Neuronal
Holofractale de l'hypervérité
- Inscrit
- 21/8/11
- Messages
- 1 385
.........................................................................................
Voici la liste des substances expérimentées relatées ici :
LSA
2C-E
2C-D
DXM
5-Meo-DMT
4-Aco-DMT
5-Meo-DiPT
aMT
2C-B
2C-P
4-Ho-MET
MXE
2C-C
En rouge sont les 2 intrus, ce ne sont pas des RC.
Si on préfère déplacer le topic vers Autres pour ça pas de soucis, mais je préférais le caler dans RCs car la majorité des substances de la liste en font tout de même partie.
Ce multi-TR fait le bilan de mes essais de diverses molécules avec mes compagnons de voyage entre mai et novembre 2012 (bien que ça ne soit pas vraiment fini...).
Nous testions autant de molécules car avions plus de difficultés à nous procurer du LSD par rapport à nos premiers trips, nous profitions donc de la facilité d'accès de tous ces produits et en même temps on était un peu fascinés en un sens par la quasi-infinie quantité de ces substances notamment dans les psychédéliques.
Cependant aujourd'hui on considère avoir fait un peu le tour des RC's psyché, comme vous pourriez le voir nous avions eu des expériences jouissives mais aussi des très moyennes voire nulles; enfin on a établi nos préférences, et maintenant il nous reste plus grand chose à tester à part les NBome et des dissos, nous sommes un peu revenus sur les psychédéliques "principaux": le LSD, les champis, la mescaline (hâte !), la DMT (!!!).
Enfin on pourrais résumer notre "parcours" à ça.
Remarque avant de commencer:
tout est subjectif par rapport à nos expériences, je ne préciserais pas tout le temps que "c'est moi qui dis que c'est pas intéressant" par exemple.
Je pense surtout aux tryptamines qui ont l'air de provoquer des préférences très variées au pays des psychow
.
Un essai en mai, mâchage direct de graines de morning glory.
Guidob et moi eurent très peu d'effets, contrairement à Cleminou et JR (bien que dans l'ensemble le trip fut subtil pour nous tous, par rapport à des réelles expériences qu'on peut voir en TR).
Nausées extrêmes et plusieurs vomissements, les effets psychédéliques ne sont réellement apparus que sur la fin (au bout de 4 heures environ) après mon ultime vomissement qui me libéra de ce mal de ventre de tout le trip ; auparavant je n'avais qu'une sensation de brume et une fatigue considérable, mais sur la fin j'ai pu profiter de quelques visuels proches du LSD (netteté augmentée, appréciation des lumières colorées…
et d'un léger mental à galérer à comprendre le début d'un film s'il était buggé ou pas.
Avant de dormir, je voyais aussi les motifs du papier peint bouger pas mal, et quelques CEV pré-endormissement à base de graphèmes inconnus comme si un nouvel alphabet m'apparaissait.
Avant ce moment de la libération des effets disons, je me suis cependant tapé un délire marquant, tout dans la subtilité.
En écoutant « The Only Process » de Atmos, j'ai eu un CEV qui me rappelait cette image que je m'étais amusé à dessiner sous Paint ,
Voir la pièce jointe 9844
ou je voyais les 2 sortes d'alien mystiques en prière face à face tournoyer, et cette vision accompagnée de la musique m'induisait l'idée que les psychédéliques nous enseignent, l'idée d'enseignement sacré par ces molécules par les visuels ou pensées qu'ils nous pointent du doigt.
Plus négatif, j'ai eu aussi un délire dans mon dernier vomissement, ou j'avais l'impression de comprendre une sorte de symbolique ultime du vomissement à savoir l'idée que l'on expulse son mal, cette masse de mauvais qui nous fait souffrir en stagnant profondément en nous, on l'extériorise par la bouche, la parole.
Cet aspect un peu introspectif a conditionné plus tard des pensées à mon bad sous 2C-E ou je voyais par moments l'issue de la douleur dans le vomissement, comme si cette symbolique allait se manifester en faisant apparaître « le visage de la terreur ».
2 essais d'extractions échouées.
Vers la rentrée j'ai pu lire 1 ou 2 TR qui m'ont redonné envie de tester, encore plus qu'au début.
Premier essai relaté dans le TR la forêt électronique (juin).
J'interprétais faussement avec ce premier trip une similarité globale avec le LSD (surtout au niveau de la pensée), ce qui a contribué au second trip qui fut un bad de gros mindfuck via un surdosage (30 mg) et surtout un set initial de profonde introspection auto-menaçante.
Mais à part ce bad, je considère le 2C-E comme l'un de mes RC favoris.
J'ai pu avoir 2 autres trips (juillet et août), avec toujours un dosage autour de 16 mg ; ces 2 suivirent la même satisfaction qu'avec le premier, et restent plutôt mémorables.
Les visuels très puissants, la pensée perchée bien que pas toujours euphorique (mais nos settings généraient une euphorie ambiante), l'appréciation de la musique sur-stimulée.
Je me souviens des puissants fractales dans les nuages qui donnent un aspect pixellisé marrant, ou une fois dans un sapin de loin ou je ne voyais même plus l'arbre normalement – comme s'il était entièrement composé de fractales de spirales géantes ; je me souviens des premières écoutes de Shpongle qui m'ont pointé du doigt la perfection psychédélique de certains éléments de structure musicale… etc.
Je remarquais progressivement des différences notables avec le LSD, comme le fait que les fractales sont en netteté 100% dès le départ sous 2C-E, alors que sous LSD nos souvenirs nous parlaient de fractales apparaissant progressivement avec l'attention ;
la synesthésie aussi qui est clairement moins forte sous 2C-E et cantonnée au CEV-musique ;
ou encore la pensée qui est affectée d'une manière légèrement différente : si dans les 2 la pensée est interprétative, je trouve ainsi que sous 2C-E la pensée est davantage accélérée tandis que sous LSD, elle est plus perspicace.
Globalement, on a un peu fini par considérer le 2C-E comme le RC psychédélique de base dans notre panel de choix, même si l'idée de départ d'un remplacement du LSD fut abandonnée (non, rien n'égale le LSD ahah
).
On a pu tester le 2C-D en juillet grâce à Sludge, nous étions en visite en Bretagne pour une semaine de vacances trippées dans une maison appartenant à la famille de Cleminou.
Sludge amena donc ce 2C-D est nous fit tester, dosage 60 mg.
