Psyked’Élie
Neurotransmetteur
Bonjour à tous les psychonauts
Avant toute chose, je vous souhaite, à toutes et à tous, une excellente année
Puisse 2024 être, pour vous et vos proches, source d’amour, de paix, de joie, d’inspiration et d’harmonie
Je viens partager avec vous ma dernière expérience de psychonaut. Voici donc le texte que j’ai rédigé aujourd’hui… Pour ceux qui n’aiment pas les longs pavés, mieux vaut passer votre chemin Pour les autres, je vous souhaite bonne lecture !
Pour la troisième année consécutive, j’ai passé le réveillon du Nouvel An seule. Voulant toutefois célébrer cette transition et switcher mon état d’esprit dépressif afin de commencer l’année dans un nouveau mood, j’avais décidé de prendre un trip. Ayant reçu ma commande de 1V-LSD le samedi 30 (alors que la livraison était prévue pour le 4 janvier !), j’ai donc décidé de tester cette nouvelle molécule (au lieu du 1CP-LSD initialement prévu).
Afin de limiter les risques de désagréments (nausées, maux de ventre, etc.), j’ai pris les mêmes précautions que lors de ma 2e prise de 1CP-LSD : boire quelques verres de jus de citron avant la prise et manger environ 30mn après.
J’ai donc avalé mon pellet de 225mcg aux alentours de 19h40 et pris ma douche avant de manger un petit gratin de pommes de terre / courgettes / champignons / oignons.
Durant le repas, j’ai commencé à sentir les premiers effets : sensation « étrange » dans le ventre, légers effets visuels, léger sentiment d’euphorie. Ayant entendu mon portable vibrer pendant que je mangeais, à la fin du repas, j’ai consulté mon message mais impossible d’y répondre car je sentais les effets de la montée s’intensifier considérablement.
J’ai donc préparé mon petit nid pour l’expérience : j’ai déplié le canapé, mis ma playlist « psychédélique » (qui commence par de l'électro, se poursuit par du Pink Floyd et se termine par des musiques méditatives), ajusté l’éclairage (une petite lumière douce et une petite lampe qui projette des lumières colorées sur le mur et le plafond) et lancé ma playlist de visuels sur mon ordinateur.
(J’ai voulu vous mettre une petite vidéo pour vous donner une idée de l’ambiance mais je n’arrive pas à la sélectionner…)
À demi-allongée sur le canapé, couverte d’un plaid et fumant un stick, j’accueillais la montée avec grand plaisir, surprise de ressentir déjà tellement d’effets.
Il faut dire que lors de mes précédentes expériences avec les analogues du LSD (1CP et AL-LAD), j’attendais entre une et deux heures avant de sentir les premiers signes. Mais je démarrais avec des doses plus softs (entre 50 et 100mcg, avec un redrop du même dosage une à deux heures plus tard). Aussi, le maximum que j’avais consommé en une soirée était de 200mcg mais pris en deux fois. Et ayant lu que 150mcg de 1V équivalent à 100mcg de 1CP, je me suis dit que mon 225mcg ne devait pas être trop violent. Erreur monumentale…! Mais heureusement, cela s’est fait progressivement.
Au début, j’étais simplement très détendue et n’étais dérangée que par les sensations désagréables de mon ventre (mais rien d’aussi violent que lors de ma première prise de 1CP => voir TR : https://www.psychonaut.fr/threads/premiere-experience-au-1cp-lsd-plutot-decevante.33642/). Certains sons électro me donnaient envie de danser mais je me sentais trop « blurps » pour bouger. Je ne me levais que pour aller aux toilettes (j’urine déjà pas mal en temps normal mais là, c’était encore pire !). De plus, j’avais vraiment très froid et ai donc fini par aller chercher une couverture plus chaude.
Je ne pourrai vous raconter les détails complets de mon expérience car certains souvenirs sont flous et d’autres s’emmêlent. Je vais donc m’en tenir à ceux qui sont restés intacts (Ou suffisamment clairs pour être retranscrits).
Je me rappelle avoir été surprise de laisser la musique électro se poursuivre car, d’habitude, quand je suis en pleine montée, j’avance les titres jusqu’à Pink Floyd. Mais là, j’appréciais véritablement chacun d’entre eux.
Et puis, Pink Floyd a fini par arriver avec l’un de mes morceaux préférés (celui que je considère comme le plus grand chef d’œuvre du groupe) : Atom heart mother . J’avais déjà éprouvé des émotions et des sensations très fortes en écoutant ce morceau (avec ou sans substance). J’avais même déjà pleuré plusieurs fois. Mais cette fois, mes ressentis étaient d’une puissance incomparable à tout ce que j’avais vécu ! Il m’est difficile de trouver les mots justes pour exprimer ce qui se passait en moi, tant l’expérience relevait de l’extraordinaire (et ce n’est que le début !) !
