LSDumb
Neurotransmetteur
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Et j’aurais pu m’arrêter au titre, tant il semble parfaitement restituer mon ressenti par rapport à la kétamine. Mais bon, si je m’étais arrêtée au titre, sans doute que personne comprendrait où je veux en venir, donc...
(je ne savais pas vraiment où poster ce topic, je le mets donc ici, mais si c’est pas sa place ou que le topic n’a pas lieu d’être, je m’excuse auprès des modos/admins)
Sur une période de plus ou moins un mois à il y a deux semaines, j’ai eu l’occasion de tester la kétamine. Plus précisément, un demi-gramme fini en deux soirées et une teuf. A chaque fois, les traces étaient dosées à l’œil (et un peu au hasard, je dois le reconnaître, vu que je n’étais alors pas très aux faits des dosages) mais je dirais qu’à chaque des soirées, en tout, je n’ai pas dû dépasser 100-150mg (en trois-quatre traces à chaque fois). Et je mesure 1m70 pour 48kg, si jamais ça peut servir. Voilà pour les détails « techniques », ce qui me permet d’en venir au point principal : mon expérience, quelque peu troublante, de la kétamine.
Je m’explique. Cette drogue m’attirait depuis un petit bout de temps pour ses effets dissociatifs, pour ce trip un peu particulier dont il paraît difficile de tirer des généralités (comme c’est le cas par exemple pour le LSD, dont le trip est reconnaissable à plus d’un point – bien que chaque trip soit unique, bien sûr). Sauf que ces effets-là, je ne les ai ressentis que très vaguement, c’est-à-dire que la seule constante que je puisse tirer de mes expériences, c’est que sous K, tout me paraissait étrange. Précisément ce mot. Plus précisément encore (oui parce que beaucoup de gens, prodeurs occasionnels n’ayant jamais touché à la K, m’ont demandé un compte-rendu, donc j’ai eu plus d’une occasion de roder mon discours), je dirais que c’est comme quand on s’amuse à se répéter encore et encore un mot dans la tête, jusqu’à ce qu’il perde tout son sens et qu’il nous semble... bizarre, unfamiliar (ce mot correspond plus parfaitement à mon ressenti). En dehors de ça, à chaque prise, je me sentais majoritairement débile (littéralement, je devenais gogole et contente de l’être) et toute cotonneuse, mais je crois savoir que ça n’a rien de surprenant pour cette substance.
Enfin donc, ce pavé pour dire finalement que je n’ai pas eu l’occasion de tâter vraiment du potentiel psyché/disso de la kétamine, et que je voudrais savoir si cela est dû aux quantités peut-être faibles (enfin, faibles, moi à chaque fois ma petite trace me mettait une bonne claque donc bon, j’aurais du mal à augmenter les doses sans finir dans les champs...), aux set and settings, ou peut-être à ma résistance générale à la plupart des substances (mais ceci est un tout autre sujet, qui me ferait pondre quelques bons pavés d’incompréhension encore). Autre point qui me semble intéressant (désolée s’il ne l’est en fait pas) : ce qui ressortait de mon expérience quand j’en parlais à des amis ou autres, c’est cette étrangeté, cette impression d’absurde qui pourrait créer un malaise. D’ailleurs, sous LSD, un tel sentiment risquerait de faire partir un voyageur non avisé en bad trip, je pense. Du coup, je me suis demandée ce qui, sous kétamine (ou autres dissociatifs, peut-être ? je ne peux me prononcer là-dessus...), rendait l’expérience agréable et intéressante ? En gros, pourquoi on trouve du plaisir à créer quelque chose qui nous met « mal à l’aise » avec le monde qui nous entoure ?
Voilà voilà, désolée pour tout ce blabla globalement inutile pour pas grand’chose (encore que, d’un point de vue purement subjectif, je dois reconnaître que ça m’a aidé à mettre des mots sur mon expérience vague mais déjà trouble de la kétamine). Désolée aussi si mes questions/réflexions ne présentent pas beaucoup d’intérêt, et merci à ceux qui me répondront potentiellement.
