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[Philosopher's stone] L'Ombre d'un doute

Xyro

Alpiniste Kundalini
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30 Sept 2012
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Voici un TR sur ma première prise de truffes.

Comme d'hab c'est assez personnel et ça ne va pas passionner tout le monde, je l'ai surtout écrit pour moi-même mais pourquoi pas le partager.

Ah, évidemment je n'ai pas du tout pris le volant, le chapitrage est juste une métaphore. :)





Enfin. J’ai enfin mon vendredi de libre, et rien à faire les deux jours qui arrivent. J’ai dans mon frigo 15 grammes de truffes de psilocybe tampanensis, j’ai tout fait le ménage comme il faut dans mon appartement, je ne vois aucune entrave potentielle à ce voyage.

Il y a bien un pote qui doit passer vite fait chez moi en fin d’après-midi, mais j’ai assez confiance en lui pour qu’il traverse mon trip sans que ça me dérange plus que ça.

Il est donc 16 heures, je me dis que c’est une bonne heure. Même si mon chez-moi est peu lumineux, le décollage se fera en même temps que le coucher de soleil, alors pourquoi pas.

En route

Je vais prendre 10 grammes, on va bien voir. Je mets presque tout dans ma bouche, je mâche. C'est pas si horrible que ça comme goût. C’est comme des noisettes en plus amer. J’ajoute tout de même deux ou trois olives pour masquer l’amertume. Je vais garder cette pâte dans ma bouche une grosse dizaine de minutes, peut-être que la partie sublinguale aidera-t-elle la montée. Mais je salive, ouh putain que je salive.

Malgré tout, en m’amusant sur mon ordinateur, ça fait dix minutes que j’ai ça en bouche. J’avale. Gloub. Ça fait du bien. Il me reste quelques sclérotes à manger pour arriver aux 10 grammes. Je mets le reste dans ma bouche, je mâche à nouveau, mon estomac ne rouspète toujours pas. Bon allez, je rajoute une petite truffe dans ma bouche. Le goût est pas folichon mais c’est bien plus mangeable que ce je pensais.

Je dois donc avoir quelque chose comme 12 ou 13 grammes de truffes dans mon estomac pratiquement vide, j'ai volontairement peu mangé à midi. Je me prépare un thé vert, j’allume une bougie à la vanille que je pose au milieu de ma table, je prépare une playlist psytrance de plus de 4h, et j’éteins ma lumière principale.

Il est 16h30, et sans grand étonnement, mes muscles s’alourdissent. Je me prépare alors une lumière d'ambiance bleu-violet.

La clé sur le contact

16h45, tiens quelque chose se passe... C’est le moment de lâcher mon ordinateur, de toute façon l’écran commence à changer de proportions. J’ai un léger mal au ventre qui dure à peine 5 minutes. Je m’assois sur mon canapé et je prends ma tablette dans mes mains. Je vais lire un peu, je vois que Boulet à publié un nouveau strip sur son blog. J’aime bien ses BD, ça va être drôle.
Le strip se charge, la scène se passe dans le métro. Les images sont assez sombres, une impression étrange se dégage de cette planche. Je la trouve inquiétante. J’essaye de lire, mais c’est pénible. C’est donc de cette façon que je m’aperçois que ma vision est troublée.

Pas grave, je vais faire autre chose. Tiens, et pourquoi ne pas procéder au mydriase-check ?

Direction la salle de bains. J’allume mais j’ose pas trop me regarder dans un premier temps. J’essaye d’imaginer à quoi je peux ressembler. Je lève la tête en direction du miroir. J’éclate de rire. Deux belles pastilles noires. J’éteins, je referme la porte, et reviens vers le canapé. Un fou rire me prend. Je m’imagine accueillir mon pote dans cet état euphorique, ce qui me fait encore plus marrer.

