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Psychotropes, Métaphysique et Métapsychique

  • Auteur de la discussion Mushin
  • Date de début

De-Ephe

Alpiniste Kundalini
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16 Oct 2012
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564
Cela me fait penser que ça fait des millénaires que nous avons techniques et connaissances afin de maîtriser nos cellules, donc de les régénérer, les guérir, les rééquilibrer, les harmoniser, les garder "jeunes"... Bien sûr ça nécessite un travail de chaque jour (qui peut être naturel rapidement), alors que le savoir de la science pourrait, à terme, faire ce travail en quelques heures, jours ou semaines.
Il serait intéressant que les gens se rendent compte à quel point ce qu'ils pensent et font, l'atmosphère dans laquelle ils vivent, le contexte, etc. influe énormément sur leur physique (de la forme elle-même, aux organes, donc aux maladies, etc). Je dirais que ce Bruce Lipton fait avancer la chose en tout cas, en la rendant publique, lisible, compréhensible...

Après, si le travail du type est crédible, oui je pense de ce que j'en connais. Tout est crédible si on sait prendre le recul par rapport à notre propre connaissance ou si on est capable d'accepter que ça puisse être une chose qu'on ne connaît pas encore ou mal.
Les "détracteurs" n'ont jamais fait avancer quoi que ce soit, un "contre argument" non plus. Les "détracteurs" sont des personnages peu humbles, au point de vue arrêté et fini, qui n'acceptent la vérité que lorsqu'elle est acceptée par la masse ou la communauté spécialisée en question. Il n'y a donc aucune audience à leur donner.
 
M

Mushin

Invité
Raoul et De Ephe, vous m'économisez des mots, comme bien souvent, alors merci!
 

En_Sof_Sephira

Glandeuse pinéale
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27 Avr 2012
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Raøul a dit:
Par conséquent, un groupe de personnes ou
une nation qui baigne dans la crainte est moins intelligente qu'une nation qui vit dans la croissance et
l'harmonie ; ceux vivant dans la crainte prendront des décisions réflexes qui peuvent être inadéquates.

Croissance et harmonie n'ont pas vraiment de rapport ! Pour exemple la Chine qui a les plus hauts taux de croissance jamais observés... Enfin c'est un autre débat.

Quant à ce que dit ce monsieur, il aura du mal à prouver quoi que ce soit puisque la base de la science telle qu'elle est envisagée aujourd'hui passe par l'expérience pour affirmer ou infirmer une théorie. Prouver le rôle du subconscient sera très compliqué dans cette optique puisque certaines personnes seront sensibles et d'autres non...

Pour ajouter mon expérience personnelle sur l'hypnose, j'ai été le "cobaye" d'un hypnotiseur "de foire" lors de vacances que j'ai passé au bord de la mer. Je peux vous assurer que c'était vraiment quelque chose d'intrigant: c'est l'inverse qui m'est arrivé de ton histoire de la pièce de monnaie brulante. Il a dit au public (et en fait je soupçonne là une manœuvre de suggestion) qu'il allait poser la fraise de sa cigarette sur ma main et que je n'allais rien sentir. Effectivement, il l'a posée et la seule chose que j'ai sentie était une sorte de légère piqûre d'insecte. Il l'a laissée plusieurs secondes et quand je suis revenu je n'avais strictement aucune trace.

Il m'a aussi demandé de me raidir le plus possible (et a réitéré la demande jusqu'à estimer que cela était suffisant). Ensuite avec un autre membre du public, il m'ont posé sur deux trétaux (un sous la nuque et un autre sous les tendons d’Achille) et le mec du public a dû s'assoir sur moi (il faisait bien 1m85 pour 90kg) et j'ai juste senti comme une paire de claquettes posée sur mon ventre. J'avais 14ans à l'époque, 1m65 et moins de 60kg.
 

Raøul

Banni
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26 Oct 2012
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En_Sof_Sephira a dit:
Croissance et harmonie n'ont pas vraiment de rapport ! Pour exemple la Chine qui a les plus hauts taux de croissance jamais observés... Enfin c'est un autre débat.

J'ai collé un passage entier, mais ce que je trouvais intéressant c'est ce qu'il dit à propos de l'effet du stress sur une population. Certes, ce n'est pas nouveau, on s'en sert depuis longtemps pour des interrogatoires et manipuler des gens, mais c'est un autre débat.
 

En_Sof_Sephira

Glandeuse pinéale
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27 Avr 2012
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Oui ne t'en fais pas c'est ce que j'ai retenu !
 
M

Mushin

Invité
Pour ceux que tout ça intéresse.

Je rappelle pour ceux qui ne connaissent pas (ou qui n'ont pas lu tout le topic) que l'Institut de Metapsychique International n'est pas un centre sectaire ou idéologique, mais bien le pôle scientifique français d'étude des phénomènes considérés comme "paranormaux", articulé autour de plusieurs projets internationaux, et réunissant de nombreux scientifiques dans divers domaines.

Ils proposent un débat tous les deux mois pour toute personne voulant participer et se questionner autrement . Voici ce qu'ils en disent :

Café métapsychique de l’AIMI

Nous sommes heureux de pouvoir vous annoncer que l’Association des Amis de l’IMI organise une nouvelle formule du Café Métapsychique. Le premier se tiendra au siège de l’IMI, 51 rue de l’Aqueduc, 75010 Paris (Métro Stalingrad ou Louis Blanc) le samedi 26 janvier 2013, de 16h30 à 18h30.

Il est ouvert à toute personne intéressée, qu’elle soit ou non déjà membre de notre association A-IMI.
Prévoir une participation aux frais de 4 € pour les membres et de 6 € pour les non-membres.
Chacun pourra y discuter de son approche de la métapsychique, en partageant ses connaissances et ses expériences.

Le nombre des participants est souvent d’une vingtaine de personnes.

[...]


Ce que le Café métapsychique n’est pas :

puce.gif
un espace d’affrontement idéologique
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un espace de prosélytisme pour diffuser des croyances
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un espace de promotion ou de publicité à visée commerciale (pour des méthodes thérapeutiques, de développement personnel,...)


Ce que le Café métapsychique est :

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un espace de tolérance, d’ouverture d’esprit, et d’échanges d’idées.
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un lieu de convivialité
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une occasion de s’interroger, et de présenter ses idées, ses analyses, ses croyances pour les confronter, dans un esprit ouvert et constructif, à celles des autres par le jeu du débat argumenté.

Café métapsychique de l'AIMI

Un petit coup de fil à leur secrétariat histoire de s'assurer qu'il y'a assez de "places" dispo (tout est sur le site de l'institut) et peut être à samedi si certains y vont ^^. A titre personnel, j'y serai pour connaitre leurs avis sur l’intérêt des psychotropes dans tous ces mécanismes et phénomènes (principalement).
 

Raøul

Banni
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26 Oct 2012
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Alors, c'était intéressant ?
 

CannaManPeace

Alpiniste Kundalini
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17 Sept 2012
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(Avant de commencer j'aimerai demander à M. François Hollande la Médaille de la Légion d'Honneur -vu qu'on la donne à tout va maintenant- pour avoir lu, non sans mal, l'intégralité de votre joute oratoire)

Salut à tous.

Ça fait un bout de temps que je voyais ce sujet, sans l'ouvrir, puis en le lisant en diagonale...le nom me faisant un peu peur je crois !!
Et puis aujourd'hui, je me suis lancé...

Beaucoup de choses très pertinentes ont été dites, des choses que je connaissais, d'autres que j'ignorais...

Ça m'inspire déjà énormément. L'impression de voir certains trucs d'un œil nouveau.

Je ne reviendrai pas sur ce que vous avez dit...il serait impossible de rebondir sur tant d'idées en un seul message.
Mais justement, une chose me plairait...PARLER !!!

C'est donc une invitation permanente (au moins pour un an et demi quoi, avant que je ne bouge) que je lance aux intéressés...

Mon appartement Nantais vous ouvre grand ses (quoique modestes) portes...;)

Et histoire d'appâter le client (on est jamais trop bon vendeur ^^): Il y a quantité de Psilocybine chez moi...donc il ne manque plus que la poiscaille pour que la soirée champis/sushis soit parée...!!

Bref, donc si vous passez dans la région, n'hésitez pas...
J'ai un réel besoin de changer d'air depuis maintenant un certain temps...
Mon boulot me bouffant, mes relations se ternissent et je me sens de plus en plus "out" vis-à-vis de tellement de trucs...

Voila, c'est dit !!


Peacee
 
M

Mushin

Invité
Raøul a dit:
Alors, c'était intéressant ?

