Crazy_French
Elfe Mécanique
- Inscrit
- 2/4/10
- Messages
- 320
Coucou ! Le topic "comment gerez vous votre psychonautisme" m'a fait penser à mon plus gros trip sous herbe. Alors j'ai rassemblé mes souvenirs et tada !
Alors pour commencer, la musique, comme sous les anciennes trips, fut exacerbé. Mais bien plus que les fois précédentes. Auparavant, je sentais de très légers fil d'énergie musicale me rentrer dans les oreilles pour se ramifier en 3 parties dans mon cerveau : une vers le sommet, l'autre vers le centre et la dernière par la mâchoire. Et bien cette fois là,, ces noeuds étaient presque totalement rentré pour se rejoindre tandis qu'un autre fil d'énergie passait par ma nuque pour descendre jusqu'au bassin en se ramifiant lui aussi avec les côtes. C'était surprenant car plus je laissait la musique me prendre, plus je sentais ces courants qui progressaient par a coups. J'ai assimilé ça avec les courant d'énergie pouvant parcourir le corps. Je crois que la dose étaient encore trop faible pour sentir tout mon corps et c'est une expérience que j'ai vraiment envie de retenter !
Ensuite, après un bon moment à me concentrer sur ces courants, j'ai pris un livre. C'était les "Champs Magnétiques" de Breton et Soulpaut en écriture automatique. Pour ce qui connaisse pas c'est en gros le fait d'écrire ce que dicte notre inconscient sans que notre conscient interviennent par une remise en cause des écrit d'ordre esthétiques ou morale. Le tout en étant dans un état de semi-sommeil, hypnotique donc loin des prods hallucinogènes. Un petit extrait :
« Glace sans tain » :
« La fenêtre creusée dans notre chair s'ouvre sur notre cœur. On y voit un immense lac où viennent se poser à midi des libellules mordorées et odorantes comme des pivoines. Quel est ce grand arbre où les animaux vont se regarder ? Il y a des siècles que nous lui versons à boire. Son goûter est plus sec que la paille et la cendre y a des dépôts immenses. On rit aussi, mais il ne faut pas regarder longtemps sans longue vue. Tout le monde peut y passer dans ce couloir sanglant où sont accrochés nos péchés, tableaux délicieux, où le gris domine cependant.
Il n'y a plus qu'à ouvrir nos mains et notre poitrine pour être nus comme cette journée ensoleillée.
Tu sais que ce soir il y a un crime vert à commettre. Comme tu ne sais rien, mon pauvre ami. Ouvre cette porte toute grande, et dis-toi qu'il fait complètement nuit, que le jour est mort pour la dernière fois.
Lors que je lisais, seul le mot que je lisais m'apparaissait net, tout les autres étaient floutés. Comme si j'avais une lunette posé au centre de mon regard (et non plus sur mon nez), là où je lisais justement le mot. j'arrivais à donner du sens à la majorité des phrases, qui sont pourtant totalement absurdes, soit en les imaginant pour les auteurs, soit en les intégrant à ma vie. C'était génial !
Vient ensuite l'écriture, qui fut elle aussi plus ou moins automatiques. Parce qu'enfaite c'était pas comme un fleuve sans fin de pensées couchées sur papier. Enfaite je pensait à un chose, et c'est là que tout jaillissait ! J'en est fait une partie en vers et une autre, il y à pas longtemps en prose. Mais je vous préviens, parfois ça tient du délire mais je vous avoue que cette expérience d'écriture me fut largement bénéfique : les choses qui me tourmentaient autrefois, j'ai réussit à les mettre sur papier, à les sortir de ma putain de tête. Même si ça les à pas résolus, ça m'a permit d'être mieux dans ma peau car je pense avoir réussit à les cerner. Mais bon, y'en à toujours un qui me dérange plus que les autres et qui s'appelle l'amour. Rha là là..
