BrusqueArabesque
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(Au vu du temps entre le trip et le TR, ce dernier se concentre sur certains visus que j'ai eu, ATTENTION sur certains points il s'agit d'un trip mal dosé, donc ATTENTION les kids)
Trip n°5 : DXM (8 caps) + Champignons cubensis (quantité mé(in)connue)
Voie : orale
Corpulence : 1m84 - 85 kg
Circonstances :
Un transit à Paris avant de bouger sur une autre destination (du 14 au 16 aout). Mon ami et gourou B me propose un plan : vu que sa récolte arrive a bout, il me propose de partager ses derniers morceaux de "Cosmik Debris" mélangés au DXM. Au vu de la quantité présentée, je lui dis "un trip homéopathique, pourquoi pas ?", grosse erreur ...
Le voyage :
Par la même occasion, je découvre un standard de la communauté psychonautique : le DXM. Mais en tant que "lance de rampement". Donc, 8 gélules de gobées, on attends 30 min, le temps de monter. Sensation d'euphorie. Puis, il me présente le bocal de mini cubensis (8cm de diamètre avec des minis sur 10 cm de hauteur, désolé de ne pas être plus précis). Il me précise que les 'tits champis sont plus concentrés en psylocibine (la communauté confirmera). J'en mache quelques-uns avant d'attaquer le bocal cul-sec (Ai-je inventé la chique de champis ? arf).
La montée des champis alimentée au DXM semble plus rapide (comptez 20 MIN), un truc presque malade. Première visu mémorable (30 min) : je ferme les yeux et je les rouvre. J'ai l'impression de voir le décor depuis l'intérieur de mes globes occulaires, comme un miroir concave. La réalité a une gueule de tableau surréaliste. L'instant d'après, l'étagère de B se met à se liquéfier. Woah ... ça c'est du visuel. Jusqu'à présent, les champis ou leur version chimique tryptaminée (alias 4-ho-met) n'avais pas offert de visus si forts. A un moment, alors que je suis gentiment allongé dans le canapé, il ressort 2/3 modèles de champis de 5 cm. Je me surpris à beugler "J'EN (RE)VEUX !", amusé par ma propre réaction à l'égo démultiplié (qui parle de dissolution d'égo ?). Nous parlons d'un REDROP, hein ... Je crois qu'à ce moment, l'intérieur de l'appart donne l'impression de l'intérieur d'une lampe kitch à bulles.
On décide de sortir. Bordel habituel, combinaison d'aboulie (incapacité de choisir) et de flegme. On ouvre la porte de son appart qui débouche sur la cage d'escalier sombre. Au moment de franchir, j'ai l'impression de sortir dans l'espace intersidéral, de marcher dans le vide. Sourire complice échangé avec B.
On se dirige vers un parc (un spot de trippé habituel) avec un tarlu de prêt. On se pose et on dessine un peu. La force de la visu est telle que je sors : "J'arrête, ce dessin m'effraie". Au loin (bien qu'on a l'impression que c'est juste à coté), des corbeaux gueulent. Notre sensibilité est exacerbée. A un moment, nous sommes même assourdis par un camion de nettoyage. Violent. Je me remets au dessin et la paranoïa s'installe. J'entends B me murmurer "y a quelqu'un qui nous surveille". Je finis mon dessin, tellement effrayant que je le vois comme un présage.
"On bouge" décidais-je.
Le parc est peu rempli en ce 15 aout (1 personne tout les 20 m). On se pose une cinquantaine de mètres plus loin sur un coteau. Notre sens de l'équilibre est bien affecté : le coteau donne l'impression d'être à plat. Petit flashback : je revois la foret d'enfance de chez mes grands-parents et B jouer dedans. Posé, la tête basse, mode rodin, j'ai une impression bizarre : je vois en panoramique à 360 degrés (wtf), comme si ma vision périphérique s'imbriquait dans une vision générale exagérée.
On quitte le parc et on se lance dans notre circuit habituel. A l'instar des triptamines, un dessin se forme sur le sol, comme un tag sans fin représentant des tresses. Le combo rend ce dessin plus brillant. Je décide de mettre mes lunettes de soleil et la réalité prend l'apparence de l'univers de TRON (google it si vous ne connaissez pas) pendant un instant. A un moment, le soleil se reflète sur une façade d'immeuble et j'ai l'impression de voir l'ombre magnifique d'un aigle. "Ne reste pas, on a pas l'air normal" me préviens B.
Bon, le reste de ce 15 aout, je l'ai nettement oublié ...
Le lendemain (et un bout de la nuit) :
L'afterglow me met dans un état particulièrement créatif. Je finis mon dessin de trip, j'écris mon livre. Pareil le lendemain. La descente est particulièrement euphorique (contribution de quel produit ? Surtout le DXM je dirais, mais pas sur). Mode rdv covoiturage, RAS ...
Bilan :
Sur mes 14 trips, celui-ci est classé comme étalon (quelque chose comme +++). J'en ai éprouvé un certain attrait (mélange de décorporation visuelle et de visus de barges). Puissant sans être trop déstabilisant, euphorique. ATTENTION aux dosages !!! Reportez-vous bien aux recommandations d'usage du forum.
Bonne quête à tous les psychonaut.
