Walrus
Neurotransmetteur
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Hello les psycho'!
Ceci est l'ébauche d'un premier TR pour une introduction dans le monde merveilleux des trucs-qui-font-voir-la-vie-trés-bizarre, je vous demanderai un peu d'indulgence, pour le petit psychonaut en culotte en culotte-courte que je suis.
Set: Je suis en vacance depuis peu de temps, en bonne condition mentale, et la tête remplie de tout plein de bonne nouvelles et pensées joyeuses.
L'avenir me semble clement. Je me suis préparé a l'idée de prendre du DXM depuis un bon mois, j'attendais juste le bon moment.
Setting: Je dois admettre que le setting n'était pas optimal pour l'expérience. J'étais chez une amie avec son copain, et 1 pote. Nous avions tout l'appartement pour nous avec suffisamment de place pour loger tout le monde.Seule mon amie que je nommerais T, et moi consommons.
Le fait que les 2 autres personnes n'aient aucunes expériences avec la drogue en général, fut un peu handicapant car ils s'inquiétaient beaucoup pour nous et devenaient vite envahissant avec leurs "conseils" et leurs tentatives de nous cadrés. Cela aurait pu nous éviter bien des mésaventures.
Antécédent avec les drogues: J'ai consommé beaucoup de cannabis mais pendant une faible durée ( 6mois) il y a 2 ans. J'ai pris la décision d'arreter totalement ma consommation car je n'arrivais pas a allier défonce et études. J'ai recommencé la fumette il y a 6 mois mais avec une autres approche, beaucoup plus respectueuse envers ce don de la nature, et avec un coté plus mystique. J'ai déjà consommer du speed une fois en festival et je n'ai pas franchement apprécié. A part ça je n'ai jamais expérimenter d'autres substances psychoactives.
But de l'expérience : Cela faisait déjà quelques temps que je m'intéressait aux hallucinogènes, et a leurs vertus psycho-thérapeutiques ( en y faisant un usage modéré et responsable). Je me posais beaucoup de questions sur moi, sur ma vie, auquelles je ne reussissais a repondre d'un point de vue rationnel. Comme :"Pourquoi suis-je si triste et mélancolique alors que manifestement tout vas bien dans ma vie?" ou "Pourquoi ai je un foutu blocage avec l'écriture( et dieu sait que cette question m'a de nombreux soirs d'insomnies, torturé et trainé au plus bas de mon estime)?"
Je me suis renseigné sur le DXM et cette drogue m'a tout de suite beaucoup plus pour diverses raisons, mais notamment grace a son gros potentiel introspectif, c'était ça que je recherchais pour un premier trip. Comprendre merde ! C'est vrai après tout la premiére perche c'est celle que l'on oublie pas celle qui nous marque a jamais ( en positif ou en négatif d'ailleurs), je veux que cette premiére perche soit mon modéle, qu'elle soit parfaites, et qu'elles soit comme un lien avec la réalité en me rappelant pourquoi j'ai commencer a me droguer. Pour apprendre a me connaitre, je voulais que cette premiére perche soit celle de la comprehension de soi. Que je fut naif. La drogue c'est plus fort que les barrières psychologiques ridicules d'un petit puceau des psychés. Enfin je m'égare.
Drop.
J'arrive chez T sur les coups de 20 heures avec 4 boites de Tu****. Si j'avais su quel suplice ce serait d'avaler ces foutus pillules j'aurait vite déchanter. L'ambiance est plutôt posé, une soirée entre pote tout ce qui a de plus normal. Aprés avoir mis en garde T et lui avoir expliquer le mieux que je pouvais ce qu'etait cette molécule au nom barbare. Nous prenons une dose peut RDR pour une premiére ( 7,5mg/kg ( oui je sais ça fait petit rigolo qui veut se prendre sa perche mais qui a peur du plateau 3) ). Mes 22 boulettes a la menthe fortes passe trés trés mal et j'ai la nausée pendant une bonne demie-heure. L'ambiance est vraiment conviviale et nous rigolons bien. Vers 21h30, T et moi aussi sobres que des papes recevons un coup de fil nous indiquant que des amis prenaient l'apero dans un parc sur les pentes de la croix-rousse. Nous décidons de nous y rendre sans réellement réfléchir aux consequences de cette actes. nous devons marcher 20 minutes avant d'arriver a ce parc. La montée ne pointant toujours pas le bout de sa truffe nous partons sur le champs. Nous arrivons la bas saluont nos amis et toujours aucun signe d'un semblant de montée, un peu déçu T me dis : " Coupin ça monte quand coupin ?? C'est vraiment nul ton truc et en plus ça fout mal au bide!"
-"ça va arrivé fais moi confiance , lui rétorquais je, un peu anxieux.
