Le petit ANUBIS qui s'ennuie décidera de notre temps pour l'éternité, il emporte avec lui le matériel (trésors), l'humain (femmes) et impose un ordre (désordre). Peu importe ton arrogance et ton dédain, tes mensonges, ce que tu as fais, l'important c'est ce que tu es après ta mort, et donc une âme
/esprit d'humain mort: y'a pas d'ordre ou d'admission, il pèse juste le coeur et le compare à la plume. Pour aller où? quelque part je ne pense pas.
Ca fait très
establishment ta description d'Anubis, on dirait plus un mélange d'Horus et de Seth
Anubis il est plutôt un peu comme un PDG résistant des PFG Deluxes du coin qui s'überise dans le Sahara avant que le désert ne se pointe et qu'on range tout en vitesse
Peut être "pour aller quand?"? Comme dis Werber, plus tu vis bien, plus tu vivra mieux, plus ta mort sera cool. Si tu veux être repenti alors ta mort sera douloureuse (Les thanatonates). Peut être que si la dissociation du réel est la dissociation corps -esprit, alors réellement la mort du corps serai la vie de l'esprit. En tant qu'humain vivant on serai obligé de vivre à l'intérieur de notre peau et avec notre esprit jusqu'à notre mort (c'est nihiliste ça par exemple?), comme si on serai dissocié de notre corps et que l'on serai porté contre notre gré par la nature et son impact.
Ouh les fourmis, bien vu, je profite du swag de cette métaphore pour faire une transition, si ce n'est tout autant, au moins ne serait-ce qu'autant géniale :
Nihiliste ? Mmmmmmmmmmmh en partie ouais, ça sonne un peu comme ça ce que tu lance, surtout quand tu parle d'une dissociation hors de contrôle physique du corps par la nature, ça rapproche étrangement de la notion de destin dont se sont inspiré les religions mono-duothéistes, polythéistes, animistes, etc. et oui en un sens ça sonne nihiliste comme propos mais c'est seulement de façade, car après parler d'âme, d'esprit, aborder la perte de contrôle du corps fait subsidier la question de l'esprit. Donc nan un peu chaotique, un peu plus Seth qu'Horus donc
Mais la dissociation de l'esprit simplement, si ça existerai serai après notre mort, je la représenterai comme telle: bloqué en tant qu'esprit à attendre le passage aux anges (les thanatonautes) contraint par le manque de contraintes d'une âme, aucune implantation au 'monde réel, humain'. Sans but, sans issue, mais avec un recommencement. Car si "se referme la porte de la pérénité" (/sérénité) lorsque l'on arrive aux portes de la mort, alors en tant qu'âme notre temps est limité par notre résurrection.
Non. J'allais dire "A"... Et du coup rebondir sur un jeu de mot : "Ascète", mais la dernière phrase implique bien plus de sens que le reste de ton message, pour toi en tout cas je pense, enfin je le sens. Parler de sérénité après la mort me parait totalement ahurissant... On sait très bien comment fonctionne le bonheur, le plaisir, le sentiment de liberté, de méditation, bref la sé-ré-ni-té, sur le corps humain, et donc à priori et au jugé, sur l'esprit. Le fait qu'on soit tous lâchés dans une nature et une civilisation qui nous menace, nous frustre, entraîne nécessairement un apport "énergétique" (ou vibratoire, métaphysique, bref t'as capté c'est la mesure qu'on captera jamais nous les mainmains) que ce soit physique, corporel ou spirituel. Je crois pas à la subsistance de l'âme ou de l'esprit. A celle de la conscience si par contre, car c'est corporel, ouais tout ça devient très somatique, superficielle, mais mettre des concepts sur quelque chose d'intangible c'est comme chassé le papillon avec un filet méchamment troué là d'où s'échappe la figure, oui c'est bien LA, figure du CHRIIIST au fond de tes yeux. L'un d'eux en tout cas… ou pas, ce serait encore pire…. cette incruste !
Pardon si t'es chrétien, j'ai tendance à taquiner assez facilement en fait

Mais j'ai pas cette impression quand je vois cette phrase : "
alors en tant qu'âme notre temps est limité par notre résurrection. "... Je vois le mot "corps" à la place du mot "âme", enfin en tout cas c'est comme ça que je le sens, comme quelque chose non pas de funeste, mais de sombre et douloureux quand tu dis que : "
notre temps est limité par notre résurrection.", j'imagine un souffrance corporelle atemporelle et donc en un sens potentiellement éternelle, par la perception d'une point d'ironie dans le ton de ton message, qui plus est quand je le vois finir par les mots : "
notre résurrection."… Je le vois comme une métaphore ésotérique à un rite ou à un secret à dévoilé, voir comme la mort, en tout cas comme un changement dans la perception d'une réalité, dont je ne suis peut-être pas entièrement amouraché, mais, mais c'est, mon, monstre, maintenant… Je fais avec moi aussi et j'essaye de réparer les dommages comme je peux, peut-être est-ce une mauvaise idée ou pas assez ambitieuse. Toujours est-il que la notion de résurrection et de réincarnation m'est un peu étrangère maintenant. Le clonage à la rigueur ouais, ou de passer après ma mort à l'imprimante 3D à cause d'un génome qu'on m'aurait gratté et hop je me retrouve réssuuucité, sub-cliniquement prouvé, entouré de tous mes ennemis, attaché, et là : souffrance qui (re)commence… Ouais ça ça me ferait chier si c'était comme ça la mort… Ce serait l'Enfer quoi !
Pardon, comme tu peux le voir j'ai tendance à partir dans tout les sens moi aussi et cette discussion aux accents métaphysiques m'a stiimulé
Je te laisse ça sent les space-cookies, c'est sûrement prêt…