dspike
Glandeuse Pinéale
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1.5 gr de cubencis sec en infusion (avec option gobage de morceaux).
Depuis le temps que je tourne autour du pot, voilà que j’ai sauté le pas pour ma première expérience sous champottes. Acheté en grow box, mes petits Cubencis ont poussé en un mois et je les ai fait séché un max pour pouvoir les conserver.
Pour les avaler, direction la maison de campagne de la famille de ma copine (pas loin de paris, pratique pour des week end au vert). On ramène 5 potes avec nous dont 2 qui vont aussi essayer les champi. Les autres nous surveille.
On passe la journée à déconner dans la neige (c’était le week end de décembre super neigeux) avec des flinges air soft puis vient l’heure du thé. Je fais infuser 1.5 gramme de champotes par personnes et puis vient le moment ou il faut boire tout ça. Prudent, je met une petite cuillère de miel histoire d’atténuer le goût et je gobe tout d’un coup. Pas de mastication, pas de fioritures. Un de mes potes du nom de F prend quand à lui une première gorgée et recrache tout. Le goût ne lui va pas et il prend lui aussi un peu de miel. Pour T tout se passe bien et il boit ça comme du petit lait, gobant les morceaux.
En attendant la montée, on se met à jouer à un jeu de munchkin puis on enchaîne sur un tabou (ma copine est hystero en jouant à ce jeu ce qui nous fait bien rire). Lentement mais sûrement la psylocibine fait son petit bonhomme de chemin et bientôt F et moi commençons à ressentir une sensation d’ivresse, très différente de l’alcool. Il n’y a pas de désinhibition mais une sorte de légère confusion mentale plutôt rigolote. Une heure et demi après l’ingestion (oui on avait bien mangé avant) T, F et moi nous regardons et éclatons de rire, nous ne somme plus vraiment en mesure de jouer et c’est le gros bordel autours de la table. On se lève donc et on commence à marcher dans la maison histoire d’expérimenter notre nouvelle perception. Car c’est bien l’effet le plus notable des champignons. On garde sa lucidité mais on ne peut pas s’empêcher de « bloquer » sur des objets ou des couleurs. Si on les regarde suffisamment longtemps, alors apparaissent de légères distorsions. Nous partageons continuellement notre expérience et pour ma part je m’assoit dans le canapé et regarde les poutres du plafond. J’ai l’impression qu’elle sont en train de respirer et je trouve ça vraiment marrant.
Malheureusement F commence à avoir sacrement mal au bide. S’il ne laisse rien paraître, il nous fera savoir plus tard qu’il y avait une véritable lutte mental pour ne pas partir en bad. Il faut dire qu’il avait bu du vin et beaucoup mangé pendant le repas du midi (qui avait lieu plutôt et 14h) et je soupçonne son estomac de se révolter un peu. De son côté, T dit ne pas ressentir grand chose à part une perte d’équilibre qui le ramène toujours en arrière. Du coup il se met à picoler avec les autres potes et déclare pouvoir ressentir de façon alternative les effets de l’alcool et des champi. Quand à moi, je continue à apprécier un mode perception totalement diffèrent. Je bloque sur des couleurs, des tableau et certaines choses pourtant fixes on l’air de constamment bouger. Je me regarde dans un miroir et je découvre alors des détails de mon visage que je n’avais jamais remarqué. Dans la cuisine, Ma copine prépare la bouffe du soir et je voit donc un gros tas de morceaux de dinde coupé. Pour moi qui aime la viande, c’est une vision d’horreur et l’odeur n’est pas mieux non plus. Pour me changer les idées, je décide de vider la boule à thé. Malheureusement, les feuilles mouillées me paraissent être un mélange d’asticots et d’algues gluantes ultra glauque. Je m’empresse de la montrer au autres qui ont la même réaction de dégout.
Bon je ne vais pas décrire tout mon trip qui à durer quand même 4h30 mais sachez que j’ai pu :
Avoir des flash coloré à l’écoute de sons.
Expérimenter la douceur de la peau de ma chérie pendant un massage ultra tripant.
Avoir un autre flash en voyant l’eau du robinet remplir une casserole (oui on trip avec tout et n’importe quoi)
Avoir l’impression que les carreaux hexagonaux qui compose le carelage de la cuisine n’était pas tous à la même hauteur et certain me paraissent en 3D.
Voir que mes pupilles peuvent s’écarquiller de façon impressionnante.
Devenir quasiment végétarien et manger tout doucement alors que d’habitude je suis un goinfre…
Quelques heure plus tard, les effets atteindront leur point culminant me laissant pendant un quart d’heure au bord du bad avec la sensation que mon esprit semble évoluer sur un fil de rasoir. Il peut basculer d’un moment à l’autre dans le bad trip. De plus je ne suis pas aideé par F qui aura expérimenter un long bad trip (mal de ventre, nausées…) Heureusement j’arrive à me maîtriser et les effets s’estompent me laissant une agréable sensation de calme et bonheur.
On finit la soirée vers minuit avec un bon joint de weed (malheureusement je trouve que ça me gâche cette douce sensation joie) et une partie de trou du cul. Je me sens sûr de moi, content d’avoir fait cette expérience et heureux d’être là avec mes amis.
Je pense recommencer ça avec l’arrivée du printemps. Dans la maison de mes parents et plus précisément dans le jardin avec des fleurs.