Yop,

Eh bah jsuis bien dégouté, car c'est pas l'envie qui manquait, mais gros pépin de dernière minute qui m'a un peu "coupé le jambes", du coup ça sera pour le prochain.

Si t'es tenté, ça me tenterait bien d'y aller à "plusieurs", histoire d'apporter d'autres idées au débat avec ce coté "psychonaut" en plus des interets pour le sujet en dehors des psychotropes. Bref c'est dans 2 mois, on aura l'occasion d'y revenir.

@ CannaManPeace : Jsuis toujours chaud pour une soirée parlotte là dessus ;) , on garde l'idée du buffet sur déesse nue?
 

Raøul

Banni
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26 Oct 2012
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Mushin a dit:
Si t'es tenté, ça me tenterait bien d'y aller à "plusieurs", histoire d'apporter d'autres idées au débat avec ce coté "psychonaut" en plus des interets pour le sujet en dehors des psychotropes. Bref c'est dans 2 mois, on aura l'occasion d'y revenir.

Cela fait un peu trop loin pour une discussion sans se téléporter, c'est à l'autre bout de la map pour le moment. Mais si tu veux en faire un compte rendu ou un reportage dessus, pourquoi pas.
Histoire de voir s'ils ont trouvé du nouveau ou s'ils ont redécouvert du vieux en l'expliquant d'une autre manière. Pour la téléportation je vais voir, faudrait que je demande des conseils au grand monarque, mais deux mois ça fait un peu juste.:)

@ CannaManPeace : Merci pour l'invitation, si je passe ou déménage dans le coin je te fais signe.
Sinon, je suis tombé sur ce post, peut-être qu'il intéressera certains :

L’Univers Holographique

En 1982, un événement remarquable s’est produit. A l’Université de Paris une équipe de recherche dirigée par le physicien Alain Aspect, a accompli ce qui pourrait être l’une des expériences les plus importante du 20ème siècle. Vous n’avez pas dû entendre parler de ça aux informations. En fait, à moins que vous n’ayez l’habitude de lire des magazines scientifiques vous n’avez probablement jamais entendu parler du nom d’Aspect, sachant aussi que certains pensent que sa découverte pourrait changer le visage de la science.

L’expérience d’Aspect est apparentée à celle de l’EPR, expérience sur la conscience élaborée par Albert Einstein et ses collègues Poldsky et Rosen, qui avait pour but de contre-dire la mécanique quantique du principe d’exclusion de Pauli, contre-disant lui la relativité spéciale.
Aspect et son équipe ont découvert que pour une certaine raison, les particules subatomiques tel que les électrons, sont instantanément capables de communiquer entre eux, même s’il y a une distance qui les sépare. Peu importe s’ils sont à 10 ou 10 milliards de miles.
Il semble que chaque particule ait la possibilité de savoir ce que l’autre est en train de faire. Le problème avec cet exploit, est qu’il viole le principe longtemps gardé d’Einstein, disant qu’aucune communication ne peut se faire plus vite que la lumière. Comme voyager plus vite que la lumière équivaudrait à casser la barrière du temps, cette espoir décourageant a amené quelques physiciens à élaborer des manières pour expliquer les découvertes d’Aspect. Mais cela en a amené d’autres à trouver des explications plus radicales.

Le physicien David Bohm de l’Université de Londres, par exemple, croit que les découvertes d’Aspect impliquent que la réalité objective n’existe pas, que malgrès son apparente solidité, l’univers est au coeur d’un fantasme, un gigantesque et détaillé splendide hologramme .

Pour comprendre pourquoi Bohm fait ces saisissantes déclarations, vous devez d’abord en savoir un peu plus sur les hologrammes. Un hologramme est une photo en trois dimensions faite à l’aide d’un laser. Pour faire un hologramme, l’objet photographié doit baigner premièrement dans la lumière d’un rayon laser. Ensuite, un second rayon laser est rebondi sur la lumière reflétée du premier rayon et le résultat de l’interférence du motif (la partie où les deux rayons du laser se rejoignent) est capturée sur un film.

Quand le film est développé, il a l’air d’un tourbillon de lumière et de lignes noires sans significations. Mais dès qu’il est éclairé par un autre rayon laser, une image en trois dimension de l’objet original apparaît.
La trois-dimensionalité de telles images, n’est pas le seul aspect remarquable des hologrammes. Si l’hologramme d’une rose est coupé en deux et ensuite éclairé par un laser, chaque partie comportera l’image entière de la rose.

En effet, même si les parties sont encore divisées, chaque fragment du film comportera toujours une version plus petite mais intacte de l’image originale. Contrairement aux photos normales, chaque partie d’un hologramme contiendra l’information de la totalité.

La nature de « la totalité de chaque partie » d’un hologramme nous apporte une toute nouvelle façon de comprendre l’ordre et l’organisation. Pendant toute son histoire, la science occidentale a expérimenté avec l’idée que la meilleure façon de comprendre un phénomène physique, qu’il s’agisse d’un atome ou d’une grenouille, était la dissection et l’étude des parties représentatives.

Un hologramme nous apprend que quelque chose dans l’univers n’en viendra pas lui-même à cette approche. Si nous essayons de séparer quelque chose construit holographiquemment, nous nous retrouverons pas avec une partie de ce quelque chose, mais avec la totalité de la chose en plus petit.

Cet apercu a fait suggérer à Bohm une autre façon de voir la découverte d’Aspect. Bohm croit que la raison pour laquelle les particules subatomiques sont capablent de rester en contact avec d’autres peu importe la distance qui les séparent, n’est pas parcequ’elles envoient une sorte de mystérieux signal en partant et en y revenant, mais parceque leur séparation est une illusion. Il soutient qu’à un niveau plus profond de réalité, de telles particules ne sont pas des entités individuelles mais sont en fait des extensions de la même base.

Cette connexité de base corrélerait avec le 5ème élément et prouverait mathématiquement que tous les aspects de l’univers sont énergétiquement reliés – ce que déclare Hal Puthoff dans ses travaux sur l’énergie Zero-Point disant que toutes les charges de l’univers sont connectées et que l’idée d’une masse n’est en fait qu’une illusion – et que ces deux théories actuelles de la physique sont en accord avec les anciennes traditions et philosophies, lesquelles revendiquent la même connexité des diverses parties de l’univers.

Pour permettre aux gens de mieux visualiser ce qu’il veut dire, Bohm utilise l’illustration suivante. Imaginez un aquarium dans lequel il y a un poisson. Imaginez aussi que vous n’êtes pas capable de voir l’aquarium directement et que votre connaissance de ce qu’il contient vient de deux téléviseurs, l’un directement connecté sur l’avant de l’aquarium et l’autre sur son côté.
En regardant ces deux écrans, vous supposeriez que le poisson sur chaque écran est une entité séparée. Après tout, comme les appareils sont placés à des angles différents, chacune des images sera légèrement différente. Mais quand vous continuez à regarder les deux poissons, vous prendrez finalement conscience qu’il y a une certaine relation entre eux.
Quand l’une tourne, l’autre fait de même légèrement en correspondance ; quand l’une est dirigée vers le devant, l’autre se dirige toujours vers le côté. Si vous n’êtes plus conscient de la totalité du champs de la situation, vous concluerez même que les poissons communiquent instantanément l’un avec l’autre, mais ce n’est évidemment pas le cas.

Cela, dit Bohm, est précisemment ce qu’il se passe entre les particules subatomiques de l’expérience d’Aspect.

Selon Bohm, le lien apparent allant plus vite que la lumière entre les particules subatomiques nous dit clairement qu’il y a un niveau de réalité plus profond dont nous ne sommes pas au courant, une dimension plus complexe au delà de la nôtre analoguée à l’aquarium. Et, il ajoute, nous percevons des objets tel que les particules subatomiques comme séparées car nous n’apercevons seulement qu’une partie de leur réalité.
De telles particules ne sont pas des « parties » séparées, mais des aspects d’une plus profonde et plus sous-jacente unité qui est en fin de compte aussi holographique et indivisible que la rose mentionnée au-dessus. Et comme tout dans la réalité physique comprend ces « eidolons », l’univers est lui-même une projection, un hologramme.
En plus de sa nature fantomatique, un tel univers possèderait plutôt d’autres aspects similaires. Si la séparation apparente des particules subatomiques sont illusoires, cela veut dire qu’à un niveau plus profond de réalité toutes les choses dans l’univers sont interconnectées à l’infini.
Les électrons d’un atome de carbone dans le cerveau humain sont reliés aux particules subatomiques dont est composé chaque poisson qui nage, chaque coeur qui bat, et chaque étoile qui brille dans le ciel.

