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Dépersonnalisation, déréalisation, HPPD...

Purplicious

Matrice périnatale
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10 Juin 2014
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Han, je pensais que ça dépendait de notre état d'esprit. En tout cas je saurais jamais si je peux gérer si je retente pas ^^ Les dernières prises j'ai fait bad sur bad. C'est possible que je gère pas la weed? Peut-être c'est juste une question de dose? Si c'est le cas, ça m'empêche de tenter des psychédéliques et/ou dissociatifs?
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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Je dirais que si tes prises de cannabis se concluent systématiquement par des bad, il vaut peut-être mieux éviter des choses plus puissantes.
 

Shaman_fred

Holofractale de l'hypervérité
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18 Sept 2011
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MugMan a dit:
Vous avez de la chance les gars, ce soir j'ai la foi d'écrire !
Oui... Y'a d'autres soirs où j'ai pas l'envie ni la force d'écrire ce à quoi je pense.
Des soirs où je n'arrive même plus à assembler quoi que ce soit. Sachez que c'est très frustrant... D'avoir perdu ce qui permet d'extérioriser ce qui cogite en nous.

Je ne suis pas quelqu'un de malheureux. Je ne suis pas non plus quelqu'un d'heureux.
Je suis juste le spectateur qui n'arrive pas à être acteur.
Je suis victime d'une dépersonnalisation qui s'est entamée progressivement il y a pas mal d'années, et qui ne va pas vraiment en s'arrangeant.
Elle n'est pas le résultat direct d'effets persistants dus aux effets de drogues, à l'époque où ça a commencé, j'étais bien plus jeune et quelqu'un d'assez "sain", vif et assez curieux.
Elle est plutôt basée sur mon vécu personnel, par rapport à la façon dont j'ai vécu le "passage de l'enfance vers le monde adulte".

J'ai eu le sentiment de voir mes rêves s'envoler, d'avoir à suivre des choses dans lesquelles je ne me reconnaissais pas.
J'ai vu mes propres fondations s'écrouler et toutes mes idées être remises en cause.
Déjà enfant, on me reprochait d’être trop décalé par rapport à mon entourage, on avait du mal à me cerner, j'étais assez mystérieux, avancé pour mon age sur certains points mais trop peu sur d'autres.
J'ai vécu entre deux formes de réalités.
La mienne, que j'ai cultivé en secret et que j'extériorisais au travers de mon imagination.
Celle des "autres", que j'ai longtemps méprisé avant de la rejeter totalement.
Se sont entrainées plusieurs défaillances sociales, puis plusieurs thérapies et plusieurs diagnostics avec toutes sortes d'étiquettes et de pathologies inimaginables. Tous ces foutus psy n'ont jamais su vraiment dans quelle branche de leur catalogue ils devaient me placer. Je n'y suis pas allé de ma propre initiative, mais plutôt sous l'insistance de mes parents et de mes proches qui restaient bien trop souvent dans l'incompréhension face à mon comportement imprévisible et jugé "hors norme"...

Je suis parti avec toutes les clés en main, mais je n'ai pas ouvert les bonnes portes.
J'ai voulu apprendre et découvrir par moi-même.
Je ne peux pas revenir sur tout un historique... C'est vraiment long et compliqué à structurer, car j'ai toujours ce sentiment persistant de vide qui m’empêche de remonter dans mes souvenirs et assembler mes idées.
Déphasé en permanence, j'ai eu de grosses périodes de remises en questions qui m'ont mené à de grosses déprimes, parce que j'arrivais plus à saisir quoi que ce soit et que j'avais perdu tout contrôle.
Le temps s'est allongé, les sourires sont devenus des faux. J'ai développé une forme de mal-être social qui m'a poussé à fuir toute relation et à entretenir tout contact.