(Je décide à cet instant même de ma rédaction, de mettre le morceau en route dans l’espoir de me reconnecter à ce moment de l’expérience et ainsi de pouvoir vous retranscrire mon vécu avec le plus de fiabilité possible)
Profondément touchée, je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps. C’était comme si la musique et les chœurs touchaient mon âme en plein cœur. Je me sentais comme touchée par la Grâce divine. C’était d’une puissance incroyable ! J’avais l’impression de ne faire plus qu’un avec la musique. Chaque cellule de mon corps semblait vibrer avec elle.
Je sentais le besoin de monter sans cesse le son jusqu’à ressentir avec force les vibrations de la musique, comme pour accroître ma connexion et ce sentiment d’unité et de communion avec ce splendide morceau. Pour moi qui aie une hyperacousie (qui varie selon mon état physique et émotionnel mais aussi parfois sans raison apparente, mais qui m’impose toujours une limite dans le volume sonore), c’était juste hallucinant ! À ce moment-là, c’est comme s’il n’y avait plus aucune limite ! À un moment, j’ai ouvert les yeux pour regarder l’affichage de mon home-cinéma et ai constaté que le volume était à 22. Alors que d’habitude, je ne dépasse pas 12, , occasionnellement 13 (et seulement lors de certains passages) !
Je me souviens que des images ont défilé dans ma tête lorsque j’avais les yeux fermés mais je ne sais plus ce qu’elles représentaient en détail. J´ai de vagues souvenirs de machines, de tuyaux et de chantiers de construction (rien de très spirituel quoi ). Je me rappelle surtout avoir ressenti combien ce morceau reflétait divinement la panoplie d’émotions les plus intenses qu’un humain pouvait éprouver. Je ne sais pas comment vous décrire cela autrement…
À un moment, l’image de mon père a traversé mes pensées. Puis, celle de ma mère, un peu plus tard. Mes parents étant tous deux décédés, je me suis soudain demandée ce qu’ils pouvaient penser de moi s’ils m’observaient de là-haut. Je me disais que je devais sans doute les décevoir. Je me suis remise à pleurer mais, cette fois-ci, les émotions n’étaient pas les mêmes… Il n’y avait plus rien de divin ni de beau. Il n’y avait plus que de la tristesse et des regrets...
C’est alors que je me suis adressée à mes parents. En levant les yeux au ciel (ou plutôt vers mon plafond), je leur ai crié : « C’est vous qui avez fait de moi l’être cassé que je suis devenu ! ». Cette simple phrase a eu comme un effet libérateur sur moi. Alors que je continuais à pleurer, je me sentais cependant plus légère. Quelques minutes plus tard, je leur adressais un « Je vous aime » et au fond de mon cœur, j’avais, pour la première fois, le sentiment que toutes les parties de moi-même leur avaient pardonné tout ce que j’avais pu leur reprocher durant tant d’années.
Quand je pense à tout le « travail » que j’avais fourni pour arriver à ce PARDON (avec des techniques telles que la Sophrologie, l’Hypnose, l’EFT, etc.), jamais je n’avais ressenti une libération aussi profonde et intense !
Alors qu’un sentiment de paix s’était emparé de moi, je me suis mise à penser à mes deux plus proches amies. Les yeux fermés, je voyais leurs visages et soudain, j’ai ressenti avec une force phénoménale l’intensité de mon amour pour elles. C’était incroyablement bouleversant ! Mes larmes se remirent à couler à grandes eaux et je me sentis à nouveau proche des sphères divines.
Là encore, des images se sont bousculées dans ma tête mais, hormis les visages de mes parents qui se sont à nouveau présentés à moi, je suis incapable de me souvenir du reste en détail (de multiples visages flous et l’étrange sensation que des Êtres de Lumière arrivaient en masse). Ce dont je me souviens parfaitement, en revanche, c’est d’avoir « reçu » une quantité d’Amour colossale qui me faisait pleurer de plus en plus fort. J’avais l’impression que tout l’Amour du monde (et même de l’Univers tout entier !) se déversait sur moi et en moi. Au début, c’était tout simplement merveilleux ! Mais à un moment, j’ai eu la sensation d’être étouffée par tout cet amour. J’ai dû me redresser et me découvrir pour retrouver ma respiration et essayer de me calmer.
Quand je dus retourner aux toilettes, mes jambes avaient de la peine à me porter ; je ne marchais clairement pas droit.
Pour y aller, je dois traverser la cuisine puis un couloir qui part sur la gauche. Quand je suis perchée, mon hyperesthésie visuelle s’accentue généralement beaucoup. Du coup, je n’allume aucune lumière jusqu’à ce que j’arrive à la salle de bain où là, j’allume le couloir pour voir un peu sans être éblouie. Habitant ce logement depuis plus de onze ans, je connais ses moindres virages, obstacles et recoins. Je peux m’y déplacer les yeux fermés sans problème. Mais là, une fois arrivée au bout du couloir, je me suis subitement retrouvée totalement désorientée. J’étais là à tâtonner dans le noir pour essayer de trouver l’interrupteur pendant un moment qui m’a semblé une éternité. Pourtant, il y a un porte-manteau accroché au mur qui est un bon repère. D’autant plus que l’interrupteur se situe juste après. Mais je n’arrivais plus du tout à me situer. Je tâtonnais jusqu’à l’entrée de la salle de bain pour essayer de me repérer à partir de l’encadrement de la porte mais là encore, j’ai galéré pendant un certain temps.