Toute chose interpénètre toute chose, et bien que la nature humaine puisse chercher à catégoriser, cataloguer et subdiviser les divers phénomènes de l’univers, toutes les répartitions sont en fait artificielles et tout de la nature est finalement une toile continue.

Dans un univers holographique, même l’espace et le temps ne pourraient plus être vus en tant que fondements. Parce que des concepts tels qu’un endroit qui se décompose dans un univers dans lequel rien n’est vraiment séparé d’une chose, le temps et l’espace trois-dimensionel, comme les images du poisson sur les téléviseurs, devraient aussi être vus comme des projections de cet ordre plus profond.

Dans son niveau plus profond, la réalité est une sorte de superhologramme dans lequel le passé, le présent et le future existent tous simultanément. Ceci suggère que cela fournirait les instruments appropriés, avec lesquels il serait possible un jour de pouvoir accéder au super niveau holographique de réalité et y prendre des images d’un lointain passé oublié.

Ce que contient d’autre le superhologramme reste une question ouverte. Acceptant, à titre d’exemple, que le superhologramme est la matrice qui a donné naissance à toute chose dans notre univers, il contiendrait au moins chaque particule subatomique qui a été ou va être – toute configuration de matière et d’énergie dont il est possible, du flocon de neige au quasar, des baleines bleues aux rayons gamma. Ce doit être une sorte d’entrepôt cosmique de « Tout Ce Qui Est ».
Bien que Bohm reconnaît que nous n’ayons aucun indice qui nous permette de savoir ce qui se cache dans le superhologramme, il s’aventure à dire que nous n’avons aucune raison d’affirmer qu’il ne contient rien de plus. Et de la façon dont il le dit, peut-être que le niveau de réalité superholographique est seulement un étage, au delà duquel se trouve une infinité plus vaste de développement.

Bohm n’est pas le seul chercheur ayant trouvé évident que l’univers est un hologramme. Travaillant indépendemment dans la recherche sur le cerveau, le neurophysiologiste Karl Pribram de Standfold s’est lui aussi trouvé persuadé de la nature holographique de la réalité.
Pribram s’est penché sur le casse-tête d’un modèle holographique, mettant en question où et comment les souvenirs sont stockés dans le cerveau. Les nombreuses études des dernières décennies ont montré que plutôt d’être confinées dans un endroit spécifique, les souvenirs étaient dispersés à travers le cerveau.

Dans une series d’expérimentations décisives dans les années 1920, le scientifique du cerveau Karl Lashley a découvert que peu importe la partie du cerveau d’un rat qui lui était enlevée, il était incapable d’effacer sa mémoire de ce qu’il avait appris à faire juste avant. Le seul problème est que personne n’était capable d’expliquer un mécanisme qui appronfondirait ce curieux « tout dans chaque partie » de la nature du stockage des souvenirs.

Ensuite, dans les années 1960, Pribram a eu connaissance du concept de l’holographie et a réalisé qu’il avait trouvé l’explication que les scientifiques du cerveau recherchaient. Pribram croit que les souvenirs ne sont pas enregistrés dans les neurones ou petit groupe de ceux-ci, mais dans les modèles de l’influx nerveux qui croisent la totalité du cerveau, de la même façon que l’interférence de la lumière du laser croise la totalité de la partie du morceau du film contenant l’image holographique. En d’autres mots, Pribram croit que le cerveau est lui-même un hologramme.

La théorie de Pribram explique aussi comment le cerveau humain peut stocker autant de souvenirs dans un si petit espace. Il a été estimé que le cerveau humain a la capacité de mémoriser quelque chose de l’ordre de 10 milliards de bits d’informations durant une vie (ou approximativement la même quantité d’information contenue dans cinq encyclopédies Britannica).

Similairement, il a été découvert qu’en plus de leurs autres capacités, les hologrammes possèdent une incroyable capacité à stocker l’information – simplement en changeant l’angle sur lequel les deux lasers sont dirigés sur le morceau de film photographique, il est possible d’enregistrer plusieurs images différentes sur la même surface. Il a été démontré que ce centimètre cube de film peut stocker autant que ces 10 milliards de bits d’informations.

Notre étrange habileté à retrouver rapidement n’importe quelle information que nous voulons dans l’amas de nos souvenirs, devient plus compréhensible si le cerveau fonctionne tel que les principes holographiques. Si un ami vous demande de lui dire ce qui vous vient à l’esprit quand il vous dit le mot « zèbre », vous n’avez pas grossièrement à fouiller dans un giganstesque et cérébrale fichier alphabétique pour en arriver à une réponse. Plutôt, des associations tel que « bandes », « familier au cheval » et « animal natif d’Afrique » vous viennent tous instantanément à l’esprit.

En effet, une des choses les plus incroyable dans la façon de penser de l’humain, est que chaque partie de l’information semble instantanément être croissée avec toutes les autres parties de l’information – encore un autre trait intrinsèque aux hologrammes. Parceque chaque partie d’un hologramme est interconnecté à l’infinie avec chaque autre partie, il est peut-être l’exemple suprême de la nature d’un système croisé. Le stockage de la mémoire n’est pas le seul casse-tête neurophysique qui devient le plus soluble, dans l’éclairage qu’apporte Pribram avec son modèle holographique du cerveau. Un autre est comment le cerveau est capable de traduire l’avalanche de fréquences qu’il reçoit via les sens (fréquences de lumière, de son, etc) dans le monde concret de nos perceptions.

Encoder et décoder les fréquences est précisemment ce qu’un hologramme fait le mieux. Juste comme un hologramme fonctionnant tel une lentille, un appareil de traduction est capable de convertir un flou de fréquences sans importance en une image cohérente, Pribram croit aussi que le cerveau comprend une lentille et utilise des principes holographiques pour convertir mathématiquement les fréquences qu’il reçoit de la façon dont il ressent le monde avec nos perceptions intérieur.

De vastes preuves impressionantes indiquent que le cerveau utilise des principes holographiques pour fonctionner. La théorie de Pribram, en fait, a gagné en estime chez les neurophysiologistes.

Le chercheur Argentin-Italien Hugo Zucarelli a récemment étendu le modèle holographique dans le monde du phénomène acoustique. Déconcerté par le fait que les humains puissent localiser d’où proviennent les sons sans bouger la tête, même s’ils ne peuvent entendre que d’une oreille, il a découvert que les principes holographiques peuvent expliquer cette habileté.

Zucarelli a aussi développé la technologie du son holophonique, une technique d’enregistrement capable de reproduire des situations acoustiques avec un incroyable réalisme.

La conviction de Pribram que nos cerveau construisent mathématiquement une réalité “solide” en ayant recourt au domaine de la fréquence, a aussi bien été acceptée comme support expérimental.
Il a aussi été découvert que chacun de nos sens est sensible à une plus grande variété de fréquences qu’on ne suspectait avant.
Les chercheurs ont découvert, par exemple, que nos systèmes visuels sont sensibles à entendre les fréquences, que notre odorat est en partie dépendant de ce que nous appelons maintenant « les fréquences cosmiques », et que mêmes les cellules de notre corps sont sensibles à une grande variété de fréquences. De telles découvertes suggèrent que c’est seulement dans le domaine de l’holographie de la conscience que de telles fréquences sont rangées où dérangées en des perceptions conformes.

Mais l’aspect le plus stupéfiant de Pribram sur le modèle holographique du cerveau, est ce qui se passe quand il est assemblé à la théorie de Bohm. Pour ce qui est que le monde concret n’est qu’une réalité secondaire, et que ce qui est « là » n’est en fait qu’une holographie floue de fréquences, et si le cerveau est aussi un hologramme et choisit seulement certaines sortes de fréquences de ce flou et les transforme mathématiquement en des perceptions sensorielles, qu’advient-il de la réalité objective ?
Dites-le vous simplement, elle cesse d’exister. Comme les religions de l’Est l’ont longtemps affirmé, le monde matériel n’est que Maya, une illusion, et bien que nous pourrions penser que nous sommes des êtres physiques dans un monde physique, est aussi une illusion.

En fait, nous sommes récepteurs à travers une mer de fréquences kaléidoscopique flottante, et ce que nous extrayons de cette mer et le transformons en réalité physique n’est qu’un canal des nombreuses extractions faites du superhologramme.