Nous discutons pendant 10 minutes de sujets plus ou moins interessant avant que je ne ressente les premiers signes de la montée. A partir de la tout vas trés trés vite ! Je ne tiens plus en place, j'ai besoin de bouger. Je me promène un peu dans le parc et observe de légére modifications visuelles. Un sentiment de plénitude monte en moi. Je me sent bien, en harmonie avec qui je suis et avec mon environnement, je retourne parler avec mes amis. La ça commence a rusher sec, je malonge par terre avec du gangpol und mit. Roah c'est le pied, les sons me paraissent si évidement et commencent a me transporter. Je m'imagine prés d'une riviére par une journée d'été orageuse. J'entend le doux vacarmes cristalin de l'eau qui ruiselle dans son lit. C'est si beau, je me dis que c'est ici que je veux y séjourner pour le restant de mes jours, j'ai l'impression que cet endroit fut créé pour moi, tout n'est que paix harmonie. La musique s'arrête ( pour ceux que ça interesse voici le lien : ) et je reviens peut a peut a la civilisations occidentale. Je me relève et dis à T : " Whaou ça rush de ouf, ce soir ça va tripper sec" elle me regarde avec l'air de dire " p'tit con va toi tu kiff ta race et moi j'suis la a attendre totalement sobre a te regarder tripper.". A ce moment la je lui pince gentiment le bras. Et la dans ces yeux ça fais BOOOOOOOOOOOOOM " oh putain mon bras tu l'as etirer ! whaou je sent que ça monte aussi !" je suis trés etonné que ce petit détaille l'ai fais prendre copte de son état. Fin bref.
Je décide d'allez me dégourdir encore une fois les jambes, je me releve de ma position et demande a un pote de me rouler une cigarettes car pour moi c'était totalement impossible. Je marche en fermant les yeux et a ce moment la j'ai l'impression d'étre acteur et a la fois spéctateur de ma vie. C'est assez difficile a expliquer mais j'ai remarquer par la suite que c'est assez courant chez moi avec le DXM. Cette impression de regarder un film mais a la fois de pouvoir influer sur le déroullement de ce film. Mon esprit construit les pensées, mon corp les exprimes mais c'est comme si mon cerveau enregistrait ces pensées comme étant exterieur et essayait de les comprendre. Je continue ma promenade et la je referme les yeux. a ce moment la je commence a étre un peu dissocié et m'amuse a cligner des yeux tres vites afin d'accentué cette sensation. Et la bam ! L'impression d'étre comme teleporter. Je ferme les yeux dans un endroit et je les reouvres 15 metres plus loin tout en aillant l'impression qu'il ne s'est écoulé qu'un dixieme de secondes. Je suis a la fois anxieux et attiré par ce coté la. Je décide d'attendre le plateau et de me sentir plus a l'aise dans mon trip afin de profiter au maximum de cette dissociation. Je retourne tant bien que mal vers mes amis. T est partie discutée avec un ami d'enfance dans un arbre. Sur le coup cela ne me derange pas plus que ça je suis a fond dans mon délire et le fait de me retrouver tout seul complétement phasé en face de 6 personnes totalement sobre ( ou juste sous une influence cannabique) ne m'inquiéte guerre.
Je m'assoie et ferme les yeux. Et Biiiiim dans ma gueule. Premiére grosse dissociation. J'ai l'impression de m'enfoncé dans le sol, les bruits et stimuli extérieur me paraissent de plus en plus lointain et fur et a mesure que je m'enfonce dans cette immense "rien". Je tombe de plus en plus vite et attérie dans une sorte de barque ( je n'ai aucun visuel juste un grand voil noir devant les yeux) qui flotte le long d'un torent. J'adore cette sensation, le fait d'etre bercé par l'eau comme dorloter par sa mére lorsque l'on est encore en age de lui tripoter les nibards. Je tiens a précisé que je n'ai plus aucun contact avec la réalitée a ce moment là. Puis la barque heurt un obstacle et je me retrouve propulsé dans un siege et tenu par une ceinture. Je commence a ressentir cette sensation unique lorsque tu monte dans une montagne russe, ce melange d'angoisse et de pure excitation a la fois. Je sent que je suis de plus en plus propulsé vers le haut. A un moment tout s'arrete. Et Vlam, je descent a toute vitesse vraiment comme dans une descente de montagne russe. C'est dingue les sensations semblent tellement réels... Et puis je r'ouvre les yeux. Mes amis ont me devisages. D'aprés eux je serais bien résté 15 minutes a tripper comme ça sans rien dire et sans bouger. Ils avaient l'air inquiets. Je les rassures tant bien que mal en leur expliquant ce que j'ai pris et les effets. Et puis la dans ma tête ça a fait tilt. Ces gens sont là mais je ne ressent pas leurs presence, ils sont comme des meubles animé. Je ne ressent pas leurs vie et me sent connecté a autre chose. Voilà je me sent connecté a T, mon compagnon de trip. Je ne veux plus de ces gens ordinaires froid, je veux etre au plus proche de la fusion avec elle. Je demande où elle est, on me repond qu'elle discute dans l'arbre perché a plus de 10 metres. Je commence a stresser a me dire que je vais rester tout seul completement dephasé dans une réalité qui me semble glacé et avec des gens me toisant avec incomprehension. UN de mes amis commence a me parler et se foutre de ma gueule. Il me dit de pas m'inquiéter pour T, qu'elle est en sécurité et que les shptroumphs ont tendus un filet pour elle. Le pire c'est que tout ce qu'il me disait me semblait vrai et je ne me rendais pas compte qu'il voulait me mener en bateau. Je crois dur comme faire a ses histoires de shptroumphs et rentre dans son jeux: " mais tu es sur qu'il est bien tendu de le filet? Tu es sur qu'ils vont pas lui faire de mal". Il me dit que non et que les shptrouphs habitent dans ce parc depuis des millenaires et qu'ils sont trés gentils. Je me redresse en un bon et cour vers un arbres qui est a l'opposé de celui ou se trouvait T. J'était persuadé qu'elle se trouvait dans cet arbre la. Je serre dans mes bras le tronc de cet être de cellulose et lui parle, comme si je parlais avec T. Pour moi c'était logique nous étions connecté avec le peuple vegetal et l'arbre transmettrais mon message a T.