J'avais (et j'ai encore et toujours) ce sentiment d'observer, comme si j'observais un film.
C'est comme si on regardait un film qui n'en finit pas, on peut râler ou pleurer devant l'écran, ça ne change en rien le film... Mais ça, on finit par s'en rendre compte.
Et on ne râle même plus. On ne pleure même plus.
On est lassés par ce qui nous apparait... C'est vide. On cherche même plus à comprendre tellement c'est le bordel.
On devient... Dépourvus d'émotion. Tout a l'air dénaturé.
Participer à une discussion devient quelque chose d'insurmontable... Quand sourire devient un effort, on essaye de joindre les gestes aux paroles pour paraitre plus vivant... On a le sentiment d’être sa propre marionnette, sans savoir la maitriser. On fuit d'autant plus le contact social, et on bascule dans l'isolement.
J'ai commencé à perdre du poids, à ne plus dormir, et à trembler à cause d'anxiété.

Un jour, j'ai découvert le DXM.
Je fus amplement étonné des effets de cette molécule, de par son coté dissociatif qui me correspondait vraiment et qui m'a bien souvent transcendé sur plusieurs points. Le DXM m'a fait renouer avec mon esprit. Certes, le produit m'explosait le cerveau et les reins, mais je me sentais après chaque trip comme libéré d'un poids en trop, et je me sentais mieux dans ma peau. Il m'a fait croire en la possibilité de revenir peu à peu à celui que je m'ignorais. Et peu à peu, j'ai commencé à tenter de renouer avec les autres. Je me suis fais des potes, qui sont devenus aujourd'hui de véritables amis, avec lesquels j'ai connu de grands instants psychédéliques. Puis, je me suis mis à fumer du cannabis à titre régulier... Puis je suis passé à d'autres RCs, à d'autres drogues...
Ce que j'ai toujours aimé dans un trip, c'est que le "vide" qui floutait mes perceptions s'évaporait le temps d'un voyage aux pays des rêves.
Puis j'eus quelques claques, aussi. Des trips de trop, il y en a eu pas mal.
Suite à une consommation abusive de DXM, (Environ 70 fois sur une année...) j'ai commencé à développer une intolérance physique au produit. Des trucs que j'avais pas au départ (réactions allergiques, nausées, vomissements) comme si mon corps commençait à ne plus supporter tous ces cachetons et ces sirops pleins d'excipients dégueux.
Je me suis tourné vers la MXE, parce que c'était un peu plus "propre". Un jour, nous devions tripper sous Mixie en foret avec des potes.
Malheureusement, ça a sévèrement déconné quand l'un de nous est tombé par terre inanimé.
J'ai failli l'accompagner à l’hôpital, mais j'ai su sortir du trip à temps.
Durant les mois qui ont suivi, je n'ai plus touché à aucun produit, j'ai quand même continué la fumette.

Puis j'en suis arrivé à un stade où je commençais de nouveau à m'ennuyer... De ne plus pouvoir stimuler mon système cognitif.
J'avais perdu tout intérêt pour quoi que ce soit. Plus le moindre enthousiasme. Envie de rien, incapable de faire quoi que ce soit.
J'ai continué à fumer pour tuer le temps. Mais j'étais fatigué... Et attiré par autre chose.
J'ai fais l'erreur d'acheter de la codéine en pharmacie, c'était juste un simple geste de curiosité, et j'avais juste l'idée de passer le temps...
Le flash de la codéine s'est emparé de moi et a enveloppé le réel de coton. Tout était si agréable et motivant, la codéine me donnait chaud au coeur et m'encourageait. J'avais le sentiment de vivre autre chose que d'habitude, quelque chose d'unique et qui pousse à vouloir changer les choses... J'avais l'impression d'aimer ce que je faisais.
Puis j'ai commencé à en prendre souvent... Dans toute sorte de situation. Et c'est là qu'est commencé mon problème avec la codéine.
De quelques cachetons, je suis passé à une boite par jour, des joints par dessus. Je me suis accoutumé salement à ce mélange avec le cannabis. Au début, je me sentais très bien, et j'avais l'impression qu'il y avait des changements positifs dans ma tete. Il est vrai, j'étais bien plus positif et optimiste qu'avant. Puis, j'ai commencé à régresser. J'étais bien plus lent qu'auparavant, et je me sentais bien plus fragile. Quand j'ai constaté que je me sentais vraiment mal sans codéine... J'ai essayé d’arrêter, mais ça n'a pas fonctionné, j'ai fini par en reprendre... Le pire avec un opiacé tel que la codéine, c'est qu'il nous laisse entrevoir ce qu'on ne peut atteindre...

