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Lumière sur les limites d'une jeune égocentrique.

Jampearl

Elfe Mécanique
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8 Juin 2012
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Je suis trop jeune pour me droguer, en phase de comprendre, . Je partage mes pensées ici parce que vous m'avez l'air de gens biens, surement du tout assimilé mais grande (re)découverte pour moi :


Dans la vie faut se faire confiance. Le meilleur moyen est sans doute d'avoir un objectif, une ligne de conduite à suivre. Un objectif moral ou matériel.

La drogue enlève les frontières entre les gens, semble mélanger les consciences. Et pourtant, il y a forcément une barrière à poser à un certain moment.
Cette harmonie entre les individus peut s'obtenir d'une autre manière : par le respect.

Une cellule cancérigène fait au départ partie d'un tout, mais elle va grossir, se multiplier, prendre toute la place, essayer de se greffer sur les autres. Mais c'est juste pas viable. Ca ne fonctionne pas.

Ok, limites = frustrantes.

Bon dieu, la limite des autres doit devenir un enrichissement.
Se sentir un avec la différence.

La drogue enlève les limites et crée un monde artificiel dans lequel on se sent bien et en accord avec nous même et ce qui nous entoure. Perverse manipulatrice. Ce monde n'est que temporaire, et au moment de retourner dans le réel, tout n'est plus qu'ingérable parce que complètement différent, beaucoup moins accessible au premier abord. La manière dont la drogue enlève la frustration ne peut s'intégrer dans la vie de tout les jours, donc cette vie devient source d'angoisse.
Au lieu d'enlever la frustration la drogue en rajoute une autre dont on ne se débarrasse qu'avec la drogue.
Les limites des autres devraient combler cette frustration au lieu de l'enrichir.


Connaitre les limites pour pouvoir passer outre.
Ne pas se laisser envahir par le bruit, le remettre à sa juste place.
Affaire de choix.
C'est normal que la drogue empêche d'accepter la frustration car elle la dissout pour un temps.
Ne plus souffrir de la frustration pour s'en débarrasser, c'est l'accepter.
 

Kyran

Elfe Mécanique
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11 Mai 2012
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Ok, limites = frustrantes

Pas forcément, une limite c'est juste une limite, la frustration peux venir du fait qu'il y ai une limite. Malgré tout, ce sont les limites qui nous permettent de nous connaître.

La drogue enlève les limites et crée un monde artificiel dans lequel on se sent bien et en accord avec nous même et ce qui nous entoure.

Un monde artificiel ? Tu parle de "la" drogue sans préciser si c'est toutes les drogues ou juste certaines. Néanmoins, avec les enthéogènes, je trouve que c'est le contraire, on quitte le monde artificiel pour revenir dans le vrai, dans nos origines les plus profondes ou nous n'étions à la base qu'une seule cellule qui s'est divisée et multipliée, complexifiée.

Ce monde n'est que temporaire, et au moment de retourner dans le réel, tout n'est plus qu'ingérable parce que complètement différent, beaucoup moins accessible au premier abord.

C'est une question de point de vue. Personnellement, je pense que l'on a une perception différente du monde sous drogue et lorsqu'on en reviens. Ce n'est pas moins accessible, tout est encore là, dans ta tête... Il suffit juste d'essayer de retrouver au moins une part de cet état d'esprit, et de le maintenir. Il y a peu de choses ingérables dans une descente de drogue, c'est comme lorsque tu mange un très bon gâteau. Au bout d'un moment, le gâteau est fini et tout ce que tu a à faire c'est de l'accepter.

Au lieu d'enlever la frustration la drogue en rajoute une autre dont on ne se débarrasse qu'avec la drogue.

J'aurais tendance à dire que ça s'appelle une addiction, ça.

Connaitre les limites pour pouvoir passer outre.
Ne pas se laisser envahir par le bruit, le remettre à sa juste place.
Affaire de choix.
C'est normal que la drogue empêche d'accepter la frustration car elle la dissout pour un temps.
Ne plus souffrir de la frustration pour s'en débarrasser, c'est l'accepter.

Connaître les limites pour passer outre ? Si tu dépasse tes limites, habituellement c'est que justement tu ne les connais pas, ou que t'est maso :mrgreen:

Honnêtement je suis d'accord avec ce que tu dis, sauf avec l'avant-dernière phrase, car si pour toi la drogue empêche d'accepter la frustration, c'est donc que tu est frustrée déjà avant même d'en prendre.


