Set&Setting : Les Tanneries à Dijon avec pas mal d'amis aux Breaking Bass Part1, super line up, bien chaud et en bonne forme, c'est mon anniversaire et celui d'un ami
Substances dans le p'tit corps : 3-4 bières, pas mal de THC, un buvard (dosage inconnu)
Experiences passées : J'avais déjà touché un peu au LSD, mais dans un cadre assez spécial (dissection d'un foie) et à doses plus petites (je suppose)
J'ai divisé ce TR en deux parties puisque pour moi la soirée et le retour ont été deux expériences différentes, dans des états d'esprit différents. La soirée date du 25 novembre 2011, donc j'ai du zappé quelques des détails, mais dans le fond je pense l'avoir bien résumé. J'ai volontairement passé des moments pas très intéressants du trip. J'ai aussi cru toute la soirée qu'un ami saignait du nez, bizarre...
Partie 1 : La soirée
On arrive aux Tanneries, c'est déjà plein de mondes, et on est déjà bien high, chacun part faire son p'tit tour (bar, son, connaissances déjà sur place...) et on se retrouve ensuite autour d'une table à rouler quelques joks pour se mettre dans l'ambiance, grosse dub qu'on sent bien dans tous les corps.
On se dit "ça se fête quand même, faut trouver un ch'tuc pas mal avant d'être trop mort !". Chose faite peu de temps après, je me retrouve avec 2 buvards, dosage inconnu, mais "pas trop fort, pas trop léger" selon le gars qui ne m'a jusque là jamais donné de fausse infos. Tant mieux, dans tout ce fouilli je me voyais mal prendre une perche immense, bref, je prends mon tonc et laisse l'autre à l'abri.
A peu près 1h plus tard, je sens une petite impression bizarre, un peu comme si le son (qu'on sentait déjà très bien) "prenait place dans ma tête", là je me sens attiré par le mur d'enceintes, et un pote vient me dire que Panda Dub allait bientôt prendre le contrôle du son. Bien entamé et en montée, juste à côté des enceintes, je m'abandonne, ferme les yeux, et là, PAF ! Décollage, c'est parti, et sa tombe bien puisque ze Panda vient d'arriver au contrôle, et balance des sons géniaux, dont j'ai toujours l'impression qu'ils "viennent" de moi. J'alterne yeux ouverts/fermés et bouge avec les basses. Pas mal de visus qui poussent, bien-être, déconnexion du monde et connexion avec la musique, je pense être resté devant le son un bon moment.
Un ami vient me voir, me dis qu'il a trouvé des champottes et m'en propose : voiture -> para -> retour au son, on constatera plus tard que si champignons magiques il y avait, il aurait du prendre les deux doses... Enfin bon, c'est peut-être mieux pour moi.
Retour aux tables, Panda Dub laisse sa place, sa passe de dub à drum, que des good vibes pour nos oreilles ! On alterne entre repos-joints et son pendant un bon moment puis on sort pour prendre l’air, et là les tags qui recouvrent le mur d'en face me paraissent vivants, vifs, doux et chauds. Je m'extasie sur tout ou plutôt je fixe sur tout avec fascination, et mon ami qui roule (chose impossible pour moi à ce moment-là) m'apparait relativement lumineux, clair et précis dans la bouilli visuel de fumée/gens (et bruits/musique visuels aussi, enfin dans un certain sens) qui nous entoure. En pleine forme, on repart dans la salle et ça recommence, même impression de fusion avec la musique, je m'amuse à "toucher" le son dans mon esprit, me lâche, en bref je suis sacrément loin. On revient me trouver, il est plus de 5h30 du matin, et les autres commencent à fatiguer sévère, retour à la voiture, petite pause puis on décide de repartir chez nous.
Partie 2 : Le retour
Je suis le seul passager qui ne soit pas endormi dans la voiture, on sort de Dijon et là, je ne vois plus que la route. Plus de trottoirs, plus de champs ni d'arbres, juste une route sur fond noir, les panneaux se "relèvent" un peu avant notre passage, je peux donc les voir sortir de terre et grandir comme des fleurs, pour éclore et donner leurs significations (Oh ! La jolie limitation de vitesse !
). Je passe près de 1h30 à observer le phénomène que je trouve normal sans un mot les yeux grands ouverts.