Un trip très fun, bodyhigh de stimulation avec la musique bien que pas toujours fonctionnel (alternant parfois avec des phases un peu fatigue), euphorie, visuels très puissants ressemblant en tous points à ceux du LSD (mais bien différents du 2C-E du coup), et aucun mental ; bref j'ai pu apercevoir clairement la description positive faite un peu partout sur le forum et j'approuve à ce dosage l'idée d'un setting festif et d'un prod à faire tester à un novice des psychés intéressé.
Je n'ai pas essayé à un dosage plus fort, mais il me semble que le mental peut être plutôt mindfuck, et peut-être assez différent du 2C-E, du coup je ne sais pas si ça m'intéresse réellement.
En tout cas à 60 mg ça reste plutôt fun, même si ce n'est pas aussi transcendant que le 2C-E.
Dans cette même semaine en Bretagne nous avons aussi pu tester le DXM, encore une fois grâce à Sludge qui nous en a laissé (encore merci).
Avec le dosage qu'on a eu, on a facilement atteint le plateau 2, et parfois peut-être étions-nous aux frontières du plateau 3.
Cleminou a écrit un TR de cette expérience.
Découverte par la même occasion du monde des dissos, avec tout ce côté un peu neutre et pas très coloré, mais aussi ce côté voyage unique ; ainsi que le besoin d'un setting très précis pour découvrir les effets à leur plein potentiel (s'allonger, écouter de la musique et fermer les yeux).
Tant qu'on n'a pas fermé les yeux, on pseudo-trippe, je vois double et flou, la musique est peu émotionnelle, et impossible d'imaginer quoi que ce soit comme concept… jusqu'à ce qu'on ferme les yeux et on se rend compte que toute l'imagination devient visuelle.
J'ai trouvé intéressant ces visuels extrêmement réalistes les yeux fermés, une projection mentale d'une grande puissance qui me rappelait les descriptions de l'hypnose et ses suggestions d'imagination de lieux.
Quand j'essaye maintenant de me rappeler de ces CEV, je pense surtout à ceux de la MXE dont mes expériences sont beaucoup plus récentes, mais je me souviens que ceux du DXM étaient plus puissants et durables.
Je pouvais contrôler indirectement ces voyages visuels en choisissant des lieux, bien qu'ils étaient surtout influencés par la musique et que je ne les pilotaient pas vraiment ; je pouvais aussi « lancer » un contexte en regardant une image avant de fermer les yeux ce qui créait alors un décor en lien avec cette image.
Je n'ai pas eu par contre d'effets corporels contrairement à Cleminou, pas de décorporation, pas de sensations étranges de mon corps etc.
J'ai eu du mal à apprécier le bodyload, je suis plutôt sensible à ça et ça altère ma satisfaction du trip : la fatigue paralysante, les vomissements, et maux de ventre qui continueront jusqu'à la fin même après le ventre vide.
Je n'ai aussi pas trop aimé le manque voire absence totale d'émotions, pour un côté très froid et médical.
Ces deux derniers points négatifs dépassent un peu pour moi l'intérêt des effets positifs, ce qui fait qu'elle n'est pas dans mes substances favorites même si je ne serais pas contre re-tester.
Après la loi autorisant les pharmacies à refuser de vendre du DXM au moins de 25 ans, nous n'avons pas retenté…
Essayé cette substance après avoir (mal ?) lu des soi-disant similarités avec la DMT sur Erowid notamment.
Mon premier essai fut seul, enfin avec Cleminou en sitter, dosage autour de 5 mg (donc faible) en sniff (fin juillet).
Ambiance un peu onirique typiquement tryptaminique en marchant, et une sensation très jouissive au contact tactile avec le sol, la Terre.
En écoutant « Under Mount Kailash » de Process, malgré la qualité sortant du téléphone, je me sentis partir dans le ciel, dans l'espace ; une intéressante décorporation malgré la faible intensité de l'ensemble.
Mais mes autres expériences furent plus négatives.
Mon deuxième essai, août, fut avec Cleminou, JR et Guidob, d'abord nous essayons avec le vapo, puis nous finissons par retourner au sniff.
Nous prenons au début autour de 10 mg.
Au début c'est fun, on est euphoriques mais un peu « tarés », on saute sur le lit, je regarde une peluche colorée et je vois les couleurs intensifiées comme sous LSD, je regarde la chambre et elle est tantôt de taille géante tantôt minuscule, mon comportement est accéléré mais peu contrôlé.
Dans l'élan d'euphorie, je redroppe 15 mg.
Mais là, black-out.
J'ai les yeux bien ouverts, je vois oui, mais… WAH.
Je ne comprends plus RIEN à ce qui m'arrive.
Je n'ai même pas la capacité de me poser des questions en fait, mes amis regardent mes yeux angoissés plongés dans le vide et me demandent si ça va mais je galère à répondre bien que paradoxalement je comprends ce qu'ils me demandent, je me contente de répéter « je suis en train de devenir fou ».
Le vide mental.
Je finis par me rassurer en touchant différentes choses, le sol, les murs, comme pour me rassurer de leur existence.
Puis cela finit par aboutir au retournement de situation, ou toucher devient une jouissance inconcevable, passer d'une texture à l'autre est riche en informations et j'absorbe ça dans une sorte de plaisir orgasmique.
Mes amis n'ont pas eu d'expérience aussi forte mais furent peu transcendés.
Pour ma part, je me dis que peut-être le bad initial que j'ai eu était due à la surprise de la première fois.
Donc, nous réessayons encore une fois (septembre), autour de 10-15 je crois. Mais rebelote.
Enfin, le bodyload a beaucoup contribué, le bon gros mal de ventre qui s'installe avec le côté un peu dissociatif ou tout glisse (impossible de focaliser sur un point en regardant), c'est comme être bourré, je cours aux WC vomir (JR n'aura pas la force et se vomira dessus).
Je reste immobile à regarder mon vomi en comprenant par alternance la signification de ce fluide, avec la pensée ultra-lente comme si mon cerveau balbutiait, ça me fait vraiment penser à une cuite d'alcool sur le coup.
Puis je me ressens de nouveau cette jouissance en touchant différentes textures, et je finis par revenir au salon, euphorique, en rampant littéralement (encore une fois ce comportement était pas tout à fait contrôlé, comme si j'étais désinhibé).
En bref, cette substance ne nous intéresse plus vraiment, trop d'étrangeté pas forcément agréable, et du manque de contrôle de soi (pour ma part en tout cas).