Enfin, personnellement, bien que je sache que c'est possible pour certaines personnes, pour moi il n'y a jamais eu beaucoup de frustration avec. Il faut accepter dès le départ que ce n'est qu'un état temporaire.

Si une personne n'est pas capable d'accepter la frustration, comment peut-elle simplement envisager de prendre des drogues qui peuvent totalement la bouleverser, lui retourner le cerveau et le réduire en bouillie, détruisant toutes ses idées préconçues en lui montrant peut-être au passage qu'elle s'est trompée de route dès le départ ?
 

distorsion

Neurotransmetteur
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23 Mai 2013
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tout dépend de ta conception de la drogue et de ton état d'esprit quand tu la prend... Ça peut te défaire de tes frustrations dans le sens où les limites de ta pensée sont repoussées, mais toujours là. Lorsque tu les dépasses, tu ressens une certaine frustration lors du bad (ça m'est déjà arrivé) et tu regrettes très vite: c'est une prise de conscience assez violente et soudaine, sans réelle réflexion au préalable, résultant d'une frustration ou d'une souffrance passée qui te ronge ou que tu n'as pas oublié. C'est pour ça qu’une fois redevenu clean, tu te dis que finalement c'est pas si grave car ayant toute ta tête et ayant traversé un bad, tu as le temps de réfléchir et c'est la clé: la réflexion permet d'accepter ses frustrations, comme accepter ses peurs ou assumer ses actes. Grâce à l’impact psychologique qu'ont certaines drogues (notamment psychédéliques), je pense qu'on peut mieux accepter ses frustrations et mieux vivre avec, même si elles sont toujours là.
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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Quand je parle de limite, c'est pas "combien de carton ou de tarates je peux supporter en une soirée". Je parle des limites de la conscience, les limites dans la personnalité de chacun, le fait que rien ni personne ne nous appartient si ce n'est notre vie. Le fait qu'on ne peut tout simplement pas lire et modeler les pensées des autres car ils ont une identité propre.
Quand je parle de frustration, je parle de la frustration originelle de l'être humain, la frustration qui est apparue au moment même où l'on est sortie du ventre de notre mère, là où tout était à portée de main. Puis ensuite la furstration, ma frustration de ne pas contrôler les pensée des autres envers moi même, ni les miennes. La frustration d'avoir cru être en lien psychique avec mes amis quand j'ai pris du 2 C-P et du LSD. Alors qu'il n'y avait pas grand chose de réel. Si ce n'est du bonheur, une sorte d'harmonie artificielle parce qu'elle n'est pas durable et que je ne l'atteint pas sans drogue.

Les drogues enthéogène... Ce sont les pire. Elles te font sentir Dieu, moi JE ME suis sentie Dieu. Quelle horreur ! Je ne suis pas Dieu, je ne suis que comme tout les autres êtres humains, je ne contrôle rien à part ma vie, et les influences que je peux avoir sur certaines.
La kétamine à la limite m'a fait prendre conscience de l'immensité de ce qui m'entoure. Mais pas ce week end, ce week end elle m'a manipuler comme une salope et m'a fait passer pour une connasse, enfin seulement devant les gens qui me gavent en ce moment c'est bizarre...

Quand je dis monde artificiel, je parle pour moi c'est sur... Le LSD, me met au meilleur de moi même, j'aime intéragir avec les gens, je rit en n'en plus pouvoir, mais d'un autre côté, je m'enfonce dans mes convictions, dans mes délires paranoïde sur mon cerveau, je m'efforce d'appartenir à un groupe comme il le faudrait (car je ne suis pas dieu) mais le seul groupe auquel je m'identifie sous lsd c'est celui des perchés schizophrènes.
Le 2 C-P rend mes relations diffiicile une fois revenue, du mal à se faire comprendre, pas envie de voir des gens parce que les relations c'est trop compliquée.
enfin bref.


Ce que j'essaie d'exprimer Distorsion, c'est que justement on ne peut pas balayer ses frustrations de manière durable avec la drogue, de manière vraie. Enfin je sais pas, c'est ce que je ressens, peut être que si je m'étais arrêtée à ma première prise de LSD je penserais comme toi. Surement même...



