DXM, Première fois, 8mg/kg

[Aldous Snow]

Bonjour à tous,

Lundi dernier, je me suis levé avec une envie assez intense de me droguer la tête avec une nouveau truc. Je précise que c'est la première fois que ça m'est arrivée mais généralement, quand je test de nouveau trucs, j'aime le faire sur un coup de tête.
Seulement en semaine comme ça, avec les cours et ma visite au tribunal le jour même (pour stup, rien de malhonnête :weed je ne sais pas trop vers quoi me diriger. Enfin si, ya ce fameux DXM dont je lis les TR depuis quelques mois sur le forum. Pourquoi pas.. Mais je vais devoir me renseigner beaucoup pour éviter les risques car si je connais rapidement les effets, je me suis pas encore véritablement intéressé à la molécule.
Arrivée en cours de philo, j'expédie rapidement mais surement mon travail et plonge sur mon téléphone en quête d'info sur internet. Je trouve rapidement les doses selon les plateaux, les médocs à prendre.. bref, je fais mon petit calcul et connaissant bien mon corps, je me dis que je vais me lancer avec un plateau 2 à 5.5mg/kg.
Se pose maintenant la question d'acheter ce fameux dxm. Et j'ai pas d'argent sur moi aranoid:
A la récré j'échange un bédo contre 2€50 à un pote, et je vais dans la pharmacie la plus proche.
Un peu stressé, je demande s'ils ont du p***o**x**e en cahet mais ils ont que en sirop et sinon un générique à 7mg/capsule :\\
Bon j'ai vraiment envie de partir ce soir donc je tente le sirop malgré le goût et les effets au bide.

Le calcule me montre que je dois prendre les 2/3 de la bouteille (je fais 57kg).
21h : Je tape une petite douille de ma production perso histoire d'attendre que mes parents se couchent.
21h15 : Je bois les 2/3 du sirop. C'est pas bon mais franchement moins ignoble que ce que la plupart des personnes dises. Par contre ça détruit l'intestin .
21h45 : Ayant bien mangé, j'attend la monté. Je suis un peu foncedé de ma douille, et je sens une chaleur en plus dans mon bas ventre.
22h15 : Je suis clairement monté. J'ai l'impression d'être complétement défoncé et un peu bourré. C'esqt plutôt agréable, je me mate kaamelott et me marre pour rien
22h30 : Je réfléchis et réalise que ce n'est pas du tout ça que j'attendais de mon trip. A ce moment mon jugement est fortement perturbé car je m'étais promis de ne pas finir la bouteille. Je refais rapidement (ou pas XD) le calcul et je vois que j'arrive à 8mg/kg. Un petit plateau trois. Je sais que c'est pas sérieux pour un jeune de 18 ans qui commence à peine dans les prods et qui tape la première fois du dxm le soir même mais j'ai finis la bouteille.
Et là je suis monté très très vite. En 10-15mn, j'ai arrêté kaamelott et j'ai mis de la musique. Je m'étais fais une playlist assez varié (dub/goa/rap US/rock psyché)
J'ai commencé avec arcades de C2C. J'ai fermé les yeux et mon corps a été littéralement balayé par la musique. une vague très chaude s'est emparé de mon pied gauche puis a remonté sur tout le long de mon corps. Au fur et a mesure que la vague passait mon corps se dissociait. J'en avais vécu quelques unes avec la kéta et le proto mais là elle a été particulièrement violente voir un peu douloureuse, le produit me brulait un peu sous la peau juste avant la disso.
Je me suis convaincu que j'aimais cette sensation et je me suis contrôlé sur la musique. Et c'est a ce moment que je me suis aperçut de toute ces tâches lumineuses qui coloraient l'intérieure de mes paupières. C'est traits gris, argenté, blanc et bleu qui se déssinent au rythme de la musique. C'est beau, je suis bien, Je n'ai plus aucun regret sur le fait d'avoir pris la bouteille en entier.
J'écoute de la musique pendant très longtemps, avac beaucoup de visuels yeux fermé et quelques hallucinations yeux ouverts. J'ai d'ailleur remarqué que l'on en avait plus après un gros trip yeux fermés, dans les quelques secondes où les yeux se réhabitues à voir.
Je n'avais absolument aucune notions du temps, très vite il était 2h du matin, et tout continuait à bouger autour de moi. Je me suis crée un petit paradis artificiel dans ma chambre. J'ai remarqué que j'étais beaucoup plus sensible au rock psyché (pink floyd, jefferson airplanes) sous dxm qu'au autres styles. J'ai eu beaucoup de mal avec la plupart de l'electro que j'ai écouté à part la dub qui passait bien. Très réceptif aussi à la chanson "Le temps passe" de Kacem Wapalek.
A 3h, je me suis levé pour me brosser les dents et me vider l'estomac. Se déplacer dissocié donne vraiment une attitude de Zombie et j'ai rigolé 10mn en voyant mon air totalement et toujours ahuri dans le miroir.
Je vais pas donner trop de détail sur mon passage au toilette après mais disons qu'après la bouteille de sirop et en étant totalement dissocié, les sensations sont énormes

Voila, donc un trip très enrichissant qui répondait à 100% à ce que j'attendais du dxm.
J'ai l'intention de réessayer dans quelque temps avec une dose de 10mg/kg pensez-vous que c'est gérable sans problèmes ?