Depuis le temps que je tourne autour du pot, voilà que j’ai sauté le pas pour ma première expérience sous champottes. Acheté en grow box, mes petits Cubencis ont poussé en un mois et je les ai fait séché un max pour pouvoir les conserver.
Pour les avaler, direction la maison de campagne de la famille de ma copine (pas loin de paris, pratique pour des week end au vert). On ramène 5 potes avec nous dont 2 qui vont aussi essayer les champi. Les autres nous surveille.
On passe la journée à déconner dans la neige (c’était le week end de décembre super neigeux) avec des flinges air soft puis vient l’heure du thé. Je fais infuser 1.5 gramme de champotes par personnes et puis vient le moment ou il faut boire tout ça. Prudent, je met une petite cuillère de miel histoire d’atténuer le goût et je gobe tout d’un coup. Pas de mastication, pas de fioritures. Un de mes potes du nom de F prend quand à lui une première gorgée et recrache tout. Le goût ne lui va pas et il prend lui aussi un peu de miel. Pour T tout se passe bien et il boit ça comme du petit lait, gobant les morceaux.
En attendant la montée, on se met à jouer à un jeu de munchkin puis on enchaîne sur un tabou (ma copine est hystero en jouant à ce jeu ce qui nous fait bien rire). Lentement mais sûrement la psylocibine fait son petit bonhomme de chemin et bientôt F et moi commençons à ressentir une sensation d’ivresse, très différente de l’alcool. Il n’y a pas de désinhibition mais une sorte de légère confusion mentale plutôt rigolote. Une heure et demi après l’ingestion (oui on avait bien mangé avant) T, F et moi nous regardons et éclatons de rire, nous ne somme plus vraiment en mesure de jouer et c’est le gros bordel autours de la table. On se lève donc et on commence à marcher dans la maison histoire d’expérimenter notre nouvelle perception. Car c’est bien l’effet le plus notable des champignons. On garde sa lucidité mais on ne peut pas s’empêcher de « bloquer » sur des objets ou des couleurs. Si on les regarde suffisamment longtemps, alors apparaissent de légères distorsions. Nous partageons continuellement notre expérience et pour ma part je m’assoit dans le canapé et regarde les poutres du plafond. J’ai l’impression qu’elle sont en train de respirer et je trouve ça vraiment marrant.
Malheureusement F commence à avoir sacrement mal au bide. S’il ne laisse rien paraître, il nous fera savoir plus tard qu’il y avait une véritable lutte mental pour ne pas partir en bad. Il faut dire qu’il avait bu du vin et beaucoup mangé pendant le repas du midi (qui avait lieu plutôt et 14h) et je soupçonne son estomac de se révolter un peu. De son côté, T dit ne pas ressentir grand chose à part une perte d’équilibre qui le ramène toujours en arrière. Du coup il se met à picoler avec les autres potes et déclare pouvoir ressentir de façon alternative les effets de l’alcool et des champi. Quand à moi, je continue à apprécier un mode perception totalement diffèrent. Je bloque sur des couleurs, des tableau et certaines choses pourtant fixes on l’air de constamment bouger. Je me regarde dans un miroir et je découvre alors des détails de mon visage que je n’avais jamais remarqué. Dans la cuisine, Ma copine prépare la bouffe du soir et je voit donc un gros tas de morceaux de dinde coupé. Pour moi qui aime la viande, c’est une vision d’horreur et l’odeur n’est pas mieux non plus. Pour me changer les idées, je décide de vider la boule à thé. Malheureusement, les feuilles mouillées me paraissent être un mélange d’asticots et d’algues gluantes ultra glauque. Je m’empresse de la montrer au autres qui ont la même réaction de dégout.
Bon je ne vais pas décrire tout mon trip qui à durer quand même 4h30 mais sachez que j’ai pu :
Avoir des flash coloré à l’écoute de sons.
Expérimenter la douceur de la peau de ma chérie pendant un massage ultra tripant.
Avoir un autre flash en voyant l’eau du robinet remplir une casserole (oui on trip avec tout et n’importe quoi)
Avoir l’impression que les carreaux hexagonaux qui compose le carelage de la cuisine n’était pas tous à la même hauteur et certain me paraissent en 3D.
Voir que mes pupilles peuvent s’écarquiller de façon impressionnante.
Devenir quasiment végétarien et manger tout doucement alors que d’habitude je suis un goinfre…
Quelques heure plus tard, les effets atteindront leur point culminant me laissant pendant un quart d’heure au bord du bad avec la sensation que mon esprit semble évoluer sur un fil de rasoir. Il peut basculer d’un moment à l’autre dans le bad trip. De plus je ne suis pas aideé par F qui aura expérimenter un long bad trip (mal de ventre, nausées…) Heureusement j’arrive à me maîtriser et les effets s’estompent me laissant une agréable sensation de calme et bonheur.
On finit la soirée vers minuit avec un bon joint de weed (malheureusement je trouve que ça me gâche cette douce sensation joie) et une partie de trou du cul. Je me sens sûr de moi, content d’avoir fait cette expérience et heureux d’être là avec mes amis.
Je pense recommencer ça avec l’arrivée du printemps. Dans la maison de mes parents et plus précisément dans le jardin avec des fleurs.