Shtroumphux
Glandeuse Pinéale
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Bonsoir à tous.
Ca fait quelques jours que ça me tarabusque l'esprit : " J'écris mon TR, j'écris pas ? " .. Cela ne me paraît pas facile de retranscrire l'atmosphère que j'ai ressenti durant ce trip. Mais je vais faire mon mieux.
Nous sommes vendredi, j'attend ce jour déjà depuis un petit moment. Je pars de chez moi avec quelques champis sêchés en poche (non, en caleçon), je m'arrête chez l'ami où j'ai entreposé mon growkit : grosse surprise, plein de champis tout frais et tout beau, la soirée s'annonce bien.
En fin d'après midi, j'arrive chez mon pote qui fête en petit comité son anniversaire (une douzaine de personnes sont présentes). Il habite en campagne, dans un endroit très sympa. A mon arrivée, je fais très vite la rencontre d'une portée de chatons vachement mignons (il est important de souligner que j'adore les chats). Nous pesons les champignons et effectuons 4 doses d'environ une dizaine de grammes chacune (excepté pour la dose de champis secs bien entendu).
Quelques minutes plus tard, mon ami, sa copine, et moi, mangeons les champis, nous sommes ajeun depuis le midi. Le gout n'est pas désagréable, voir plutôt bon. Ca a un p'tit gout d'noisette je trouve. Par précaution, et comme je stress un petit peu pour cette première prise, je décide de n'en manger que la moitié dans un premier temps. Nous nous asseyons tranquillement dans l'herbe, nous sommes encore en comité restreint, peut être six ou sept. Environ 30 minutes plus tard, étant redevenu serein, je mange le reste des champignons. Je ne saurai dire quel lapse de temps il s'est écoulé par la suite, le soleil commençait à se coucher, c'était vachement beau. Mon pote et moi commençons à bien nous marrer, nous nous écartons un petit peu, mangeons une tomate et une banane et laissons monter les champis.
Ca y est, je les ressens, je m'allonge sur le sol, et commence à triper légèrement. J'ai peur de partir en bad, ce qui inévitablement amène une sorte de bad. Je suis cloué au sol, impossible de bouger sans avoir de putains de nosées. J'essaye de me calmer, je ferme les yeux, allongé sur le dos, les bras ouverts. Des arcs-en-ciels miniatures fusent un peu partout. Des ombres de champignons dansent, ils sont en train de me posséder. Au même moment, je commence à vraiment stresser, et je me dis qu'il faut essayer de combattre les champignons, de passer au-dessus. D'essayer de les ignorer. Aussitôt après, je me suis rendu compte que cette pensée était stupide, et que c'est ce qui allait me faire partir en bad. Il commençait à faire nuit, et peut-être fallait-il que je change d'endroit. Je m'assis doucement, pour éviter les nosées. Je regarde le ciel, on distingue encore très bien les nuages, ceux-ci, d'ailleurs, se dilattent étrangement. Voici que l'un d'eux resemble vivement à un scorpion.
Une idée subite me vient : " J'vais aller voir les chatons ! " . A quatre pattes d'abord, puis debout, je file vers la chambre de mon pote où sont logés les chats. Lorsque j'arrive, ils sont tous dans leur petite cabane au calme. Je m'asseois sur le lit (je suis seul dans la chambre), et subitement, ils sortent tous à mes pieds. Leur présence me rassure, ils me font rire. J'essaye de communiquer avec eux. De les apprivoiser le plus doucement possible. Je commence à apprécier le trip. Je reste avec eux quelques temps, la copine de mon pote qui elle aussi a mangé des champis me rejoint. Je n'aime pas trop sa façon d'approcher les chatons, je la trouve bien trop brutale, mais je ne dis rien, si ce n'est : " fais attention, tu sais, c'est fragile ces p'tites bêtes " . Nous restons quelques minutes encore à les observer, à rire. Je les vois se " bastonner " , et je pense à mes frères et moi lorsque nous étions plus petits. Nous décidons de les emporter dehors dans un panier, car je veux leur faire découvrir un peu l'horizon qu'ils ont devant eux. Je prend le panier, et les emmène ainsi devant un grand champs. La luminosité est faible, orangé, la lune est devant nous, elle nous surveille. Je me balade un peu partout avec le panier garni de chatons avant de les ramener dans leur cabane. Je ressors, pour essayer de me sociabiliser un petit peu. Desormais, je me sens extrêmement bien, infiniment sûr de moi, et totalement décomplexé (non pas que je sois un grand complexé en temps normal). Mes amis ont des visages un peu éffrayant, des visages de clowns tristes. On me tend des petards que je refuse, car ça a tendance à me rendre totalement parano, je ne veux pas gâcher la sensation que j'ai. Je re rentre dans la maison, je m'y sens mieux, j'ai l'impression qu'il y fait jour et c'est bien plus agréable que la nuit qui est tombée. Je retourne donc un peu parmi les chats, avec lesquels je suis très complice. Je réfléchi seul, à différentes choses, notamment à l'idée que l'on se fait des trips champignoneux avant d'en avoir pris, et la réalité de la chose. Ce que je sens d'important, c'est la perception des choses que l'on peut avoir sous l'effet des psilos, je trouve ça très profond, bien plus que l'idée