Je suis actuellement sous codéine, sans, je n'aurais pas pu écrire tout ça. Sans codéine, je tremble, j'ai chaud, je dois m'occuper le corps et l'esprit, ou alors m'exploser le crane violemment pour apaiser le manque. Et il n'y a plus ce sentiment d'enthousiasme qu'il y avait au départ quand j'en prenais... Maintenant, ça me permet juste d’être au calme, avec le regret d'avoir commencé à en prendre.

J'ai l'impression de continuellement tourner en rond, et je ne sais pas comment m'y prendre pour pouvoir me poser dans ma tête et me sentir heureux. Tout ce que j'ai besoin d'extérioriser, je l'extériorise grâce à la drogue, comme si c'était tout ce qu'il me restait... Je sais pas comment faire autrement, je sais plus. C'est là dessus que j'ai régressé. Tout est redevenu flou, vide, creu, dénaturé... Je ne construis plus rien, je n'arrive plus à rien... Et pourtant, j'ai envie de changer les choses.

Après avoir lu tout le thread, et après m’être reconnu dans pas mal de vos témoignages... Vous avez suscité en moi un intérêt particulier, car il s'agit d'un sujet qui résonne énormément en moi. Vous me donnez la force de croire au changement, et je vous en suis reconnaissant. Comme l'ont dit certains plus haut, je pense qu'il vaut mieux éviter de se renseigner à bloc à propos d'une pathologie en fouillant le net, car on n'obtiendra rien de plus que des questions et des doutes supplémentaires qui viendront renforcer ce stress et toute cette anxiété qui bouffe nos capacités. Je vous tiendrais peut-être au courant pour la suite, si ça s'arrange pour moi et comment, et même si ce sera long et périlleux, je pense que le jeu en vaut la chandelle.
Il faudra mêler ma réalité à la leur, pour que je puisse croire à nouveau en mes rêves.
Il y a des choses que j'ai oublié et que j'aimerais retrouver.


Si tu repasse par la gros, pense a nous dire comment tu vas.
Tu m'as presque mis une larme a l'oeil.

Je pense a vous tous qui passent de mauvais moments ;-), Tenez bon
 

jo69

Neurotransmetteur
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8 Déc 2013
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Shaman_fred a dit:
Si tu repasse par la gros, pense a nous dire comment tu vas.
Tu m'as presque mis une larme a l'oeil.

Je pense a vous tous qui passent de mauvais moments ;-), Tenez bon


+1, j'ai faillis moi aussi fricoter de trop prés avec la Codéine, elle est douce, et elle fait du bien, on en parle pas autant que le reste, et pourtant elle est tout aussi dangereuse. Le message est beau, et surtout, on comprend, du début a la fin, le pourquoi du comment. Courage..
 

Ethan07

Neurotransmetteur
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28 Juil 2014
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J'ai lu tout ça avec attention. Je vous avoue que quand je lis sur certains message, que finalement, la deper c'est " la liberté ", ça me fait frissonner de colère. Mais je me raisonne, prenant conscience que finalement, raconter de l’extérieur ça peut ressembler a un trip sous drogue. Mais la deper/déré c'est très loin de la liberté, c'est un fardeau qui te met la tronche face a tes angoisses les plus profondes : La folie, la perte de contrôle, le ridicule, la mort.
Le plus gros de ma deper c'étais il y a 4 ans, ça a duré 2 ans intense, et ça se dompte. T'as l'impression que t'en sortira jamais, mais la clés de tout ça, c'est de dédramatiser la chose, de prendre conscience que c'est un mécanisme de défense face a une anxiété trop forte. Et quand tu as réussi a la dompter, elle est toujours la, de temps en temps, c'est jamais agréable, mais ça prend plus jamais la même ampleur qu'auparavant ou tu étais tout traumatiser au bord du comas.
 