Je précise que cette désorientation n’a généré aucune angoisse. Au contraire ! Ça me faisait même rire !
À mon retour au salon, j’avais très envie d’appeler une de mes proches amies (la première dont le visage m’était apparu avant cette submersion d’amour et la seule qui aurait pu m’accueillir dans cet état). J’avais très envie de lui raconter ce que je vivais mais je ne savais pas ce qu’elle faisait durant ce réveillon et je n’avais pas envie de l’embarquer dans mon trip. En outre, je n’étais pas certaine d’être en mesure de tenir une conversation. J’ai donc renoncé même si l’envie de l’appeler est revenu plusieurs fois.
La séquence Pink Floyd a fini par arriver à son terme et quand j’entendis le premier morceau de musique zen, je me suis dit que c’était beaucoup trop tôt ! J’ai donc remis Pink Floyd à partir du début et ai regardé l’heure. Il était 23h40.
Ayant renoncé à monter au grenier pour voir le feu d’artifice (comme je le fais d’habitude lorsque je suis à la maison), car j’avais trop besoin de rester au chaud et de me poser confortablement, je me suis dit que démarrer la nouvelle année avec Atom heart mother pourrait être chouette !
Comme lors de la précédente écoute, j’ai monté le son et cette fois, je suis même allé jusqu’à 30 à un moment ! Mais j’ai dû assez vite redescendre à 27 car, durant certains passages, ça saturait beaucoup trop ! Mais ce fut encore un moment merveilleux ! Les larmes et les émotions fortes étaient de retour. Outre mes ressentis directement liés à la musique elle-même, j’étais aussi très émue de pouvoir à nouveau écouter de la musique aussi forte. Cela n’était pas arrivé depuis plusieurs années !
Pour ceux qui ne connaissent pas Atom heart mother, elle dure 23 minutes. Je surveillais l’heure et, vers 23h55, je l’ai remise au début pour être sûre d’être dans un état extatique au moment des douze coups de minuit !
Le volume était tellement haut que les murs vibraient tout autant que mon corps. À un moment, j’ai ressenti des vibrations supplémentaires. Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser que c’étaient celles provoquées par le feu d’artifice du village et qui s’accordaient parfaitement avec le feu d’artifice d’émotions et de sensations qui m’envahissaient !
Après ça, les souvenirs sont plus confus. J’ai comme l’impression d’être « partie ». Peut-être un simple « trou noir » ? Je me rappelle seulement d’avoir éprouvé le besoin « d’accompagner un cri » que l’on entend dans Careful With That Axe, Eugene. Je me souviens que ça m’a fait beaucoup de bien. Ensuite « re-trou noir ». Puis, cette impression de « revenir à moi », en pleurant à chaudes larmes et en poussant des hurlements. J’avais la sensation que des énergies nocives sortaient de mon corps. Je pouvais même les voir « mentalement ». J’avais aussi des images de mon passé qui surgissaient brièvement, dont le visage de mon ex avec lequel j’étais il y a cinq ans, un être diabolique qui a laissé des cicatrices dans mon cœur et dans mon esprit. Il me semblait que des Présences invisibles (Êtres de Lumière ou ancêtres ou je ne sais quoi) étaient au-dessus de moi et qu’elles extirpaient le « mal » qui m’habitait. Je continuais de pleurer et de hurler de toutes mes forces. J’avais réellement l’impression de vivre un exorcisme grandeur nature !
Cet effroyable moment a finalement laissé place à un incroyable sentiment d’Union au Grand Tout. J’avais déjà lu et entendu plusieurs témoignages sur ce genre d’expérience mystique mais il est impossible de s’en faire une représentation tant qu’on ne l’a pas vécu soi-même. Cela fait partie des expériences extrêmement difficiles à décrire avec des mots. Je n’ai pas souvenir d’avoir eu des images ; juste ce divin sentiment de connexion à l’Univers et à tout ce qui est. Les pleurs douloureusement libérateurs s’étaient alors transformés en pleurs d’extase suprême. À un moment, je me suis redressée et me suis penchée en avant en disant mentalement : « Je m’incline et je m’abandonne à toi ». À qui m’adressais-je ? À l’Univers ? À la Source ou ce que certains appellent « Dieu » ? Peut-être simplement à ce Grand Tout ? Je ne saurai vous répondre. Je ne me suis pas posée la question ; les mots sont sortis tout seuls.
