envers moi pendant tout le festival, mais aussi avec le rire facile et qui aime faire le clown. D me dis alors « S veut que tu essaye quelque chose de particulier, ce que je vais te proposer tu n’auras peut être pas l’occasion de l’essayer, mais sa lui ferait plaisir que tu essayes, est ce que tu es d’accord ? » Je ne comprends pas, et je demande « pourquoi moi ? » D me dis que S est généralement un garçon violent qu’il se bat souvent, c’est un garçon qui assez instable avec des sauts d’humeur, il me regarde et me dit « je crois que tu l’as changé. » Je ne comprends toujours pas et lui assure que je n’ai rien fais de spécial. S prend la parole et me dis « tu apaises les gens, tu les rends heureux ». Je ne comprends toujours pas je me dis que c’est encore un délire de mec sous MD.
D me regarde et me dis « veux-tu connaitre un autre état de conscience ? Veux tu être une personne qui comprend se monde ? Veux tu voir et explorer ce que beaucoup de gens tente de voir, tente d’imaginer sans jamais en percevoir ne serait ce qu’une infime partie ? » Je me dis qu’on me propose une perche de LSD rien de plus, peut être un peu surdosée mais étant complètement « high » je dis oui en me disant que ce pauvre D en fait un peu beaucoup quand même. Il me regarde un instant et me dis « tu es sure d’être prêt à prendre de la DMT ? Sais-tu ce qu’est la DMT ? ». Je me fige et lui demande « DMT comme dans l’ayahuasca? ». Il me répond oui, mais j’avoue j’ai peur. Il commence alors à m’expliquer comment ca va se passer. S me donne une couverture et me dis de la mettre sur moi, il installe aussi pleins de coussins autour de moi. D m’explique « je vais te donner une pipe, tu vas devoir tirer trois fois dessus. Le gout ne serra pas très bon. Les deux premières fois seront plutôt faciles. La troisième sera vraiment dure en revanche, que ce soit ton corps ou ton esprit aucun des deux n’en voudras, mais je te forcerai à la prendre car ca sera celle la qui te feras voir ce que tu dois voir. Aussi à chaque bouffées il va falloir que tu garde la fumée le plus longtemps possible sans la recraché, est ce que tu as compris ? ». Je lui demande ce que je vais voir et il me répond « spirits… ». Il me regarde et me dis « es tu sur de vouloir encore en prendre ? » sans réfléchir je lui réponds oui. Il met alors l’organite entre mes jambes et me dis que ca me protégera des mauvais esprits.
Il me donne une pipe en pierre assez lourde et la remplie à ce qui ressemble à de la poudre blanche. J’ai S. en face de moi qui me sourit. Pas trop rassurer je pose la pipe sur mes levres, D approche le briquet, me sourit et me dis « ready ? », j’hoche de la tète, le briquet s’allume, j’aspire, la flamme rentre dans la pipe.
Le gout de poussière et de bois passe dans ma bouche en une fumée épaisse et chaude qui me brule légèrement. Une demi seconde s’était écoulées mais la molécule était déjà en moi et circulait comme une poison dans mes veines. J’étais rivés sur le briquet alors que je lève les yeux pour voir ce qui m’entoure, je ne vois plus rien, le noir absolue, seulement éclairé par la faible lueur du briquet qui fini par disparaitre engloutie par les ombres. Une main surgie et porte la mienne et m’emmène la pipe à mes lèvres. J’aspire machinalement et j’entends la voix lointaine et qui s’éloigne de D qui me dis que c’est la dernière bouffée à prendre, en effet je n’en veux plus, je me sens mal, j’ai l’impression que je vais mourir et que la vie s’éloigne de moi, que des griffes sombres dans la nuit cherchent à m’attirer. D soutien ma main et j’aspire mon ultime bouffée.