Lyrical

Neurotransmetteur
Inscrit
30 Sept 2013
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44
J'ai eu de longues experiences de dépersonnalisation et déréalisation suite à beaucoup de fumette sur le long terme, d'experiences à la salvia et d'un bad trip au MXE.
De plus, je me mettais des 0,5 de MDMA + un peu de speed tous les week-end, ce qui rendait la concentration difficile... tu imagine le combo?

Bah oui, c'est pas marrant. On arrive plus à vivre le moment présent (ni le passé, ni le futur)... on est perdu, incapable de profiter et le seul moyen de pas montrer son état c'est de se concentrer à mort sur les discutions et affirmer bêtement ce que l'autre dit.

Avec le temps, du sport et un VRAI repos, ça peut passer. Il faut aussi continuer à voir du monde, l'isolement n'arrange rien. Le seul isolement qui vaille la peine, c'est pour se reposer seul dans un parc. Le reste n'aidera pas.
 

no_id

Psycho disparu·e
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3 Jan 2013
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Tiens ce thread a été mis en sticky, merci ! J'ai éditer le titre histoire que le thread concerne les probleme sensoriels suite a prise de drogue...
 

Brainiac

Matrice périnatale
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14 Nov 2014
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Yo les gars !
Premier post (YOUHOU !!), je viens pas pour parler de ça au départ... mais je n'arrive pas à créer de sujet dans n'importe quelle parti du forum, si quelqu'un peut m'éguiller... ? :paranoid:

N'AYEZ PLUS PEUR DE LA DÉPERSONNALISATION !! ON EN GUERIT TOUT SEUL, SANS MEDOCS, SANS NEUROLEPTIQUES, SANS ANTIDEPRESSEURS !

Pour ce qui est de la DP/DR, j'ai envie de dire.... ON EN GUERIT :D !! Les gars, croyez moi, qu'est-ce que je suis heureux de me voir écrire ca !! VOUS N'ETES PAS FOU NI SKYZO NI RIEN DU TOUT !!! COURAGE LES GARS PUTAIN !! SOURIEZ !! VOUS ETES VIVANTS !! ET CA PASSERA PUTAIN DE MERDE :D

IL FAUT SE BATTRE !! NE VOUS LAISSEZ PAS EMPORTEZ DANS LA SPIRALE (t'es encore là toi ?) !! C'EST UN MECANISME DE DEFENSE, UNE PROTECTION :D
...Ouais non, c'est pas rigolo... Mais, le cerveau c'est très complexe ! Et il aime bien reprendre le controle quand tu fais d'la merde avec ! C'est un peu, un espèce de :

"Bon allez, dégage, laisse moi activer le mode auto-pilotage, tu fais trop d'la merde j'prends tarif là" - Mr Cervo.

Mon vécu :
J'ai vécu quelques mois, je dirais même une année, de DP/DR à cause d'une putain de prise de MDMA à mes débuts dans le monde de la teuf.... 48h de techno bien rebondissante ! Pas de bouffe :) Pas de dodo :) Bon de speed en .... para !!! Ouais j'ai bien fais d'la merde quoi ! En pleine nuit, l'acidcore me retourne le cerveau, en pleine montée, mental à bloc. Et d'un coup.... PAF !!