De retour chez moi vers 7h, je pars me coucher sans succès et finalement me pose avec du son et repars un peu. J’ai comme des petits retours de montée tout au long de la journée suivante, mais toujours très subtils.
Substances dans le p'tit corps : 3-4 bières, pas mal de THC, un buvard (dosage inconnu)
Experiences passées : J'avais déjà touché un peu au LSD, mais dans un cadre assez spécial (dissection d'un foie) et à doses plus petites (je suppose)
J'ai divisé ce TR en deux parties puisque pour moi la soirée et le retour ont été deux expériences différentes, dans des états d'esprit différents. La soirée date du 25 novembre 2011, donc j'ai du zappé quelques des détails, mais dans le fond je pense l'avoir bien résumé. J'ai volontairement passé des moments pas très intéressants du trip. J'ai aussi cru toute la soirée qu'un ami saignait du nez, bizarre...
Partie 1 : La soirée
On arrive aux Tanneries, c'est déjà plein de mondes, et on est déjà bien high, chacun part faire son p'tit tour (bar, son, connaissances déjà sur place...) et on se retrouve ensuite autour d'une table à rouler quelques joks pour se mettre dans l'ambiance, grosse dub qu'on sent bien dans tous les corps.
On se dit "ça se fête quand même, faut trouver un ch'tuc pas mal avant d'être trop mort !". Chose faite peu de temps après, je me retrouve avec 2 buvards, dosage inconnu, mais "pas trop fort, pas trop léger" selon le gars qui ne m'a jusque là jamais donné de fausse infos. Tant mieux, dans tout ce fouilli je me voyais mal prendre une perche immense, bref, je prends mon tonc et laisse l'autre à l'abri.
A peu près 1h plus tard, je sens une petite impression bizarre, un peu comme si le son (qu'on sentait déjà très bien) "prenait place dans ma tête", là je me sens attiré par le mur d'enceintes, et un pote vient me dire que Panda Dub allait bientôt prendre le contrôle du son. Bien entamé et en montée, juste à côté des enceintes, je m'abandonne, ferme les yeux, et là, PAF ! Décollage, c'est parti, et sa tombe bien puisque ze Panda vient d'arriver au contrôle, et balance des sons géniaux, dont j'ai toujours l'impression qu'ils "viennent" de moi. J'alterne yeux ouverts/fermés et bouge avec les basses. Pas mal de visus qui poussent, bien-être, déconnexion du monde et connexion avec la musique, je pense être resté devant le son un bon moment.
Un ami vient me voir, me dis qu'il a trouvé des champottes et m'en propose : voiture -> para -> retour au son, on constatera plus tard que si champignons magiques il y avait, il aurait du prendre les deux doses... Enfin bon, c'est peut-être mieux pour moi.
Retour aux tables, Panda Dub laisse sa place, sa passe de dub à drum, que des good vibes pour nos oreilles ! On alterne entre repos-joints et son pendant un bon moment puis on sort pour prendre l’air, et là les tags qui recouvrent le mur d'en face me paraissent vivants, vifs, doux et chauds. Je m'extasie sur tout ou plutôt je fixe sur tout avec fascination, et mon ami qui roule (chose impossible pour moi à ce moment-là) m'apparait relativement lumineux, clair et précis dans la bouilli visuel de fumée/gens (et bruits/musique visuels aussi, enfin dans un certain sens) qui nous entoure. En pleine forme, on repart dans la salle et ça recommence, même impression de fusion avec la musique, je m'amuse à "toucher" le son dans mon esprit, me lâche, en bref je suis sacrément loin. On revient me trouver, il est plus de 5h30 du matin, et les autres commencent à fatiguer sévère, retour à la voiture, petite pause puis on décide de repartir chez nous.
Partie 2 : Le retour
Je suis le seul passager qui ne soit pas endormi dans la voiture, on sort de Dijon et là, je ne vois plus que la route. Plus de trottoirs, plus de champs ni d'arbres, juste une route sur fond noir, les panneaux se "relèvent" un peu avant notre passage, je peux donc les voir sortir de terre et grandir comme des fleurs, pour éclore et donner leurs significations (Oh ! La jolie limitation de vitesse !
). Je passe près de 1h30 à observer le phénomène que je trouve normal sans un mot les yeux grands ouverts.De retour chez moi vers 7h, je pars me coucher sans succès et finalement me pose avec du son et repars un peu. J’ai comme des petits retours de montée tout au long de la journée suivante, mais toujours très subtils.
