TryMe
Neurotransmetteur
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RE-EDIT : MEA CULPA ! Ca paraissait pas si long.
EDIT : Message en 2 parties, c'est trop long. Amuses vous bien (ou pas) à le lire.
Soyez, indulgent, c'est mon premier TR
Celui-ci date d'il y'a environ un an.
Conditions : Deux potes et moi, dans mon appart, en soirée, avec de la musique en fond (le live de woodstock <3), mois de juin, donc il faisait chaud dans l'appart, malgré le ventilateur (important pour la suite). Salvia reçue quelques jours auparavant : Un bon paquet de feuilles et 1 gramme de x15.
On fumait par roulement : un qui fume, l'autre redescend (+15min après avoir fumé) et l'autre est clean (+30/40min après avoir fumé)
Par précaution, on décide de commencer par les feuilles. Une ou deux bières bues, pas de weed ou d'autres prods.
Je tiens à préciser qu'on s'était renseigné sur les effets de la salvia auparavant, histoire de ne pas prendre quelque chose de totalement inconnu, de la durée des effets etc...
Les premiers essais avec des feuilles, fumées avec une pipe, ne donnent rien, la fumée est déguelasse et brulante. Impossible de tirer completement et de garder la fumée.
On fait donc un bong, avec une bouteille d'eau, et une pipe, à l'arrache. Un collègue tire, aucun effet, je fais de même, aucun effet non plus.
On décide alors de taper dans l'extrait, en ayant marre des feuilles qui ne donnent pas d'effet, et donnent un gout écoeurant.
Je verse alors la première dose, approximativement 0.2g, et la charge dans la douille, sur un lit de feuilles de salvia.
Le premier collègue tire, garde la fumée. On lui enlève la douille des mains, et on compte pour lui à haute voix. Au bout de 25 secondes environ, celui-ci vide ses poumons et expire un peu de fumée. Il devient alors pâle. On lui demande si tout va bien, il nous demande d'éteindre la musique, on reste donc quelques dizaines de secondes en silence, le surveillant. Celui-ci revient alors progressivement à lui, et nous raconte qu'il s'était retrouvé dans une immense pièce blanche, vide, dans laquelle nous n'étions pas, et que la musique l'angoissait (amplifiait le sentiment d'angoisse généré par cette immence piece vide ?). Il redescend alors rapidement (1-2 min après avoir expiré la fumée), et parle avec nous, tout en ayant l'air défoncé/perdu, comme si on venait de le réveiller, cette impression se dissipant en une dizaine de limite.
C'est alors mon tour de fumer. Je me charge une doge légèrement plus grosse (c'est moi qu'ait payé namého !) d'approx. 0.3g, et me prépare alors 2/3 chansons de woodstock que j'adore, assis sur le bord de mon lit. Je tire ma douille, puis compte "mentalement" les secondes, le deuxième collègue m'enlevant la douille à portée.
Pour la suite, je vais d'abord expliquer ce que je ressentais, puis parallement ce que mes potes ont vu.
Au bout de 15/20 secondes, je fais un signe avec les mains, que "ca monte" : Ma vision s'est troublée (genre quand vous tombez dans le sommeil en étant très fatiqué, devant la TV), et je sentais, au niveau de mes mains/pieds, puis progressivement bras/jambe une sentation étrange, l'impression de sentir "monter" le produit du bout de mes extrémités vers mon torse, comme un verre qui se remplit, et les membres devenaient alors "chauds et rassurants", cette chaleur (réelle, car on est au mois de juin), me confortait. Cette sentation n'a durée que quelques secondes (max 10s), puis j'ai alors recraché la fumée, ce dont je n'ai pas de souvenir précis, sombrant déja dans Salvialand.
