Manou75
Neurotransmetteur
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Depuis quelques mois, j’étais suffisamment anxieux pour demander des antidépresseurs. Par chance, l’infexiologue à qui je les ai demandé m’a invité à différer. Entre temps, on m’a suspecté un TDAH et j’ai appris que les psychédéliques commencent à être connus pour améliorer la vie de ces profils. Ainsi, le vendredi 17 novembre 2023, je commence une phase de microdosage psychédélise. Au réveille, je consomme 11µg de 1cpLSD légalement acheté sur internet (zone grise en France). Celles et ceux qui me connaissent m’ont probablement déjà entendu m’étonner des propensions incroyables qu’à le LSD à provoquer des synchronicités.
Une heure après la prise, je sens déjà très bien les effets. Je pars courir, Prince dans les oreilles, bonheur absolu. J’ai seulement consommé 55 centimes de chimie, enfilé des écouteur et des chaussures de course mais je suis tellement heureux.
Voici plusieurs mois que je n’ai pas consommé de psychédéliques et peut être un an que je n’ai plus procédé au microdosage. C’est peut être pourquoi il me semble pouvoir assez bien en analyser les effets, même si ca reste pour beaucoup assez indicible. J’ai l’impression d’être un mortel, bien plus que dans mon quotidien sans traitement. J’ai surtout l’impression d’accepter cette part de moi “je n’existerai pas toujours” qui me pousse à prendre plus de risque. Comme si, rien n’était si grave car, de toutes façons tu vas mourir, tôt ou tard…
Le soir, je me rends à une soirée artistique queer à laquelle m’a invité ma neveu Milon à l’autre bout de Paris. Dans le métro, un passager découvre deux cahiers par terre et se contente de les déposer sur le strapontin à côté duquel je me tiens debout. L’un est bleu et l’autre un fuchsia qui rappel le violet de mon sweat. Bien que ces couleurs m’attirent vers ces cahiers, eussent ils été gris, ça n’aurait rien changé à la suite des évènements. Au bout d’un temps, je m’en empare et propose au découvreur, qui ne s’y intéresse plus, de les restituer à la RATP.
Dans l’avis ci-dessous, on apprend que les effets du microdosage ne sont pas pérennes. On apprend aussi qu’on ne vit pas d’expérience mystique chaque fois qu’on consomme une dose forte mais que, dans le cas d’une telle expérience, le soin est pérenne. Mon témoignage ajoute à cet avis qu’il est possible de vivre une forme d’expérience mystique sous seul microdose. N’étant pas ma première expérience du genre, je me doute qu’elle ne va pas me guérir définitivement mais il va sent dire que, tant que je ne l’oublierai pas, elle me fera du bien.
Un avis intéressant sur les soins du LSD
Auteur : https://www.psychoactif.org/forum/profile.php?id=147187
L'expérience mystique
Les expériences mystiques sont souvent marquées par leur ineffabilité, c’est-à-dire la difficulté d’en rendre compte par des mots. Elles possèdent également une qualité noétique qui se traduit par un état de connaissance qui paraît dépasser les aspects langagiers habituels. Ces deux caractéristiques sont souvent accompagnées du caractère transitoire de l’expérience. Elle ne dure en effet généralement que peu de temps, même si elle peut donner lieu un sentiment d’intemporalité. On peut également remarquer fréquemment une certaine passivité qui conduit le sujet à un sentiment de communication avec une force supérieure.
Une expérience mystique peut s’avérer particulièrement bouleversante car elle engendre parfois un grand décalage avec les réalités concrètes de la vie quotidienne. Elle n’est cependant pas de nature pathologique en elle-même. Il peut cependant s’avérer pertinente d’essayer de comprendre les raisons de son apparition par rapport à la situation personnelle du sujet.
Une heure après la prise, je sens déjà très bien les effets. Je pars courir, Prince dans les oreilles, bonheur absolu. J’ai seulement consommé 55 centimes de chimie, enfilé des écouteur et des chaussures de course mais je suis tellement heureux.
Voici plusieurs mois que je n’ai pas consommé de psychédéliques et peut être un an que je n’ai plus procédé au microdosage. C’est peut être pourquoi il me semble pouvoir assez bien en analyser les effets, même si ca reste pour beaucoup assez indicible. J’ai l’impression d’être un mortel, bien plus que dans mon quotidien sans traitement. J’ai surtout l’impression d’accepter cette part de moi “je n’existerai pas toujours” qui me pousse à prendre plus de risque. Comme si, rien n’était si grave car, de toutes façons tu vas mourir, tôt ou tard…
Le soir, je me rends à une soirée artistique queer à laquelle m’a invité ma neveu Milon à l’autre bout de Paris. Dans le métro, un passager découvre deux cahiers par terre et se contente de les déposer sur le strapontin à côté duquel je me tiens debout. L’un est bleu et l’autre un fuchsia qui rappel le violet de mon sweat. Bien que ces couleurs m’attirent vers ces cahiers, eussent ils été gris, ça n’aurait rien changé à la suite des évènements. Au bout d’un temps, je m’en empare et propose au découvreur, qui ne s’y intéresse plus, de les restituer à la RATP.