Je retiens cependant ma première expérience positive, à faible dosage…
Essayé après avoir lu que cette molécule proche de la psilocine était presque identique aux champis en termes d'effets.
Après un premier essai peu concluant à dosage moyen selon Erowid (ce que nous considérions comme faible), nous réessayons à dosage fort, en extérieur (août).
Le trip fut alors très jouissif.
L'euphorie était le moteur central du trip, la pensée est restée très lucide, il y avait une synesthésie corporelle avec la musique (découverte de Shpongle en mode « Monster Hit est dans mon corps »), les OEV étaient pas extrêmes mais les CEV quant à eux, furent pour moi intenses et très mystiques, ce que j'ai le plus aimé.
Un visuel mémorable que j'ai eu, que j'ai essayé de représenter avec ce montage photoshop,
Voir la pièce jointe 9845
montrait un personnage aztèque en position de transe entièrement constitué de néons/lasers de couleurs et dont il sortait du corps des éclairs et énergies multicolores.
Un autre visuel excellent mais bien plus difficile à représenter : des entités divines fusionnées avec les éléments de la nature, ou plutôt constituées carrément de ces éléments (le visage est le ciel, le corps sont les arbres, les jambes sont la terre) et en même temps je voyais quand même ces visages, ces corps, ces jambes.
J'ai eu aussi des sortes de « sensations mystiques », mais je pense que c'était surtout des sortes de délires euphoriques associés à la nature qui nous entourait, ainsi j'avais parfois l'impression que des extraterrestres nous observaient, ou que je pouvais entrer en phase avec le cosmos ou ce genre de choses ; mais j'étais toujours un peu déçu au final car ça n'allait pas plus loin à ce niveau (j'exagérais un peu sur le coup de l'euphorie, il n'y avait pas de réelle transe comme sous champis).
Et pas de vraiment de perche mentale non plus, je trouvais qu'on était très lucides contrairement à sous champis.
Au final c'est un peu ça qui m'a un peu déçu et fait comprendre que ça reste différent des champis sur ce point surtout, ce qui me fait quand même préférer les champis car je voue quand même un certain culte à la pensée mystique et non lucide (hô message extraterrestre !) sous la transe, la transcendance cosmique des champignons.
Mais bon, j'ai quand même vachement aimé cette expérience, et comme dis précédemment ça me la fait mettre au même rang que le 2C-E donc tout en haut juste en dessous du LSD et des champis.
J'ai essayé avec Cleminou et « R » cette substance en août en faisant l'erreur de me fier à la liste d'effets donnée par Erowid et Wikipédia qui annonçaient un panel d'effets psychédéliques variés.
Cleminou a fait un TR qui décrit bien nos ressentis.
On l'a surnommé « 5-Meo-Dépité » car on a perdu toutes nos émotions, on était de parfaits robots incapables d'apprécier quoi que ce soit, et toutes les musiques étaient descendues en hauteur et avaient une consonance morne et morose.
J'ai même essayé de mettre Scatman pour tester voir ce que ça faisait, et même cette mélodie pourtant si joyeuse à la base sonnait comme baddée, ce qui créait presque un sentiment démoniaque comme si on nous narguait.
On a aussi tenté d'explorer les visuels, yeux ouverts seulement des petites tâches de phosphènes, yeux fermés des visuels apparaissaient (colorés et abstraits il me semble) mais clignotaient de manière stroboscopique ce qui était très désagréable et nous forçait à ré-ouvrir les yeux.
On a vite considéré alors cette substance comme la plus inutile qui soit.
Cependant, R qui a eu un dosage plus faible (je ne me souviens plus combien exactement) a beaucoup apprécié son expérience, il m'a parlé d'une meilleure appréciation de la musique, et des visuels stylés, et il avait l'air d'avoir eu de l'euphorie et aucune perte d'émotions.
Donc, peut-être que nous réessayerons à un dosage plus faible pour explorer ça…
Nous avons essayé cette substance, en août 2 semaines avant le Hadra, au départ juste Cleminou et moi dans une soirée avec beaucoup de monde.
La soirée nous permis cependant d'explorer nos effets sans perturber ceux qui n'en avaient pas pris c'est-à-dire la majorité.
Contrairement à Cleminou, je n'ai pas perçu d'effet mental, et pas beaucoup de visuels (juste une légère phase sur un sol ou je voyais les formes bouger comme dans Las Vegas Parano au moment « eh ouais une serveuse de hamburger »), j'avais sûrement une dose un peu moins forte.
Mais malgré cette dose peut-être faible, j'étais complétement stimulé comme Cleminou, et d'une manière pas très agréable car une stimulation impossible à évacuer (du genre même Crazy Astronaut c'est trop lent, « faut du speedcore ou quoi ? »).
On a aussi essayé de fumer de la weed pour stimuler les effets psychédéliques, mais pour ma part ça n'a rien ajouté, à part me provoquer un inconfort dû à la stimulation qui ne se mariait pas avec l'effet calmant de la weed.
Aussi, à la base un critère qui me donnait envie était l'effet empathogène que j'avais lu à plusieurs endroits, mais en fait rien avoir à la MD, juste on remarquait qu'on arrivait plus facilement à discuter aux gens de la soirée comme si c'était des amis de longue date et sans gêne, mais ce n'était pas spécialement jouissif. Rien d'euphorique.
Enfin, c'est surtout la stimulation excessive que j'ai trouvé désagréable, et sa très longue durée (près de 20 heures) qui m'ont donné envie d'en rester là avec ce prod, même si je n'ai pas découvert les effets visuels et mentaux.
Cleminou réessaya une fois avec JR en teuf psytrance, mais encore une fois ils n'ont pas réussi à apprécier leurs effets, trop de stimulation impossible à évacuer, et une longueur éprouvante.
Ce RC reste donc pour nous peu intéressant.
Avec Cleminou, JR et Guidob (et des psychow comme Sludge) nous avons pu essayer le 2C-B au Hadra grâce à Acidbuzz (merci !), comme disait JR plus tard « le partage d'euphorie »
Une expérience vraiment stylée, ça me rappelait le trip au 2C-D à 60 mg, mais là c'était encore mieux.
L'euphorie était encore plus forte et les visuels aussi (bien que différents du 2C-D, peut-être plus proches du 2C-E comme ces puissants fractales partout sur les graviers vers l'alternative stage), et il y avait un côté « transcendant » avec les visuels ou on « hallucinait » clairement (« WOHHA ! TAAIN ! OOA !! » xD).