Merci à tous ceux qui m'on lu en entier, en tout cas ça m'a fait du bien d'écrire ce tr sur ce trip magnifique

 

[CannaManPeace]

Yo,

Pink Floyd, Jefferson Airplane ?
Je t'aime toi !!!
J'ai écouté du Pink Floyd, entre autres, à chacun de mes trips au Dex...

Sinon je confirme que marcher, se lever est assez délicat avec du Dex en soi...
Je suis même allé au code, à vélo, pour te dire !!
Je zigzaguais dans la salle comme un poivreau, véridique ! ^^

Sinon tripper avec les vieux à côté ne m'aurait pas tenté, perso ! Chaud quand même !

Et puis le coup du ''Allez, j'me finis la teille !'', bienvenue au club...mdr !

Peacee

PS: Moi aussi j'ai jamais trouvé autre chose que du sirop dans mes pharmas !!
La loose, l'ntestin prend trop cher la semaine qui suit, la cuvette aussi ^^

 

[Aldous Snow]

Bah surtout que ma mère est rentré deux fois pendant le trip :/ Pour la bouteille j'étais partis dans l'optique d'avoir des hallus et de tapper un trip psyché. si je m'étais arrêté au plateau 2 (malgré les recommendations) j'aurais trouvé aucun intérêt à ma défonce.
Sinon le sirop je fais plus ak: j'ai refait un trip avant hier à 10mg/kg mais en pastille. Un pote a pris du sirop il a gerbé x) donc... Je raconterais prochainement

 

[Shaman_fred]

Fait gaffe a ta caboche avec le Dex x)

 

[Aldous Snow]

Fait gaffe a ta caboche avec le Dex x)

C'est à dire ? C'est pareil avec tout non ? Faut faire attention..

 

[Styloplume]

Puya, 8 mg/kg pour la première fois, t'y vas pas de main morte !

Ouais, avec le DXM faut faire gaffe à sa caboche, haha. Quelque part j'ai publié des TRs flash-blacks, des récits rétrospectifs du mésusage que j'ai fait du DXM y'a un an et demi... bouah, y'a de quoi se faire mal avec le DXM : c'est facile d'accès, ça perche violent, et quand ça fait mal c'est beaucoup plus sournois que le LSD, qui lui cogne beaucoup plus franchement quand il est pas d'accord avec ce que tu fais de ta vie. Le LSD a cette franchise, cette honnêteté, cette sévérité même, et en même temps cette voix si rassurante qui te dis que c'est pas trop grave... Alors que le DXM, il te met dans tu coton, il fout le bordel dans ton crâne, et il t'explique rien, tu dois tout démêler toi-même. Si tu t'en sers mal (c'est à dire compulsivement, fréquemment, sans but autre que fuir le quotidien), il te mine de l'intérieur. Enfin, c'est mon expérience.

Perso ma dernière fois au DXM c'est il y a un mois (en combo avec les champis, et un set & setting foutrement excellent), et avant ça, j'avais laissé couler quatre mois sans y retoucher. Parce que ça ne menait plus à rien ma conso. Pour être RDR, c'est bien d'en prendre moins d'une fois par mois, mais pour avoir des beaux trips, il faut espacer de plusieurs mois. 'Fin, c'est mon avis après bientôt presque deux ans de DXM.

Alors que, dans un setting calculé, avec un set bien préparé (quand on se pose des questions avant, par exemple, et qu'on les confie au trip), et bah, le DXM, il perche très loin.

En fait, le DXM perche tellement loin qu'on sous-estime son potentiel, on dose comme un barbare, mais on passe à côté du truc (du moins c'est le cas de l'essentiel de mes trips). J'ai eu des aperçus de sa pleine puissance quand j'ai réussi à me centrer, à laisser l'énergie couler... et bah, oui, ça perche, ça va très loin... plus loin que le LSD, même. C'est pas pour rien que Leary a mis les dissociatifs un cran au-dessus des psychédéliques dans son échelle des circuits mentaux.

Bref, avec le DXM il faudrait appliquer les précautions que t'as montrées le LSD, mais avec encore plus de prudence. Et Dieu que c'est dur, parce que des pharmacies y'en a plein.

Fallait que j'écrive tout ça, comme ça t'es un peu prévenu !