Luv'
BONUS DE REDDIT (11-12-2014) : 3 autre combos tryptas-disso (dans l'ordre "d'apparition")
http://www.psychonaut.com/combos/54228-3-meo-pcp-4-ho-met-tous-une-limite.html
http://www.psychonaut.com/combos/54...saisi-mon-propre-regard-1er-trip-en-solo.html
http://www.psychonaut.com/combos/54785-4-ho-met-23-3-meo-pcp-5-mange-ton-mindfuck.html
Le temps a passé ici >.=
Trip n°5 : DXM (8 caps) + Champignons cubensis (quantité mé(in)connue)
Voie : orale
Corpulence : 1m84 - 85 kg
Circonstances :
Un transit à Paris avant de bouger sur une autre destination (du 14 au 16 aout). Mon ami et gourou B me propose un plan : vu que sa récolte arrive a bout, il me propose de partager ses derniers morceaux de "Cosmik Debris" mélangés au DXM. Au vu de la quantité présentée, je lui dis "un trip homéopathique, pourquoi pas ?", grosse erreur ...
Le voyage :
Par la même occasion, je découvre un standard de la communauté psychonautique : le DXM. Mais en tant que "lance de rampement". Donc, 8 gélules de gobées, on attends 30 min, le temps de monter. Sensation d'euphorie. Puis, il me présente le bocal de mini cubensis (8cm de diamètre avec des minis sur 10 cm de hauteur, désolé de ne pas être plus précis). Il me précise que les 'tits champis sont plus concentrés en psylocibine (la communauté confirmera). J'en mache quelques-uns avant d'attaquer le bocal cul-sec (Ai-je inventé la chique de champis ? arf).
La montée des champis alimentée au DXM semble plus rapide (comptez 20 MIN), un truc presque malade. Première visu mémorable (30 min) : je ferme les yeux et je les rouvre. J'ai l'impression de voir le décor depuis l'intérieur de mes globes occulaires, comme un miroir concave. La réalité a une gueule de tableau surréaliste. L'instant d'après, l'étagère de B se met à se liquéfier. Woah ... ça c'est du visuel. Jusqu'à présent, les champis ou leur version chimique tryptaminée (alias 4-ho-met) n'avais pas offert de visus si forts. A un moment, alors que je suis gentiment allongé dans le canapé, il ressort 2/3 modèles de champis de 5 cm. Je me surpris à beugler "J'EN (RE)VEUX !", amusé par ma propre réaction à l'égo démultiplié (qui parle de dissolution d'égo ?). Nous parlons d'un REDROP, hein ... Je crois qu'à ce moment, l'intérieur de l'appart donne l'impression de l'intérieur d'une lampe kitch à bulles.
On décide de sortir. Bordel habituel, combinaison d'aboulie (incapacité de choisir) et de flegme. On ouvre la porte de son appart qui débouche sur la cage d'escalier sombre. Au moment de franchir, j'ai l'impression de sortir dans l'espace intersidéral, de marcher dans le vide. Sourire complice échangé avec B.
On se dirige vers un parc (un spot de trippé habituel) avec un tarlu de prêt. On se pose et on dessine un peu. La force de la visu est telle que je sors : "J'arrête, ce dessin m'effraie". Au loin (bien qu'on a l'impression que c'est juste à coté), des corbeaux gueulent. Notre sensibilité est exacerbée. A un moment, nous sommes même assourdis par un camion de nettoyage. Violent. Je me remets au dessin et la paranoïa s'installe. J'entends B me murmurer "y a quelqu'un qui nous surveille". Je finis mon dessin, tellement effrayant que je le vois comme un présage.
"On bouge" décidais-je.
Le parc est peu rempli en ce 15 aout (1 personne tout les 20 m). On se pose une cinquantaine de mètres plus loin sur un coteau. Notre sens de l'équilibre est bien affecté : le coteau donne l'impression d'être à plat. Petit flashback : je revois la foret d'enfance de chez mes grands-parents et B jouer dedans. Posé, la tête basse, mode rodin, j'ai une impression bizarre : je vois en panoramique à 360 degrés (wtf), comme si ma vision périphérique s'imbriquait dans une vision générale exagérée.
On quitte le parc et on se lance dans notre circuit habituel. A l'instar des triptamines, un dessin se forme sur le sol, comme un tag sans fin représentant des tresses. Le combo rend ce dessin plus brillant. Je décide de mettre mes lunettes de soleil et la réalité prend l'apparence de l'univers de TRON (google it si vous ne connaissez pas) pendant un instant. A un moment, le soleil se reflète sur une façade d'immeuble et j'ai l'impression de voir l'ombre magnifique d'un aigle. "Ne reste pas, on a pas l'air normal" me préviens B.
Bon, le reste de ce 15 aout, je l'ai nettement oublié ...
Le lendemain (et un bout de la nuit) :
L'afterglow me met dans un état particulièrement créatif. Je finis mon dessin de trip, j'écris mon livre. Pareil le lendemain. La descente est particulièrement euphorique (contribution de quel produit ? Surtout le DXM je dirais, mais pas sur). Mode rdv covoiturage, RAS ...
Bilan :
Sur mes 14 trips, celui-ci est classé comme étalon (quelque chose comme +++). J'en ai éprouvé un certain attrait (mélange de décorporation visuelle et de visus de barges). Puissant sans être trop déstabilisant, euphorique. ATTENTION aux dosages !!! Reportez-vous bien aux recommandations d'usage du forum.
Bonne quête à tous les psychonaut.
Luv'
BONUS DE REDDIT (11-12-2014) : 3 autre combos tryptas-disso (dans l'ordre "d'apparition")
http://www.psychonaut.com/combos/54228-3-meo-pcp-4-ho-met-tous-une-limite.html
http://www.psychonaut.com/combos/54...saisi-mon-propre-regard-1er-trip-en-solo.html
http://www.psychonaut.com/combos/54785-4-ho-met-23-3-meo-pcp-5-mange-ton-mindfuck.html
Le temps a passé ici >.=