S'en suit une période assez flou ou je déambule sans but en attendant le retour de T. Mes amis m'interpellent au loin, mais je n'ai pas envie de les voire. Ils ne degagent que si peut de vie. Ils sont si peu lumineux. J'angoisse a l'idée de me retrouver avec eux donc je marche je divague et me regale de visu assez marrant. Puis j'entend un cri au loin c'est T. Je la voie la bas, je sais que c'est elle, elle est si pure, entourée d'un hallo de lumière bleuâtre. Je cours de toutes mes jambes pour la rejoindre m'arréte devant elle et la serre dans mes bras. Ce contact est si doux, si pur, si vrai. Voila de quoi manque le monde a ce moment la. Il manque de "vrai". J'ai l'impression d'être dans un mauvais programmes français des années 60. Tout semble faux. C'est assez opprimant. Heureusement T est là. Je ne sais combien de temps il s'est écoulé depuis notre arrivé, des heures je suppose. Je regarde mon telephone, 22h30!!! Quoi ? Il ne s'est a peine passé une heure ! Whaou! je bad sur l'heure en attedant que les minutes passe mais impossible, j'ai l'impression que chaque minutes qui s'écoule est une vie d'attente interminable. C'est assez désagréable comme sensation. M'bref. Nous décidons de rentrer, je demande un cigarette a un ami et me tend un joint. Oh good idea! Nous marchons ensemble main dans la main et peu a peu je reprend contact avec mes 2 autres potes. Eux qui me paraissaient si faux il y a quelques minutes me parraissent totalement encrés dans ma vie. J'ai l'impression que notre quatuor est invincible et je me sent en sécurité. Sur le chemin du retour je fume mon spliff, et c'est trés agréable la fumée a un gout tres fruité et je sent chaque nuance de densité dans la fumé et la couleur des gouts. C'est le pied total.
Arrivé chez T : Ma survie a rude épreuves!
On arrive Chez T. Un de nos potes decides d'aller se coucher. Il ne reste plus que T, son copain et moi. Nous discutons brièvement. Et puis T me confie qu'elle désire aller dormir. Sur le coup encore une fois je ne me rendait pas compte que cette décision serait décisive pour le reste du voyage. Ils vont donc dans la chambre et moi je suis pris d'une irresistible envie de pisser. Je me dirige dans les toilettes. Je bloque quelques secondes devant le miroir. Whaou comme je suis eclaté j'ai des pupille du diamétre d'une balle de tenis, j'ai une tête de fou. Bon a interner. C'est etrange car je ne me distingue pas nettement. Comme si j'etait peint a l'aquarelle. M'bref, passons. J'arrive dans les toilettes mais la impossible de pisser, comme si j'avais oublier le mecanisme de dilatation du sphincter. Et vlam. Merde je ferme les yeux et me concentre. Arrive ensuite une sorte de mini bad-trip. Je revois en accélérer plusieurs fois la mort de ma mére a l'âge de 12 ans. Je me souviens de la scene dans les moindres details. Ma mére sur son lit de mort, je lui tiens la main et l'accompagne dans le dernier voyage. Je vois la scene a la troisième personne. Je revois ce mome de 1é ans que j'était, cet être si jeune et pourtant si torturé et si fort a la fois, celui qui prend de plein fouet un destin chaotique et qui l'assume, qui se tiens fiérement face a son futur. Si jeune et l'ame deja taché de maux atroces. J'en viens a admirer ce gosse, si jeune mais tellement plus fort que ce que je suis maintenant. Je revois cette scéne en boucle comme ultime chatiment a ma lacheté. Je sais que je n'ai qu'une seule solution pour sortir de cette boucle. Accepter. Accepter mon passé pour avancer. Accepter ma douleur pour faire l'expérience du bonheur. Oui c'est ça je dois souffrir pour connaitre le bonheur. Je regarde cette scéne donc mais au ralentit cette fois et observe chaque detail. Et lorsque la machine commence son refrain :"BIIIIIIIIIIIIP" tout se dissipe je reviens dans mon corp et je sent un chaud liquide couler de mon sexe. Je me releve et suis légerement étourdi comme lorsque l'on se leve trop vite ou qu'on est en hyper ventilation. Et la je bloque. Dans ma vision périférique je vois tournant autour de moi des dixaines de petits phalus. Et la je me dis :"c'est le zizi de buddha !!" s'en suit une enorme barre de rire. Le visuel se dissipe. Je me fais un Nesquick. Comme a mon habitude le melange est de 8/10 cacao et 2/10 lait ce qui donne un liquide visqueux tres gouteux et d'une couleur ébéne intense. Je commence la dégustation. Mouai c'est trop sucré. Je commence a angoissé comme ça tout seul et décide de réveiller T.
"T qu'est ce que tu fais?
-Je baise chéri!
-Ah ouai et ta fini dans combien de temps ? J'me sent seul..
-J'arrive d'ici 5 minutes c'est finis! "
Oui j'ai bel et bien communiqué avec une de mes amis les plus proches pendant qu'elle baisait. J'ai pas capter sur le coup, mais ça ne m'a pas déranger le moins du monde, et elle non plus, cette impression de connexion est encore bien présente.