Je me suis calmée assez vite et remarquais aussitôt que j’avais retrouvé ma clarté mentale. J’avais encore beaucoup d’effets visuels mais j’arrivais à réfléchir normalement. Je me demandais ce qu’il venait de m’arriver. Je réalisais soudain que mes hurlements avaient peut-être pu alerter des gens dans le voisinage. Bien que cela me semble inconcevable, car je n’ai pas de voisin mitoyen et qu’il y a, sous mon salon, un ruisseau dont le débit actuel produit un bruit assourdissant, je commençais toutefois à psychoter là-dessus. J’ai baissé le son de la musique et suis allée à la fenêtre de mon couloir. Je l’ai ouverte pour voir si je voyais ou entendais quelqu’un qui aurait pu avoir l’air affolé. Mais non ! Il n’y avait personne… Mais sentir l’air frais m’a fait du bien.
Lorsque je suis retournée à la salle de bain, j’ai allumé la lumière la moins forte, histoire de voir ma tête dans le miroir. J’avoue que je me suis fait un peu peur Avec tout ce que j’avais pleuré, j’avais le visage bouffi et rouge écarlate. Et forcément, avec les déformations visuelles liées à Dame Valérie, ce que je voyais était sans doute bien plus affreux que ça ne l’était en réalité.
Avant de dormir, j’ai encore fumé un dernier stick en écoutant de la musique et en cogitant à ce que je venais de vivre. Certains penseront sûrement que tout cela n’était que le fruit de mon imagination, une simple hallucination. Moi-même, je me suis posée la question. Mais, depuis toujours, je suis convaincue que les hallucinogènes permettent d’ouvrir certaines portes de la conscience et des mondes invisibles. D’ailleurs, nombreux sont les chamans et membres de certaines tribus qui consomment ce genre de substances pour entrer en contact avec les Esprits et pratiquer certains rituels !
Peut-être que certains, parmi vous, me prendront pour une folle, une illuminée, mais qu’importe ! Je n’oblige personne à me croire ; je partage simplement mon expérience, mes ressentis et mon interprétation.
J’ai toujours consommé les hallucinogènes non pas dans le but de me défoncer mais bien dans le cadre d’expériences spirituelles. Et j’ai longtemps espéré vivre une expérience mystique aussi intense. Mais j’avais fini par croire que cela n’arriverait peut-être jamais. Et cette nuit-là, quand je me remémorais tout ce que je venais de vivre, j’eus le sentiment que toute ma quête spirituelle (avec et sans substance) n’avait eu que pour but d’arriver à ce trip ultime.
J’ai, par le passé, vécu des expériences de guérison spirituelles très fortes (pratiques chamaniques, Respiration holotropique, rebirth, etc.) et ce que je venais de vivre y ressemblait énormément à la différence que toutes les sensations, émotions et impressions étaient multipliées au moins par cent !
Ce qu’il faut savoir c’est que je suis sur un chemin de guérison et de reconstruction long et pénible depuis cinq ans. Et que, passionnée par des « outils » tels que les cartes (tarots et oracles) et la Numérologie, entre juin et novembre dernier, des « messages » m’informaient que j’arrivais à la fin d’un cycle de lutte et de dure labeur. Sans compter qu’en juin, je suis sortie d’une « nuit noire de l’âme » qui avait commencé en mars 2019 ! Et depuis décembre, les « messages » parlent de nouveau cycle et de renaissance.
La synchronicité est troublante ! Car, lors de cette expérience, j’ai réellement eu la sensation d’accoucher de moi-même ou de renaître à moi-même.
Depuis, je me sens bien plus légère. J’ai l’impression d’avoir été libérée d’un énorme fardeau que je portais depuis trop longtemps ! Évidemment, il m’a fallu quelques jours pour me remettre mais l’épuisement ne m’a pas plombé le moral comme c’est le cas d’habitude. Et chose incroyable, je n’ai pas bu une goutte d’alcool depuis le 30 décembre ! Alors que, depuis ces dernières années, je bois presque quotidiennement (mais jamais quand je consomme des substances chimiques) ! Et cela s’est fait naturellement, sans que je ne ressente le manque ou simplement l’envie d’un petit verre !
Pour toutes ces raisons, oui, je suis convaincue d’avoir vécu quelque chose de grandiose qui va bien au-delà d’une hallucination. Et j’éprouve un immense sentiment de Gratitude pour cette expérience ! Néanmoins, je suis aussi reconnaissante d’avoir vécu, par le passé, des expériences de guérison spirituelle intenses qui m’ont permis de me préparer à celle-ci.
Et c’est là où je veux mettre en garde toute personne qui voudrait tester cette substance sans avoir préalablement vécu d’autres expériences spirituelles et/ou sous hallucinogène. Commencez par de petites doses et si vous êtes un peu fragile, peut-être serait-il plus prudent de ne pas le faire seul.
Pour conclure, je ne regrette absolument pas cette expérience, même si, je l’avoue, cela m’a bien chamboulée. Les effets positifs sont bien là ! Et d’ailleurs, je vais attendre un peu avant de commencer le microdosing de 1CP que je pensais démarrer cette semaine. Je vais d’abord observer comment les choses évoluent à l’intérieur de moi. Je ne manquerai pas de vous transmettre mon retour lorsque je me lancerai dans cette nouvelle aventure.
Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire ce roman ! Désolée, quand je suis lancée, je ne peux plus m’arrêter.