TOUT ce que je connaissais m'était inconnu, tout concept "basique" m'était étranger, j'étais vide, observateur, incapable de juger ce que je voyais en comparant à un vécu précédent. Le concept de vie, de société ou n'importe quoi, m'était étranger, j'étais tout neuf. (Ce sentiment s'est révélé à moi, lors de la "descente", et que j'ai repris conscience de tout.) Je me retrouvais "observateur" dans une sorte de tunnel, celui-ci n'était pas délimité physiquement, mais j'avais la vision "d'ondes'" se propageant sur ce qui devait être les parois de ce tunnel. Les ondes, étaient semblables à cela : , en cela, qu'elles venaient d'un infini lointain, vers moi, et continuaient derrière moi, elles étaient donc définies spatialement. Les intervalles entre chaque "raie" étaient assez importants (une vingtaine d'intervalles dans tout mon champ de vision) et floues, donc pas définies précisément, de couleur variant du rouge à l'orange/jaune, des couleurs chaudes donc. Tout cela me donnait un sentiment rassurant. Je n'avais plus conscience de rien, même de mon corps à ce moment là, mes seules réceptions sensorielles venaient seulement de la musique (Jefferson Airplane - Volunteers il me semble, ou quelque chose du genre, donc pas vraiment soft, mais non agressif à l'oreille non plus), et de ma vue (enfin, mes visions). Mon esprit étant vide, ne pouvant donc pas analyser/comparer, comme il le fait normalement, pour toute chose vécue, j'étais contemplatif. Je voyais alors se former, dans l'axe de ce tunnel, un genre de tapis roulant, sur lequel des objets devant être des jouets (ils n'étaient pas définis visuellement, je voyais des choses non définies, mais j'avais le sentiment que cela était un jouet), défilaient dans le sens des "ondes lumineuses", comme si j'étais à l'intérieur d'un processus/usine fabricant des jouets. Puis, au dessus de cette chaîne de "production de jouets", semblait se trouver un observateur, du genre un personnage Légo, qui observait le fonctionnement, du genre directeur d'usine. Je baignais donc dans cet univers de chaleur, de bien être, d'enfance.
Puis, mon regard cherchant au bout de ce tunnel, d'où les ondes provenaient, je vis une forme, qui semblait être une tête d'ourson en gélatine ( genre là tête de cet ours ). Je restais contemplatif devant cette tête d'ourson m'envoyant ces ondes lumineuses.
Puis, j'entendais les voix de mes potes, me demandant si ça allait, m'expliquant que j'avait fumé de la salvia. J'eu alors vaguement conscience de leur existence, et vis l'un d'entre eux apparaitre dans mon tunnel. Il était à ma gauche, et je le vis alors, apparaitre, avec des contours flous, sur la gauche de mon tunnel, à l'endroit où il se situait vraiment. J'étais alors face à mon ourson psyché, et une partie de mon pote qui apparaissait sur le bord de ma vision. Je comprenais ce qu'il disait, et tentais de lui répondre que tout allait bien, il me laissa alors profiter. Il me dit de m'allonger, ce que je fis, j'étais alors allongé dans l'axe de ce tunnel, et j'essaye alors de fermer les yeux pour voir si je voyais d'autres choses : déception, je ne voyais plus rien, et la musique ne me produisait aucun effet). Je rouvris les yeux et me redressais alors, afin de revoir ce tunnel, ce que je refis.
Ayant eu conscience de l'existence de ce pote, je retrouvais légèrement mes esprits, et je me remémorrais alors avoir fumé, et j'essayais alors de lui expliquer ce que je voyais, lui étant impatient de fumer à son tour. Cependant, ces tentatives d'explications, et donc de "raccrochage avec la réalité", n'altéraient pas mon trip.
Je me remis alors avec l'ourson, mon collègue disparaissant de mon champ de vision. Les ondes lumineuses disparaissaient progressivement (genre l'opacité d'un filtre sur photoshop qui diminue, si ca peut aider), et je pris alors conscience de l'existence "spatiale" (je savais uniquement les situer, rien d'autre, ni leur nom ou leur utilité, j'avais conscience que "ces choses" était là) des meubles importants de la pièce (table, bureau...). C'est alors que en regardant cette grosse tête d'ourson, et en essayant de loucher, afin d'avoir une vision globale de la chose (ca m'a paru clair sur le coup, "flouter ma vision" afin de voir ce que les "taches colorées" formées par les meubles m'inspireraient...). C'est alors qu'avec la disposition de livres/vetements et autres choses sur mon étagère, je compris que c'était une tête de panda, et la tête d'ourson se transforma en tête de panda toujours colorée rouge/orange.
Je pris alors conscience que le ventilateur (oscillant), m'envoyait de l'air sur le bras. Or, j'avais chaud, je transpirais d'autant plus que j'étais perché, mais cette sensation de chaleur/humidité, était ultra-confortable, c'était comme d'être dans un bain chaud., et le ventilateur, lorsqu'il passait sur mon bras, provoquait une sensation de froid semblable à celle qu'on a en sortant de la douche, qui me dérangeait énormément, il fallut donc l'éteindre afin que je reste le plus à l'aise possible.
Je continuais de parler à mon pote, sachant que c'était mon pote, mais étant completement déconnecté de la réalité (En parlant par la suite avec mes potes, ils m'ont expliqué que lorsque j'ai essayé d'expliquer mon trip, mes paroles étaient incompréhensibles (alors que cela était clair dans mon esprit).) Je vais essayer de décrire le sentiment que j'avais alors à ce moment :
EDIT : Message en 2 parties, c'est trop long. Amuses vous bien (ou pas) à le lire.