Enfin je parle surtout des OEV, les CEV je me rappelle plus vraiment, sur le son je n'arrivais pas à garder les yeux fermés trop longtemps, enfin si je me souviens de visuels un peu type 2C-E influencées par les effets du VJ-ing.
Après au niveau stimulation, on n'était pas vraiment stimulés mais en tout cas pas du tout en fatigue physique contrairement aux autres 2C-x.
Je n'ai pas trop remarqué l'effet empathogène non plus, mais en tout cas l'euphorie était très forte et a bien contribué au positif de l'expérience.
Dommage que ça soit illégal en France, parce que ça reste un RC plutôt excellent pour la teuf.
Après le B, retombée au fond du gouffre.
On avait déjà lu que le P avait une réputation de 2C-x « bourrin » et que peu de personnes l'appréciaient, mais on a quand voulu essayer (septembre).
La base « structurelle » disons au niveau des effets est le 2C-E mais en bien plus puissant, et bien plus long (20 heures environ… trop éprouvant pour un week-end).
Mais surtout, aucune euphorie et à l'inverse, toute la pensée fut entièrement tournée vers le négatif, comme si la substance voulait à tout prix qu'on badde (je n'étais pas dans un set parfait non plus, mais bon).
Je me rendais compte que nos discussions nous menaient toujours à des sujets qui allaient nous énerver un peu ou nous désespérer.
Ma pensée qui pulsait me ramenait toujours dans les pires boucles qui soient, quel que soit le sujet auquel je pensais à la base, ça revenait toujours dessus, sur les pensées les plus baddantes.
Mon esprit m'induisait parfois des questions auto-agressives.
Aussi, nous avions des CEV complétement « hors-sujet » c'est-à-dire n'ayant aucun rapport avec nos pensées du moment où à la musique, et toujours en général horrifiques (par exemple, en écoutant Shpongle je voyais des cadavres se décomposer…
.
Heureusement aucun de nous n'est parti en panique, ça n'est pas parti comme dans mon bad au 2C-E nous avons chacun pu affronter ça, mais on peut quand même considérer l'ensemble comme un bad en un sens.
Je considère ce prod, comme… le pire qui soit
.
Nous testions ce RC en octobre, après avoir lu un certain rapprochement au 4-Aco-DMT mais un effet mental peut-être plus proche des champis (de ce que j'ai compris).
On a donc d'abord essayé une dose moyenne, mais ce fut peu transcendant…
Je remarquais des OEV plus puissants que sous 4-Aco-DMT notamment la sensibilité aux détails accrue (ce qui nous faisait tripper sur une image de fractale en haute définition), ou encore des sortes de bandes de vert et de rouge superposées à mon champ de vision (nous étions dans le noir) que Cleminou appelait « l'arrière-plan phosphénatique » , mais je trouvais pas très belle cette répétition de seulement 2 couleurs.
De toute façon, avec les tryptamines je recherche davantage dans les CEV que les OEV, or yeux fermés c'était léger, trop léger par rapport au 4-Aco-DMT.
Pas vraiment d'euphorie aussi, et pas vraiment de mental non plus.
Nous avons réessayé en novembre à un dosage plus fort, mais encore une fois ça restait à un niveau peu transcendant.
La montée nous rendait un peu euphoriques mais parce qu'on avait l'impression justement que c'était « que » la montée, mais toute la suite resta à ce niveau faiblard.
Au-delà donc du manque d'euphorie, aucune sensation particulière (mystique ou non), des CEV très légers et pas forcément stylés, et bizarrement toujours aucun mental.
Je retiens quand même un passage intéressant, en écoutant « The Herb Garden » de Hallucinogen, au premier passage rythmé j'ai eu une vision de silhouettes de personnages mystiques dansants (prenant des formes symétriques) en pivotant par alternance en rythme avec la musique ; ce CEV stylé a fait que maintenant j'adore ce passage alors qu'avant je préférais les passages non rythmés de cette musique.
Au final, ayant essayé jusqu'à une dose forte (je ne sais plus combien), je ne vois pas trop comment on pourrait davantage explorer ce RC.
Du coup, il reste dans un classement « bof » pour nous…
J'ai relaté un résumé de ma première expérience, et la description précise de ma seconde dans ce TR.
Je retiens que j'apprécie beaucoup la MXE, bien plus que le DXM grâce au bodyload beaucoup plus faible et surtout l'euphorie, mais aussi qu'à 60 mg le dosage est trop fort pour moi.
Je n'ai pas encore essayé la kétamine donc je ne pourrais pas trop comparer par rapport à ce hole que j'ai connu, mais c'est quelque chose que je trouve un peu trop aléatoire et dérangeant, la dissolution de l'égo sous dissociatif.
Bref, je préfère des doses autour de 40, ou 50 en deux fois, ou là j'adore clairement les délires schizo-euphoriques dissociés (j'aimerais en partager avec vous ! :grin
, et j'aime aussi pas mal le voyage avec la musique.
J'ai aussi découvert récemment le combo avec la weed, ou j'ai clairement aperçu le psychédélisme du cannabis ou les visuels yeux fermés étaient partagées avec désynchronisation entre la vitesse du psyché (serpentins, spirales etc.) et la lenteur du disso (avancée des géantes structures), mais néanmoins concomitantes.
Bénis soient les hennissements de Mixie :yawinkle:.
Sludge me parla de ce RC qui fut notre dernier 2C-x testé, celui qui nous reste aujourd'hui à découvrir étant le i comme illégal – d'une manière générale nous ne cherchons maintenant plus beaucoup de nouveaux RC psychédéliques à tester à part les NBome.
Nous expérimentions donc ce RC en novembre, je ne me souviens plus bien du dosage.
En somme, pas beaucoup de psychédélisme c'est-à-dire pas vraiment de mental, et peu de visuels (Cleminou et un autre ont cependant pu apprécier des visuels en combo avec weed) ;
mais j'ai quand même pas mal apprécié cette expérience car il y avait une forte euphorie, mais une euphorie en fait proche de la MD c'est-à-dire vraiment un ressenti de plaisir profond voire jouissance avec la musique.
Pas du tout d'effet stimulant par contre contrairement aux autres 2C-x, plutôt au contraire un côté calme mais pas fatigue, posé et bien.
Ca me faisait penser à certains TR de MD en appart sans danse.
Je pense qu'il faudrait qu'on ressaye à un dosage plus fort pour explorer les visuels et peut-être un effet mental aussi, en tout cas cette expérience était plutôt fun.