Avant toute chose, je vous souhaite, à toutes et à tous, une excellente année
Puisse 2024 être, pour vous et vos proches, source d’amour, de paix, de joie, d’inspiration et d’harmonie
Je viens partager avec vous ma dernière expérience de psychonaut. Voici donc le texte que j’ai rédigé aujourd’hui… Pour ceux qui n’aiment pas les longs pavés, mieux vaut passer votre chemin Pour les autres, je vous souhaite bonne lecture !
Pour la troisième année consécutive, j’ai passé le réveillon du Nouvel An seule. Voulant toutefois célébrer cette transition et switcher mon état d’esprit dépressif afin de commencer l’année dans un nouveau mood, j’avais décidé de prendre un trip. Ayant reçu ma commande de 1V-LSD le samedi 30 (alors que la livraison était prévue pour le 4 janvier !), j’ai donc décidé de tester cette nouvelle molécule (au lieu du 1CP-LSD initialement prévu).
Afin de limiter les risques de désagréments (nausées, maux de ventre, etc.), j’ai pris les mêmes précautions que lors de ma 2e prise de 1CP-LSD : boire quelques verres de jus de citron avant la prise et manger environ 30mn après.
J’ai donc avalé mon pellet de 225mcg aux alentours de 19h40 et pris ma douche avant de manger un petit gratin de pommes de terre / courgettes / champignons / oignons.
Durant le repas, j’ai commencé à sentir les premiers effets : sensation « étrange » dans le ventre, légers effets visuels, léger sentiment d’euphorie. Ayant entendu mon portable vibrer pendant que je mangeais, à la fin du repas, j’ai consulté mon message mais impossible d’y répondre car je sentais les effets de la montée s’intensifier considérablement.
J’ai donc préparé mon petit nid pour l’expérience : j’ai déplié le canapé, mis ma playlist « psychédélique » (qui commence par de l'électro, se poursuit par du Pink Floyd et se termine par des musiques méditatives), ajusté l’éclairage (une petite lumière douce et une petite lampe qui projette des lumières colorées sur le mur et le plafond) et lancé ma playlist de visuels sur mon ordinateur.
(J’ai voulu vous mettre une petite vidéo pour vous donner une idée de l’ambiance mais je n’arrive pas à la sélectionner…)
À demi-allongée sur le canapé, couverte d’un plaid et fumant un stick, j’accueillais la montée avec grand plaisir, surprise de ressentir déjà tellement d’effets.
Il faut dire que lors de mes précédentes expériences avec les analogues du LSD (1CP et AL-LAD), j’attendais entre une et deux heures avant de sentir les premiers signes. Mais je démarrais avec des doses plus softs (entre 50 et 100mcg, avec un redrop du même dosage une à deux heures plus tard). Aussi, le maximum que j’avais consommé en une soirée était de 200mcg mais pris en deux fois. Et ayant lu que 150mcg de 1V équivalent à 100mcg de 1CP, je me suis dit que mon 225mcg ne devait pas être trop violent. Erreur monumentale…! Mais heureusement, cela s’est fait progressivement.
Au début, j’étais simplement très détendue et n’étais dérangée que par les sensations désagréables de mon ventre (mais rien d’aussi violent que lors de ma première prise de 1CP => voir TR : https://www.psychonaut.fr/threads/premiere-experience-au-1cp-lsd-plutot-decevante.33642/). Certains sons électro me donnaient envie de danser mais je me sentais trop « blurps » pour bouger. Je ne me levais que pour aller aux toilettes (j’urine déjà pas mal en temps normal mais là, c’était encore pire !). De plus, j’avais vraiment très froid et ai donc fini par aller chercher une couverture plus chaude.
Je ne pourrai vous raconter les détails complets de mon expérience car certains souvenirs sont flous et d’autres s’emmêlent. Je vais donc m’en tenir à ceux qui sont restés intacts (Ou suffisamment clairs pour être retranscrits).
Je me rappelle avoir été surprise de laisser la musique électro se poursuivre car, d’habitude, quand je suis en pleine montée, j’avance les titres jusqu’à Pink Floyd. Mais là, j’appréciais véritablement chacun d’entre eux.
Et puis, Pink Floyd a fini par arriver avec l’un de mes morceaux préférés (celui que je considère comme le plus grand chef d’œuvre du groupe) : Atom heart mother . J’avais déjà éprouvé des émotions et des sensations très fortes en écoutant ce morceau (avec ou sans substance). J’avais même déjà pleuré plusieurs fois. Mais cette fois, mes ressentis étaient d’une puissance incomparable à tout ce que j’avais vécu ! Il m’est difficile de trouver les mots justes pour exprimer ce qui se passait en moi, tant l’expérience relevait de l’extraordinaire (et ce n’est que le début !) !