Cette nouvelle perception que l’on a de la réalité, la synthèse de la vision de Bohm et de Pribram, en est venue à se faire appeler le Paradigme Holographique, et bien que pas mal de scientifiques l’aient accueilli avec scepticisme, cela en a galvanisé d’autres. Un petit mais grandissant groupe de chercheurs croient que cela pourrait être le plus précis modèle de la réalité avec lequel la science soit arrivée aussi loin.

Plus même, certains pensent que cela résoudrait des mystères qui n’ont jamais été explicables avant par la science, et même de dire que le paranormal fait partie de la nature. De nombreux chercheurs, dont Bohm et Pribram, ont remarqué que pas mal de phénomènes para-psychologiques deviennent compréhensibles avec les conditions du paradigme holographique.

Dans un univers dans lequel des cerveaux d’individus sont en fait des parties indivisibles du plus grand hologramme, et que tout est infiniment interconnecté, la télépathie pourrait être simplement l’accès au niveau holographique. Il est manifestement plus facile de comprendre comment l’information peut voyager de l’esprit d’une personne « A » à une personne « B », d’une grande distance et aide à comprendre de nombreux casse-têtes non résolus de la psychologie. En particulier, Stansilov Grof pense que le paradigme holographique offre un modèle de compréhension à pas mal de phénomènes déroutants, dont certains individus en ont fait l’expérience durant des états modifiés de conscience.

Dans les années 1950, pendant qu’il dirigeait une recherche fondée sur les convictions que le LSD pouvait être un outil psychothérapeutique, Grof eut une patiente qui devint subitement convaincue qu’elle était une femelle reptile d’une espèce préhistorique. Pendant le court de son hallucination, elle n’a pas seulement donné une riche description de ce qu’on pourrait ressentir dans une telle forme, mais a noté que la partie mâle de l’anatomie de l’espèce était une partie d’étendues colorées sur le côté de sa tête. Ce qui était saisissant pour Grof était que, bien que la femme n’avait aucune connaissance préalable de telles choses, une conversation avec un zoologiste confirma plus tard que chez certaines espèces de reptiles, les parties colorées sur la tête jouaient un grand rôle dans l’excitation sexuelle.

L’expérience de cette femme n’était pas unique. Durant le court de ses recherches, Grof a rencontré plusieurs exemples de patients ayant regressé et s’identifiant virtuellement avec toutes les espèces de l’arbre de l’évolution (les découvertes de la recherche qui ont influencé la scène de l’homme singe dans le film, au-delà du réel). Qui plus est, il a découvert que de telles expériences contenaient fréquemment d’obscures détails zoologiques qui à la fin s’avéraient êtres corrects.

Regresser à l’état d’animal n’était pas le seul mystère psychologique que Grof ait rencontré. Il a aussi eu des patients qui avait l’air de taper d’une façon collective ou racial inconsciente. Des individus avec peu, ou pas d’éducation donnaient subitement des descriptions détaillées sur les pratiques funéraires du Zoroatrisme et des scènes de la mythologie Hindu. Dans d’autres catégories d’expériences, des individus ont rapporté des compte-rendus persuasifs d’expériences hors du corps, d’aperçus sur le futur, de regressions en tant qu’apparentes anciennes incarnations.

Dans ces dernières recherches, Grof a découvert le même éventail de phénomènes qui se sont manifestés dans des séances de thérapie qui n’avaient pas impliqué l’usage de drogues. Parce que l’élément commum dans de telles expériences paraissait être la transcendence de la conscience de l’individu, au delà des limites habituelles de l’égo ou des limitations de l’espace et du temps, Grof a nommé ces manifestions d’expériences transpersonnelles, et vers la fin des années 60 il a aidé à la découverte d’un domaine de psychologie appelé psychologie transpersonnelle, dévouée entièrement à l’étude de ces cas. Bien que Grof découvrit que l’Association de la Psychologie Transpersonnelle avait rapidement recueilli un grandissant groupe de salariés ayant le même centre d’intérêt et soit devenue un domaine respecté de la psychologie, pendant des années ni même Grof ou l’un de ses collègues était capable d’offrir un mécanisme pour expliquer le bizarre phénomène psychologique dont ils étaient témoins. Mais ceci a changé avec l’arrivée du paradigme holographique.

Comme Grof l’avait fait remarquer, si l’esprit fait en fait partie d’un continuum, un labyrinthe étant connecté non pas seulement à tous les autres esprits qui existent ou qui ont existé, mais à chaque atome, organisme, et région dans l’immensité de l’espace et du temps lui-même, le fait qu’il soit occasionellement capable de faire des incursions dans le labyrinte et avoir des expériences transpersonnelles ne paraît plus être étrange.


Peut-être, en créant la réalité, nous sommes déjà devenus – comme dans Star Trek, La Génération Suivante – un Q du Continuum ou nous faisons partie d’une expérience virtuelle de la réalité.

Le paradigme holographique a aussi des implications dans les sciences dites de solides, tel que la biologie. Keith Floyd, psychologue à la faculté Intermont de Virginie, a fait remarquer que si le concret de la réalité n’est autre qu’une illusion holographique, il ne serait plus vrai de dire que le cerveau produit la conscience.
Plutôt, c’est la conscience qui peut créer aussi bien l’apparence du cerveau que celle du corps et de tout ce qu’il a autour de nous que nous interprettons comme physique.

Un tel revirement de la façon dont nous voyons la structure biologique, a fait dire aux chercheurs que même la médecine et notre compréhension du processus de guérison pourrait aussi être transformé par le paradigme holographique. Si la structure apparente du corps n’est autre que la projection holographique de la conscience, il devient clair que chacun de nous est plus responsable de sa santé que la médecine actuelle le laisserait croire. Ce que nous voyons maintenant comme guérisons miraculeuses d’une maladie peut en fait être dû à des changements dans la conscience, lesquels prennent effet par des changements dans le corps holographique. Similairement, les nouvelles techniques controversées de guérison tel que la visualisation, pourrait bien marcher parce que dans le domaine de pensée holographique les images sont en fin de compte aussi réelles que la réalité. Même les visions et les expériences impliquants une réalité non-ordinaire deviennent explicables avec le paradigme holographique.

Dans son livre « Cadeaux de choses inconnues », le biologiste Lyall Watson décrit sa rencontre avec une shamane Indonésienne qui, en faisant une danse rituelle, était capable de faire s’évaporer un bosquet d’arbres tout entier dans l’air. Watson raconte que quand lui et un autre observateur étonné regardaient la femme, elle a fait réapparaître les arbres, et ensuite refaire ces bruits encore plusieurs fois succesivemment.

Bien que la compréhension de ce scientifique ne puisse expliquer de tels événements, des expériences comme ça deviennent plus défendables si la réalité solide est seulement une projection holographique.

Peut-être acceptons-nous ce qui est « là » ou « ne l’est pas» parceque ce que nous appelons réalité, est un consensus formulé ou ratifié au niveau de l’inconscient humain dans lequel tous les esprits sont interconnectés infiniment. Si ceci est vrai, c’est l’implication la plus profonde de toutes du paradigme holographique, cela veut dire que des expériences telles que celles de Watson ne paraissent pas communes simplement parceque nous n’avons pas programmé nos esprit avec la conviction que ça pourrait l’être.

Dans un univers holographique, il n’y a pas de limites d’extension dans lequel nous pouvons altérer la fabrication de la réalité.

Ce que nous percevons comme la réalité, n’est qu’une toile qui attend que nous lui dessinions dessus l’image que nous voulons. Tout est possible, de tordre des cuillères avec le force de l’esprit à des expériences faites par Carlos Castaneda pendant ses rencontres avec Yaqui brujo don Juan, pour qui la Magie est notre droit, est ni plus ni moins miraculeux que notre habileté à calculer la réalité que nous désirons lorsque nous rêvons.
En effet, même nos notions les plus fondamentales de la réalité deviennent suspectes, pour un univers holographique, comme Pribram l’a dit, même des événements au hasard doivent être observés comme basés sur des principes holographiques et donc déterminés.

Les synchonicités ou coincidences significatives prennent soudainement du sens, et tout dans la réalité devrait être observé comme une métaphore. Même la situation la plus banale exprimerait une symétrie cachée.

Si le paradigme holographique de Bohm et Pribram se fait accepter dans la science ou meurt d’une façon ignoble, il restera à voir, mais il est plus rassurant de dire qu’il a déjà eu de l’influence dans la façon de voir de pas mal de scientifiques. Et même si on découvrait que le modèle holographique ne fournirait pas la meilleure explication pour les communications instantanées , du moins, comme l’a dit Basil Hiley, un physicien de la faculté de Birbeck à Londres, les découvertes d’Aspect indiquent que nous devons nous préparer à radicalement envisager de nouveaux aperçus de la réalité.