"Qui suis-je, suis-je dans un rêve ? Dans mon coma ? Je me vois rêver là ? Pourquoi tout le monde me regarde... ? Pourquoi j'entends mon prénom de partout ? Je suis où en fait ? C'est pas la réalité ca.... ? Pourquoi je me pose des questions ? Pourquoi je dis pourquoi ? Ils sont où mes potes... la voiture... "

Je fais 3, 4, 5 fois le tour de la teuf... En recroisant les mêmes personnes qui me regardent avec d'énormes yeux méchants :( (Parano totale, mais je le savais pas). Je reviens à la voiture, enfin, et là je cherche désesperement quelqu'un qui a vécu ca autour de moi, tu parles... Ils sont tous en train de kiffer leurs races ! Je suis seul et j'ai besoin qu'on me rassure... Alors je gemberge, je gemberge, je gemberge... Ca y est, c'est ca "être resté perché".... Je suis foutu à vie la.... Quand est-ce que ca s'arrête, ca dur combien de temps... ca se compte en minutes, en heures ??

Le lendemain, au réveil, je suis dans le même état de stupéfaxion, mon visage est inexpressif, je ne me reconnais pas dans le miroir ! Mes yeux sont vides ! je ne parle pas, je me force à manger mon bol de céréales et je pleure, en me disant que c'est fini... Elle était belle ma petite vie de 19 ans... t'aura bien kiffer mon gars :/ Je me demande combien de temps je vais devoir rester encore à vivre comme ca, une vie c'est vachement long...

Le soir, je me retrouve avec mes amis "pas teufeurs", entre temps j'ai appelé un pote de teuf pour lui dire que je vais mal, il ne me rassure pas, j'ai tellement besoin d'être rassuré... Mes amis me trouvent bizarre, c'est la goutte de trop pour eux.
Quelques jours plus tard, ils me prennent à part pour me demander ce que j'ai pris, j'avais pour habitude de leurs cacher, mais là je pouvais pas, j'ai du avouer.

.... :/

A partir de là, j'ai arrêté les prods, là c'est critique, faut plus en prendre, le cerveau il dit : "STOP, ou j'te fais passer de très mauvais moments". Chaque pétards que je fumais me faisais un effet... inexplicable lol, désolé. Mais vraiment horrible. L'alcool parcontre, semblait me faire revenir un peu à la normale.

Hélas, je suis passé par là, c'est HORRIBLE, ATROCE, un CAUCHEMAR, on espère que le lendemain sera mieux mais... On se réveil et c'est la même chose que la veille,

Je suis aussi passé par la dépression post-traumatique, la DP/DR est une expérience extrêmement traumatisante ! Vous vous en souviendrez longtemps ! Mais personnellement maintenant, j'en ris, j'en parle autour de moi comme si c'était une, mauvaise passe dans ma vie ! Et sans aucun doute, je suis devenu plus fort, et plus vivant !!!!!

JE SUIS CONTRE LE FAIT DE GUÉRIR D'UNE DÉPRESSION AVEC DES MÉDOCS ! LA SOLUTION N'EST PAS DANS LES MEDOCS MAIS DANS L'ECOUTE DE SOI !

-Se lever et se coucher plus ou moins aux mêmes heures.
-Bien manger ! Equilibré et surtout, pas d'excès !
-BEAUCOUP boire ! Un cerveau en dépression doit boire jusqu'a 3 LITRES D'EAU PAR JOUR !
-Faire du sport !!! C'est très important ! Le cerveau sécrète des bioamines, ces derniers vous aideront à retrouver un fonctionnement normal à la fois au niveau physique et mental !!
-PLUS DE JOINTS ! C'est très anxiogène et ca renforce la DP/DR !!
-PENSEZ POSITIF AU MAXIMUM !!
-DONNEZ VOUS UN OBJECTIF !! Un cerveau en quête d'un objectif, à une raison valable de fonctionner, ne rien branler ca fait réfléchir, et c'est pas le moment !
-PARLEZ DE VOTRE PROBLEME A QUELQU'UN QUI VOUS COMPREND !!

Et vous serez guéris en très peu de temps !

Alors... J'arrête de faire durer le suspens. VOUS ETES GUERIS ENFANTS DE LA LUMIERE DIVI.. hum, pardon. Excusez mon exaltation, mais je me sens particulièrement épanouie de pouvoir ne serait-ce qu'aider une seule personne à sortir de ce merdier !