MULTI-THÉIÈRE - Parcours d'expérimentations diverses
Voici la liste des substances expérimentées relatées ici :
LSA
2C-E
2C-D
DXM
5-Meo-DMT
4-Aco-DMT
5-Meo-DiPT
aMT
2C-B
2C-P
4-Ho-MET
MXE
2C-C
En rouge sont les 2 intrus, ce ne sont pas des RC.
Si on préfère déplacer le topic vers Autres pour ça pas de soucis, mais je préférais le caler dans RCs car la majorité des substances de la liste en font tout de même partie.
Ce multi-TR fait le bilan de mes essais de diverses molécules avec mes compagnons de voyage entre mai et novembre 2012 (bien que ça ne soit pas vraiment fini...).
Nous testions autant de molécules car avions plus de difficultés à nous procurer du LSD par rapport à nos premiers trips, nous profitions donc de la facilité d'accès de tous ces produits et en même temps on était un peu fascinés en un sens par la quasi-infinie quantité de ces substances notamment dans les psychédéliques.
Cependant aujourd'hui on considère avoir fait un peu le tour des RC's psyché, comme vous pourriez le voir nous avions eu des expériences jouissives mais aussi des très moyennes voire nulles; enfin on a établi nos préférences, et maintenant il nous reste plus grand chose à tester à part les NBome et des dissos, nous sommes un peu revenus sur les psychédéliques "principaux": le LSD, les champis, la mescaline (hâte !), la DMT (!!!).
Enfin on pourrais résumer notre "parcours" à ça.
Remarque avant de commencer:
tout est subjectif par rapport à nos expériences, je ne préciserais pas tout le temps que "c'est moi qui dis que c'est pas intéressant" par exemple.
Je pense surtout aux tryptamines qui ont l'air de provoquer des préférences très variées au pays des psychow

LSA
Un essai en mai, mâchage direct de graines de morning glory.
Guidob et moi eurent très peu d'effets, contrairement à Cleminou et JR (bien que dans l'ensemble le trip fut subtil pour nous tous, par rapport à des réelles expériences qu'on peut voir en TR).
Nausées extrêmes et plusieurs vomissements, les effets psychédéliques ne sont réellement apparus que sur la fin (au bout de 4 heures environ) après mon ultime vomissement qui me libéra de ce mal de ventre de tout le trip ; auparavant je n'avais qu'une sensation de brume et une fatigue considérable, mais sur la fin j'ai pu profiter de quelques visuels proches du LSD (netteté augmentée, appréciation des lumières colorées…

Avant de dormir, je voyais aussi les motifs du papier peint bouger pas mal, et quelques CEV pré-endormissement à base de graphèmes inconnus comme si un nouvel alphabet m'apparaissait.
Avant ce moment de la libération des effets disons, je me suis cependant tapé un délire marquant, tout dans la subtilité.
En écoutant « The Only Process » de Atmos, j'ai eu un CEV qui me rappelait cette image que je m'étais amusé à dessiner sous Paint ,
Voir la pièce jointe 9844
ou je voyais les 2 sortes d'alien mystiques en prière face à face tournoyer, et cette vision accompagnée de la musique m'induisait l'idée que les psychédéliques nous enseignent, l'idée d'enseignement sacré par ces molécules par les visuels ou pensées qu'ils nous pointent du doigt.
Plus négatif, j'ai eu aussi un délire dans mon dernier vomissement, ou j'avais l'impression de comprendre une sorte de symbolique ultime du vomissement à savoir l'idée que l'on expulse son mal, cette masse de mauvais qui nous fait souffrir en stagnant profondément en nous, on l'extériorise par la bouche, la parole.
Cet aspect un peu introspectif a conditionné plus tard des pensées à mon bad sous 2C-E ou je voyais par moments l'issue de la douleur dans le vomissement, comme si cette symbolique allait se manifester en faisant apparaître « le visage de la terreur ».
2 essais d'extractions échouées.
Vers la rentrée j'ai pu lire 1 ou 2 TR qui m'ont redonné envie de tester, encore plus qu'au début.
2C-E
Premier essai relaté dans le TR la forêt électronique (juin).
J'interprétais faussement avec ce premier trip une similarité globale avec le LSD (surtout au niveau de la pensée), ce qui a contribué au second trip qui fut un bad de gros mindfuck via un surdosage (30 mg) et surtout un set initial de profonde introspection auto-menaçante.
Mais à part ce bad, je considère le 2C-E comme l'un de mes RC favoris.
J'ai pu avoir 2 autres trips (juillet et août), avec toujours un dosage autour de 16 mg ; ces 2 suivirent la même satisfaction qu'avec le premier, et restent plutôt mémorables.
Les visuels très puissants, la pensée perchée bien que pas toujours euphorique (mais nos settings généraient une euphorie ambiante), l'appréciation de la musique sur-stimulée.
Je me souviens des puissants fractales dans les nuages qui donnent un aspect pixellisé marrant, ou une fois dans un sapin de loin ou je ne voyais même plus l'arbre normalement – comme s'il était entièrement composé de fractales de spirales géantes ; je me souviens des premières écoutes de Shpongle qui m'ont pointé du doigt la perfection psychédélique de certains éléments de structure musicale… etc.
Je remarquais progressivement des différences notables avec le LSD, comme le fait que les fractales sont en netteté 100% dès le départ sous 2C-E, alors que sous LSD nos souvenirs nous parlaient de fractales apparaissant progressivement avec l'attention ;
la synesthésie aussi qui est clairement moins forte sous 2C-E et cantonnée au CEV-musique ;
ou encore la pensée qui est affectée d'une manière légèrement différente : si dans les 2 la pensée est interprétative, je trouve ainsi que sous 2C-E la pensée est davantage accélérée tandis que sous LSD, elle est plus perspicace.
Globalement, on a un peu fini par considérer le 2C-E comme le RC psychédélique de base dans notre panel de choix, même si l'idée de départ d'un remplacement du LSD fut abandonnée (non, rien n'égale le LSD ahah

2C-D
On a pu tester le 2C-D en juillet grâce à Sludge, nous étions en visite en Bretagne pour une semaine de vacances trippées dans une maison appartenant à la famille de Cleminou.
Sludge amena donc ce 2C-D est nous fit tester, dosage 60 mg.