Michael Talbot (1953-1992)

Source :
L’Univers Holographique
 

The Wolf

Neurotransmetteur
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29 Jan 2013
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Personnellement je peux attester de deux expériences Métapsychiques dues aux psychédéliques.


Expérience 1 (LSD) :

Télépathie claire et directe avec un ami.

Il ne pouvais pas "lire" dans mon esprit, je ne pouvais pas "lire" dans le sien.

Mais on pouvais échanger des phrases, et dialoguer par l'esprit, sans prononcer de mots.


Expérience 2 (LSD) :

Plongeon vers le passé.

J'ai vus mes vies passées défiler dans le miroir.

Des plus récentes aux plus anciennes.

J'entends que ce n'est pas dans les croyances de tout le monde ici,

Mais c'est un des ressenti les plus forts que j'ai pu éprouver dans ma vie.


J'ai vécu d'autres expériences, plus éloignées de cette réalité, mais là c'est une autre histoire...

Sans doute trop personnelles pour servir d'arguments.


Sinon, comme le souligne Raoul.

J'ai tendance à considérer la vie entière comme un phénomène Métapsychique.

Quand on comprends que toutes les choses sont tissées à partir du même fil.

L'interaction entre l'intérieur et l'extérieur n'a plus de limites.
 

Kepsyllo

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27 Jan 2012
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Je viens juste de finir de lire tout ça, c'était long mais ça valait le coup...

Raøul a dit:
En fait, nous sommes récepteurs à travers une mer de fréquences kaléidoscopique flottante, et ce que nous extrayons de cette mer et le transformons en réalité physique n’est qu’un canal des nombreuses extractions faites du superhologramme.

Après avoir relu Les Portes de la Perception d'Huxley tout récemment, j'suis obligé de remarquer que cette théorie fonctionne parfaitement avec l'idée de la valve de réduction qu'Huxley emprunte à Bergson en parlant des sens, de la perception humaine. Bergson pensait que l'esprit et le corps sont deux choses solidaires mais bien distinctes. Le corps et plus précisément le cerveau est simplement notre outil d'animal intelligent pour interpréter le réel et nous permettre d'y subsister en transformant le réel en utilitaire, en le conceptualisant pour le rendre pratique et manipulable. Nos perceptions sont la pour nous aider en tant qu'animal, qu'être physique, mais si l'on se considère esprit avant d'être corps, nos perceptions nous privent d'informations plutôt qu'elles ne nous en créent, car en tant qu'esprit sans attachement au corps, notre conscience libérée de cet attachement devient omniscience. C'est cette dualité qui fait que nous ne sommes ni Dieu ni bête mais Homme.

Quand j'ai commencé à m'intéresser pas mal à la métapsychique, aux questions de la limite de notre conscience et du rapport entre l'âme et le corps, j'en étais venu à me poser une question un peu bête mais qui m'avait fait paraître la télékinésie à moi sceptique rationnel mais pas borné un peu moins impossible...

Qu'est ce qui fait bouger notre corps ? L'individu moyen qui regarde la télé et sera un jour tombé sur E=M6 répondra l'air de savoir : les nerfs, les muscles, tout ça. Et tout ça ça répond à des influx nerveux, et le tout est contrôlé par le cerveau. Ça voudrait dire que nous sommes nos cerveaux, point. Sauf que le cerveau doit bien réagir à quelque chose pour se décider à envoyer un influx nerveux, si il se met à faire ça aléatoirement on est un peu dans la merde. Ce quelque chose à quoi il réagit, on sait pas ce que c'est, mais on peut dire sans se tromper qu'en bougeant notre main, on agit sur de la matière par pure volonté. Alors oui, la seule partie de toute la matière de l'univers sur laquelle on arrive à agir, c'est le cerveau d'un être humain en particulier, qu'on appelle "soi-même", mais pourquoi une limite si particulière ? Qu'est ce qui justifie cette règle ?

Voila, c'était l'histoire de comment je me suis retrouvé au cours de ma vie à passer des minutes entières à rien faire d'autre que regarder ma main comme un débile, et à la bouger en essayant de saisir ce qu'il se passe entre le mouvement -1 secondes où je me dis que ça va bouger, et le mouvement +1 secondes ou ça a bougé. Accessoirement, j'ai essayé d'appliquer ce "truc" à des objets "hors de moi", alors que j'avais pas du tout compris comment ça fonctionne pour des trucs plus familiers comme ma main...

Sinon CannaManPeace, je suis sur Nantes pour une partie du mois de février, si ça intéresse des gens de se voir pour discuter de choses et d'autres j'suis opé ça pourrait être sympa.
 

Raøul

Banni
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Bon, j'hésitais à le mettre parce que...Heu, peu importe en fait du pourquoi, on a qu'à dire que je suis timide, voilà.
Pour ceux qui ne connaissent que le bouquin le plus connu de Castaneda ou qui se sont arrêtés au fait qu'il n'aurait peut-être pas vécu ce qu'il raconte, mais qu'il aurait pioché dans les thèses de ses étudiants et/ou ailleurs, même si on en sait rien, voici un petit résumé de son oeuvre que j'allais mettre dans la section littérature, mais je trouve que l'on peut éventuellement faire un rapprochement avec la théorie de l'univers holographique ou même d'autres traditions, sur certains points.

Certes, ce n'est pas très scientifique, mais en attendant que la science éclaire l'humanité sur la nature de la "réalité" et sur son rôle, il va peut-être falloir patienter un petit peu, voire même un peu plus. Entre nous, sans vouloir faire de conspirationnisme, un peuple servile et facilement influençable, n'a peut-être pas besoin de savoir plus que ce qu'on lui demande de croire, il a autre chose à faire. Bref, ce n'est grave, en attendant il peut toujours rêver, se droguer avec des drogues légales et lire de la science fiction, comme ça par exemple :

Biographie

Il a écrit douze livres autobiographiques qui racontent son expérience de la sorcellerie sous la conduite du sorcier toltèque Yaqui Don Juan Matus. Ses livres relatent non seulement des éléments autobiographiques, mais constituent le vecteur de l'enseignement chamanique de la tradition toltèque. À l'écoute de son maître, Carlos Castaneda prend note de la leçon initiatique de la culture Yaqui. Ses ouvrages connaissant un immense succès, furent l'occasion d'une universalisation de la pensée chamanique. Cependant, le langage éminemment symbolique du chaman toltèque reste particulièrement métaphorique, et l'ethnologue ne sut en déceler ni la structure, ni le système qui en fonde l'ontologie.
Depuis le milieu des années 1980, Carlos Castaneda a transmis un aspect de la connaissance des chamans du Mexique ancien jusque-là inconnu : les Passes Magiques.
La propre vie de Castaneda est mal connue, celui-ci l'ayant entourée, à dessein sans doute, d'une aura de mystère.

Les « mystères » Castaneda


• Mystère sur ses origines

Il a prétendu être né à Sao Paulo, au Brésil en 1931, avoir passé la plus grande partie du début de sa vie en Argentine, avant de se rendre aux États-Unis pour suivre des études d'anthropologie. En fait, les documents du bureau de l'immigration disent qu'il est né à Cajamarca, au Pérou. Sa mère meurt lorsqu'il a 22 ans et son père, César Arana Burungaray, est joaillier. Lui-même suit des cours à l'académie des Beaux-Arts de Lima, puis se lance dans les arts plastiques. Il affirme avoir quitté son pays pour la Californie afin de fuir une Chinoise qui fumait de l'opium. Il a obtenu un doctorat en anthropologie à l'université de Los Angeles en 1970.


• Mystère sur son existence

Innombrables, les personnes qui ont essayé de rencontrer Castaneda. Adresse inconnue, entourage cloisonné, photos interdites (il existe de lui quelques photos et dessins dont l'authenticité est toujours mise en doute). Comment aurait-il pu en être autrement, puisqu'un guerrier est censé être inaccessible ? Quelques très rares interviews, minutiueusement orchestrées, dont le but fut moins le projecteur sur le personnage que la clarification de la doctrine. On essaye alors de l'atteindre par son plan métaphysique (voir Véronique Skawinska, Rendez-vous Sorcier avec Carlos Castaneda). Castaneda restera toute sa vie un fantôme.