(Je décide à cet instant même de ma rédaction, de mettre le morceau en route dans l’espoir de me reconnecter à ce moment de l’expérience et ainsi de pouvoir vous retranscrire mon vécu avec le plus de fiabilité possible)
Profondément touchée, je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps. C’était comme si la musique et les chœurs touchaient mon âme en plein cœur. Je me sentais comme touchée par la Grâce divine. C’était d’une puissance incroyable ! J’avais l’impression de ne faire plus qu’un avec la musique. Chaque cellule de mon corps semblait vibrer avec elle.
Je sentais le besoin de monter sans cesse le son jusqu’à ressentir avec force les vibrations de la musique, comme pour accroître ma connexion et ce sentiment d’unité et de communion avec ce splendide morceau. Pour moi qui aie une hyperacousie (qui varie selon mon état physique et émotionnel mais aussi parfois sans raison apparente, mais qui m’impose toujours une limite dans le volume sonore), c’était juste hallucinant ! À ce moment-là, c’est comme s’il n’y avait plus aucune limite ! À un moment, j’ai ouvert les yeux pour regarder l’affichage de mon home-cinéma et ai constaté que le volume était à 22. Alors que d’habitude, je ne dépasse pas 12, , occasionnellement 13 (et seulement lors de certains passages) !
Je me souviens que des images ont défilé dans ma tête lorsque j’avais les yeux fermés mais je ne sais plus ce qu’elles représentaient en détail. J´ai de vagues souvenirs de machines, de tuyaux et de chantiers de construction (rien de très spirituel quoi ). Je me rappelle surtout avoir ressenti combien ce morceau reflétait divinement la panoplie d’émotions les plus intenses qu’un humain pouvait éprouver. Je ne sais pas comment vous décrire cela autrement…
À un moment, l’image de mon père a traversé mes pensées. Puis, celle de ma mère, un peu plus tard. Mes parents étant tous deux décédés, je me suis soudain demandée ce qu’ils pouvaient penser de moi s’ils m’observaient de là-haut. Je me disais que je devais sans doute les décevoir. Je me suis remise à pleurer mais, cette fois-ci, les émotions n’étaient pas les mêmes… Il n’y avait plus rien de divin ni de beau. Il n’y avait plus que de la tristesse et des regrets...
C’est alors que je me suis adressée à mes parents. En levant les yeux au ciel (ou plutôt vers mon plafond), je leur ai crié : « C’est vous qui avez fait de moi l’être cassé que je suis devenu ! ». Cette simple phrase a eu comme un effet libérateur sur moi. Alors que je continuais à pleurer, je me sentais cependant plus légère. Quelques minutes plus tard, je leur adressais un « Je vous aime » et au fond de mon cœur, j’avais, pour la première fois, le sentiment que toutes les parties de moi-même leur avaient pardonné tout ce que j’avais pu leur reprocher durant tant d’années.
Quand je pense à tout le « travail » que j’avais fourni pour arriver à ce PARDON (avec des techniques telles que la Sophrologie, l’Hypnose, l’EFT, etc.), jamais je n’avais ressenti une libération aussi profonde et intense !
Alors qu’un sentiment de paix s’était emparé de moi, je me suis mise à penser à mes deux plus proches amies. Les yeux fermés, je voyais leurs visages et soudain, j’ai ressenti avec une force phénoménale l’intensité de mon amour pour elles. C’était incroyablement bouleversant ! Mes larmes se remirent à couler à grandes eaux et je me sentis à nouveau proche des sphères divines.
Là encore, des images se sont bousculées dans ma tête mais, hormis les visages de mes parents qui se sont à nouveau présentés à moi, je suis incapable de me souvenir du reste en détail (de multiples visages flous et l’étrange sensation que des Êtres de Lumière arrivaient en masse). Ce dont je me souviens parfaitement, en revanche, c’est d’avoir « reçu » une quantité d’Amour colossale qui me faisait pleurer de plus en plus fort. J’avais l’impression que tout l’Amour du monde (et même de l’Univers tout entier !) se déversait sur moi et en moi. Au début, c’était tout simplement merveilleux ! Mais à un moment, j’ai eu la sensation d’être étouffée par tout cet amour. J’ai dû me redresser et me découvrir pour retrouver ma respiration et essayer de me calmer.
Quand je dus retourner aux toilettes, mes jambes avaient de la peine à me porter ; je ne marchais clairement pas droit.
Pour y aller, je dois traverser la cuisine puis un couloir qui part sur la gauche. Quand je suis perchée, mon hyperesthésie visuelle s’accentue généralement beaucoup. Du coup, je n’allume aucune lumière jusqu’à ce que j’arrive à la salle de bain où là, j’allume le couloir pour voir un peu sans être éblouie. Habitant ce logement depuis plus de onze ans, je connais ses moindres virages, obstacles et recoins. Je peux m’y déplacer les yeux fermés sans problème. Mais là, une fois arrivée au bout du couloir, je me suis subitement retrouvée totalement désorientée. J’étais là à tâtonner dans le noir pour essayer de trouver l’interrupteur pendant un moment qui m’a semblé une éternité. Pourtant, il y a un porte-manteau accroché au mur qui est un bon repère. D’autant plus que l’interrupteur se situe juste après. Mais je n’arrivais plus du tout à me situer. Je tâtonnais jusqu’à l’entrée de la salle de bain pour essayer de me repérer à partir de l’encadrement de la porte mais là encore, j’ai galéré pendant un certain temps.