Vitesse de croisière

Il est 17h, je lui envoie un message pour savoir à quelle heure il arrive. Je glisse deux-trois conneries dans mes messages, il comprend de suite que je suis ailleurs. Il me dit qu’il finit sa journée à 18h, qu’il prend le métro à “Croix de chevaux” et qu’il arrive direct chez moi. Le nom de la station de métro me fait exploser de rire. Je n’avais jamais entendu ce nom, et puis d’abord, c’est quoi une croix de chevaux ? J’veux dire : pourquoi un cheval aurait-il besoin d’une croix ? Des gens veulent peut-être crucifier des chevaux ? Mais ça marche pas, normalement c’est Jésus qu’on crucifie ! Des larmes s’échappent à force de rire.

Je me ressaisis, je me dis que pour que je sache combien de temps il va mettre à venir chez moi, il faut que je regarde où est cette station. Heureusement, il y a une application pour ça. Ouais gros. Je saisis donc ma tablette.

Je regarde le fond d’écran animé : des bulles bleues qui s’envolent sans s’arrêter. Je connais bien cette animation mais là, elle me semble plus amusante que d’habitude. Je dois rester quelques minutes à la regarder, à faire tourner la tablette dans tous les sens et à constater avec quelle aisance l’orientation de l’écran se modifie. Je tourne alors ma tête pour regarder je ne sais plus quoi, une partie de mon champ visuel mime alors les bulles : le décor semble se déplacer vers le haut, sans jamais réellement bouger.

Je suis alors pris d’une irrésistible envie de dessiner sur ma tablette, avec mes doigts. Il me faut donc une application de dessin. Je parcours donc les différentes options et je m’arrête sur un choix qui me fera encore une fois éclater de rire : “Bébé dessine”.

Au moins ce sera simple à utiliser ! Les capture d’écrans sont très colorées et je dois bien y regarder à deux fois avant de me rendre compte que non, les serpentins multicolores ne sont pas animés. Mes doigts se promènent sur la tablette, et même si j’ai un peu de mal à comprendre cette application, je m’aperçois que je fais systématiquement toujours le même mouvement ! Diantre, je suis possédé ou bien ? Je reste tout de même une bonne dizaine de minutes à essayer de dessiner un truc reconnaissable mais peu importe, c’est tellement marrant de faire n’importe quoi.

Les champignons m’ont mis dans un état assez intriguant : d’un côté très euphorisants, d’un autre assez perturbants au niveau de la perception. Je regarde mon thé qui m’attend depuis un bon moment déjà, la forme du mug me capte, je regarde mon reflet sur la surface liquide, je suis ailleurs. Je saisis la poignée, je colle mon autre main au mug : tout au long de mes bras, la chaleur remonte jusqu’à mon cerveau.

Cette sensation fourmille en moi et me fait sourire de plaisir. Je tente de boire une gorgée, il n’est pas trop chaud : mais de la même façon que le contact de la tasse m’a fait frémir, le thé se diffuse dans mon corps d’une façon sinueuse et effervescente. Je repose le mug, j’ai eu assez de sensations tactiles pour le moment.

Je me redirige vers mon ordinateur, il doit être 17h20. Le temps passe lentement, j’aime ça. Je monte un peu le son, je me mets à danser seul au milieu de mon appartement. Je ferme les yeux...

Ah ! Des points partout ! Ah non des plans multicolores. Heu non des lignes ! C’est parti pour une série de visions fractales qui à mon grand amusement suivent l’orientation de ma tête. Les champignons ont donc activé l’accéléromètre sur mes hallus. Huhu.

J’ouvre à nouveau les yeux, je les referme, les éléments réels se mélangent à l’imaginaire, la perméabilité entre ma vision et mes hallucinations s’évapore.

Je vois les deux petites truffes qui restent sur ma table. Je me dis que comme c’est bien parti, je peux pousser la dose à 15 grammes, au pire c’est trop tard et ça me fera rien de plus, au mieux ça m’enverra un peu plus loin. (Mais en ai-je réellement besoin ?) Je mâchouille donc les sclérotes restants avec une olive. Dans l’excitation, je les garderai bien moins longtemps en bouche que lors de l’ingestion des premières. Je bois un peu de thé pour faire passer le tout.