Un trip très fun, bodyhigh de stimulation avec la musique bien que pas toujours fonctionnel (alternant parfois avec des phases un peu fatigue), euphorie, visuels très puissants ressemblant en tous points à ceux du LSD (mais bien différents du 2C-E du coup), et aucun mental ; bref j'ai pu apercevoir clairement la description positive faite un peu partout sur le forum et j'approuve à ce dosage l'idée d'un setting festif et d'un prod à faire tester à un novice des psychés intéressé.
Je n'ai pas essayé à un dosage plus fort, mais il me semble que le mental peut être plutôt mindfuck, et peut-être assez différent du 2C-E, du coup je ne sais pas si ça m'intéresse réellement.
En tout cas à 60 mg ça reste plutôt fun, même si ce n'est pas aussi transcendant que le 2C-E.
DXM
Dans cette même semaine en Bretagne nous avons aussi pu tester le DXM, encore une fois grâce à Sludge qui nous en a laissé (encore merci).
Avec le dosage qu'on a eu, on a facilement atteint le plateau 2, et parfois peut-être étions-nous aux frontières du plateau 3.
Cleminou a écrit un TR de cette expérience.
Découverte par la même occasion du monde des dissos, avec tout ce côté un peu neutre et pas très coloré, mais aussi ce côté voyage unique ; ainsi que le besoin d'un setting très précis pour découvrir les effets à leur plein potentiel (s'allonger, écouter de la musique et fermer les yeux).
Tant qu'on n'a pas fermé les yeux, on pseudo-trippe, je vois double et flou, la musique est peu émotionnelle, et impossible d'imaginer quoi que ce soit comme concept… jusqu'à ce qu'on ferme les yeux et on se rend compte que toute l'imagination devient visuelle.
J'ai trouvé intéressant ces visuels extrêmement réalistes les yeux fermés, une projection mentale d'une grande puissance qui me rappelait les descriptions de l'hypnose et ses suggestions d'imagination de lieux.
Quand j'essaye maintenant de me rappeler de ces CEV, je pense surtout à ceux de la MXE dont mes expériences sont beaucoup plus récentes, mais je me souviens que ceux du DXM étaient plus puissants et durables.
Je pouvais contrôler indirectement ces voyages visuels en choisissant des lieux, bien qu'ils étaient surtout influencés par la musique et que je ne les pilotaient pas vraiment ; je pouvais aussi « lancer » un contexte en regardant une image avant de fermer les yeux ce qui créait alors un décor en lien avec cette image.
Je n'ai pas eu par contre d'effets corporels contrairement à Cleminou, pas de décorporation, pas de sensations étranges de mon corps etc.
J'ai eu du mal à apprécier le bodyload, je suis plutôt sensible à ça et ça altère ma satisfaction du trip : la fatigue paralysante, les vomissements, et maux de ventre qui continueront jusqu'à la fin même après le ventre vide.
Je n'ai aussi pas trop aimé le manque voire absence totale d'émotions, pour un côté très froid et médical.
Ces deux derniers points négatifs dépassent un peu pour moi l'intérêt des effets positifs, ce qui fait qu'elle n'est pas dans mes substances favorites même si je ne serais pas contre re-tester.
Après la loi autorisant les pharmacies à refuser de vendre du DXM au moins de 25 ans, nous n'avons pas retenté…
5-Meo-DMT
Essayé cette substance après avoir (mal ?) lu des soi-disant similarités avec la DMT sur Erowid notamment.
Mon premier essai fut seul, enfin avec Cleminou en sitter, dosage autour de 5 mg (donc faible) en sniff (fin juillet).
Ambiance un peu onirique typiquement tryptaminique en marchant, et une sensation très jouissive au contact tactile avec le sol, la Terre.
En écoutant « Under Mount Kailash » de Process, malgré la qualité sortant du téléphone, je me sentis partir dans le ciel, dans l'espace ; une intéressante décorporation malgré la faible intensité de l'ensemble.
Mais mes autres expériences furent plus négatives.
Mon deuxième essai, août, fut avec Cleminou, JR et Guidob, d'abord nous essayons avec le vapo, puis nous finissons par retourner au sniff.
Nous prenons au début autour de 10 mg.
Au début c'est fun, on est euphoriques mais un peu « tarés », on saute sur le lit, je regarde une peluche colorée et je vois les couleurs intensifiées comme sous LSD, je regarde la chambre et elle est tantôt de taille géante tantôt minuscule, mon comportement est accéléré mais peu contrôlé.
Dans l'élan d'euphorie, je redroppe 15 mg.
Mais là, black-out.
J'ai les yeux bien ouverts, je vois oui, mais… WAH.
Je ne comprends plus RIEN à ce qui m'arrive.
Je n'ai même pas la capacité de me poser des questions en fait, mes amis regardent mes yeux angoissés plongés dans le vide et me demandent si ça va mais je galère à répondre bien que paradoxalement je comprends ce qu'ils me demandent, je me contente de répéter « je suis en train de devenir fou ».
Le vide mental.
Je finis par me rassurer en touchant différentes choses, le sol, les murs, comme pour me rassurer de leur existence.
Puis cela finit par aboutir au retournement de situation, ou toucher devient une jouissance inconcevable, passer d'une texture à l'autre est riche en informations et j'absorbe ça dans une sorte de plaisir orgasmique.
Mes amis n'ont pas eu d'expérience aussi forte mais furent peu transcendés.
Pour ma part, je me dis que peut-être le bad initial que j'ai eu était due à la surprise de la première fois.
Donc, nous réessayons encore une fois (septembre), autour de 10-15 je crois. Mais rebelote.
Enfin, le bodyload a beaucoup contribué, le bon gros mal de ventre qui s'installe avec le côté un peu dissociatif ou tout glisse (impossible de focaliser sur un point en regardant), c'est comme être bourré, je cours aux WC vomir (JR n'aura pas la force et se vomira dessus).
Je reste immobile à regarder mon vomi en comprenant par alternance la signification de ce fluide, avec la pensée ultra-lente comme si mon cerveau balbutiait, ça me fait vraiment penser à une cuite d'alcool sur le coup.
Puis je me ressens de nouveau cette jouissance en touchant différentes textures, et je finis par revenir au salon, euphorique, en rampant littéralement (encore une fois ce comportement était pas tout à fait contrôlé, comme si j'étais désinhibé).
En bref, cette substance ne nous intéresse plus vraiment, trop d'étrangeté pas forcément agréable, et du manque de contrôle de soi (pour ma part en tout cas).
Je retiens cependant ma première expérience positive, à faible dosage…
4-Aco-DMT
Essayé après avoir lu que cette molécule proche de la psilocine était presque identique aux champis en termes d'effets.