La voix s’éloigne totalement je n’entends plus rien, le vide absolu mes yeux se ferment. Je sens des centaines de mains me toucher, me caresser. Je n’ai même plus conscience d’exister, je ne suis qu’un esprit errant au milieu de nulle part, je ne sens aucune de mes respirations, mon corps a disparue dans le néant. Je suis mort, je le sais, mais j’ai une sensation de paix indescriptible. Il n’y a plus de temps, plus d’espace, plus aucune pensée. J’expérimente l’au-delà. Je me retrouve moi, âme et non conscience qui habite ce corps. Je vois, des morts qui s’approchent, ils n’ont plus de chair seulement des os. Ils s’approchent de moi et veulent me faire peur, chacun à un masque différent. Des masques terrifiants. Je les regarde et souris. Je reprends alors conscience que j’ai un corps. Je me sens vivant, je ressens chaque millimètre de ma peau animé par la vie. Je sens l’air qui s’engouffre à l’intérieur de moi comme un bruit de tempête. Je sens mon cœur battre régulièrement. Et j’entends des chants, des chants comme jamais j’ai pu entendre, des paroles indescriptibles.
Alors que j’étais au fond d’un océan insondable, je vois de la lumière qui filtre à travers de l’eau en raillons et qui viennent se perdre dans les abysses. Je remonte et nage vers la surface, je tends la main sort la tète de l’eau. J’ouvre les yeux, je me retrouve, ainsi que le monde autour de moi. D est encore loin S est a coté de moi et me caresse l’épaule. Le jour se lève, et le soleil de son feu vient embraser les collines qui entourent le festival.
Je suis encore sous le choc et ne comprend pas ce qu’il vient de m’arriver. D me raccompagne à ma tente épuisé et m’apprend que la DMT que l’ont viens de prendre venais de sa propre fabrication. Il me dit qu’il a passé des années à essayer de fabriquer cette molécule. Il m’avoue aussi que normalement il ne permet à d’autre de connaitre ce secret, que les dérives sont trop faciles et qu’il ne voulait pas se faire d’argent. Il m’a choisi pour ce que j’étais et qu’il sentait en moi un potentiel. Il me raconte que je pouvais faire du bien aux gens. Je viens pour la première fois de ma vie de mourir et de renaitre. Je me sens différent, comme si je connaissais un grand secret. Un secret que les hommes cherchent à percer depuis des millénaires. Pour moi je pense avoir découvert ce qu’il se cache après la mort. Depuis ce jour quelque chose a changé.
Après 15h de route nous étions enfin arrivés. Parti le matin d’Aix en Provence pour finalement arriver au Lost Theory en Croatie. J’avais été le seul conducteur, ma Coccinelle sur le siège passager, et deux Co-voitureur à l’arrière. La voiture était pleine à craquer.
Les premiers jours furent géniaux comme tout le reste d’ailleurs mais cette nuit là tout a changé. Il faisait nuit, et des centaines de personnes danser et se défouler sur le dancefloor.
Moi j’étais seul, j’avais l’habitude pendant les festivals ou les teufs de me promener seul, on fait parfois de belles rencontres. J’étais face au son et chacun de mes mouvements étaient l’écho du Dj que j’avais devant moi. J’étais à balle de MD, et comme à chaque fois, je sens cette envie de câlin « voir plus si affinité » m’envahir. Alors que j’essayais d’exorciser tout ca et de me fatiguer à danser, un mec de 30 ans, blond, m’attire du regard.
Je me rapproche et tente de le « séduire » du haut de mes 23 ans. On échange quelques mots en anglais et j’entends un accent. Il est danois.
Je lui donne un para dans la foulée il me lâche une grosse trace de K qu’il me dit de sniffé à même sa main sans paille, à la danoise. J’aime l’effet, je me sens un peu plus lourd, la terre bouge légèrement, je rigole et lui aussi.
Il s’appelle S il est venu ici pour s’éclater et me présente à son pote D. J’entame la discussion avec D qui comprend très vite mon intérêt pour S. Il me conseille de ne pas trop lui forcer la main, me dit que S n’aime pas les garçons et qu’il pourrait réagir violement. Enivrer par la MD et la K mélangées que je n’arrêtais pas de taper, je continue à faire du rentre dedans à S.