Enfaite, je voulais parler de l'harmonie de la fusion des consciences. Est ce que vous n'aimez pas vous sentir en osmose avec votre entourage ? L'impression que les pensées et les idées voyagent de tête en tête sans s'abimer.
Je voulais juste dire que quand on arrive à ca avec la drogue, ca n'a rien de vrai, rien de durable.
On peut y arriver autrement, c'est le respect total, la conscience des limites psychiques de l'autre, ne pas prendre toute la place, s'enrichir de sa différence. Ce que personnellement je ne fais pas avec la drogue car je n'arrive pas à m'imprégner de l'autre, j'ai plutôt l'impression que c'est une illusion et qu'en fait tout est Moi. Mais je ne dis en aucun cas que c'est votre cas !
 

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Banni
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La drogue c'est avant tout une question de millieu social. Certaines personnes se retrouvent autour d'un thé, d'un hobbie, d'une ballade en forêt. D'autres autour de la drogue, ou plus particulièrement d'une catégorie de drogue.
Sur psychonaut on fait un peu la ronde autour des RC. On en à pas besoin pour être bien ensemble, pas plus que du thé, des hobbies, ou des ballades en forêt. Mais on à peut-être besoin d'un pretexte pour témoigner d'amour à son prochain, on a peut-être parfois aussi envie que ça soit spontané, éviter de passer par des éfforts maladroits pour aborder son prochain. Sentir le côté intuitif des choses, sans passer par la honte de la mise à nu d'un être qui lentement se déshabille de ses lourds habits culturels et éducatifs, qui sont si loin de la vraie nature des choses que nous a fait gouter La drogue. Car La drogue, quelque substance qu'elle soit, lorsque l'on en fait l'experimentation en commun, devient un moyen comme un autre de se connecter autour d'une sensation intense. Une émotion profonde que l'on sait que son prochain à vécu lui aussi. Une expérience humaine car vécue ensemble, qui a un goût de vrai, dans un monde qui à un goût de faux.

La drogue offre une expérience, à toi de voir ce que tu peux en tirer... A toi de voir si tu veux entrer dans la ronde, dans ce jeu qui appartient à certains milieux sociaux, que tu peux décider de rejoindre corps et âme, au profit d'expérience intenses, au dépit de ton corps. Si l'on pousse l'idée à son extrème, le choix peut sembler se résumer à mourir ensemble, ou vivre seul !

Mais tu peux aussi te mettre au tuning et te rendre compte que tu ne faisais que de la merde jusqu'à présent. Mais le monde du tuning est-il plus artificiel que le monde de la drogue ? Le monde de la société moderne n'est-il pas une abérration d'artifices enchevétrés ? Qu'est-ce qui ne crée pas de réaction chimique dans le cerveau après tout ? Qu'est-ce qui est artificiel ?

Le réel est un point de vue dominant, partagé par une majorité de personne. Le réel n'est pas définissable. Le réel tu es dedans quoi que tu fasses.
Ya pas le monde réel d'un côté, et le monde de la drogue de l'autre. Ya juste des miliers de mondes et d'univers différents qui interfèrent les uns les autres, certains s'attirent, d'autres se repoussent. Et la tendance ne fait que changer contiuellement.

Comme dirait Bob Marley, keep on moving !

Amour&Paix
 

Stylo 2.0

Holofractale de l'hypervérité
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Moi j't'ai comprise Jampearl, ça m'a l'air bien parti comme introspection, continue comme ça !

Maintenant que j'y repense, c'est assez ouf comme je te comprends en fait. Mmh, on a du vivre des trucs semblables peut-être, mais surtout je me reconnais dans ta perspective, centrée sur toi et ton rapport avec les autres. Je reconnais la notion fondamentale de limites entre soi et l'autre (les autres). Ces limites disparaissent sous drogue, effectivement. La différence entre toi et moi, c'est qu'apparemment ça t'a beaucoup plu, et que le retour à la réalité a été difficile (c'est ça ?). Moi par contre la disparition des frontières m'a souvent perturbé, et le retour à la réalité a été une grâce. Bon, je résume beaucoup, mais y'a de ça.

Enn tout cas je valide ton cheminement introspectif à 100 %.
 