JE VAIS VOUS DONNER LA SOLUTION !!! VOUS M'ENTENDEZ ?? LA PUTAIN DE SOLUTION A LA DEPERSONNALISATION !! LA SOLUTION A LA DEREALISATION !!
(je l'écris plusieurs fois avec plusieurs termes pour que les moteurs de recherche puissent m'indexer, et aider ceux qui traversent ce moment en enfer...)

guerir de la dépersonnalisation, guerir de la déréalisation, comment soigner la déréalisation, soigner la dépersonnalisation

Voici 3 témoignages d'internautes, si j'pouvais je leurs donnerai 1000 baisers sur chaque joues, ils m'ont permis de GUERIR COMPLETEMENT et de PISSER A LA GUEULE DE LA DP/DR :

En ce qui me concerne, c'est parti d'un gros choc dû à l'ingestion d'une plante "hallucinogène". Cette expérience ultra intense m'a profondémment traumatisé même si ellle fut particulièrement intéressante. Depuis, j'ai vécu des périodes de "dépersonalisation" et d'angoisse intense. Peur des gens, phobies nocturnes, peur d'être fou, de me dire que le réel n'éxiste pas, vide et sans exprimer les émotions etc…J'ai vraiment exploré la chose, (j'en suis encore légèrement victime mais ça s'améliore car avantc'était tout les jours.) Et je vais vous faire part de mes conseils cat vivre ceci est la chose la pire qui soit : se sentir ne pas "ETRE" !Pour l'angoisse et dépersonalisation, il y a une solution !

Ne pas penser que vous êtes fous, notre cerveau est très complexe et quand la partie qui gère votre raison interprète un stress, elle l'envoie direct à votre partie qui gère l'inconscient "cerveau émotionel". Donc vous avez une sensation troublante, vous vous dîtes "-je suis fou" ou "-ça va mal" et HOP ça renforce la partie inconsciente. Conséquence, encore plus d'angoisse donc encore plus d'interprétation et encore plus d'effets physiques, le cerle vicieux démarre !!!

Prenons l'exemple de Tribaldread, tu t'es senti "fou" alors tu as eu peur d'être fou, le fait de paniquer a encore plus nourri les effets (angoisses et dépersonalisation) et encore plus interprété par la raison. Résultat, tu t'es vu correspondre au pire : L'hôpital psychiatrique. C'est une pure interprétation ! Tu es loin de cela, je te promets. Et dis toi que les fous ne savent pas qu'ils sont fous, si tu te rends compte que ça ne joue pas, c'est que tu es dans une mauvaise attitude et que tu vis quelques chose de nouveau qui est désagréable mais tu n'est pas fou. (Je sais que mon explication parait simple, mais dis toi que je me rend compte à quel point ces sensations sont intenses et étouffantes, a quel point tout s'effondre ! Je l'ai aussi vécu.).La folie n'est pas une frontière définie.

Chaque personne est constituée psychiquement d'une multitude de différences. Le "fou" à dépassé toutes ses fontières. Mais personne n'est totalement normal ou fou, c'est juste un équilibre ! Les stress nourrit tout cela.
Le plus grave c'est qu'en ayant peur d'avoir peur vous avez peur, prenez conscience de ceci et déjouez la.TECHNIQUES.Suite à mon traumatisme, pendant plusieurs mois, j'ai eu des crises d'angoisses puissantes durant lesquelles la réalité s'effondrait et j'avais encore plus peur !Je vais vous mettre quelques techniques qui vont vous servir.Il faut être rigoureux, on ne peut pas faire ces techniques à la légère, si vous en choisissez, pratiquez la à répétition, l'angoisse et la dépersonalisation arrive, répondez lui avec ces techniques, à force, l'angoisse en aura marre et disparaîtra ! Patience et courage, je suis vraiment compatissant envers vous !

