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Drogue et introversion ?

snap2

Psychopstick
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6 Mai 2015
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Hello cher tous.

Aujourd'hui on parle de l'introspection ou de l'extraversion qui vont ont procuré les  drogues, que ce soit sur le court terme durant les effets ou au long terme.

Quelques petites questions pour lancer un peu la discussion :

Quelle est la drogue qui vous rend le plus extraverti ?

Est-ce que vous aimez la déshinibition que certaines drogues procurent ?

Certaines drogues a priori sociales comme la MD vous donnent-elles des effets paradoxaux ?

Est-ce que votre usage de drogues sur le long terme a affecté votre tendance à l'introversion/extraversion selon vous et comment ?

Voilà voilà, ne soyez pas trop timides.
Rofl qu'il est drôle Snappy
 

Skruffy

Holofractale de l'hypervérité
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26 Jan 2018
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Les drogues qui me rendent le plus extraverties c'est l'alcool et la md. Ce qui est marrant c'est qu'au début je kiffait beaucoup plus la désinhibition de la MD. Je me disais que sous alcool je pouvais dire ce que je voulais par ce que je m'en foutais, alors que sous md je pouvais dire ce que je voulais par ce que je m'acceptait et j'acceptait les autres. Maintenant je me tiens loin des grosses doses de md et de leur désinhibition par ce que j'ai passé l'âge de raconter ma vie a des inconnus en bouffant mes gencives. En fait je trouve ca hyper chiant les gens sous stimulants qui monologuent, donc j'ai pas envie d'être l'un d'eux.

L'année dernière j'ai arreté de boire pendant trois mois et je me suis rendu compte que les situations sociales sont plus dures à gérer. Si je me retrouve dans un groupe d'inconnus et que je suis sobre j'ai souvent pas trop envie de leur parler, ni même d'être là. Maintenant que je suis conscient de ca j'évite les situations sociales type soirées dans une baraque/bar ou ca va juste se poser, boire et discuter. Par ce que j'ai pas envie de me manipuler chimiquement pour tolérer ca, je peux juste rester chez moi ou aller dans une autre soirée.

Donc pendant mon adolescence et plus tard j'ai vachement utilisé l'alcool pour gérer le fait de rencontrer des nouvelles personnes et d`être dans des soirées mais maintenant je me la coule douce en faisant des concerts ou en restant avec mes potes. Après se bourrer la gueule en concert ca fait toujours plaisir, il faut peut-être bien un peu de désinhibition pour les pogos.
 

Sandman

Ⱡł₥ł₦₳Ⱡ ₮Ɽ₳₥₱
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6 Nov 2015
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Après faudrait aussi que les usagers donnent leurs "type psychologique" avant de parler drogue. A savoir que si t'es introverti de base ton rapport sous drogue sera peut être pas le même qu'avec un extraverti.

Donc je précise que je suis de base de type introverti.
Etonnamment les champis/lsd m'ont toujours rendus beaucoup plus extraverti, au point que je m'emmerde quand je suis seul et que je recherche le contact. Jamais test la md. Test le speed une fois et ça m'as rendu très énergique mais pas plus extraverti. Le cannabis exagérait à mort mon introversion.
Les dissos je dirais que c'était plus osef. J'étais dans mon monde et dans mon énergie, que je sois entouré ne changeait pas grand chose.
L'alcool ça dépendais de mon humeur de base. Parfois ça me donnait envie de parler, d'autres fois ça me donnait envie d'être seul. Mais en général même seul je m'imaginais souvent des rapports sociaux dans mon imagination.
Les opiacés me rendent plus extraverti mais c'est juste parce que je suis plus détendu et plus endurant à la conversation.
 

Abej^a G.

Holofractale de l'hypervérité
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20 Fev 2013
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Quando sono drogato e divento introverso mi sfogo con la musica.

Perché non parlare di Prāṇāyāma?! = )
Anche se non se ne parla, l'importante è dargli un nome. 
: ]
 

Sorence

zolpinaute de la sapience
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11 Oct 2022
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C’est clair que l’alcool a été ma première drogue desinhibante et franchement oui, ça m’a bien aidé dans ma vie de tous les jours. En perdant un peu le contrôle, comme ça, j’ai réalisé que c’était pas grave, qu’on m’appréciait d’autant plus, et j’ai eu comme tous les ados une période de race systématique pour le plaisir de perdre son surmoi.
En plus c’est pratique, si tu fais de la merde tu peux arguer que t’étais bourré. Ouais, l’ivresse comme laboratoire de soi, je l’ai un peu vécu ainsi.

Quand je compare avec les drogues empathogenes, je me rends compte que malgré la sensation de lucidité, celle-ci m’induisent une perte supérieure de contrôle, dans le sens où je maîtrise pas où je vais, c’est systématiquement sincère. Le setting prend une importance monstrueuse, on peut se rendre si vulnérable…

Le cannabis au contraire est chez moi un puissant renforçateur d’inhibition et je pense pas que ça m’ait fait beaucoup de bien.
 

snap2

Psychopstick
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6 Mai 2015
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Personnellement j'ai eu des états de consciences modifiés qui m'ont à la fois renforcé mon introversion (surtout avec la salvia et la kétamine), mais aussi des ouvertures extraversives avec des empathogènes qui m'ont fait prendre conscience que je pouvais être bavard et peut-être me renouer avec mon besoin de communiquer.

Au final j'ai surtout pu découvrir l'intérêt de la communication grâce aux psychés (je n'en voyais vraiment pas l'intérêt avant), ce qui m'a pas mal aidé à sortir de mon introversion, même si finalement je n'aime pas tant que ça papoter, j'ai réussi non seulement à en voir l'utilité et à le mettre en pratique quand c'est nécessaire et aussi à ce que ça ne me gêne plus.

Sinon j'aime toujours pas vraiment les drogues déshinibantes, je pense qu'elles peuvent m'aider à rendre certains moments sociaux plus agréable mais la sensation de ne pas être moi-même contrebalance le tout. Au moins ça me permet de les garder pour certaines occasions et de ne pas trop en taper régulièrement.

Et aussi les empathos classiques me donnent bien une extraversion et la parlotte, mais par contre l'alcool, surtout à dose moyenne-haute, ça me rend vraiment pensif et introverti, assez détaché et c'est vraiment pas top dans des situations sociales.
 

Biquette

Modo vache qui rend chèvre
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5 Fev 2013
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Tiens c'est marrant j'ai le même truc avec l'alcool. Il me faut vraiment un super contexte pour ne pas me renfermer sur moi-même après des doses moyennes à fortes.
Globalement c'est une histoire d'habitude, même la MD si je suis pas bien à l'aise je vais tourner introverti pour pas en dire trop.
Je finis toujours un peu plus désinhibé que la normale mais c'est pas comme la vulnérabilité des débuts où ça faisait partie du kiff de découvrir mes facettes extraverties.

La meilleure extraversion ça reste celle sous trip hallucinogène (pas tjrs simple à atteindre), ou en lendemain de trip (bien plus facile).

L'extraversion avec la beuh est rare (plus fréquente sans tabac, peu de tolérance, petite dose) et très agréable quand elle arrive, j'ai surtout besoin d'un petit comité et d'un sujet qui me tient à coeur pour me mettre à pépier sans m'arrêter, souvent de façon décousue mais ça fait partie du fun.
Par contre dès que l'usage est fréquent c'est tout l'inverse qui se produit, flemme de causer jsuis mieux dans ma tête.
 
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