• Mystère sur sa mort

Castaneda est mort le 27 avril 1998, dira la presse. Pour préciser plus tard, 'autour du 27 avril 1998'. Une incertitude de 3 jours, un corps qui a disparu, et qu'on finit par retrouver, véritable épisode d'X-files. Le tout annoncé officiellement le 19 juin 1998, un mois et demi plus tard. Un 'fils' entre en scène et serait à l'origine du black-out pour raisons testamentaires. Entre temps, dans la plus grande discrétion et à l'étonnement général, le corps est incinéré, et ses cendres se sont dispersées au-dessus du désert mexicain. Le Los Angeles Times dira qu'il est mort comme il vivait "dans le calme, le secret et le mystère".

Œuvre

Dans ses ouvrages, Carlos Castaneda fait le récit de son initiation par don Juan Matus aux concepts des chamans du Mexique ancien. Il passa plus de dix ans en compagnie du sorcier et de son clan, constitué d'hommes et de femmes tous impliqués entièrement dans la quête d'un but abstrait défini par les « voyants » de leur lignée : la liberté absolue ou la possibilité de conserver intacte leur conscience dans l'au-delà.

Carlos Castaneda décrit son immersion dans le monde de don Juan sur une période de plus de dix ans - période qui trouva son paroxysme dramatique au moment où don Juan Matus et son clan décidèrent de quitter ce monde, laissant derrière eux une nouvelle génération d'apprentis, à leur tour entièrement impliqués dans la quête de la liberté absolue.

Le travail de Carlos Castaneda pour reconstituer la connaissance issue des chamans du Mexique ancien, lui prit plus de dix ans. Le résultat de cet effort de reconstitution et de clarification est à présent connu sous deux formes : ses ouvrages et la pratique de la Tenségrité.

Ses ouvrages font état d'une philosophie (voir ci-dessous) dont l'objet est la quête de la "Connaissance", déterminisme d'ordre ésotérique qui apporterait au 'sorcier' des pouvoirs inconnus au commun des mortels, dont à terme celui de l'immortalité. A la fin de son apprentissage, et conformément à une très antique tradition, consécration qui confirmait la réussite des adeptes, Casteneda doit sauter dans un ravin, selon la trame de l'enseignement du nagual: "Si tu n'as pas réussi à assembler un autre monde avant d'arriver au fond, tu es mort".

Dans le courant des années 1980, Carlos Castaneda et ses collègues, tous apprentis de don Juan Matus, décidèrent de diffuser, pour quiconque était sincèrement intéressé, un des pans de la connaissance des chamans : les « passes magiques ». Selon Carlos Castaneda, ces passes magiques sont la modernisation de « mouvements » découverts et développés par les chamans du Mexique ancien durant des milliers d'années. Ces mouvements furent regroupés par Carlos Castaneda sous le titre Tenségrité, terme issu de l'architecture qui combine les mots tension et intégrité. A sa mort, un nombre important de sociétés commerciales ont revendiqué la légitimité d'enseigner la tenségrité. Le sujet est toujours en pleine polémique.


Authenticité du récit

Une vaste polémique fait rage depuis des décennies sur l'authenticité du récit de Castaneda. Supposée être une autobiographie, et présentée comme telle, de nombreuses voix se sont élevées en criant à l’imposture. L’œuvre ne serait que le roman d’un écrivain facétieux dont la seule qualité serait une imagination illimitée.

Dans les années 1970, Castaneda, considéré comme le messie d'une nouvelle religion, est crédité, au moins en apparence, d’une œuvre naissante cautionnant l’usage des substances psychédéliques, à la manière d'Antonin Artaud, d’Aldous Huxley ou de Thimothy Leary. Des charters entiers décollent vers cette nouvelle Mecque, le Mexique central, à la recherche de Don Juan, son maître à penser et inspirateur. Rien n’y fait, le pays est ratissé pendant des années, l’homme reste introuvable.

Un témoignage de poids viendra alourdir cette présomption de farce. Une femme, se présentant comme l'ancienne compagne de Castaneda, viendra cautionner l’hypothèse de l’imposture (Castaneda, Marguaret Runyan. Voyage Magique Avec Carlos Castaneda, Millenia Press, 1977). Analysé par certains spécialistes de la biographie de Castaneda, le témoignage de cette femme sera finalement considéré comme fébrile, contradictoire, et d’intérêt personnel, laissant la polémique dans son mystère.
Il serait très long d'énumérer tous ses détracteurs, ainsi que tous ses défenseurs. Les éléments restent bel et bien invérifiables, de tous côtés. Les écoles relatives aux enseignements de Castaneda, notamment celles sur la tenségrité, ont proliféré après sa mort. Cette phase commerciale (certains tarifs pratiqués étaient astronomiques) accrédita à nouveau la thèse de l'imposture. Mais les défenseurs ont des arguments de poids ; les stages ne furent qu'une récupération étrangère, à lucrativité assurée, non conformes à l'esprit de l'œuvre car calquées sur un yoga américanisé. Le mystère sur l'authenticité du récit reste entier.


Philosophie

L'oeuvre comprend une philosophie très complexe incrustée dans le récit, et, pour une part importante, totalement inédite (argument majeur des défenseurs de l'authenticité du récit). Curieusement, elle représente une approche protéiforme du monde, qui pourrait tout aussi bien se laisser cataloguer en tant que religion, en tant que philosophie, en tant que métaphysique ou en tant qu'art de vivre. Son semblant syncrétique se désagrége à l'analyse, elle ne se réclame d'aucune religion ni philosophie existante, et pourtant, parmi les notions inédites et inconnues elle rappelle de grands principes bien connus, souvent contradictoires, qu'elle semble parvenir à conjuguer, comme par exemple un nihilisme et un élitisme très nietzschéen au semblant incompatibles avec une rédemption très chrétienne.

• Aspects nihilistes
L'univers est sans Dieu, vide, il n'est constitué que de champs d'énergie, originaire d'une unique source, métaphoriquement appelé "Aigle", dont la conscience humaine n'est qu'une infime émanation. La vie humaine n'est qu'un enrichissement de la conscience dévorée par l'aigle après la mort (voir également Saturne en mythologie grecque et les notions de théosophie "La vie est prêtée").

• Aspects de rédemption
Sous certaines conditions, très précises et parfaitement modélisables, l'homme peut échapper à son destin de voir sa conscience dévorée. Cette unique condition s'appelle "vivre en guerrier" (voir ci-après). Elle correspond à un mode de vie très rigoureux, qui consiste à accumuler une réserve énergétique suffisante pour offrir à l'aigle un placebo, le contourner et ainsi conserver sa conscience sur une durée pouvant être illimitée. Dans ce cas, le guerrier "ne meurt pas".

• Aspects gnostiques et d'élitisme
Il existe un déterminisme supérieur, nommée "Connaissance", inaccessible au commun des mortels. Cette connaissance est cachée (ésotérisme). Un "sorcier" seul peut prétendre y accéder, mais il aura été, auparavant, prédestiné comme tel. Une conscience supérieure, appelée l'Esprit, le désigne comme tel par un ou plusieurs présages. Seul un sorcier expérimenté, appelé, Nagual, peut lire ces présages et reconnaître un futur apprenti.

• Aspects de 'charité' et du désinteressement
Seul un apprenti désigné par l'Esprit peut être formé à acquérir la Connaissance. Toute autre formation est vaine, le Nagual mettrait en danger n'importe qui d'autre que le prétendant naturel, et se mettrait en danger lui-même, les énergies en jeu étant très élevées. Le Nagual est désinteressé (la rémunération n'a aucun sens), bien que cette prise en charge lui soit profitable au sens de la perfectibilité de sa voie de guerrier. Néanmoins, et toujours paradoxalement, n'importe qui peut s'engager, seul, dans la voie de guerrier, s'il est conscient de l'inconfort extrême de cette voie.

• Aspects alchimiques et hermétiques
Bien que vide, l'Univers est pourvu d'une substance neutre, impersonnelle. Elle n'a pas de volonté par elle même, mais un "sorcier" peut la polariser avec son 'intention'. Cette substance est appelée Nagual (homonyme du précédent), et va renvoyer, comme un miroir, l'image solidifiée appelée 'tonal'. Comme en alchimie, la part mâle, sulfureuse, active, va féconder la part femelle, passive, mercurielle. C'est ainsi que les 'sorciers' accomplissent ici-bas des actes prodigieux, des actes magiques.