PS : j'ai pas mit mes écrits, car ça prends trop de place mais si vous voulez je peut soit les poster ici si vous insisté, soit vous les envoyez par MP.
Alors pour commencer, la musique, comme sous les anciennes trips, fut exacerbé. Mais bien plus que les fois précédentes. Auparavant, je sentais de très légers fil d'énergie musicale me rentrer dans les oreilles pour se ramifier en 3 parties dans mon cerveau : une vers le sommet, l'autre vers le centre et la dernière par la mâchoire. Et bien cette fois là,, ces noeuds étaient presque totalement rentré pour se rejoindre tandis qu'un autre fil d'énergie passait par ma nuque pour descendre jusqu'au bassin en se ramifiant lui aussi avec les côtes. C'était surprenant car plus je laissait la musique me prendre, plus je sentais ces courants qui progressaient par a coups. J'ai assimilé ça avec les courant d'énergie pouvant parcourir le corps. Je crois que la dose étaient encore trop faible pour sentir tout mon corps et c'est une expérience que j'ai vraiment envie de retenter !
Ensuite, après un bon moment à me concentrer sur ces courants, j'ai pris un livre. C'était les "Champs Magnétiques" de Breton et Soulpaut en écriture automatique. Pour ce qui connaisse pas c'est en gros le fait d'écrire ce que dicte notre inconscient sans que notre conscient interviennent par une remise en cause des écrit d'ordre esthétiques ou morale. Le tout en étant dans un état de semi-sommeil, hypnotique donc loin des prods hallucinogènes. Un petit extrait :
« Glace sans tain » :
« La fenêtre creusée dans notre chair s'ouvre sur notre cœur. On y voit un immense lac où viennent se poser à midi des libellules mordorées et odorantes comme des pivoines. Quel est ce grand arbre où les animaux vont se regarder ? Il y a des siècles que nous lui versons à boire. Son goûter est plus sec que la paille et la cendre y a des dépôts immenses. On rit aussi, mais il ne faut pas regarder longtemps sans longue vue. Tout le monde peut y passer dans ce couloir sanglant où sont accrochés nos péchés, tableaux délicieux, où le gris domine cependant.
Il n'y a plus qu'à ouvrir nos mains et notre poitrine pour être nus comme cette journée ensoleillée.
Tu sais que ce soir il y a un crime vert à commettre. Comme tu ne sais rien, mon pauvre ami. Ouvre cette porte toute grande, et dis-toi qu'il fait complètement nuit, que le jour est mort pour la dernière fois.
Lors que je lisais, seul le mot que je lisais m'apparaissait net, tout les autres étaient floutés. Comme si j'avais une lunette posé au centre de mon regard (et non plus sur mon nez), là où je lisais justement le mot. j'arrivais à donner du sens à la majorité des phrases, qui sont pourtant totalement absurdes, soit en les imaginant pour les auteurs, soit en les intégrant à ma vie. C'était génial !
Vient ensuite l'écriture, qui fut elle aussi plus ou moins automatiques. Parce qu'enfaite c'était pas comme un fleuve sans fin de pensées couchées sur papier. Enfaite je pensait à un chose, et c'est là que tout jaillissait ! J'en est fait une partie en vers et une autre, il y à pas longtemps en prose. Mais je vous préviens, parfois ça tient du délire mais je vous avoue que cette expérience d'écriture me fut largement bénéfique : les choses qui me tourmentaient autrefois, j'ai réussit à les mettre sur papier, à les sortir de ma putain de tête. Même si ça les à pas résolus, ça m'a permit d'être mieux dans ma peau car je pense avoir réussit à les cerner. Mais bon, y'en à toujours un qui me dérange plus que les autres et qui s'appelle l'amour. Rha là là..
PS : j'ai pas mit mes écrits, car ça prends trop de place mais si vous voulez je peut soit les poster ici si vous insisté, soit vous les envoyez par MP.