A son tour, il comprend, je le vois dans ses yeux, m’embrasse sur la joue, me prend dans ses bras et me dis que sa ne le dérange pas qu’il me trouve sympa et drôle en me tapant gentiment sur l’épaule.
D n’en revient pas il est sur le cul, il va voir S et lui demande si j’avais bien compris qui j’étais, ce que je lui voulais. S se retourne vers D et lui dis que ca ne lui posais aucun problème. La soirée suit son cours bien sur je n’échappe pas aux blagues de mes deux compagnons, plus ou moins salaces, ainsi qu’aux questions dont seul les hétéros ont le secret. Mais c’est toujours avec beaucoup de camaraderie et surtout dans une franche rigolade. Bizarrement, les drogues aidant et l’effet de communion du festival aidant aussi, je considère ces deux hommes un peu comme deux grands frères, une véritable connexion s'établie entre nous.
Mais je remarque un petit jeu entre eux, parfois ils se parlent tout bas en danois, langue que je ne comprends absolument pas. Et quand je leurs demande ce qu’ils se disent, je n’ai droit qu’a des réponses peu convaincantes. Finalement, ils me demandent de les accompagner à leur tente (je ne vous cache pas le film que je me suis fait dans ma tète). C’est une grande tente avec deux chambres et un « salon » au milieu.
D allume une lumière et S apporte des coussins et des couvertures, ainsi qu’un bol et une pyramide incrustée de pleins de choses, des fleurs, des limailles de métaux, D m’explique que c’est une « organite » c’est sensé me protéger. « Me protéger de quoi ? » leur pensais-je. C’est à ce moment qu’il m’explique, D prend la parole. J’ai pu remarquer que c’était lui le cerveau. S quand à lui était un genre de chien fou, prêt à se battre si il le faut, il a d’ailleurs était étonnement protecteur envers moi pendant tout le festival, mais aussi avec le rire facile et qui aime faire le clown. D me dis alors « S veut que tu essaye quelque chose de particulier, ce que je vais te proposer tu n’auras peut être pas l’occasion de l’essayer, mais sa lui ferait plaisir que tu essayes, est ce que tu es d’accord ? » Je ne comprends pas, et je demande « pourquoi moi ? » D me dis que S est généralement un garçon violent qu’il se bat souvent, c’est un garçon qui assez instable avec des sauts d’humeur, il me regarde et me dit « je crois que tu l’as changé. » Je ne comprends toujours pas et lui assure que je n’ai rien fais de spécial. S prend la parole et me dis « tu apaises les gens, tu les rends heureux ». Je ne comprends toujours pas je me dis que c’est encore un délire de mec sous MD.
D me regarde et me dis « veux-tu connaitre un autre état de conscience ? Veux tu être une personne qui comprend se monde ? Veux tu voir et explorer ce que beaucoup de gens tente de voir, tente d’imaginer sans jamais en percevoir ne serait ce qu’une infime partie ? » Je me dis qu’on me propose une perche de LSD rien de plus, peut être un peu surdosée mais étant complètement « high » je dis oui en me disant que ce pauvre D en fait un peu beaucoup quand même. Il me regarde un instant et me dis « tu es sure d’être prêt à prendre de la DMT ? Sais-tu ce qu’est la DMT ? ». Je me fige et lui demande « DMT comme dans l’ayahuasca? ». Il me répond oui, mais j’avoue j’ai peur. Il commence alors à m’expliquer comment ca va se passer. S me donne une couverture et me dis de la mettre sur moi, il installe aussi pleins de coussins autour de moi. D m’explique « je vais te donner une pipe, tu vas devoir tirer trois fois dessus. Le gout ne serra pas très bon. Les deux premières fois seront plutôt faciles. La troisième sera vraiment dure en revanche, que ce soit ton corps ou ton esprit aucun des deux n’en voudras, mais je te forcerai à la prendre car ca sera celle la qui te feras voir ce que tu dois voir. Aussi à chaque bouffées il va falloir que tu garde la fumée le plus longtemps possible sans la recraché, est ce que tu as compris ? ». Je lui demande ce que je vais voir et il me répond « spirits… ». Il me regarde et me dis « es tu sur de vouloir encore en prendre ? » sans réfléchir je lui réponds oui. Il met alors l’organite entre mes jambes et me dis que ca me protégera des mauvais esprits.