Kyran

Elfe Mécanique
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11 Mai 2012
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Quand je parle de limite, c'est pas "combien de carton ou de tarates je peux supporter en une soirée". Je parle des limites de la conscience, les limites dans la personnalité de chacun, le fait que rien ni personne ne nous appartient si ce n'est notre vie. Le fait qu'on ne peut tout simplement pas lire et modeler les pensées des autres car ils ont une identité propre.

J'avais bien compris, et heureusement que ces limites existent.

Quand je parle de frustration, je parle de la frustration originelle de l'être humain, la frustration qui est apparue au moment même où l'on est sortie du ventre de notre mère, là où tout était à portée de main. Puis ensuite la furstration, ma frustration de ne pas contrôler les pensée des autres envers moi même, ni les miennes. La frustration d'avoir cru être en lien psychique avec mes amis quand j'ai pris du 2 C-P et du LSD. Alors qu'il n'y avait pas grand chose de réel. Si ce n'est du bonheur, une sorte d'harmonie artificielle parce qu'elle n'est pas durable et que je ne l'atteint pas sans drogue.

Tu t'en souviens, du ventre de ta mère ? Moi non :mrgreen:

Je ne vois pas en quoi ça peut être frustrant de ne pas pouvoir contrôler les pensées des autres, au contraire c'est plutôt quelque chose de génial que chacun ai son identité qui lui est propre.

Et pour ta frustration au 2c-p et au LSD... Pourquoi ce n'étais pas réel ? Si tu l'a vécu, c'est réel ! Même si ça s'efface après, et que tout n'étais que supercherie, tu a vécu cet instant ou tu pensais être en lien mentalement avec tes amis, et c'était peut-être le cas. Ce n'est pas parce que l'on est sous drogue que tout n'est que tromperie jusqu'à ce qu'on redescende. Tu étais dans un univers différent, et tu en est revenu. C'est déjà une expérience incroyable en soi.


Les drogues enthéogène... Ce sont les pire. Elles te font sentir Dieu, moi JE ME suis sentie Dieu. Quelle horreur ! Je ne suis pas Dieu, je ne suis que comme tout les autres êtres humains, je ne contrôle rien à part ma vie, et les influences que je peux avoir sur certaines.

Personnellement ce sont celles qui m'attirent le plus. A certains moments, effectivement, j'ai eu le sentiment de sentir Dieu, ou au moins un dieu. Et si tu t'est sentie Dieu, j'aurais tendance à dire que c'est pour la simple raison que nous avons tous une part de divinité en nous. Je ne vois pas d'horreur là-dedans, mais au contraire le cadeau d'une expérience qui peut être magnifique, qu'il faut simplement accepter tout en restant humble et en mettant de côté son ego pendant un temps.


La kétamine à la limite m'a fait prendre conscience de l'immensité de ce qui m'entoure. Mais pas ce week end, ce week end elle m'a manipuler comme une salope et m'a fait passer pour une connasse, enfin seulement devant les gens qui me gavent en ce moment c'est bizarre...

Les drogues révèlent. Montrent qui tu est vraiment, la plupart du temps à toi-même. Là les gens te gavent, t'est sous ké, tu fait en sorte de les virer d'une façon ou d'une autre, c'est plutôt compréhensible.


Quand je dis monde artificiel, je parle pour moi c'est sur... Le LSD, me met au meilleur de moi même, j'aime intéragir avec les gens, je rit en n'en plus pouvoir, mais d'un autre côté, je m'enfonce dans mes convictions, dans mes délires paranoïde sur mon cerveau, je m'efforce d'appartenir à un groupe comme il le faudrait (car je ne suis pas dieu) mais le seul groupe auquel je m'identifie sous lsd c'est celui des perchés schizophrènes.

Tu a déjà essayé de te remettre en question par rapport à ses convictions et délires, d'en trouver l'origine ?