Amour sur vous
(je ne savais pas vraiment où poster ce topic, je le mets donc ici, mais si c’est pas sa place ou que le topic n’a pas lieu d’être, je m’excuse auprès des modos/admins)
Sur une période de plus ou moins un mois à il y a deux semaines, j’ai eu l’occasion de tester la kétamine. Plus précisément, un demi-gramme fini en deux soirées et une teuf. A chaque fois, les traces étaient dosées à l’œil (et un peu au hasard, je dois le reconnaître, vu que je n’étais alors pas très aux faits des dosages) mais je dirais qu’à chaque des soirées, en tout, je n’ai pas dû dépasser 100-150mg (en trois-quatre traces à chaque fois). Et je mesure 1m70 pour 48kg, si jamais ça peut servir. Voilà pour les détails « techniques », ce qui me permet d’en venir au point principal : mon expérience, quelque peu troublante, de la kétamine.
Je m’explique. Cette drogue m’attirait depuis un petit bout de temps pour ses effets dissociatifs, pour ce trip un peu particulier dont il paraît difficile de tirer des généralités (comme c’est le cas par exemple pour le LSD, dont le trip est reconnaissable à plus d’un point – bien que chaque trip soit unique, bien sûr). Sauf que ces effets-là, je ne les ai ressentis que très vaguement, c’est-à-dire que la seule constante que je puisse tirer de mes expériences, c’est que sous K, tout me paraissait étrange. Précisément ce mot. Plus précisément encore (oui parce que beaucoup de gens, prodeurs occasionnels n’ayant jamais touché à la K, m’ont demandé un compte-rendu, donc j’ai eu plus d’une occasion de roder mon discours), je dirais que c’est comme quand on s’amuse à se répéter encore et encore un mot dans la tête, jusqu’à ce qu’il perde tout son sens et qu’il nous semble... bizarre, unfamiliar (ce mot correspond plus parfaitement à mon ressenti). En dehors de ça, à chaque prise, je me sentais majoritairement débile (littéralement, je devenais gogole et contente de l’être) et toute cotonneuse, mais je crois savoir que ça n’a rien de surprenant pour cette substance.
Enfin donc, ce pavé pour dire finalement que je n’ai pas eu l’occasion de tâter vraiment du potentiel psyché/disso de la kétamine, et que je voudrais savoir si cela est dû aux quantités peut-être faibles (enfin, faibles, moi à chaque fois ma petite trace me mettait une bonne claque donc bon, j’aurais du mal à augmenter les doses sans finir dans les champs...), aux set and settings, ou peut-être à ma résistance générale à la plupart des substances (mais ceci est un tout autre sujet, qui me ferait pondre quelques bons pavés d’incompréhension encore). Autre point qui me semble intéressant (désolée s’il ne l’est en fait pas) : ce qui ressortait de mon expérience quand j’en parlais à des amis ou autres, c’est cette étrangeté, cette impression d’absurde qui pourrait créer un malaise. D’ailleurs, sous LSD, un tel sentiment risquerait de faire partir un voyageur non avisé en bad trip, je pense. Du coup, je me suis demandée ce qui, sous kétamine (ou autres dissociatifs, peut-être ? je ne peux me prononcer là-dessus...), rendait l’expérience agréable et intéressante ? En gros, pourquoi on trouve du plaisir à créer quelque chose qui nous met « mal à l’aise » avec le monde qui nous entoure ?
Voilà voilà, désolée pour tout ce blabla globalement inutile pour pas grand’chose (encore que, d’un point de vue purement subjectif, je dois reconnaître que ça m’a aidé à mettre des mots sur mon expérience vague mais déjà trouble de la kétamine). Désolée aussi si mes questions/réflexions ne présentent pas beaucoup d’intérêt, et merci à ceux qui me répondront potentiellement.
Amour sur vous