5minutes aprés elle arrive, toute fraiche et complétement trippé. S'en suis une longue discussion sans sens a laquelle a assister son copain. Nous communiquions pas petit bruit, comme des animaux. Mais nous nous comprenions absolument! Pour nous c'était une évidence, c'etait notre language, un language existant, le notre, notre petit lien. Nous en venons a la meme conclusions, il faut peindre avec ma peinture au cacao ! Nous avons pris de grandes feuilles, des pinceaux et avons fait chacun une toile. C'etait tellement génial. Je m'amusais de chaque nuance de cacao, le mouvement que je lui donnais.. Sur le moment c'était une evidence, nous sommes les investigateurs de la nouvelle révolution artistique, l'art alimentaire. Nous etions les pionier de cette art. A ce moment nous voulions repeindre le monde a notre façon ! Notre égo façonnerais le monde, et nous battieront notre petit coin de paradis. Lorsque nous fûmes tout deux satisfait de notre travail nous laissons tout cela sécher. M'bref.
Le temps passe nous trippons sur de la musique tout les 3 dans le lit de T. Nous écoutons du gangpol und mit et du vieux rock psychédelique. Je sais que je suis parti loin a ce moment la mais je ne me souviens absolument pas de ce que j'ai vu. Puis viens cette musique : The Architect - Les pensées - YouTube. Redecouvertes totale du morceaux je comprend le sens profond de la musique et suis comme hypnotisé par elle. J'aime cette voie qui me guide au plus profond de moi. Je fais le vide. Je ne suis rien. Juste une idée qui vagabonde dans l'immensité intergalactique. Malheureusement cette sensation cesse au moment où la musique s'arrête. J'essaie de me replonger dans cette état de conscience mais n'y parvint pas. Dommage. Tant pis et t'façon je re-envie de pisser. Je me dirige au toilette. Et la une sorte de moment de lucidité j'entend mon "moi" me dire " n'y vas pas Walrus, tu vas te faire du mal". Ces paroles me glacent le sang mais je décide de y allez quand même. Quitte a tripper autant y allez jusqu'au bout même si je sais que ce ne sera pas un moment agréable. Toujours impossible de pisser. Je ferme les yeux et ... re-BAMMM. Manges toi ça Walrus. Je suis dans un lit d'hopital et je vois mon pére devant moi. Ce pére avec qui les relations sont si tendu, ce pére qui existe depuis si peu de temps, se pére que j'admire et que je deteste tellement. Il me parle, il est menacent. Il me demande si j'ai pris de la drogue je lui repond que non. Et la scéne recommence. Il me demande si j'ai consommé de la drogue je lui repond non. Et plus je suis dans le dénis plus ça boucle et plus ça devient sombre et angoissant. Je comprend alors que si je veux sortir de cet endroit je doit m'affirmer et tenir tête a mon pére chose que je n'ai jamais su faire.
"Walrus, as tu pris de la drogue, oui ou non?!
-Oui j'ai pris du DXM, et la tu vois je perche complet et je t'emmerde !"
L'hallucination se dissipe et je ressent encore une fois ce liquide couler le long de mon sexe.
Je reviens dans le lit. Les 2 autres s'étaient endormis. Je me couche a côté d'eux ( je sais je suis un parasite ^^). Je ferme les yeux, et me vois a la troisieme personne. Enfait je vois toute la chambre comme si j'etait au plafond. Je vois tout et au dessus de mon corp se trouvent des "boules d'énergies" de differentes couleurs. Je réalise que ces points sont mes point vitaux. Et puis je me sent projeter a l'intérieur de moi. Je ne reprend pas possession de mon corp, je suis DANS mon corp. Je suis dans mes vaiseaux sanguin, dans mes poumons, dans mes intestins, dans mon cerveau, je vois tout ce qu'il se passe. Je sais exactement se qui se passe et a quel moment dans mon corp. puis je me sent projeter dans l'encore plus petit,la cellule, et je deviens cellule. J'etais une cellule mais aussi toutes les autres cellules de mon corp. Sensation que je n'arrive pas a expliquer. Les visus disparaissent petit a petit je reprend possesion de mon corp et m'endors.
Ce que je retiens de ce trip:
-Il faut que j'accepte mon passé et que je refléchisse sur celui ci, si je veux allez de l'avant. Une grosse remise en question est a faire sur ce que je suis. Apres ce trip j'ai l'impression que depuis la mort de ma mére, je n'ai fais que me mentir et fuir toutes causes de problemes afin de me cavcher ma douleur. Si je veux avancer c'est clair, il faut que les blessures du passé cicatrise. Et seul un gros travail sur moi même peut m'aider.
-Je dois m'accepter et arreter de montrer une facette differente de ma personnalité a chaque personne que je rencontre. Je doit etre moi même et non pas un caméléon ne cherchant qu'a plaire aux autres en se mentant a longueur de temps.
-Bien que la derniere hallucination fut impressionante, je n'y vois pas grand chose encore c'est flou. Je pense que ça signifie qu'il faut que je respecte plus mon corp pour purifier mon esprit et que je prenne conscience que je suis aussi en tant que corp. En tant que mammifére. En tant qu'humain.
M'bref.
Voilà mon premier TR, excusez moi de la longueur mais ça me tenais vraiment a coeur de raconter tout dans les moindres details.
Je vous remercie de votre lecture.
Pardonnez ma grammaire et mon orthographe un peu approximatifs...
Au nom de la perche, je vous salut psychonauts.