Je me repose ensuite un peu sur mon canapé. Je m’allonge dessus les yeux ouverts. Un petit goût métallique apparaît alors au fond de ma bouche. Je le reconnais.

Je ferme les yeux. Un immense tissu organique se présente à moi, il est constitué d’alvéoles pentagonales noires au contours bleus. Il respire. Je réouvre mes yeux je balaye du regard mon appartement, les forment bavent un peu, je regarde mes mains bouger mes doigts me paraissent très longs, je m’amuse à les mêler et je rigole face à cette soupe de phalanges à la forme incompréhensible.

Soudain, un sentiment étrange s’installe en moi. Une sorte d’inconfort, pas vraiment physique mais plutôt anxieux. Voyons : je sais que je trippe. Je me déconnecte un court moment de mon voyage et je me mets à réfléchir à ce qui peut causer cette sensation. Ça ressemble fortement à un début de bad, mais je sais que je suis dans un état de conscience altéré. Je réfléchis donc à la situation.

Qu’est-ce qui peut donc causer ce malaise ? Je ne vois aucune raison objective ! Puis ce serait idiot que tout tourne mal alors que ça a si bien commencé. Ce serait par ailleurs dommage que mon pote me trouve en plein bad. Mon pote... Oh tiens il arrive quand ? Il est 17h40, je prends ma tablette et cette fois-ci je regarde vraiment où est cette station : je ne la trouve pas. Et pour cause : il s’agit de “Croix de Chavaux”, et non de chevaux... Je la localise elle est à 40 minutes de chez moi environ.

Subitement, un grand sentiment de réconfort m’envahit. Non ? Ne me dis pas que... C’était ça ! J’étais anxieux parce que j’ignorais l’heure à laquelle mon pote arriverait. Même si j’en ai objectivement rien à faire, cette inconnue s’est transformée en obstacle au bon déroulement de mon trip. Tant pis, mais maintenant que je l’ai identifié, tout devrait aller mieux.

Pause pipi


Il est 18h, je passe quelques minutes allongé à profiter des visuels qui s’offraient à moi les yeux fermés. J’envoie tout de même un message à mon pote lui demandant s’il arrive bientôt. Mon horrible sonnette retentit alors. Je sursaute. Oh merde c’est vrai, je voulais lui dire de m’appeler quand il arriverait et de ne surtout pas sonner, mais j’ai oublié.

Peu importe, je lui ouvre en restant dans mon trip. Ce type est du genre speed, et en plus il a une furieuse envie de pisser. Il me demande si ça va, je ris bêtement. Il regarde mes yeux, me dit “ah ouais, énorme” et se marre. Il fonce vers la salle de bains, il me demande tout enjoué : “vas-y dis moi ce que tu vois là !”

Je réfléchis pendant quelques secondes qui me sembleront longues. Le seul truc que je trouve à répondre est “tout est une grosse soupe !”, en articulant pas très bien. Forcément, il ne comprend pas. Je répète plus lentement. Et je lui explique que tout est fluide, les mouvements font des traînées et que les visuels yeux fermés sont très fractaux et complexes. Il me répond que c’est classe, les fractales.

Il récupère donc les décorations qu’il devait m’emprunter tout en discutant de choses diverses de la vie. Puis repart aussi sec.

J’ai compris tout ce qui vient de se passer, mais sa vigueur m’a impressionné. Je me dis qu’en fait ce mec est une boule d’énergie qui vient pisser chez toi et qui se volatilise dans la foulée.

Je me décide à changer d’ambiance, je mets de la musique plus lente, Radioactive Sandwich. Le changement de son a quasiment un effet physique sur moi, je me relâche. Je m’allonge sur le canapé pour la je-ne-sais-combientième fois.

Conduite de nuit


Je ferme mes yeux, je vois encore mon appartement : il fond, se dilue tel une tache d’encre dans de l’eau. Le noir envahit mes visions. Ce vide m’intrigue, jusqu’à maintenant j’ai toujours eu droit à un festival de géométrie colorée plus ou moins organique et voici qu’il n’y a plus rien.