Soyez, indulgent, c'est mon premier TR

Conditions : Deux potes et moi, dans mon appart, en soirée, avec de la musique en fond (le live de woodstock <3), mois de juin, donc il faisait chaud dans l'appart, malgré le ventilateur (important pour la suite). Salvia reçue quelques jours auparavant : Un bon paquet de feuilles et 1 gramme de x15.
On fumait par roulement : un qui fume, l'autre redescend (+15min après avoir fumé) et l'autre est clean (+30/40min après avoir fumé)
Par précaution, on décide de commencer par les feuilles. Une ou deux bières bues, pas de weed ou d'autres prods.
Je tiens à préciser qu'on s'était renseigné sur les effets de la salvia auparavant, histoire de ne pas prendre quelque chose de totalement inconnu, de la durée des effets etc...
Les premiers essais avec des feuilles, fumées avec une pipe, ne donnent rien, la fumée est déguelasse et brulante. Impossible de tirer completement et de garder la fumée.
On fait donc un bong, avec une bouteille d'eau, et une pipe, à l'arrache. Un collègue tire, aucun effet, je fais de même, aucun effet non plus.
On décide alors de taper dans l'extrait, en ayant marre des feuilles qui ne donnent pas d'effet, et donnent un gout écoeurant.
Je verse alors la première dose, approximativement 0.2g, et la charge dans la douille, sur un lit de feuilles de salvia.
Le premier collègue tire, garde la fumée. On lui enlève la douille des mains, et on compte pour lui à haute voix. Au bout de 25 secondes environ, celui-ci vide ses poumons et expire un peu de fumée. Il devient alors pâle. On lui demande si tout va bien, il nous demande d'éteindre la musique, on reste donc quelques dizaines de secondes en silence, le surveillant. Celui-ci revient alors progressivement à lui, et nous raconte qu'il s'était retrouvé dans une immense pièce blanche, vide, dans laquelle nous n'étions pas, et que la musique l'angoissait (amplifiait le sentiment d'angoisse généré par cette immence piece vide ?). Il redescend alors rapidement (1-2 min après avoir expiré la fumée), et parle avec nous, tout en ayant l'air défoncé/perdu, comme si on venait de le réveiller, cette impression se dissipant en une dizaine de limite.
C'est alors mon tour de fumer. Je me charge une doge légèrement plus grosse (c'est moi qu'ait payé namého !) d'approx. 0.3g, et me prépare alors 2/3 chansons de woodstock que j'adore, assis sur le bord de mon lit. Je tire ma douille, puis compte "mentalement" les secondes, le deuxième collègue m'enlevant la douille à portée.
Pour la suite, je vais d'abord expliquer ce que je ressentais, puis parallement ce que mes potes ont vu.
Au bout de 15/20 secondes, je fais un signe avec les mains, que "ca monte" : Ma vision s'est troublée (genre quand vous tombez dans le sommeil en étant très fatiqué, devant la TV), et je sentais, au niveau de mes mains/pieds, puis progressivement bras/jambe une sentation étrange, l'impression de sentir "monter" le produit du bout de mes extrémités vers mon torse, comme un verre qui se remplit, et les membres devenaient alors "chauds et rassurants", cette chaleur (réelle, car on est au mois de juin), me confortait. Cette sentation n'a durée que quelques secondes (max 10s), puis j'ai alors recraché la fumée, ce dont je n'ai pas de souvenir précis, sombrant déja dans Salvialand.