Après un premier essai peu concluant à dosage moyen selon Erowid (ce que nous considérions comme faible), nous réessayons à dosage fort, en extérieur (août).
Le trip fut alors très jouissif.
L'euphorie était le moteur central du trip, la pensée est restée très lucide, il y avait une synesthésie corporelle avec la musique (découverte de Shpongle en mode « Monster Hit est dans mon corps »), les OEV étaient pas extrêmes mais les CEV quant à eux, furent pour moi intenses et très mystiques, ce que j'ai le plus aimé.
Un visuel mémorable que j'ai eu, que j'ai essayé de représenter avec ce montage photoshop,
Voir la pièce jointe 9845
montrait un personnage aztèque en position de transe entièrement constitué de néons/lasers de couleurs et dont il sortait du corps des éclairs et énergies multicolores.
Un autre visuel excellent mais bien plus difficile à représenter : des entités divines fusionnées avec les éléments de la nature, ou plutôt constituées carrément de ces éléments (le visage est le ciel, le corps sont les arbres, les jambes sont la terre) et en même temps je voyais quand même ces visages, ces corps, ces jambes.
J'ai eu aussi des sortes de « sensations mystiques », mais je pense que c'était surtout des sortes de délires euphoriques associés à la nature qui nous entourait, ainsi j'avais parfois l'impression que des extraterrestres nous observaient, ou que je pouvais entrer en phase avec le cosmos ou ce genre de choses ; mais j'étais toujours un peu déçu au final car ça n'allait pas plus loin à ce niveau (j'exagérais un peu sur le coup de l'euphorie, il n'y avait pas de réelle transe comme sous champis).
Et pas de vraiment de perche mentale non plus, je trouvais qu'on était très lucides contrairement à sous champis.
Au final c'est un peu ça qui m'a un peu déçu et fait comprendre que ça reste différent des champis sur ce point surtout, ce qui me fait quand même préférer les champis car je voue quand même un certain culte à la pensée mystique et non lucide (hô message extraterrestre !) sous la transe, la transcendance cosmique des champignons.
Mais bon, j'ai quand même vachement aimé cette expérience, et comme dis précédemment ça me la fait mettre au même rang que le 2C-E donc tout en haut juste en dessous du LSD et des champis.
5-Meo-DiPT
J'ai essayé avec Cleminou et « R » cette substance en août en faisant l'erreur de me fier à la liste d'effets donnée par Erowid et Wikipédia qui annonçaient un panel d'effets psychédéliques variés.
Cleminou a fait un TR qui décrit bien nos ressentis.
On l'a surnommé « 5-Meo-Dépité » car on a perdu toutes nos émotions, on était de parfaits robots incapables d'apprécier quoi que ce soit, et toutes les musiques étaient descendues en hauteur et avaient une consonance morne et morose.
J'ai même essayé de mettre Scatman pour tester voir ce que ça faisait, et même cette mélodie pourtant si joyeuse à la base sonnait comme baddée, ce qui créait presque un sentiment démoniaque comme si on nous narguait.
On a aussi tenté d'explorer les visuels, yeux ouverts seulement des petites tâches de phosphènes, yeux fermés des visuels apparaissaient (colorés et abstraits il me semble) mais clignotaient de manière stroboscopique ce qui était très désagréable et nous forçait à ré-ouvrir les yeux.
On a vite considéré alors cette substance comme la plus inutile qui soit.
Cependant, R qui a eu un dosage plus faible (je ne me souviens plus combien exactement) a beaucoup apprécié son expérience, il m'a parlé d'une meilleure appréciation de la musique, et des visuels stylés, et il avait l'air d'avoir eu de l'euphorie et aucune perte d'émotions.
Donc, peut-être que nous réessayerons à un dosage plus faible pour explorer ça…
aMT
Nous avons essayé cette substance, en août 2 semaines avant le Hadra, au départ juste Cleminou et moi dans une soirée avec beaucoup de monde.
La soirée nous permis cependant d'explorer nos effets sans perturber ceux qui n'en avaient pas pris c'est-à-dire la majorité.
Contrairement à Cleminou, je n'ai pas perçu d'effet mental, et pas beaucoup de visuels (juste une légère phase sur un sol ou je voyais les formes bouger comme dans Las Vegas Parano au moment « eh ouais une serveuse de hamburger »), j'avais sûrement une dose un peu moins forte.
Mais malgré cette dose peut-être faible, j'étais complétement stimulé comme Cleminou, et d'une manière pas très agréable car une stimulation impossible à évacuer (du genre même Crazy Astronaut c'est trop lent, « faut du speedcore ou quoi ? »).
On a aussi essayé de fumer de la weed pour stimuler les effets psychédéliques, mais pour ma part ça n'a rien ajouté, à part me provoquer un inconfort dû à la stimulation qui ne se mariait pas avec l'effet calmant de la weed.
Aussi, à la base un critère qui me donnait envie était l'effet empathogène que j'avais lu à plusieurs endroits, mais en fait rien avoir à la MD, juste on remarquait qu'on arrivait plus facilement à discuter aux gens de la soirée comme si c'était des amis de longue date et sans gêne, mais ce n'était pas spécialement jouissif. Rien d'euphorique.
Enfin, c'est surtout la stimulation excessive que j'ai trouvé désagréable, et sa très longue durée (près de 20 heures) qui m'ont donné envie d'en rester là avec ce prod, même si je n'ai pas découvert les effets visuels et mentaux.
Cleminou réessaya une fois avec JR en teuf psytrance, mais encore une fois ils n'ont pas réussi à apprécier leurs effets, trop de stimulation impossible à évacuer, et une longueur éprouvante.
Ce RC reste donc pour nous peu intéressant.
2C-B
Avec Cleminou, JR et Guidob (et des psychow comme Sludge) nous avons pu essayer le 2C-B au Hadra grâce à Acidbuzz (merci !), comme disait JR plus tard « le partage d'euphorie »

Une expérience vraiment stylée, ça me rappelait le trip au 2C-D à 60 mg, mais là c'était encore mieux.
L'euphorie était encore plus forte et les visuels aussi (bien que différents du 2C-D, peut-être plus proches du 2C-E comme ces puissants fractales partout sur les graviers vers l'alternative stage), et il y avait un côté « transcendant » avec les visuels ou on « hallucinait » clairement (« WOHHA ! TAAIN ! OOA !! » xD).