Je garde les yeux fermés, des lignes émergent du bas de mon champ visuel. Elles sont jaunes, orangées, rouges, forment un ensemble de piques dirigées vers le haut. Elles prennent de plus en plus de place. J’ouvre mes yeux, cette vision m’inquiète. Je me sens un peu mal à l’aise. Je me dis que je trouve ça étrange. Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Je décide d’affronter un peu plus la bête et je me replonge dans mes visions.

L’ensemble de piques évolue en un forme sphérique tourbillonnante, au sein de laquelle apparaît un anneau composé de cercles lui aussi en rotation. Plus de plans infinis, plus de fractales, mais juste une entité sombre qui fourmille.

Je réouvre mes yeux, j’ai moyennement envie de me faire absorber par cette chose. Ça fait un moment que je n’ai pas ri. J’essaye de penser à des trucs qui me font habituellement marrer et ça marche plutôt bien. Je suis rassuré : en fait je suis toujours maître de moi-même.

Je me mets alors à scruter des choses qui pourraient être amusantes dans ma pièce. D’une plante verte que j’aperçois à travers ma fenêtre se dessinent des caractères dans les branchages. Il fait nuit dehors, les feuilles sont vert foncé et pourtant des lettres dorées se détachent. F... B... T... Rien qui n’ait de sens, mais c’est amusant.

Mon regard se porte alors vers une serviette étendue, dans laquelle d’autres glyphes ressemblant à de l’écriture cunéiforme s’impriment en bleu clair. Alors que sur une autre serviette c’est une forêt qui se dessine. Oui, j’ai étendu mon linge ce matin.

Il doit être 18h40, je me décide à regarder ce qu’il s’est passé du côté d’Internet pendant ce temps. Je m’assois face à l’écran : il prend alors une forme de trapèze, les caractères me semblent éloignés et minuscules.

Je ne sais plus trop ce qu’il se passe ensuite. J’esquisse une danse lente mais agréable sur la musique, je profite des visuels qui redeviennent un peu plus amicaux, et je mange des tortillas de l’esprit. Enfin, c’est juste des chips tortillas Leader Price. Mais c’est comme ça que je les appelle à ce moment précis, sans doute parce que dès que je ferme les yeux je me retrouve dans un assemblage de triangles.

C'est quand qu'on arrive ?

Le temps passe, il est 20h. Même si je me suis bien amusé et que j’ai bien profité d’une belle palette de sensations une impression d’inachevé persiste. C’était quoi ce truc inquiétant tout à l’heure ?

Retrouvant peu à peu une perception normale, je décide de voir ce que la télé donne sous champis. J’aurais jamais pensé faire ça avant de me lancer dans le trip, mais après tout pourquoi pas. Je tombe sur le zapping. Une épreuve.
Mes yeux et mon esprit étant toujours perchés, les contours des personnes et des décors se dédoublent, et mon intellect ne comprend qu’après avoir entendu. Me voici face à une sorte de jet lag cognitif mêlé à une vision déformée et au contenu de la télévision française résumé en cinq minutes.

Je ressens alors une impression de dégoût pour les programmes télévisés (davantage qu’en temps normal disons) et pour l’humanité en général. Je ne suis clairement pas face à la meilleure chose à regarder pendant ce trip-là. Et pourtant, je le regarde jusqu’au bout. Je ne sais pas pourquoi, mais je sais que je dois le regarder en entier.

Mais la télé n’attire plus du tout mon attention. Je bascule la tête en arrière. Je repense à ce truc, cette masse sombre cyclique et vacillante qui semblait me regarder depuis mon fort intérieur. Bon sang, je vais bien, je n’ai aucun problème majeur dans ma vie, et me voilà face à une masse anxiogène.

Soudain, l’éclair de lucidité.