Walrus.
Ceci est l'ébauche d'un premier TR pour une introduction dans le monde merveilleux des trucs-qui-font-voir-la-vie-trés-bizarre, je vous demanderai un peu d'indulgence, pour le petit psychonaut en culotte en culotte-courte que je suis.
Set: Je suis en vacance depuis peu de temps, en bonne condition mentale, et la tête remplie de tout plein de bonne nouvelles et pensées joyeuses.
L'avenir me semble clement. Je me suis préparé a l'idée de prendre du DXM depuis un bon mois, j'attendais juste le bon moment.
Setting: Je dois admettre que le setting n'était pas optimal pour l'expérience. J'étais chez une amie avec son copain, et 1 pote. Nous avions tout l'appartement pour nous avec suffisamment de place pour loger tout le monde.Seule mon amie que je nommerais T, et moi consommons.
Le fait que les 2 autres personnes n'aient aucunes expériences avec la drogue en général, fut un peu handicapant car ils s'inquiétaient beaucoup pour nous et devenaient vite envahissant avec leurs "conseils" et leurs tentatives de nous cadrés. Cela aurait pu nous éviter bien des mésaventures.
Antécédent avec les drogues: J'ai consommé beaucoup de cannabis mais pendant une faible durée ( 6mois) il y a 2 ans. J'ai pris la décision d'arreter totalement ma consommation car je n'arrivais pas a allier défonce et études. J'ai recommencé la fumette il y a 6 mois mais avec une autres approche, beaucoup plus respectueuse envers ce don de la nature, et avec un coté plus mystique. J'ai déjà consommer du speed une fois en festival et je n'ai pas franchement apprécié. A part ça je n'ai jamais expérimenter d'autres substances psychoactives.
But de l'expérience : Cela faisait déjà quelques temps que je m'intéressait aux hallucinogènes, et a leurs vertus psycho-thérapeutiques ( en y faisant un usage modéré et responsable). Je me posais beaucoup de questions sur moi, sur ma vie, auquelles je ne reussissais a repondre d'un point de vue rationnel. Comme :"Pourquoi suis-je si triste et mélancolique alors que manifestement tout vas bien dans ma vie?" ou "Pourquoi ai je un foutu blocage avec l'écriture( et dieu sait que cette question m'a de nombreux soirs d'insomnies, torturé et trainé au plus bas de mon estime)?"
Je me suis renseigné sur le DXM et cette drogue m'a tout de suite beaucoup plus pour diverses raisons, mais notamment grace a son gros potentiel introspectif, c'était ça que je recherchais pour un premier trip. Comprendre merde ! C'est vrai après tout la premiére perche c'est celle que l'on oublie pas celle qui nous marque a jamais ( en positif ou en négatif d'ailleurs), je veux que cette premiére perche soit mon modéle, qu'elle soit parfaites, et qu'elles soit comme un lien avec la réalité en me rappelant pourquoi j'ai commencer a me droguer. Pour apprendre a me connaitre, je voulais que cette premiére perche soit celle de la comprehension de soi. Que je fut naif. La drogue c'est plus fort que les barrières psychologiques ridicules d'un petit puceau des psychés. Enfin je m'égare.
Drop.
J'arrive chez T sur les coups de 20 heures avec 4 boites de Tu****. Si j'avais su quel suplice ce serait d'avaler ces foutus pillules j'aurait vite déchanter. L'ambiance est plutôt posé, une soirée entre pote tout ce qui a de plus normal. Aprés avoir mis en garde T et lui avoir expliquer le mieux que je pouvais ce qu'etait cette molécule au nom barbare. Nous prenons une dose peut RDR pour une premiére ( 7,5mg/kg ( oui je sais ça fait petit rigolo qui veut se prendre sa perche mais qui a peur du plateau 3) ). Mes 22 boulettes a la menthe fortes passe trés trés mal et j'ai la nausée pendant une bonne demie-heure. L'ambiance est vraiment conviviale et nous rigolons bien. Vers 21h30, T et moi aussi sobres que des papes recevons un coup de fil nous indiquant que des amis prenaient l'apero dans un parc sur les pentes de la croix-rousse. Nous décidons de nous y rendre sans réellement réfléchir aux consequences de cette actes. nous devons marcher 20 minutes avant d'arriver a ce parc. La montée ne pointant toujours pas le bout de sa truffe nous partons sur le champs. Nous arrivons la bas saluont nos amis et toujours aucun signe d'un semblant de montée, un peu déçu T me dis : " Coupin ça monte quand coupin ?? C'est vraiment nul ton truc et en plus ça fout mal au bide!"
-"ça va arrivé fais moi confiance , lui rétorquais je, un peu anxieux.