Enfin je parle surtout des OEV, les CEV je me rappelle plus vraiment, sur le son je n'arrivais pas à garder les yeux fermés trop longtemps, enfin si je me souviens de visuels un peu type 2C-E influencées par les effets du VJ-ing.
Après au niveau stimulation, on n'était pas vraiment stimulés mais en tout cas pas du tout en fatigue physique contrairement aux autres 2C-x.
Je n'ai pas trop remarqué l'effet empathogène non plus, mais en tout cas l'euphorie était très forte et a bien contribué au positif de l'expérience.
Dommage que ça soit illégal en France, parce que ça reste un RC plutôt excellent pour la teuf.
2C-P
Après le B, retombée au fond du gouffre.
On avait déjà lu que le P avait une réputation de 2C-x « bourrin » et que peu de personnes l'appréciaient, mais on a quand voulu essayer (septembre).
La base « structurelle » disons au niveau des effets est le 2C-E mais en bien plus puissant, et bien plus long (20 heures environ… trop éprouvant pour un week-end).
Mais surtout, aucune euphorie et à l'inverse, toute la pensée fut entièrement tournée vers le négatif, comme si la substance voulait à tout prix qu'on badde (je n'étais pas dans un set parfait non plus, mais bon).
Je me rendais compte que nos discussions nous menaient toujours à des sujets qui allaient nous énerver un peu ou nous désespérer.
Ma pensée qui pulsait me ramenait toujours dans les pires boucles qui soient, quel que soit le sujet auquel je pensais à la base, ça revenait toujours dessus, sur les pensées les plus baddantes.
Mon esprit m'induisait parfois des questions auto-agressives.
Aussi, nous avions des CEV complétement « hors-sujet » c'est-à-dire n'ayant aucun rapport avec nos pensées du moment où à la musique, et toujours en général horrifiques (par exemple, en écoutant Shpongle je voyais des cadavres se décomposer…

Heureusement aucun de nous n'est parti en panique, ça n'est pas parti comme dans mon bad au 2C-E nous avons chacun pu affronter ça, mais on peut quand même considérer l'ensemble comme un bad en un sens.
Je considère ce prod, comme… le pire qui soit

4-Ho-MET
Nous testions ce RC en octobre, après avoir lu un certain rapprochement au 4-Aco-DMT mais un effet mental peut-être plus proche des champis (de ce que j'ai compris).
On a donc d'abord essayé une dose moyenne, mais ce fut peu transcendant…
Je remarquais des OEV plus puissants que sous 4-Aco-DMT notamment la sensibilité aux détails accrue (ce qui nous faisait tripper sur une image de fractale en haute définition), ou encore des sortes de bandes de vert et de rouge superposées à mon champ de vision (nous étions dans le noir) que Cleminou appelait « l'arrière-plan phosphénatique » , mais je trouvais pas très belle cette répétition de seulement 2 couleurs.
De toute façon, avec les tryptamines je recherche davantage dans les CEV que les OEV, or yeux fermés c'était léger, trop léger par rapport au 4-Aco-DMT.
Pas vraiment d'euphorie aussi, et pas vraiment de mental non plus.
Nous avons réessayé en novembre à un dosage plus fort, mais encore une fois ça restait à un niveau peu transcendant.
La montée nous rendait un peu euphoriques mais parce qu'on avait l'impression justement que c'était « que » la montée, mais toute la suite resta à ce niveau faiblard.
Au-delà donc du manque d'euphorie, aucune sensation particulière (mystique ou non), des CEV très légers et pas forcément stylés, et bizarrement toujours aucun mental.
Je retiens quand même un passage intéressant, en écoutant « The Herb Garden » de Hallucinogen, au premier passage rythmé j'ai eu une vision de silhouettes de personnages mystiques dansants (prenant des formes symétriques) en pivotant par alternance en rythme avec la musique ; ce CEV stylé a fait que maintenant j'adore ce passage alors qu'avant je préférais les passages non rythmés de cette musique.
Au final, ayant essayé jusqu'à une dose forte (je ne sais plus combien), je ne vois pas trop comment on pourrait davantage explorer ce RC.
Du coup, il reste dans un classement « bof » pour nous…
MXE
J'ai relaté un résumé de ma première expérience, et la description précise de ma seconde dans ce TR.
Je retiens que j'apprécie beaucoup la MXE, bien plus que le DXM grâce au bodyload beaucoup plus faible et surtout l'euphorie, mais aussi qu'à 60 mg le dosage est trop fort pour moi.
Je n'ai pas encore essayé la kétamine donc je ne pourrais pas trop comparer par rapport à ce hole que j'ai connu, mais c'est quelque chose que je trouve un peu trop aléatoire et dérangeant, la dissolution de l'égo sous dissociatif.
Bref, je préfère des doses autour de 40, ou 50 en deux fois, ou là j'adore clairement les délires schizo-euphoriques dissociés (j'aimerais en partager avec vous ! :grin

J'ai aussi découvert récemment le combo avec la weed, ou j'ai clairement aperçu le psychédélisme du cannabis ou les visuels yeux fermés étaient partagées avec désynchronisation entre la vitesse du psyché (serpentins, spirales etc.) et la lenteur du disso (avancée des géantes structures), mais néanmoins concomitantes.
Bénis soient les hennissements de Mixie :yawinkle:.
2C-C
Sludge me parla de ce RC qui fut notre dernier 2C-x testé, celui qui nous reste aujourd'hui à découvrir étant le i comme illégal – d'une manière générale nous ne cherchons maintenant plus beaucoup de nouveaux RC psychédéliques à tester à part les NBome.
Nous expérimentions donc ce RC en novembre, je ne me souviens plus bien du dosage.
En somme, pas beaucoup de psychédélisme c'est-à-dire pas vraiment de mental, et peu de visuels (Cleminou et un autre ont cependant pu apprécier des visuels en combo avec weed) ;
mais j'ai quand même pas mal apprécié cette expérience car il y avait une forte euphorie, mais une euphorie en fait proche de la MD c'est-à-dire vraiment un ressenti de plaisir profond voire jouissance avec la musique.
Pas du tout d'effet stimulant par contre contrairement aux autres 2C-x, plutôt au contraire un côté calme mais pas fatigue, posé et bien.
Ca me faisait penser à certains TR de MD en appart sans danse.
Je pense qu'il faudrait qu'on ressaye à un dosage plus fort pour explorer les visuels et peut-être un effet mental aussi, en tout cas cette expérience était plutôt fun.