Je précise que cette désorientation n’a généré aucune angoisse. Au contraire ! Ça me faisait même rire !
À mon retour au salon, j’avais très envie d’appeler une de mes proches amies (la première dont le visage m’était apparu avant cette submersion d’amour et la seule qui aurait pu m’accueillir dans cet état). J’avais très envie de lui raconter ce que je vivais mais je ne savais pas ce qu’elle faisait durant ce réveillon et je n’avais pas envie de l’embarquer dans mon trip. En outre, je n’étais pas certaine d’être en mesure de tenir une conversation. J’ai donc renoncé même si l’envie de l’appeler est revenu plusieurs fois.
La séquence Pink Floyd a fini par arriver à son terme et quand j’entendis le premier morceau de musique zen, je me suis dit que c’était beaucoup trop tôt ! J’ai donc remis Pink Floyd à partir du début et ai regardé l’heure. Il était 23h40.
Ayant renoncé à monter au grenier pour voir le feu d’artifice (comme je le fais d’habitude lorsque je suis à la maison), car j’avais trop besoin de rester au chaud et de me poser confortablement, je me suis dit que démarrer la nouvelle année avec Atom heart mother pourrait être chouette !
Comme lors de la précédente écoute, j’ai monté le son et cette fois, je suis même allé jusqu’à 30 à un moment ! Mais j’ai dû assez vite redescendre à 27 car, durant certains passages, ça saturait beaucoup trop ! Mais ce fut encore un moment merveilleux ! Les larmes et les émotions fortes étaient de retour. Outre mes ressentis directement liés à la musique elle-même, j’étais aussi très émue de pouvoir à nouveau écouter de la musique aussi forte. Cela n’était pas arrivé depuis plusieurs années !
Pour ceux qui ne connaissent pas Atom heart mother, elle dure 23 minutes. Je surveillais l’heure et, vers 23h55, je l’ai remise au début pour être sûre d’être dans un état extatique au moment des douze coups de minuit !
Le volume était tellement haut que les murs vibraient tout autant que mon corps. À un moment, j’ai ressenti des vibrations supplémentaires. Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser que c’étaient celles provoquées par le feu d’artifice du village et qui s’accordaient parfaitement avec le feu d’artifice d’émotions et de sensations qui m’envahissaient !
Après ça, les souvenirs sont plus confus. J’ai comme l’impression d’être « partie ». Peut-être un simple « trou noir » ? Je me rappelle seulement d’avoir éprouvé le besoin « d’accompagner un cri » que l’on entend dans Careful With That Axe, Eugene. Je me souviens que ça m’a fait beaucoup de bien. Ensuite « re-trou noir ». Puis, cette impression de « revenir à moi », en pleurant à chaudes larmes et en poussant des hurlements. J’avais la sensation que des énergies nocives sortaient de mon corps. Je pouvais même les voir « mentalement ». J’avais aussi des images de mon passé qui surgissaient brièvement, dont le visage de mon ex avec lequel j’étais il y a cinq ans, un être diabolique qui a laissé des cicatrices dans mon cœur et dans mon esprit. Il me semblait que des Présences invisibles (Êtres de Lumière ou ancêtres ou je ne sais quoi) étaient au-dessus de moi et qu’elles extirpaient le « mal » qui m’habitait. Je continuais de pleurer et de hurler de toutes mes forces. J’avais réellement l’impression de vivre un exorcisme grandeur nature !
Cet effroyable moment a finalement laissé place à un incroyable sentiment d’Union au Grand Tout. J’avais déjà lu et entendu plusieurs témoignages sur ce genre d’expérience mystique mais il est impossible de s’en faire une représentation tant qu’on ne l’a pas vécu soi-même. Cela fait partie des expériences extrêmement difficiles à décrire avec des mots. Je n’ai pas souvenir d’avoir eu des images ; juste ce divin sentiment de connexion à l’Univers et à tout ce qui est. Les pleurs douloureusement libérateurs s’étaient alors transformés en pleurs d’extase suprême. À un moment, je me suis redressée et me suis penchée en avant en disant mentalement : « Je m’incline et je m’abandonne à toi ». À qui m’adressais-je ? À l’Univers ? À la Source ou ce que certains appellent « Dieu » ? Peut-être simplement à ce Grand Tout ? Je ne saurai vous répondre. Je ne me suis pas posée la question ; les mots sont sortis tout seuls.