PREMIEREMENT - s'étudier :Je me sens bizarre, ça me stress, je me demande pourquoi je me sens bizarre, j'ai encore plus peur et c'est parti pour la panique et l'état de conscience étrange !!!Il s'agit de comprendre comment les choses démarrent, surtout sans interpréter, simplement en constatant, sans juger. Ceci vous permet de dire à votre inconscient : "Je Regarde ma peur passer sans me faire emporter." En raisonnant ainsi, vous epéchez de nourir votre cerveau émotionel. Car si votre raison essaie d'interpréter ou de comprendre, c'est l'angoisse. Il faut juste constater. Vous aurez très rapidement des résultats !Je vous jure que si au lieu de fuire la peur, vous restez là. En la constatant, elle s'en va. C'est commen un chien, vous vous enfuyez il vous suit, vous restez sur place en le regardant, il se calme.Bilan :-ne pas interpréter ou essayer de comprendre.-Se poser des questions nourrit la peur.-il faut constater, observer.-rester calme dans la tempête.

DEUXIEMEMENT.Les médicaments, les psy et les gourous ne sont pas forcément utiles. Si les choses se compliquent, vous pouvez y aller, ils vous aide à résoudre les choses par vous même. Ne croyez pas que quelqun à LA solution, elle est en vous il vous faut juste la découvrir même si certains peuvent vous y aider. La clé c'est l' ATTITUDE. On peut tout vivre mais si on a pas la bonne attitude, même le paradis semble être l'enfer.

Il faut changer votre point de vue. Quand les sensations désagréables arrivent, pensez à ce que vous aimer (passions, hobbis ou personnes) vous pouvez aussi penser à quelque chose de totalement ridicule. Votre attitude doit changer votre point de vue des chose, quand ça allait très mal pour moi, je me disais, même si je suis au fond du gouffre et que je ne suis plus rien, et bien je me focalisais sur quelque chose : des choses simples peuvent être belles et détendantes, le chant d'un oiseau, lire simplement une BD alors qu'on a pas fait ceci depuis notre enfance. Et dès qu'on arrète, ça recommence, alors laissez la chose passer sans la saisir. Quelque chose est très efficace : fixez vous des activités. Ca peut être : aujourd'hui je mange ceci et cela, j'aime ça ou c'est saint, ensuite je vais courir un moment, même si je ne l'ai jamais fait, ça peut me correspondre, à telle heure je m'occupe de ma chambre, comment la ranger ou améliorer la décos etc.
Fixer de nombreuses tâches simples quotidiennes vous ancrent dans la réalité et disperce vos peurs.Bilan :-bonne attitude.-changer de point de vue, patiemment.-activités quotidiennes.

TROISIEMEMENT -Autoreprésentation .Le pire c'est qu'on se dit "-Je n'est jamais été comme ça, c'est très grave". En fait, on a déjà eu des moments ou l'on se sent étrange, fatigué ou stressé mais le fait de ne pas y porter d'attention ne faisait même pas remarquer la chose et ne sucitait pas la panique.Je me disais"-Voilà, je suis fou, je ne suis plu le même, c'est finit ! " Mais c'est faux, on est le même mais dans une mauvaise passe, le sentiment de dépersonalisation est du au stress continu. Dans ces moments on croit que tout se referme sur nous même, on veut rester seul sans personne, dormir, on se sent sans élan vital et paresseux, on cherche continuellement quelque chose qui nous soulage mais BRISEZ cette chaîne ! Ca ne tient qu'à vous, forcez vous à avoir l'attitude de vous bousculer vous même, en cous pensannt en Chef ! Et quand ça revient, persevérez, l'espoir combiné avec la motivation, ça gagne !!!