- L’avant dernière fois que j’ai vu Milon, nous avons été longtemps occupé à resituer un sac à dos oublié dans métro lillois.
- Comme nous l’avions fait avec le sac à dos, j’ouvre le cahier dans l’espoir d’y trouver des coordonnées. Je lis “17/10/20 : je me perche au matin d’1/4 de LSD…” Nous sommes un 17 et j’ai sensiblement fait la même chose ce matin.
- Je découvre que la propriétaire des cahiers et une jeune trans. Moi-même, par deux fois, j’ai commencé un processus de transidentification.
- Les seules coordonnées que je trouve sont “[email protected]”. L’apparemment dont je suis propriétaire se trouve rue de Noisy-le-sec.
- L’un des cahiers est une sorte de journal, l’autre porte sur un projet de spectacle LGBT. Je me rends à un spectacle LGBT.
- La bas, Milon et Goge son amie identifient une des personnes figurant sur des trois photos callées sous la couverture transparente d’un des cahiers.
- Cette personne, qui habite le 12eme, a justement prévu de se rendre dans le 19eme le lendemain de notre mise en relation. Le détour sera minime pour récupérer les cahiers chez moi.
- Son numéro comporte 44 et deux fois 77, qui sont “mes deux numéros”. J’en parles dans une note de mon précédent journal. Je suis né en 77. 7 est me chiffre de l’esprit. J’ai longtemps vécu au 44. 4 est celui de la matière. 44 comme 77 sont des nombres fractales. Je me suis beaucoup intéressé à ça.
- Comme déjà plus ou moins évoqué, les trois couleurs des cahiers et de mon sweat forment un parfait camaïeux.
- Enfin, certain refuseront peut être d’intégrer ça à la liste des coïncidences mais, le jeune artiste trans qui viendra récupérer les cahiers de sa copine de squat le surlendemain de leur découverte et avec qui je suis resté une heure par égoïsme oculaire est d’une toute beauté.
Dans l’avis ci-dessous, on apprend que les effets du microdosage ne sont pas pérennes. On apprend aussi qu’on ne vit pas d’expérience mystique chaque fois qu’on consomme une dose forte mais que, dans le cas d’une telle expérience, le soin est pérenne. Mon témoignage ajoute à cet avis qu’il est possible de vivre une forme d’expérience mystique sous seul microdose. N’étant pas ma première expérience du genre, je me doute qu’elle ne va pas me guérir définitivement mais il va sent dire que, tant que je ne l’oublierai pas, elle me fera du bien.
Un avis intéressant sur les soins du LSD
Auteur : https://www.psychoactif.org/forum/profile.php?id=147187
- Microdosage Effet anti-dépresseur non durable ; à partir du moment où tu arrêtes de microdoser rien ne reste. Après tu le peux faire sur la durée que tu veux, l'important est de s'en tenir à 1 microdose tout les 3 jours pour garder sa tolérance à 0.
- Doses moyenne (entre 50 et 100ug) : Notamment la thérapie assistée sous LSD en utilisant des , qui obtenaient aussi de bons résultats. Mais je connais moins cette approche.
- Doses fortes Tous les effets bénéfiques à long terme (sortie d'une dépression résistante, sortie d'une addiction - nicotine, alcool, opioïde ou autre, etc, amélioration de l'anxiété etc) sont corrélées avec le fait de vivre une expérience mystique. Mais puisque toutes les doses fortes ne menaient pas toujours à ce genre d'expérience il y a beaucoup de cas où l'amélioration n'a été que temporaire et s'est estompée au cours du temps. Par expérience mystique il y a tout un test pour le mesurer, mais il s'agit plus que d'un vague sentiment de surnaturel
L'expérience mystique
Les expériences mystiques sont souvent marquées par leur ineffabilité, c’est-à-dire la difficulté d’en rendre compte par des mots. Elles possèdent également une qualité noétique qui se traduit par un état de connaissance qui paraît dépasser les aspects langagiers habituels. Ces deux caractéristiques sont souvent accompagnées du caractère transitoire de l’expérience. Elle ne dure en effet généralement que peu de temps, même si elle peut donner lieu un sentiment d’intemporalité. On peut également remarquer fréquemment une certaine passivité qui conduit le sujet à un sentiment de communication avec une force supérieure.
Une expérience mystique peut s’avérer particulièrement bouleversante car elle engendre parfois un grand décalage avec les réalités concrètes de la vie quotidienne. Elle n’est cependant pas de nature pathologique en elle-même. Il peut cependant s’avérer pertinente d’essayer de comprendre les raisons de son apparition par rapport à la situation personnelle du sujet.