Je me suis calmée assez vite et remarquais aussitôt que j’avais retrouvé ma clarté mentale. J’avais encore beaucoup d’effets visuels mais j’arrivais à réfléchir normalement. Je me demandais ce qu’il venait de m’arriver. Je réalisais soudain que mes hurlements avaient peut-être pu alerter des gens dans le voisinage. Bien que cela me semble inconcevable, car je n’ai pas de voisin mitoyen et qu’il y a, sous mon salon, un ruisseau dont le débit actuel produit un bruit assourdissant, je commençais toutefois à psychoter là-dessus. J’ai baissé le son de la musique et suis allée à la fenêtre de mon couloir. Je l’ai ouverte pour voir si je voyais ou entendais quelqu’un qui aurait pu avoir l’air affolé. Mais non ! Il n’y avait personne… Mais sentir l’air frais m’a fait du bien.
Lorsque je suis retournée à la salle de bain, j’ai allumé la lumière la moins forte, histoire de voir ma tête dans le miroir. J’avoue que je me suis fait un peu peur Avec tout ce que j’avais pleuré, j’avais le visage bouffi et rouge écarlate. Et forcément, avec les déformations visuelles liées à Dame Valérie, ce que je voyais était sans doute bien plus affreux que ça ne l’était en réalité.
Avant de dormir, j’ai encore fumé un dernier stick en écoutant de la musique et en cogitant à ce que je venais de vivre. Certains penseront sûrement que tout cela n’était que le fruit de mon imagination, une simple hallucination. Moi-même, je me suis posée la question. Mais, depuis toujours, je suis convaincue que les hallucinogènes permettent d’ouvrir certaines portes de la conscience et des mondes invisibles. D’ailleurs, nombreux sont les chamans et membres de certaines tribus qui consomment ce genre de substances pour entrer en contact avec les Esprits et pratiquer certains rituels !
Peut-être que certains, parmi vous, me prendront pour une folle, une illuminée, mais qu’importe ! Je n’oblige personne à me croire ; je partage simplement mon expérience, mes ressentis et mon interprétation.
J’ai toujours consommé les hallucinogènes non pas dans le but de me défoncer mais bien dans le cadre d’expériences spirituelles. Et j’ai longtemps espéré vivre une expérience mystique aussi intense. Mais j’avais fini par croire que cela n’arriverait peut-être jamais. Et cette nuit-là, quand je me remémorais tout ce que je venais de vivre, j’eus le sentiment que toute ma quête spirituelle (avec et sans substance) n’avait eu que pour but d’arriver à ce trip ultime.
J’ai, par le passé, vécu des expériences de guérison spirituelles très fortes (pratiques chamaniques, Respiration holotropique, rebirth, etc.) et ce que je venais de vivre y ressemblait énormément à la différence que toutes les sensations, émotions et impressions étaient multipliées au moins par cent !
Ce qu’il faut savoir c’est que je suis sur un chemin de guérison et de reconstruction long et pénible depuis cinq ans. Et que, passionnée par des « outils » tels que les cartes (tarots et oracles) et la Numérologie, entre juin et novembre dernier, des « messages » m’informaient que j’arrivais à la fin d’un cycle de lutte et de dure labeur. Sans compter qu’en juin, je suis sortie d’une « nuit noire de l’âme » qui avait commencé en mars 2019 ! Et depuis décembre, les « messages » parlent de nouveau cycle et de renaissance.
La synchronicité est troublante ! Car, lors de cette expérience, j’ai réellement eu la sensation d’accoucher de moi-même ou de renaître à moi-même.
Depuis, je me sens bien plus légère. J’ai l’impression d’avoir été libérée d’un énorme fardeau que je portais depuis trop longtemps ! Évidemment, il m’a fallu quelques jours pour me remettre mais l’épuisement ne m’a pas plombé le moral comme c’est le cas d’habitude. Et chose incroyable, je n’ai pas bu une goutte d’alcool depuis le 30 décembre ! Alors que, depuis ces dernières années, je bois presque quotidiennement (mais jamais quand je consomme des substances chimiques) ! Et cela s’est fait naturellement, sans que je ne ressente le manque ou simplement l’envie d’un petit verre !
Pour toutes ces raisons, oui, je suis convaincue d’avoir vécu quelque chose de grandiose qui va bien au-delà d’une hallucination. Et j’éprouve un immense sentiment de Gratitude pour cette expérience ! Néanmoins, je suis aussi reconnaissante d’avoir vécu, par le passé, des expériences de guérison spirituelle intenses qui m’ont permis de me préparer à celle-ci.
Et c’est là où je veux mettre en garde toute personne qui voudrait tester cette substance sans avoir préalablement vécu d’autres expériences spirituelles et/ou sous hallucinogène. Commencez par de petites doses et si vous êtes un peu fragile, peut-être serait-il plus prudent de ne pas le faire seul.
Pour conclure, je ne regrette absolument pas cette expérience, même si, je l’avoue, cela m’a bien chamboulée. Les effets positifs sont bien là ! Et d’ailleurs, je vais attendre un peu avant de commencer le microdosing de 1CP que je pensais démarrer cette semaine. Je vais d’abord observer comment les choses évoluent à l’intérieur de moi. Je ne manquerai pas de vous transmettre mon retour lorsque je me lancerai dans cette nouvelle aventure.
Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire ce roman ! Désolée, quand je suis lancée, je ne peux plus m’arrêter.