Nous discutons pendant 10 minutes de sujets plus ou moins interessant avant que je ne ressente les premiers signes de la montée. A partir de la tout vas trés trés vite ! Je ne tiens plus en place, j'ai besoin de bouger. Je me promène un peu dans le parc et observe de légére modifications visuelles. Un sentiment de plénitude monte en moi. Je me sent bien, en harmonie avec qui je suis et avec mon environnement, je retourne parler avec mes amis. La ça commence a rusher sec, je malonge par terre avec du gangpol und mit. Roah c'est le pied, les sons me paraissent si évidement et commencent a me transporter. Je m'imagine prés d'une riviére par une journée d'été orageuse. J'entend le doux vacarmes cristalin de l'eau qui ruiselle dans son lit. C'est si beau, je me dis que c'est ici que je veux y séjourner pour le restant de mes jours, j'ai l'impression que cet endroit fut créé pour moi, tout n'est que paix harmonie. La musique s'arrête ( pour ceux que ça interesse voici le lien : ) et je reviens peut a peut a la civilisations occidentale. Je me relève et dis à T : " Whaou ça rush de ouf, ce soir ça va tripper sec" elle me regarde avec l'air de dire " p'tit con va toi tu kiff ta race et moi j'suis la a attendre totalement sobre a te regarder tripper.". A ce moment la je lui pince gentiment le bras. Et la dans ces yeux ça fais BOOOOOOOOOOOOOM " oh putain mon bras tu l'as etirer ! whaou je sent que ça monte aussi !" je suis trés etonné que ce petit détaille l'ai fais prendre copte de son état. Fin bref.
Je décide d'allez me dégourdir encore une fois les jambes, je me releve de ma position et demande a un pote de me rouler une cigarettes car pour moi c'était totalement impossible. Je marche en fermant les yeux et a ce moment la j'ai l'impression d'étre acteur et a la fois spéctateur de ma vie. C'est assez difficile a expliquer mais j'ai remarquer par la suite que c'est assez courant chez moi avec le DXM. Cette impression de regarder un film mais a la fois de pouvoir influer sur le déroullement de ce film. Mon esprit construit les pensées, mon corp les exprimes mais c'est comme si mon cerveau enregistrait ces pensées comme étant exterieur et essayait de les comprendre. Je continue ma promenade et la je referme les yeux. a ce moment la je commence a étre un peu dissocié et m'amuse a cligner des yeux tres vites afin d'accentué cette sensation. Et la bam ! L'impression d'étre comme teleporter. Je ferme les yeux dans un endroit et je les reouvres 15 metres plus loin tout en aillant l'impression qu'il ne s'est écoulé qu'un dixieme de secondes. Je suis a la fois anxieux et attiré par ce coté la. Je décide d'attendre le plateau et de me sentir plus a l'aise dans mon trip afin de profiter au maximum de cette dissociation. Je retourne tant bien que mal vers mes amis. T est partie discutée avec un ami d'enfance dans un arbre. Sur le coup cela ne me derange pas plus que ça je suis a fond dans mon délire et le fait de me retrouver tout seul complétement phasé en face de 6 personnes totalement sobre ( ou juste sous une influence cannabique) ne m'inquiéte guerre.
Je m'assoie et ferme les yeux. Et Biiiiim dans ma gueule. Premiére grosse dissociation. J'ai l'impression de m'enfoncé dans le sol, les bruits et stimuli extérieur me paraissent de plus en plus lointain et fur et a mesure que je m'enfonce dans cette immense "rien". Je tombe de plus en plus vite et attérie dans une sorte de barque ( je n'ai aucun visuel juste un grand voil noir devant les yeux) qui flotte le long d'un torent. J'adore cette sensation, le fait d'etre bercé par l'eau comme dorloter par sa mére lorsque l'on est encore en age de lui tripoter les nibards. Je tiens a précisé que je n'ai plus aucun contact avec la réalitée a ce moment là. Puis la barque heurt un obstacle et je me retrouve propulsé dans un siege et tenu par une ceinture. Je commence a ressentir cette sensation unique lorsque tu monte dans une montagne russe, ce melange d'angoisse et de pure excitation a la fois. Je sent que je suis de plus en plus propulsé vers le haut. A un moment tout s'arrete. Et Vlam, je descent a toute vitesse vraiment comme dans une descente de montagne russe. C'est dingue les sensations semblent tellement réels... Et puis je r'ouvre les yeux. Mes amis ont me devisages. D'aprés eux je serais bien résté 15 minutes a tripper comme ça sans rien dire et sans bouger. Ils avaient l'air inquiets. Je les rassures tant bien que mal en leur expliquant ce que j'ai pris et les effets. Et puis la dans ma tête ça a fait tilt. Ces gens sont là mais je ne ressent pas leurs presence, ils sont comme des meubles animé. Je ne ressent pas leurs vie et me sent connecté a autre chose. Voilà je me sent connecté a T, mon compagnon de trip. Je ne veux plus de ces gens ordinaires froid, je veux etre au plus proche de la fusion avec elle. Je demande où elle est, on me repond qu'elle discute dans l'arbre perché a plus de 10 metres. Je commence a stresser a me dire que je vais rester tout seul completement dephasé dans une réalité qui me semble glacé et avec des gens me toisant avec incomprehension. UN de mes amis commence a me parler et se foutre de ma gueule. Il me dit de pas m'inquiéter pour T, qu'elle est en sécurité et que les shptroumphs ont tendus un filet pour elle. Le pire c'est que tout ce qu'il me disait me semblait vrai et je ne me rendais pas compte qu'il voulait me mener en bateau. Je crois dur comme faire a ses histoires de shptroumphs et rentre dans son jeux: " mais tu es sur qu'il est bien tendu de le filet? Tu es sur qu'ils vont pas lui faire de mal". Il me dit que non et que les shptrouphs habitent dans ce parc depuis des millenaires et qu'ils sont trés gentils. Je me redresse en un bon et cour vers un arbres qui est a l'opposé de celui ou se trouvait T. J'était persuadé qu'elle se trouvait dans cet arbre la. Je serre dans mes bras le tronc de cet être de cellulose et lui parle, comme si je parlais avec T. Pour moi c'était logique nous étions connecté avec le peuple vegetal et l'arbre transmettrais mon message a T.