 

[Aldous Snow]

De toute façon j'ai décidé de ne toucher à rien d'autre que de l'herbe et un peu d'alcool de temps en temps (et encore, la weed en beaucoup plus petite dose qu'avant) avant quelques années.
J'ai vu une miniscule part du dxm, j'ai pris 4 trip à celui ci depuis que je l'ai découvert et le dernier a 10mg/kg m'a secoué.. Je m'y intéresserait en temps et en heure, pour l'instant j'ai une vie à construire :smirk:

 

[Aldous Snow]

Ça va, t'es plus débrouillard que la plupart des newbies qui débarquent ici dans l'optique de dextripper :smirk:

Si t'en reprends, j'te conseille de pas augmenter la dose, t'as largement encore de quoi explorer à ce niveau.
Perso sur ma petite dizaine de trips, y en a pas un seul qui a ressemblé aux autres. J'ai fini par trouver quelques subtiles similitudes, et des grandes lignes propres à la substance, mais rien de plus… Tu pourrais même en reprendre moins et te prendre quand même une claque ^^


edit//Ah j'avais pas vu que ça datait… m'enfin ça vaut quand même

Ouais c'est sur, de toute façon je compte bien réessayer d'ici quelques temps ^^

 

[Krix]

bouah, y'a de quoi se faire mal avec le DXM : c'est facile d'accès, ça perche violent, et quand ça fait mal c'est beaucoup plus sournois que le LSD. le DXM, il te met dans tu coton, il fout le bordel dans ton crâne, et il t'explique rien, tu dois tout démêler toi-même. Si tu t'en sers mal (c'est à dire compulsivement, fréquemment, sans but autre que fuir le quotidien), il te mine de l'intérieur. Enfin, c'est mon expérience.

Mais.. Mais ! C'est exactement ça Oo

Mais vraiment mot pour mot, tu as parfaitement synthétiser s'il fallait décrire le DXM globalement
Chapeau bas monsieur

Ah et encore une fois, tout a fait d'accord sur le fait que les dissociatifs sont un cran au dessus des psychédéliques, enfin c'est comme ça que je le ressens de mes expériences.

 

[Styloplume]

Merci merci merci je rougis

À une époque j'essayais de tout comprendre avec le DXM, et je me plantais complètement.

Maintenant, plus ça va, moins j'essaye de tout comprendre, plus je reconnais que décidément le DXM c'est bizarre, c'est impénétrable... et c'est bien ça qu'il faut faire, je crois.

+1 pour ta signature qui me fait bien délirer, mec :

Je baise avec la musique moi, et je peux vous le dire, je tiens toute la nuit.

:-D

 

[tartopom]

En fait, le DXM perche tellement loin qu'on sous-estime son potentiel, on dose comme un barbare, mais on passe à côté du truc (du moins c'est le cas de l'essentiel de mes trips). J'ai eu des aperçus de sa pleine puissance quand j'ai réussi à me centrer, à laisser l'énergie couler... et bah, oui, ça perche, ça va très loin... plus loin que le LSD, même. C'est pas pour rien que Leary a mis les dissociatifs un cran au-dessus des psychédéliques dans son échelle des circuits mentaux.

Ah et encore une fois, tout a fait d'accord sur le fait que les dissociatifs sont un cran au dessus des psychédéliques, enfin c'est comme ça que je le ressens de mes expériences.

Ola jeunes gens (dit-il), alors ok vous avez peut-être Leary de votre côté, mais il me semble bien que les disso ne peuvent pas simplement se placer au dessus des psychédéliques (= hallucinogènes je suppose).

Avez-vous déjà eu une dissociation totale sous champis/LSD (les plus courants) ?

Pour moi, la dissociation peut facilement emmener loin. Avec de l'expérience, une conso raisonnable, et surtout une structure mentale "anti-bad trip" aguerrie, il suffit de poutrer XXXmg, et boum disso totale, projection astrale, tout ça quoi vous voulez. Je trouve ça facile personnellement. Et même avec le DXM, avec qui j'ai eu pas mal d'expériences, jusqu'à disso complète (je suis pas en train de faire une compèt', c'est pour situer).

Les enthéogènes eux, c'est la polyvalence, on peut tout faire avec, mais faut y mettre du sien, s'investir, donner du sens. C'est un réseau complexe, ou on peut prendre n'importe quel chemin. Le problème c'est que le ou les premiers chemins pris lors des premières prises sont prédéterminés par notre psyché, et par la suite on choisit souvent toujours les mêmes. Mais sortir des sentiers battus pour s'aventurer dans la jungle, ça c'est une autre paire de manche. C'est vraiment pas simple à déclencher, car ce n'est pas possible de s'y fixer un but, un objectif, une destination. Pour avancer là-dedans, c'est une question de guidage particulière, sur laquelle j'ai un peu de mal à mettre des mots dessus.

Je souhaite ajouter à tout hasard que ce sont mes deux classes de substances préférées, et de très loin (faible intérêt pour les entactogènes, aucun pour les opi). Pas spécialement de favori car je n'ai pas encore trouvé de balance différentielle à leur dimension .