En fait, j'ai l'impression que tu vis beaucoup d'expériences que personnellement je trouverais magnifiques et magiques avec différentes drogues, et que toi justement tu trouve ça horrible, parce que c'est induit par une substance et que ça ne reste pas indéfiniment.
La substance ne fait que révéler ce qui est à l'intérieur de toi depuis le début, tu le sais avant que tu ne resteras pas dans cet état d'esprit indéfiniment, alors dans ce cas il vaux mieux en profiter un maximum, et accepter le fait que c'est fini une fois que c'est fini. Il n'y a pas le choix, il faut juste accepter, et garder le souvenir comme un trésor. Essaye de voir les bons côtés plutôt que les mauvais, et ça ne serait peut-être pas une mauvaise chose que de remettre un peu en question ta consommation de drogue, de savoir pourquoi tu en prends, dans quel but... Voir même de changer d'environnement pour un prochain trip, histoire de voir comment ça se passe en forêt par exemple (je dis ça car j'ai l'impression que tu trip en teuf, t'a jamais essayé seul ?).


EDIT : bien entendu je peux me tromper aussi !
 

Brendan81

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Là les gens te gavent, t'est sous ké, tu fait en sorte de les virer d'une façon ou d'une autre, c'est plutôt compréhensible.

J'ai tué des gens sous kétamine.

... Dans ma tête.

Bref, +1.
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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Stylo 2.0 a dit:
Moi j't'ai comprise Jampearl, ça m'a l'air bien parti comme introspection, continue comme ça !

Maintenant que j'y repense, c'est assez ouf comme je te comprends en fait. Mmh, on a du vivre des trucs semblables peut-être, mais surtout je me reconnais dans ta perspective, centrée sur toi et ton rapport avec les autres. Je reconnais la notion fondamentale de limites entre soi et l'autre (les autres). Ces limites disparaissent sous drogue, effectivement. La différence entre toi et moi, c'est qu'apparemment ça t'a beaucoup plu, et que le retour à la réalité a été difficile (c'est ça ?). Moi par contre la disparition des frontières m'a souvent perturbé, et le retour à la réalité a été une grâce. Bon, je résume beaucoup, mais y'a de ça.

Enn tout cas je valide ton cheminement introspectif à 100 %.

Je pense continuer cette introspection, ca oui, et les psychédéliques ne seront pas mes outils pour l'instant c'est certain. C'a m'a énormément plu ouais ! Je pense enfaite manquer cruellement de confiance en moi depuis que je fume des joints peut être ( 14 ans), et les psyché notamment m'ont donner l'impression que pour une fois mes pensées étaient en accord parfait avec mes paroles et mes valeurs, et plus fou encore je pouvais me faire comprendre justement parce que je comprenais très bien les autres jusqu'à lire dans leur pensées et plus avoir besoin de parler pour communiquer. Du moins c'était l'impression...
Ca me plairait bien que tu m'expliques pourquoi t'appréciais pas le fait d'abattre toutes ces limites, sur ce topic pourquoi pas ! Ou en mp si tu préfères.

Kyran a dit:
J'avais bien compris, et heureusement que ces limites existent.



Tu t'en souviens, du ventre de ta mère ? Moi non :mrgreen:

Je ne vois pas en quoi ça peut être frustrant de ne pas pouvoir contrôler les pensées des autres, au contraire c'est plutôt quelque chose de génial que chacun ai son identité qui lui est propre.

Et pour ta frustration au 2c-p et au LSD... Pourquoi ce n'étais pas réel ? Si tu l'a vécu, c'est réel ! Même si ça s'efface après, et que tout n'étais que supercherie, tu a vécu cet instant ou tu pensais être en lien mentalement avec tes amis, et c'était peut-être le cas. Ce n'est pas parce que l'on est sous drogue que tout n'est que tromperie jusqu'à ce qu'on redescende. Tu étais dans un univers différent, et tu en est revenu. C'est déjà une expérience incroyable en soi.

Hehe tu sais Freud croyait à l'inconscient hin, c'est pas parce que toi tu t'en souviens pas que t'as pas des restes de cette époque ^^ Mais bon j'élucubre...
Pourquoi c'était pas réel ? Chez pas t'as déjà lu dans les pensées de la meuf qui comate à l'arrière de ta caisse toi ? T'as déjà communiquer avec elle sans parler, sans la regarder, juste par télépathie , rire au même moment pour soi disant la même chose, avec 2-3 ptits bruits qui passent de temps en temps ? Moi sans 2C-P jamais.
Je suis désolée mais je trouve tes pensées dangereuses, je sais pas tu as peut être raison. Mais gas, c'est du pur délire tout ca !!