• Aspects phénoménologiques
La base de la 'sorcellerie' est le mouvement du point d'assemblage. La constitution énérgétique de l'univers peut se décomposer en un nombre quasi-infini de filaments, ayant chacun conscience d'eux-mêmes. Le point d'assemblage permet de se connecter sur certains d'entre eux, créant ainsi notre perception du monde. La position du point d'assemblage d'un homme commun est sensiblement la même pour toute l'humanité. Un 'sorcier' peut bouger ce point pour accéder à d'autres filaments habituellement inaccesibles. Sa perception du monde change, tout en restant parfaitement réelle (pratique nommée 'stopper-le-monde'). Cet art s'appelle "l'art de traquer" ou l'art de la folie contrôlée. A l'extrême, il peut même ne plus assembler les filaments de ce monde pour assembler celle d'un autre.

• Aspects dualistes, non-dualistes et d'unité
L'oeuvre de Castaneda se distingue par une polarité Nagual-Tonal (voir définition ci-dessus). Un homme normal ne connaît que le Tonal, étant éduqué à cette perception, qui se stabilise à l'âge adulte pour devenir sa vision courante de l'Univers. Un 'Sorcier' connaît l'existence du Nagual, structure totalement indescriptible et complémentaire (parviendrait-on à la décrire, elle deviendrait Tonal, voir aussi le Taoïsme). Même indescriptible, le Nagual est un domaine expérimentalement tangible. Un 'sorcier' ne privilégiera pas l'un au détriment de l'autre, mais s'efforcera d'unifier les deux, pour atteindre 'la totalité de soi-même'. A noter que le dualisme conventionnel Bien-Mal, tout comme la moralité, n'a aucun sens chez Castaneda. Sur cet aspect l'oeuvre s'apparente bien aux récits épiques orientaux, comme le Mahabharata, pour lesquelles la notion de bien et de mal est inconnue.

• Aspects démonologiques et de possession
L'enchevêtrement des structures énergétiques de l'Univers occasionne des transferts très pénétrants. La conscience de l'homme se trouve violée en permanence par des incursions étrangères d'énergie, ressenties comme changements humoraux plus ou moins puissants, appelées 'êtres inorganiques', la plus virulente étant "l'ombre", entité obscure capable de substituer sa conscience à la nôtre, pour exacerber le pire ennemi du 'sorcier', sa propre auto-contemplation, et se nourrir de ses effets funestes. Certains sorciers parviennent à contrôler ces énergies étrangères, et en font leur 'allié'. Même si l'alliance avec les êtres inorganiques est déconseillée, la composition avec eux est incontournable, car ce sont eux qui apportent l'énergie dont nous avons besoin. Ils agissent sur un homme normal alors qu'il croira agir de sa propre volonté. Le 'sorcier', conscient de la présence furtive de l'énergie étrangère, la capte, mais conserve sa propre volonté. Ce procédé, consécration d'un "homme de connaissance", est appelé "l'ultime art de traquer".

• Aspects d'immanence et de déterminisme
Bien que l'objectif du 'sorcier' soit la liberté absolue, il n'en demeure pas moins que le travail visant à l'acquérir s'effectuera dans un ensemble de règles très précises, formant un tout homogène et cohérent appelé 'Voie du guerrier' (voir ci-après). En outre, cette voie présuppose la détermination d'un objectif, prenant impérativement en compte la Nature du guerrier, c'est-à-dire l'ensemble de ses prédispositions (on notera la forte similitude avec toute la littérature orientale antique, notamment le mahabharata, où le Dharma, la Nature d'un individu, constitue le principe fondateur). Castaneda nomme ce déterminisme "La voie du cœur".

• Aspects divinatoires
Ayant acquis la capacité à bouger son point d'assemblage, un 'sorcier' peut avoir le pouvoir de percevoir son environnement sous sa forme énérgétique. Cette perception ne se fait pas avec les yeux, mais avec le corps, qui doit être, comme condition nécessaire, sans être suffisante, en excellente santé. Cet acte s'appelle 'voir'. Par ce procédé, Don Juan arrive tout au long de la formation, à connaître l'état émotionnel de Castaneda, mais aussi les traces de son passé. 'Voir' est utilisé par les 'sorciers', par simple focalisation, pour connaître des personnes ou groupes de personnes déterminés, des étapes d'histoire, reconnaître des lieux bénéfiques ou maléfiques, ressentir le danger ou l'aspect favorable d'une situation. A la fin de son apprentissage, Castaneda va 'voir' les sorciers anciens, race totalement disparue, et va finir par les rejoindre malgré les avertissements répétés de Don Juan.


Pragmatisme et voie du guerrier

• La détermination de l'objectif
Il existe une phase très ingrate de l'apprentissage où l'élève n'est plus un homme commun, mais pas encore un sorcier. Il a dépassé les valeurs conventionnelles du monde, qui n'ont plus de sens pour lui, mais n'a pas encore atteint les prémisses de la connaissance. Cette phase est pour lui particulièrement dangeureuse et déroutante.
"Un guerrier sélectionne les éléments qui constituent son monde, car chacun des éléments constitue un bouclier [...] Les gens sont affairés à faire ce que les gens font, voilà leurs boucliers [...] Maintenant, pour la première fois, tu n'est plus à l'abri dans ton ancien mode de vie" (Cf 'a separate reality'). Il y a donc nécessité vitale d'assembler un nouvel ordre de valeurs. Ce processus, le guerrier va le trouver au sein de sa propre nature.

Le processus des 'sorciers' est donc de reboucher la trouée (dans laquelle s'engageait la mort dès son ouverture), par une réorganisation basée sur 'la-voie-qui-a-du-cœur', afin d'éviter cette ouverture au néant: « Un simple coup d’œil sur l’éternité qui se trouve à l’extérieur du cocon suffit à perturber le confort que nous procure notre inventaire. La mélancolie qui en résulte peut engendrer la mort ». L'objectif premier, en tant que réorganisation du bouclier, n'est que la protection indispensable lorsque le 'sorcier' considère le tonal, et désire le transcender.

Il existe cependant, au-delà de cette réorganisation, un objectif ultime et irrationnel, inconcevable par représentation, mais dont l'acquisition est pourtant indispensable pour l'accession à la connaissance. Cet objectif, appelé 'noyau abstrait', est partie d'un patrimoine mythique; Expérimenter ce patrimoine est la seule façon de parvenir au but ultime des 'sorciers', le maniement de "l'intention", domaine pour lequel la transmition orale était totalement inadaptée. On dit alors que le guerrier possède un 'objectif abstrait'

• Les déterminants de la voie du guerrier
La pierre angulaire de tout le "système Castaneda" consiste en une gestion draconnienne de sa propre énergie. "L'ombre", le pire prédateur de l'univers, nous prête, à notre insu, sa conscience pour nous faire faire des actes destinés à exacerber notre auto-contemplation, qui va générer nos sursauts énergétiques dont se nourrira l'entité. La vie d'un individu normal consiste tristement à se vider de son énergie toute sa vie dans des combats fallacieux (qui, comble de tout, pourront être faussement interprétés comme "actes guerriers") par le biais de son auto-contemplation qui sera le canal de cette fuite énergétique (on notera à ce sujet la similitude flagrante avec le logion 101 de l'évangile de Saint Thomas: " Le Royaume du Père est pareil a une femme qui porte un vase plein de farine et qui s'en va par un long chemin. L'anse du vase s'est brisée: la farine s'est répandue derrière elle sur le chemin sans qu'elle le sache et sans qu'elle sache y remédier. Lorsqu'elle est arrivée à sa maison, elle a posé le vase et elle a trouvé qu'il était vide")

L'acte guerrier consiste en premier lieu à endiguer cette fuite énergétique, en considérant l'auto-contemplation comme le pire ennemi (Les religions orientales stipulent que si un acte doit être parfait, il ne faut pas s'attacher aux fruits de l'acte - l'originalité de Castaneda est d'en évoquer les raisons: elles ne sont pas morales, mais pragmatiques). Castaneda raconte comment un adepte, même mourrant quand son Nagual l'a découvert, ayant gaspillé à outrance toute son énergie dans une vie dissolue, a pu in-extremis en sauver la part résiduelle.

Le monde ambiant étant source de dispersion, le guerrier doit aborder ce monde en suivant des déterminants très précis:

1/ Le processus de validation du consensus particulier
Le processus mis en place par Don Juan consistait à isoler des perceptions de la vie ordinaire pour établir des corrélations avec les états de conscience modifiés. La perception de la réalité ordinaire migre vers une perception spécifique et personnelle. Cette vision est nommée pour la circonstance "stopper-le-monde". Ce mouvement vers le consensus particulier qui, à terme, permet l'abandon de la perception habituelle pour accéder aux fibres lumineuses habituellement hors du champ couvert par le point d'assemblage.