Ça y est : c’est le contrepoids ! C’est tellement évident. Cette vision n’était là que pour me rappeler que même si je vais très bien, il y a toujours ce contrepoids d’idées noires en nous qui fait que la bonne humeur est une chose précieuse. Je soupire de soulagement, le même soulagement que pour la station de métro, même si c’est cette fois un peu plus profond.

On finit à pied

Je rallume mon éclairage principal, je ferme les yeux. Mes visions changent radicalement. Je suis baigné dans une lumière blanche et dorée. Quelques lignes jaunes et simples se dessinent, la descente est clairement amorcée. J’aurais peut-être dû passer mon trip avec davantage de lumière...

Pour achever le voyage, je décide d’aller marcher un peu dans Paris sous la pluie. De toute façon il est bientôt 21h et il fait nuit. Personne ne me remarquera.

Le son des voitures me paraît un peu irréel, les reflets des enseignes sur la routes sont magnifiques. Il y a des touristes, le Moulin Rouge, des parapluies. J’ai l’impression d’être piégé dans un film de Woody Allen, mais c’est plaisant. Je continue ma promenade nocturne, la pluie s’arrête, mais je garde mon parapluie pour me protéger de la lumière des lampadaires.

Ce flottement résiduel mêlé à l’aura nocturne de Paris me fait prendre une grande inspiration. Finalement, j’ai bien voyagé.
 

mjolk

Holofractale de l'hypervérité
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Salut !

Joli TR super bien écrit je trouve. Tu arrives à retranscrire les sensations d'un premier trip, en tout cas moi je m'y suis retrouvé ! :mrgreen:
 

Emiklos

Glandeuse pinéale
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Je me ressaisis, je me dis que pour que je sache combien de temps il va mettre à venir chez moi, il faut que je regarde où est cette station. Heureusement, il y a une application pour ça. Ouais gros. Je saisis donc ma tablette.


J'ai ri !

BTW, j'ai bien aimé ton TR, et surtout l'aspect anxiogène que tu mets bien en avant, et qui m'avait vraiment marqué/affecté durant mon premier trip champi.

Ça y est : c’est le contrepoids ! C’est tellement évident. Cette vision n’était là que pour me rappeler que même si je vais très bien, il y a toujours ce contrepoids d’idées noires en nous qui fait que la bonne humeur est une chose précieuse.

Et je crois que tu mets le doigt sur un truc fondamental, par contre, pourquoi avoir pris le trip seul ? C'est pas un peu brider la puissance du prod ? Les potentiels délires que tu peux avoir avec quelques bons potes ?
 

Xyro

Alpiniste Kundalini
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Merci pour vos commentaires !

Emiklos a dit:
Et je crois que tu mets le doigt sur un truc fondamental, par contre, pourquoi avoir pris le trip seul ? C'est pas un peu brider la puissance du prod ? Les potentiels délires que tu peux avoir avec quelques bons potes ?

Pour avoir pu comparer avec le LSD, la nature du trip est bien différente selon que tu es seul ou en groupe. C'est une question de bon moment.
Perso, le côté introspectif m'intéresse beaucoup, un peu plus que le côté euphorisant. Je trouve pas que j'aie "bridé" le trip, je voulais juste être face à moi-même.

Ceci dit, je ne cracherai pas sur un contexte plus festif s'il se présente. :)
 

Emiklos

Glandeuse pinéale
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Okay, c'est évident en fait après réflexion, mais très honnêtement je n'aurais pas le courage de prendre des champis seul étant donné le coté anxiogène hyper prononcé.
 

PetitFionSec

Neurotransmetteur
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10 Oct 2012
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C'est vrai que les premiers trips de champis rendent souvent anxieux pour des choses tout à fait banales, qui ne nous importent pas du tout en tant normal. Je m'imagine voir survenir de vrais problèmes durant une montée de champis :?
C'est vraiment quelque chose à un moment où on est très libre d'esprit, serein.

Sinon très beau trip, j'aime bien le fait que tu aies décidé d'exploiter le côté introspectif dès ton premier trip, ça aurait pu mal tourner mais tu as très bien géré je trouve,bravo ;)
 
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