Personnellement ce sont celles qui m'attirent le plus. A certains moments, effectivement, j'ai eu le sentiment de sentir Dieu, ou au moins un dieu. Et si tu t'est sentie Dieu, j'aurais tendance à dire que c'est pour la simple raison que nous avons tous une part de divinité en nous. Je ne vois pas d'horreur là-dedans, mais au contraire le cadeau d'une expérience qui peut être magnifique, qu'il faut simplement accepter tout en restant humble et en mettant de côté son ego pendant un temps.

Ca dépend la manière dont tu entends "divinité", si c'est pour toi la force qui entretien la lumière au bout du tunnel pourquoi pas, mais pour moi ca peut pas trop être autre chose qu'un vieux gonflement de l'égo de se sentir "Dieu", pourtant moi que je l'ai sentie, je suis pas sure de pas avoir sentie mes amis comme des dieux aussi, mais pas tous, c'est certain... Enfin, comment on peut rester humble tout en se sentant Dieu, ca n'a pas de sens, je dis pas que j'étais là à me pavaner, j'ai juste kiffer sur le moment, et même après, mais en y réfléchissant, je trouve que ca craint un petit peu ^^ Mais franchement c'est pas très important au final. Juste que j'aimerais que ca me corresponde moins.



Les drogues révèlent. Montrent qui tu est vraiment, la plupart du temps à toi-même. Là les gens te gavent, t'est sous ké, tu fait en sorte de les virer d'une façon ou d'une autre, c'est plutôt compréhensible.





Tu a déjà essayé de te remettre en question par rapport à ses convictions et délires, d'en trouver l'origine ?

Ca fait des mois que j'essaie, et si tu as une réponse/hypothèse, je suis toute ouïe.


En fait, j'ai l'impression que tu vis beaucoup d'expériences que personnellement je trouverais magnifiques et magiques avec différentes drogues, et que toi justement tu trouve ça horrible, parce que c'est induit par une substance et que ça ne reste pas indéfiniment.

Non, je pense plutôt que j'ai toujours peur que ca reste indéfiniment ouais, mais c'est peut être un autre sujet ^^ Je trouve juste que les état psychédéliques se rapprochent beaucoup trop de la folie pour moi...


La substance ne fait que révéler ce qui est à l'intérieur de toi depuis le début, tu le sais avant que tu ne resteras pas dans cet état d'esprit indéfiniment, alors dans ce cas il vaux mieux en profiter un maximum, et accepter le fait que c'est fini une fois que c'est fini. Il n'y a pas le choix, il faut juste accepter, et garder le souvenir comme un trésor. Essaye de voir les bons côtés plutôt que les mauvais, et ça ne serait peut-être pas une mauvaise chose que de remettre un peu en question ta consommation de drogue, de savoir pourquoi tu en prends, dans quel but... Voir même de changer d'environnement pour un prochain trip, histoire de voir comment ça se passe en forêt par exemple (je dis ça car j'ai l'impression que tu trip en teuf, t'a jamais essayé seul ?)

"Voir les bons côtés plutôt que les mauvais" Ca je prends :D.
Pourquoi j'en prends, ca aussi c'est une bonne question, je pense que malgrè tout j'aime m'échapper un peu de la réalité, j'aime être défoncée physiquement et mentalement, j'aime faire de la merde, mais j'aime aussi réfléchir, même si ces temps si c'est parti un peu loin avec la drogue ^^
Sinon je tripe en teuf oui mais aussi dans les bars et à la maison hihi


EDIT : bien entendu je peux me tromper aussi !

Je pense que certaines drogues ont quelque chose de magique, qu'il ne vaut pas la peine de chercher à expliquer, mais qui relèvent parfois des problèmes personnels et psychologique qui peuvent être corrigés si on y fait un peu attention et qu'on s'y penche.
 

Cypripedium

Banni
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30 Mar 2013
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intéressant ton sujet Jam'

Oui et non , il faut souvent prévenir les autres de certaines drogues

dans mon cas par exemple après avoir tout tenté pour arrêter la clope qui m'envahissait grave dans ma vie ( femme qui fume pas , sortir fumer dehors était souvent prétexte du genre , ah tu me fais chier je sors en clopé une ! Entre autres excuses ) et plutôt sportif j'aime quand la séroto a bon dos et n'abuse jamais trop de drogues , mes prises se font rarissimes actuellement .