Il me donne une pipe en pierre assez lourde et la remplie à ce qui ressemble à de la poudre blanche. J’ai S. en face de moi qui me sourit. Pas trop rassurer je pose la pipe sur mes levres, D approche le briquet, me sourit et me dis « ready ? », j’hoche de la tète, le briquet s’allume, j’aspire, la flamme rentre dans la pipe.
Le gout de poussière et de bois passe dans ma bouche en une fumée épaisse et chaude qui me brule légèrement. Une demi seconde s’était écoulées mais la molécule était déjà en moi et circulait comme une poison dans mes veines. J’étais rivés sur le briquet alors que je lève les yeux pour voir ce qui m’entoure, je ne vois plus rien, le noir absolue, seulement éclairé par la faible lueur du briquet qui fini par disparaitre engloutie par les ombres. Une main surgie et porte la mienne et m’emmène la pipe à mes lèvres. J’aspire machinalement et j’entends la voix lointaine et qui s’éloigne de D qui me dis que c’est la dernière bouffée à prendre, en effet je n’en veux plus, je me sens mal, j’ai l’impression que je vais mourir et que la vie s’éloigne de moi, que des griffes sombres dans la nuit cherchent à m’attirer. D soutien ma main et j’aspire mon ultime bouffée.
La voix s’éloigne totalement je n’entends plus rien, le vide absolu mes yeux se ferment. Je sens des centaines de mains me toucher, me caresser. Je n’ai même plus conscience d’exister, je ne suis qu’un esprit errant au milieu de nulle part, je ne sens aucune de mes respirations, mon corps a disparue dans le néant. Je suis mort, je le sais, mais j’ai une sensation de paix indescriptible. Il n’y a plus de temps, plus d’espace, plus aucune pensée. J’expérimente l’au-delà. Je me retrouve moi, âme et non conscience qui habite ce corps. Je vois, des morts qui s’approchent, ils n’ont plus de chair seulement des os. Ils s’approchent de moi et veulent me faire peur, chacun à un masque différent. Des masques terrifiants. Je les regarde et souris. Je reprends alors conscience que j’ai un corps. Je me sens vivant, je ressens chaque millimètre de ma peau animé par la vie. Je sens l’air qui s’engouffre à l’intérieur de moi comme un bruit de tempête. Je sens mon cœur battre régulièrement. Et j’entends des chants, des chants comme jamais j’ai pu entendre, des paroles indescriptibles.
Alors que j’étais au fond d’un océan insondable, je vois de la lumière qui filtre à travers de l’eau en raillons et qui viennent se perdre dans les abysses. Je remonte et nage vers la surface, je tends la main sort la tète de l’eau. J’ouvre les yeux, je me retrouve, ainsi que le monde autour de moi. D est encore loin S est a coté de moi et me caresse l’épaule. Le jour se lève, et le soleil de son feu vient embraser les collines qui entourent le festival.
Je suis encore sous le choc et ne comprend pas ce qu’il vient de m’arriver. D me raccompagne à ma tente épuisé et m’apprend que la DMT que l’ont viens de prendre venais de sa propre fabrication. Il me dit qu’il a passé des années à essayer de fabriquer cette molécule. Il m’avoue aussi que normalement il ne permet à d’autre de connaitre ce secret, que les dérives sont trop faciles et qu’il ne voulait pas se faire d’argent. Il m’a choisi pour ce que j’étais et qu’il sentait en moi un potentiel. Il me raconte que je pouvais faire du bien aux gens. Je viens pour la première fois de ma vie de mourir et de renaitre. Je me sens différent, comme si je connaissais un grand secret. Un secret que les hommes cherchent à percer depuis des millénaires. Pour moi je pense avoir découvert ce qu’il se cache après la mort. Depuis ce jour quelque chose a changé.