TOUT ce que je connaissais m'était inconnu, tout concept "basique" m'était étranger, j'étais vide, observateur, incapable de juger ce que je voyais en comparant à un vécu précédent. Le concept de vie, de société ou n'importe quoi, m'était étranger, j'étais tout neuf. (Ce sentiment s'est révélé à moi, lors de la "descente", et que j'ai repris conscience de tout.) Je me retrouvais "observateur" dans une sorte de tunnel, celui-ci n'était pas délimité physiquement, mais j'avais la vision "d'ondes'" se propageant sur ce qui devait être les parois de ce tunnel. Les ondes, étaient semblables à cela : , en cela, qu'elles venaient d'un infini lointain, vers moi, et continuaient derrière moi, elles étaient donc définies spatialement. Les intervalles entre chaque "raie" étaient assez importants (une vingtaine d'intervalles dans tout mon champ de vision) et floues, donc pas définies précisément, de couleur variant du rouge à l'orange/jaune, des couleurs chaudes donc. Tout cela me donnait un sentiment rassurant. Je n'avais plus conscience de rien, même de mon corps à ce moment là, mes seules réceptions sensorielles venaient seulement de la musique (Jefferson Airplane - Volunteers il me semble, ou quelque chose du genre, donc pas vraiment soft, mais non agressif à l'oreille non plus), et de ma vue (enfin, mes visions). Mon esprit étant vide, ne pouvant donc pas analyser/comparer, comme il le fait normalement, pour toute chose vécue, j'étais contemplatif. Je voyais alors se former, dans l'axe de ce tunnel, un genre de tapis roulant, sur lequel des objets devant être des jouets (ils n'étaient pas définis visuellement, je voyais des choses non définies, mais j'avais le sentiment que cela était un jouet), défilaient dans le sens des "ondes lumineuses", comme si j'étais à l'intérieur d'un processus/usine fabricant des jouets. Puis, au dessus de cette chaîne de "production de jouets", semblait se trouver un observateur, du genre un personnage Légo, qui observait le fonctionnement, du genre directeur d'usine. Je baignais donc dans cet univers de chaleur, de bien être, d'enfance.
Puis, mon regard cherchant au bout de ce tunnel, d'où les ondes provenaient, je vis une forme, qui semblait être une tête d'ourson en gélatine ( genre là tête de cet ours ). Je restais contemplatif devant cette tête d'ourson m'envoyant ces ondes lumineuses.
Puis, j'entendais les voix de mes potes, me demandant si ça allait, m'expliquant que j'avait fumé de la salvia. J'eu alors vaguement conscience de leur existence, et vis l'un d'entre eux apparaitre dans mon tunnel. Il était à ma gauche, et je le vis alors, apparaitre, avec des contours flous, sur la gauche de mon tunnel, à l'endroit où il se situait vraiment. J'étais alors face à mon ourson psyché, et une partie de mon pote qui apparaissait sur le bord de ma vision. Je comprenais ce qu'il disait, et tentais de lui répondre que tout allait bien, il me laissa alors profiter. Il me dit de m'allonger, ce que je fis, j'étais alors allongé dans l'axe de ce tunnel, et j'essaye alors de fermer les yeux pour voir si je voyais d'autres choses : déception, je ne voyais plus rien, et la musique ne me produisait aucun effet). Je rouvris les yeux et me redressais alors, afin de revoir ce tunnel, ce que je refis.
Ayant eu conscience de l'existence de ce pote, je retrouvais légèrement mes esprits, et je me remémorrais alors avoir fumé, et j'essayais alors de lui expliquer ce que je voyais, lui étant impatient de fumer à son tour. Cependant, ces tentatives d'explications, et donc de "raccrochage avec la réalité", n'altéraient pas mon trip.
Je me remis alors avec l'ourson, mon collègue disparaissant de mon champ de vision. Les ondes lumineuses disparaissaient progressivement (genre l'opacité d'un filtre sur photoshop qui diminue, si ca peut aider), et je pris alors conscience de l'existence "spatiale" (je savais uniquement les situer, rien d'autre, ni leur nom ou leur utilité, j'avais conscience que "ces choses" était là) des meubles importants de la pièce (table, bureau...). C'est alors que en regardant cette grosse tête d'ourson, et en essayant de loucher, afin d'avoir une vision globale de la chose (ca m'a paru clair sur le coup, "flouter ma vision" afin de voir ce que les "taches colorées" formées par les meubles m'inspireraient...). C'est alors qu'avec la disposition de livres/vetements et autres choses sur mon étagère, je compris que c'était une tête de panda, et la tête d'ourson se transforma en tête de panda toujours colorée rouge/orange.
Je pris alors conscience que le ventilateur (oscillant), m'envoyait de l'air sur le bras. Or, j'avais chaud, je transpirais d'autant plus que j'étais perché, mais cette sensation de chaleur/humidité, était ultra-confortable, c'était comme d'être dans un bain chaud., et le ventilateur, lorsqu'il passait sur mon bras, provoquait une sensation de froid semblable à celle qu'on a en sortant de la douche, qui me dérangeait énormément, il fallut donc l'éteindre afin que je reste le plus à l'aise possible.
Je continuais de parler à mon pote, sachant que c'était mon pote, mais étant completement déconnecté de la réalité (En parlant par la suite avec mes potes, ils m'ont expliqué que lorsque j'ai essayé d'expliquer mon trip, mes paroles étaient incompréhensibles (alors que cela était clair dans mon esprit).) Je vais essayer de décrire le sentiment que j'avais alors à ce moment :