que l'on s'en fait avant d'en avoir mangé. Je regarde l'heure : " WAH ! Le temps passe vachement longtemps " . Je suis encore parmi les chats, mon pote et sa copine me rejoignent dans la chambre. J'ai raté leur crachage de feu, je suis un peu blasé. Je m'allonge penard dans le hamac, tandisqu'eux sont dans le lit. La copine veut embrasser mon pote, qui refuse en lui disant " bouge, tu pue le kerdane " . Je les regarde, et j'explose de rire, je me dis qu'elle resemble à un routier (je sais, pas très sympa pour la copine). Elle se vexe et se tire. Environ 30 minutes plus tard, nous réalisons qu'elle s'est barrée quelque part onsépaou. Tant bien que mal, nous faisons un raid à travers champs pour la retrouvée. Les panneaux de signalisations m'apparaissent tels une grosse baffe dans la gueule. Puis nous la retrouvons, affalée au milieu de la route. Les étoiles sont magnifiques. Tout le monde reste un peu scotché. Son copain s'approche d'elle, tentant de la raisonner. Elle bad comme il faut on dirait. Je m'approche et lui fait un de parlotte plus ou moins rassurante. Elle se relève, et nous repartons vers chez mon pote. La soirée poursuit tranquillement son cours, tandisque s'amorce la redescente. La perception habituelle revient peu à peu, et ceci est très désagréable. Je me sens un peu triste. Je m'allonge dans le hamac, nous fumons un de notre chère marie-jeanne. Mes potes redecident de cracher du feu. Nous allons tous dehors, j'emporte sally et un bong tout pourrave, je coule une douille en les regardant. Inutile, les champis sont partis.. Il est temps de l'accepter. Il est 3h30, et l'unique bus pour repartir de chez mon pote n'est que tôt le matin. Je file me coucher. Je repense à toute la soirée. J'ai du mal à m'endormir. Le lendemain matin, je repense à tout ça. Ca a été pour moi une première expérience que j'ai beaucoup aimé malgré le fait que la réalité me paraît bien plus dure a affronté une fois redescendu.
J'ai du mal à me souvenir de tout précisément. J'ai peut-être plus raconté la soirée que le trip, mais il me semble vraiment délicat de retranscrire ceci. Ca viendra en vous racontant. J'ai hâte de remangé ces petits thaï, combien de temps est-il à peu près raisonnable d'attendre ? J'espère ne pas trop vous avoir barbé..
J'attend vos commentaires avec impatience.
Shtroumphux.
Ca fait quelques jours que ça me tarabusque l'esprit : " J'écris mon TR, j'écris pas ? " .. Cela ne me paraît pas facile de retranscrire l'atmosphère que j'ai ressenti durant ce trip. Mais je vais faire mon mieux.
Nous sommes vendredi, j'attend ce jour déjà depuis un petit moment. Je pars de chez moi avec quelques champis sêchés en poche (non, en caleçon), je m'arrête chez l'ami où j'ai entreposé mon growkit : grosse surprise, plein de champis tout frais et tout beau, la soirée s'annonce bien.
En fin d'après midi, j'arrive chez mon pote qui fête en petit comité son anniversaire (une douzaine de personnes sont présentes). Il habite en campagne, dans un endroit très sympa. A mon arrivée, je fais très vite la rencontre d'une portée de chatons vachement mignons (il est important de souligner que j'adore les chats). Nous pesons les champignons et effectuons 4 doses d'environ une dizaine de grammes chacune (excepté pour la dose de champis secs bien entendu).
Quelques minutes plus tard, mon ami, sa copine, et moi, mangeons les champis, nous sommes ajeun depuis le midi. Le gout n'est pas désagréable, voir plutôt bon. Ca a un p'tit gout d'noisette je trouve. Par précaution, et comme je stress un petit peu pour cette première prise, je décide de n'en manger que la moitié dans un premier temps. Nous nous asseyons tranquillement dans l'herbe, nous sommes encore en comité restreint, peut être six ou sept. Environ 30 minutes plus tard, étant redevenu serein, je mange le reste des champignons. Je ne saurai dire quel lapse de temps il s'est écoulé par la suite, le soleil commençait à se coucher, c'était vachement beau. Mon pote et moi commençons à bien nous marrer, nous nous écartons un petit peu, mangeons une tomate et une banane et laissons monter les champis.
Ca y est, je les ressens, je m'allonge sur le sol, et commence à triper légèrement. J'ai peur de partir en bad, ce qui inévitablement amène une sorte de bad. Je suis cloué au sol, impossible de bouger sans avoir de putains de nosées. J'essaye de me calmer, je ferme les yeux, allongé sur le dos, les bras ouverts. Des arcs-en-ciels miniatures fusent un peu partout. Des ombres de champignons dansent, ils sont en train de me posséder. Au même moment, je commence à vraiment stresser, et je me dis qu'il faut essayer de combattre les champignons, de passer au-dessus. D'essayer de les ignorer. Aussitôt après, je me suis rendu compte que cette pensée était stupide, et que c'est ce qui allait me faire partir en bad. Il commençait à faire nuit, et peut-être fallait-il que je change d'endroit. Je m'assis doucement, pour éviter les nosées. Je regarde le ciel, on distingue encore très bien les nuages, ceux-ci, d'ailleurs, se dilattent étrangement. Voici que l'un d'eux resemble vivement à un scorpion.