S'en suit une période assez flou ou je déambule sans but en attendant le retour de T. Mes amis m'interpellent au loin, mais je n'ai pas envie de les voire. Ils ne degagent que si peut de vie. Ils sont si peu lumineux. J'angoisse a l'idée de me retrouver avec eux donc je marche je divague et me regale de visu assez marrant. Puis j'entend un cri au loin c'est T. Je la voie la bas, je sais que c'est elle, elle est si pure, entourée d'un hallo de lumière bleuâtre. Je cours de toutes mes jambes pour la rejoindre m'arréte devant elle et la serre dans mes bras. Ce contact est si doux, si pur, si vrai. Voila de quoi manque le monde a ce moment la. Il manque de "vrai". J'ai l'impression d'être dans un mauvais programmes français des années 60. Tout semble faux. C'est assez opprimant. Heureusement T est là. Je ne sais combien de temps il s'est écoulé depuis notre arrivé, des heures je suppose. Je regarde mon telephone, 22h30!!! Quoi ? Il ne s'est a peine passé une heure ! Whaou! je bad sur l'heure en attedant que les minutes passe mais impossible, j'ai l'impression que chaque minutes qui s'écoule est une vie d'attente interminable. C'est assez désagréable comme sensation. M'bref. Nous décidons de rentrer, je demande un cigarette a un ami et me tend un joint. Oh good idea! Nous marchons ensemble main dans la main et peu a peu je reprend contact avec mes 2 autres potes. Eux qui me paraissaient si faux il y a quelques minutes me parraissent totalement encrés dans ma vie. J'ai l'impression que notre quatuor est invincible et je me sent en sécurité. Sur le chemin du retour je fume mon spliff, et c'est trés agréable la fumée a un gout tres fruité et je sent chaque nuance de densité dans la fumé et la couleur des gouts. C'est le pied total.
Arrivé chez T : Ma survie a rude épreuves!
On arrive Chez T. Un de nos potes decides d'aller se coucher. Il ne reste plus que T, son copain et moi. Nous discutons brièvement. Et puis T me confie qu'elle désire aller dormir. Sur le coup encore une fois je ne me rendait pas compte que cette décision serait décisive pour le reste du voyage. Ils vont donc dans la chambre et moi je suis pris d'une irresistible envie de pisser. Je me dirige dans les toilettes. Je bloque quelques secondes devant le miroir. Whaou comme je suis eclaté j'ai des pupille du diamétre d'une balle de tenis, j'ai une tête de fou. Bon a interner. C'est etrange car je ne me distingue pas nettement. Comme si j'etait peint a l'aquarelle. M'bref, passons. J'arrive dans les toilettes mais la impossible de pisser, comme si j'avais oublier le mecanisme de dilatation du sphincter. Et vlam. Merde je ferme les yeux et me concentre. Arrive ensuite une sorte de mini bad-trip. Je revois en accélérer plusieurs fois la mort de ma mére a l'âge de 12 ans. Je me souviens de la scene dans les moindres details. Ma mére sur son lit de mort, je lui tiens la main et l'accompagne dans le dernier voyage. Je vois la scene a la troisième personne. Je revois ce mome de 1é ans que j'était, cet être si jeune et pourtant si torturé et si fort a la fois, celui qui prend de plein fouet un destin chaotique et qui l'assume, qui se tiens fiérement face a son futur. Si jeune et l'ame deja taché de maux atroces. J'en viens a admirer ce gosse, si jeune mais tellement plus fort que ce que je suis maintenant. Je revois cette scéne en boucle comme ultime chatiment a ma lacheté. Je sais que je n'ai qu'une seule solution pour sortir de cette boucle. Accepter. Accepter mon passé pour avancer. Accepter ma douleur pour faire l'expérience du bonheur. Oui c'est ça je dois souffrir pour connaitre le bonheur. Je regarde cette scéne donc mais au ralentit cette fois et observe chaque detail. Et lorsque la machine commence son refrain :"BIIIIIIIIIIIIP" tout se dissipe je reviens dans mon corp et je sent un chaud liquide couler de mon sexe. Je me releve et suis légerement étourdi comme lorsque l'on se leve trop vite ou qu'on est en hyper ventilation. Et la je bloque. Dans ma vision périférique je vois tournant autour de moi des dixaines de petits phalus. Et la je me dis :"c'est le zizi de buddha !!" s'en suit une enorme barre de rire. Le visuel se dissipe. Je me fais un Nesquick. Comme a mon habitude le melange est de 8/10 cacao et 2/10 lait ce qui donne un liquide visqueux tres gouteux et d'une couleur ébéne intense. Je commence la dégustation. Mouai c'est trop sucré. Je commence a angoissé comme ça tout seul et décide de réveiller T.
"T qu'est ce que tu fais?
-Je baise chéri!
-Ah ouai et ta fini dans combien de temps ? J'me sent seul..
-J'arrive d'ici 5 minutes c'est finis! "
Oui j'ai bel et bien communiqué avec une de mes amis les plus proches pendant qu'elle baisait. J'ai pas capter sur le coup, mais ça ne m'a pas déranger le moins du monde, et elle non plus, cette impression de connexion est encore bien présente.