La seule , l'unique drogue qui m'as fait sortir du tabagisme est l'Aya ,
Toutes les autres futs juste une amplification à l'envie de cloper , le mélange des aromes de la cigarette qui se mêlent au gouts d'autres substances est particulier et difficile de s'en sortir

je ne motive personne pour la prise de l'aya bien au contraire , ce fut un gros risque car tout le monde connait ses effets qui peuvent être nuisibles pour les organes du cerveau et le reste du corps donc mais cette prise fut la seule réparatrice mais je reviens pour dire que cette expérience fut très bonne pour moi .

Nous ne cesserons jamais assez pour dire que l'aya est pas la seule salvatrice liée à certains arrêts difficile ou une méthode pour parfaire son quotidien et se rendre meilleur dans l'ensemble , là on parle de clopes , y a bien pire ...

Les drogue sont bénéfiques à l'un mais pas toujours à l'autre hélas , surtout lorsqu'elle sont faite pour le chamanisme ...

Quand je pense que beaucoup en prennent croyant s'éclater avec ( les commentaires surtout dans les shop' ) ! XD

Pour l'effet narcissique et égo démesuré c'est pourtant une arme qui peut faire ses preuves bien utilisée je pense .
Certaines drogues qui rendent narco' usent de bien d'aspects aussi , là encore tout dépends des travaux faits sur telle ou telle drogue , perso je reprendrai plus de LSA ; Je deviens limite tyrannique avec cette dernière et ne contrôle plus rien , en revanche elle décuple bien mes pensées et ma manière de réagir face aux cons du système par exemple mais aussi là ou elle cause des problèmes avec mon entourage qui m'aime beaucoup par contre , c'est pas une légende : toujours tendance à faire du mal à ceux qui tiennent à nous , ou suis je le seul? :? .
 

Brendan81

Neurotransmetteur
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27 Avr 2013
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Je ne sais pas pourquoi, mais perché on capte des tonnes de signaux qui passent inaperçus en temps normal.

Je pense que ça dépend du contexte. Coller au canapé sous n'importe quelle drogue ça amène pas son lot de signaux. Manger de la drogue dehors au milieu de tonnes de stimulations ça nous amène à les percevoir autrement, que ce soit un chêne vieux de 100 ans dont on perçoit la moindre striure et dont on réalise la sécularité dans sa pleine signification ou la petite rouquine mignonne juste à côté de vous qui danse d'une façon tellement primitive et essentielle que ça fait ressortir le maintenant, la substance, l'amour de soi et de l'appartenance à la communauté humaine, la paix.

Ce n'est pas que la drogue, c'est aussi le fait d'être disponible pour le voir et le ressentir. La drogue participe à la disponibilité car le conscient est soit jeté dans un coin soit en fusion avec l'inconscient selon le s&s, à un degré proportionnel à la dose ingérée et à votre capacité à lâcher-prise, à vous abandonner. (Pas de mot exact en français, le terme idéal serait une vraie traduction du mot anglais surrende, largement adapté quand on parle de pratique instrumentale, d'improvisation, ou de pratique artistique en général, tel Michel-Ange qui parle de "relâcher" la sculpture à l'intérieur de la pierre au lieu de la façonner)

Et les drogues peuvent accélérer ce processus voire même le créer ex nihilo, comme quand on rencontre son âme sœur sous MD à 4H du mat et qu'à midi on se demande comment on a pu autant kiffer un tel tocard.

Parce qu'il était aussi tripé que toi et que vous tripiez d'une manière semblable, sans toutes les couches de personnalité hors-drogue ;)

Il y a deux façons de voir, soit on se dit qu'on rencontre la personne comme elle est vraiment, soit on se fit qu'on ne rencontre qu'une petite partie de la personne. Anyway, vous êtes sûr que vous êtes ivres tous les deux peu importe la substance, la meilleure manière d'en profiter à fond est de tout imprimer dans le maintenant. Ce qu'elle ou il est en dehors du maintenant, c'est pour le maintenant d'après.
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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Vous êtes quand même balèses.

Je me pencherais un peu plus sur vos post quand j'aurais le temps.
 
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