Une idée subite me vient : " J'vais aller voir les chatons ! " . A quatre pattes d'abord, puis debout, je file vers la chambre de mon pote où sont logés les chats. Lorsque j'arrive, ils sont tous dans leur petite cabane au calme. Je m'asseois sur le lit (je suis seul dans la chambre), et subitement, ils sortent tous à mes pieds. Leur présence me rassure, ils me font rire. J'essaye de communiquer avec eux. De les apprivoiser le plus doucement possible. Je commence à apprécier le trip. Je reste avec eux quelques temps, la copine de mon pote qui elle aussi a mangé des champis me rejoint. Je n'aime pas trop sa façon d'approcher les chatons, je la trouve bien trop brutale, mais je ne dis rien, si ce n'est : " fais attention, tu sais, c'est fragile ces p'tites bêtes " . Nous restons quelques minutes encore à les observer, à rire. Je les vois se " bastonner " , et je pense à mes frères et moi lorsque nous étions plus petits. Nous décidons de les emporter dehors dans un panier, car je veux leur faire découvrir un peu l'horizon qu'ils ont devant eux. Je prend le panier, et les emmène ainsi devant un grand champs. La luminosité est faible, orangé, la lune est devant nous, elle nous surveille. Je me balade un peu partout avec le panier garni de chatons avant de les ramener dans leur cabane. Je ressors, pour essayer de me sociabiliser un petit peu. Desormais, je me sens extrêmement bien, infiniment sûr de moi, et totalement décomplexé (non pas que je sois un grand complexé en temps normal). Mes amis ont des visages un peu éffrayant, des visages de clowns tristes. On me tend des petards que je refuse, car ça a tendance à me rendre totalement parano, je ne veux pas gâcher la sensation que j'ai. Je re rentre dans la maison, je m'y sens mieux, j'ai l'impression qu'il y fait jour et c'est bien plus agréable que la nuit qui est tombée. Je retourne donc un peu parmi les chats, avec lesquels je suis très complice. Je réfléchi seul, à différentes choses, notamment à l'idée que l'on se fait des trips champignoneux avant d'en avoir pris, et la réalité de la chose. Ce que je sens d'important, c'est la perception des choses que l'on peut avoir sous l'effet des psilos, je trouve ça très profond, bien plus que l'idée que l'on s'en fait avant d'en avoir mangé. Je regarde l'heure : " WAH ! Le temps passe vachement longtemps " . Je suis encore parmi les chats, mon pote et sa copine me rejoignent dans la chambre. J'ai raté leur crachage de feu, je suis un peu blasé. Je m'allonge penard dans le hamac, tandisqu'eux sont dans le lit. La copine veut embrasser mon pote, qui refuse en lui disant " bouge, tu pue le kerdane " . Je les regarde, et j'explose de rire, je me dis qu'elle resemble à un routier (je sais, pas très sympa pour la copine). Elle se vexe et se tire. Environ 30 minutes plus tard, nous réalisons qu'elle s'est barrée quelque part onsépaou. Tant bien que mal, nous faisons un raid à travers champs pour la retrouvée. Les panneaux de signalisations m'apparaissent tels une grosse baffe dans la gueule. Puis nous la retrouvons, affalée au milieu de la route. Les étoiles sont magnifiques. Tout le monde reste un peu scotché. Son copain s'approche d'elle, tentant de la raisonner. Elle bad comme il faut on dirait. Je m'approche et lui fait un de parlotte plus ou moins rassurante. Elle se relève, et nous repartons vers chez mon pote. La soirée poursuit tranquillement son cours, tandisque s'amorce la redescente. La perception habituelle revient peu à peu, et ceci est très désagréable. Je me sens un peu triste. Je m'allonge dans le hamac, nous fumons un de notre chère marie-jeanne. Mes potes redecident de cracher du feu. Nous allons tous dehors, j'emporte sally et un bong tout pourrave, je coule une douille en les regardant. Inutile, les champis sont partis.. Il est temps de l'accepter. Il est 3h30, et l'unique bus pour repartir de chez mon pote n'est que tôt le matin. Je file me coucher. Je repense à toute la soirée. J'ai du mal à m'endormir. Le lendemain matin, je repense à tout ça. Ca a été pour moi une première expérience que j'ai beaucoup aimé malgré le fait que la réalité me paraît bien plus dure a affronté une fois redescendu.
J'ai du mal à me souvenir de tout précisément. J'ai peut-être plus raconté la soirée que le trip, mais il me semble vraiment délicat de retranscrire ceci. Ca viendra en vous racontant. J'ai hâte de remangé ces petits thaï, combien de temps est-il à peu près raisonnable d'attendre ? J'espère ne pas trop vous avoir barbé..
J'attend vos commentaires avec impatience.
Shtroumphux.