5minutes aprés elle arrive, toute fraiche et complétement trippé. S'en suis une longue discussion sans sens a laquelle a assister son copain. Nous communiquions pas petit bruit, comme des animaux. Mais nous nous comprenions absolument! Pour nous c'était une évidence, c'etait notre language, un language existant, le notre, notre petit lien. Nous en venons a la meme conclusions, il faut peindre avec ma peinture au cacao ! Nous avons pris de grandes feuilles, des pinceaux et avons fait chacun une toile. C'etait tellement génial. Je m'amusais de chaque nuance de cacao, le mouvement que je lui donnais.. Sur le moment c'était une evidence, nous sommes les investigateurs de la nouvelle révolution artistique, l'art alimentaire. Nous etions les pionier de cette art. A ce moment nous voulions repeindre le monde a notre façon ! Notre égo façonnerais le monde, et nous battieront notre petit coin de paradis. Lorsque nous fûmes tout deux satisfait de notre travail nous laissons tout cela sécher. M'bref.
Le temps passe nous trippons sur de la musique tout les 3 dans le lit de T. Nous écoutons du gangpol und mit et du vieux rock psychédelique. Je sais que je suis parti loin a ce moment la mais je ne me souviens absolument pas de ce que j'ai vu. Puis viens cette musique : The Architect - Les pensées - YouTube. Redecouvertes totale du morceaux je comprend le sens profond de la musique et suis comme hypnotisé par elle. J'aime cette voie qui me guide au plus profond de moi. Je fais le vide. Je ne suis rien. Juste une idée qui vagabonde dans l'immensité intergalactique. Malheureusement cette sensation cesse au moment où la musique s'arrête. J'essaie de me replonger dans cette état de conscience mais n'y parvint pas. Dommage. Tant pis et t'façon je re-envie de pisser. Je me dirige au toilette. Et la une sorte de moment de lucidité j'entend mon "moi" me dire " n'y vas pas Walrus, tu vas te faire du mal". Ces paroles me glacent le sang mais je décide de y allez quand même. Quitte a tripper autant y allez jusqu'au bout même si je sais que ce ne sera pas un moment agréable. Toujours impossible de pisser. Je ferme les yeux et ... re-BAMMM. Manges toi ça Walrus. Je suis dans un lit d'hopital et je vois mon pére devant moi. Ce pére avec qui les relations sont si tendu, ce pére qui existe depuis si peu de temps, se pére que j'admire et que je deteste tellement. Il me parle, il est menacent. Il me demande si j'ai pris de la drogue je lui repond que non. Et la scéne recommence. Il me demande si j'ai consommé de la drogue je lui repond non. Et plus je suis dans le dénis plus ça boucle et plus ça devient sombre et angoissant. Je comprend alors que si je veux sortir de cet endroit je doit m'affirmer et tenir tête a mon pére chose que je n'ai jamais su faire.
"Walrus, as tu pris de la drogue, oui ou non?!
-Oui j'ai pris du DXM, et la tu vois je perche complet et je t'emmerde !"
L'hallucination se dissipe et je ressent encore une fois ce liquide couler le long de mon sexe.
Je reviens dans le lit. Les 2 autres s'étaient endormis. Je me couche a côté d'eux ( je sais je suis un parasite ^^). Je ferme les yeux, et me vois a la troisieme personne. Enfait je vois toute la chambre comme si j'etait au plafond. Je vois tout et au dessus de mon corp se trouvent des "boules d'énergies" de differentes couleurs. Je réalise que ces points sont mes point vitaux. Et puis je me sent projeter a l'intérieur de moi. Je ne reprend pas possession de mon corp, je suis DANS mon corp. Je suis dans mes vaiseaux sanguin, dans mes poumons, dans mes intestins, dans mon cerveau, je vois tout ce qu'il se passe. Je sais exactement se qui se passe et a quel moment dans mon corp. puis je me sent projeter dans l'encore plus petit,la cellule, et je deviens cellule. J'etais une cellule mais aussi toutes les autres cellules de mon corp. Sensation que je n'arrive pas a expliquer. Les visus disparaissent petit a petit je reprend possesion de mon corp et m'endors.
Ce que je retiens de ce trip:
-Il faut que j'accepte mon passé et que je refléchisse sur celui ci, si je veux allez de l'avant. Une grosse remise en question est a faire sur ce que je suis. Apres ce trip j'ai l'impression que depuis la mort de ma mére, je n'ai fais que me mentir et fuir toutes causes de problemes afin de me cavcher ma douleur. Si je veux avancer c'est clair, il faut que les blessures du passé cicatrise. Et seul un gros travail sur moi même peut m'aider.
-Je dois m'accepter et arreter de montrer une facette differente de ma personnalité a chaque personne que je rencontre. Je doit etre moi même et non pas un caméléon ne cherchant qu'a plaire aux autres en se mentant a longueur de temps.
-Bien que la derniere hallucination fut impressionante, je n'y vois pas grand chose encore c'est flou. Je pense que ça signifie qu'il faut que je respecte plus mon corp pour purifier mon esprit et que je prenne conscience que je suis aussi en tant que corp. En tant que mammifére. En tant qu'humain.
M'bref.
Voilà mon premier TR, excusez moi de la longueur mais ça me tenais vraiment a coeur de raconter tout dans les moindres details.
Je vous remercie de votre lecture.
Pardonnez ma grammaire et mon orthographe un peu approximatifs...
Au nom de la perche, je vous salut psychonauts.
Walrus.