• Les rapports à la drogue
Le premier livre de Castaneda (l'herbe du diable et la petite fumée) fait état d'une voie de connaissance nécessitant la consommation d'un certain nombre de drogues. L'idée était d'acquérir la maîtrise d'un stade donné de la voie en créant des rapports privilégiés avec l'allié le mieux à même d'enseigner sur ledit stade. L'allié, contenu dans la drogue (par exemple datura inoxia ou psilocybe mexicana), devenait momentanément professeur particulier.

Les défenseurs de la consommation, modérée ou non, de substances psychédéliques, y ont immédiatement vu le nouveau messie de leur pratique, cautionnant par une doctrine extrêmement cohérente leur idée originale, l'absorbsion de drogues en vue d'une voie de libération. Timothy Leary avait eu raison, et Woodstock avait bien été pressentie comme une voie prometteuse.

L'analyse appronfondie de l'oeuvre montre qu'il n'en est rien. Si la pierre angulaire de l'enseignement est le mouvement du point d'assemblage, il est aussi fait état de la prédisposition personnelle à cette fin. Certains 'sorciers', et notamment la plupart des 'sorcières', possèdent les capacités naturelles a effectuer ce mouvement.
Castaneda a toujours été vu par son maître, Don Juan, comme étant 'bouché'. La prise de drogues fut l'ultime recours pour lui faire bouger son point d'assemblage, quasi-indélogeable, c'est-à-dire qu'il lui était impossible de sortir de la petite vision de son petit monde. Les substances psychédéliques ne lui furent administrées qu'en début de formation, et à titre exceptionnel, de façon à lui faire percevoir des potentialités qu'il ne pouvait imaginer, et encore moins accepter. Don Juan expliquait qu'elles étaient dangereuses pour le corps, et qu'une excellente santé du corps était indispensable, notamment pour "voir".
L'essentiel de la formation s'est passée sans utilisation de drogue. La nécessité d'une parfaite lucidité est d'ailleurs soulignée tout au long de l'oeuvre. Après cette phase psychotrope, l'accès à la 'conscience du côté gauche' (nom donné à l'état de conscience accrue, atteint précédemment par la drogue) se fait par un 'coup' dans le dos, donné par Don Juan (pris comme tel; on apprendra par la suite que ledit coup ne l'aura jamais touché physiquement et qu'il s'agissait en fait d'une secousse au corps énergétique). A un stade plus avancé de la formation, Castaneda finira par 'basculer du côté gauche' sans aucune intervention extérieure.

Source :
http://www.unisson06.org/dossiers/r...els/maitres_spiritualite/carlos_castaneda.htm

 
M

Mushin

Invité
Arte qui fait un reportage (30 minutes) sur l'IMI (institut de métapsychique international), c'est sur arte radio en revanche :
Le réalisateur Philippe Baudouin a fait une enquête de plusieurs mois sur cette institution originale qu’est l’Institut Métapsychique International, fondation reconnue d’utilité publique depuis 1919, dont l’objet est la recherche métapsychique. Il a écouté, questionné, fouillé dans les archives sonores... Le résultat est un documentaire audio d’environ 30 minutes diffusé par Arte Radio sous le titre "Les Ghostbusters de l’Intérieur. Ils enquêtent sur le paranormal".

Documentaire sur l'IMI diffusé par Arte Radio

Après par rapport au reportage et l'IMI, plus qu'une "bulle à part du psychédélisme", j'invite à essayer de tracer des connexions, faire des parallèles, même s'ils ne sont pas développés "directement". Vraiment hâte de trouver un moment pour confronter la bulle psychédélique à la leur ^^.
(merci à tous ceux qui nourrissent ce thread au passage, j'apprends beaucoup ^^)
 

Raøul

Banni
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L'Univers holographique de D. Bohm

Pour D. Bohm, astrophysicien, l'Univers serait lui-même un immense
hologramme, chaque galaxie, comme chaque atome, enfermant la totalité
de l'Univers.

Le Cosmos pourrait être une structure infinie d'ondes où tout est lié
à tout, où être et non-être ,esprit et matière, ne seraient que des
manifestations différentes d'une même réalité profonde animée d'un
flux permanent de transformations, qu'est la Vie.

On retrouve les conceptions de l'hindouisme (création, destruction,
renaissance...) et aussi des éléments de la physique quantique..

Dans cette vision, la mort ne peut être considérée que comme une
transformation énergétique et non un anéantissement.



Le cerveau holographique de K. Pribram



Le cerveau reçoit des fréquences qu'il doit décoder : voir, sentir,
entendre... correspondant à des paquets d'ondes que le cerveau "
traite ", et ces calculs complexes sont perçus par la conscience comme
étant la réalité (sons, images, odeurs...).

Le neurologue K. Pribram (U.S.A. - 1970) a pensé que ce décodage
suivait un processus holographique, permettant à une énorme quantité d'informations
d'être stockée dans un volume infime. Le cerveau construirait une "
réalité concrète " en interprétant les fréquences, mais en interposant
ensuite des filtres pour que notre conscience ne soit pas submergée
par les informations.


L'état modifié de conscience, en abaissant ces seuils de filtrage,
changerait donc notre perception ,de la réalité, nous permettant de
mieux participer, de mieux nous sentir liés au Cosmos, transcendant l'espace
et le temps pour être une partie de la Réalité Ultime. C'est l'expérience
mystique, c'est celle des utilisateurs de drogues psychédéliques.



Un modèle de la conscience humaine


Certains observateurs pensent maintenant que les travaux de David Bohm
et de Karl Pribram fournissent un modèle de la conscience humaine qui
permet l'existence du phénomène paranormal.

Les expériences de décorporation ou d'EMI sont, en un sens, des
aperçus d'une réalité plus profonde.
Les théories de Pribram et de David Bohm portent un regard neuf sur le
monde : nos cerveaux construiraient une réalité «concrète» irréelle et
la réalité objective n'existerait pas.
Cette idée n'est certes pas nouvelle puisque depuis des siècles, les
philosophes ont prêché que le monde matériel est une illusion, comme
l'est la perception de nous-mêmes en tant qu'êtres physiques dans un
monde physique. Mais ce qui est remarquable dans le travail de Bohm et
de Pribram, c'est que la science est en train de le prouver.
Là où le modèle holographique est vertigineux, c'est quand il donne
sens à un vaste éventail de phénomènes si difficiles à cerner qu'ils
restaient jusqu'à présent exclus du champ de la science. C'est le cas
de phénomènes comme la télépathie, la précognition, le sentiment de ne
faire qu'un avec l'univers décrit par les mystiques.

Les phénomènes paranormaux méprisés par le milieu scientifique parce
qu'ils n'entraient dans aucun des schémas connus devraient désormais
trouver leur place dans la compréhension du monde. Certes, bien des
scientifiques restent sceptiques mais le modèle holographique a ses
adeptes qui disposent d'une clé permettant d'expliquer certains
phénomènes déclarés inexplicables.



En 1985, l'Américain Stanislav Grof, directeur du Centre de recherches
psychiatriques du Maryland, déclara que le modèle holographique était
le seul à pouvoir expliquer les expériences archétypales, à savoir les
rencontres avec l'inconscient collectif et les états modifiés de
conscience. En 1987, le physicien canadien David Peat de la Queen's
Universùy soutint que la synchronicité - des coïncidences insolites et
si riches de sens qu'elles ne peuvent résulter du seul hasard- trouve
son explication dans le modèle holographique. Elle trahirait des
processus de pensée infiniment plus connectés que nous ne le
soupçonnons.
Le XXe siècle a débuté avec la quête d'une théorie unifiée de
l'univers, capable de combiner les forces fondamentales de la nature.
Avec l'hologramme, nous entrons dans le XXI' siècle avec une possible
réconciliation des mondes jusqu'à présent opposés de la science et de
la magie.

Source: http://fr.sci.astronomie.narkive.co...omme-chaque-atome-enfermant-la-totalite-de-l-


[video=vimeo;32077419]http://vimeo.com/32077419[/video]
 

CannaManPeace

Alpiniste Kundalini
Inscrit
17 Sept 2012
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524
Merci ! :)

Si je ne prends absolument pas part à la discussion c'est simplement parce que je n'ai srictement rien à apporter...juste me taire et écouter !

Peacee
 

Le-Père-Chè

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
19 Mai 2012
Messages
2 054
Pffffiou ça discute dur ici ! :)

Cette photo pourrait résumer pas mal de choses.


A gauche, des neurones dans un cerveau, à droite l'Univers (chaque "branche" est constitué de millions de galaxies)





 
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