Quand on se dépersonalise, on part, on est rien, c'est terrible !! Il y a quelques chose d'efficace : SE DIRE : "- je suis ICI, sentir le contact de vos pied sur le sol ou bien prendre conscience de l'endroit, je suis dans telle pièce et je fais ceci, vous verrez que la dépersonalisation se réduira petit à petit à une simple impression d'étrange qui s'éstompera avec le temp.Le fait de parler de votre problème vous allège, il ne faut surtout pas le refouler ou le garder pour soi. Si la discussion avce les parents est trop dure (peur d'être pris pour un fou, parfois ce sont les autres qui vous conditionne s'ils l'apprennent) alors trouvez la personne appropriée, un ami ou un psy, quelqun de confiance qui vous écoute sans juger. Parlez-en pour expirer la chose mais pas pour la renforcer. Il y a des techniques de Yoga, Tai-chi etc qui sont utiles mais dans ces périodes, on a vite tendance a tomber sous l'emprise de quelqun (gourou) alors attention il faut trier.Bilan :-Briser le renferment et la paresse.-Parler à quelqun de confiance.-prendre conscience de soi sans se poser de question, je suis juste ici et je fais ça.

QUATRIEMEMENT : Je suis fou ? Alors je fais le fou !Quand j'étais mal, j'avais très peur d'être fou et c'est etouffant, ça devennait une idée fixe. J'ai pensé alors à certains rituels cham, aniques dans lesquels on prend le rôle d'un fou pour pratiquer une transe curative.Alors là, une chose radicale ! Vous allez dans un endroit tranquile, en pleine nature ou dans une pièce isolée. Et vous vous dîtes : " J'ai peur d'être fou, qu'est ce que c'est dêtre fou ? C'est si je crie n'importe quoi le plus fort possible ? " alors criez ! " C'est gigoter n'importe comment ? " Alors allez-y gesticulez ou dansez tout seul, vous êtes dans un endroit tranquil, défoulé vous !Moi, j'ai fais ceci, j'ai dansé et chanté n'importe comment, au début j'avais honte puis ensuite tout s'exprimait ! Vous êtes avec vous mêmes et vous dansez votre angoisse, vous lachez tout…Après ceci, on se sent défoulé, on se rend compte qu'on est loin de la folie car par votre propre raison vous avez intentionnellement fait le "fou". Puis avec quelques temp de recul on en rigole, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir.Il faut sortir de cette dynamique.

Bonsoir à tous,

J'ai souffert de dépersonnalisation/ déréalisation sévère et doctissimo était mon refuge, j'ai passé des heures à chercher des solutions, des témoignages et de l'aide. Aujourd'hui je vais beaucoup mieux et je viens donc apporter une note d'espoir, si ça peut aider ne serait ce qu'une personne, je serais tres heureuse.

Mes symptômes étaient:
- impression de ne pas être " moi-même", me regarder dans une glace m'angoissait énormément.
-vision floue et impression désagréable de pas être vraiment là, pas être dans la réalité
-grosse fatigue et angoisse permanente
- impression que mon copain, ma famille et les gens proches étaient devenus comme étrangers, je me sentais déconnectée d'eux.
-déprime énorme et sentiment d'abattement

Si vous connaissez en ce moment ces symptômes ou les avez connus vous savez a quel point c'est un calvaire, un sentiment horrible, une peur d'être en train de perdre la tête. Cela a duré une année et demi, un enfer, un trou noir, un vertige. Je me suis coupée du monde, j'ai eu des envies d'en finir avec la vie, j'ai cru être psychotique, condamnée à un hôpital psychiatrique.

Pourtant aujourd'hui je suis là, j'ai 20 ans et je me sens mieux. La solution est en vous, je vous l'assure. J'ai passé des mois à lire toutes sortes de choses différentes, à traquer le moindre symptôme, à m'isoler alors que la dp/dr est une IMPRESSION, ce n'est pas qui vous êtes, ce n'est pas la personne que vous allez être toute votre vie, vous allez vous en sortir et ce ne sera qu'un confus souvenir. J'ai commencé un jour a me dire " ok, tu es au fond, tu peux presque plus sortir de chez toi mais tu vas essayer de ne pas y penser juste pendant une journée, de remplir ta journée. C'était pas facile et je n'ai pas réussi du premier coup mais j'ai tout de même réussi à sortir de chez moi et j'ai vu des amis. Même si je me sentais déconnectée et bizarre comme s'habitude j'ai décidé de laisser aller.

Laisser aller est une phase super importante dans la "guérison". Vous savez de quoi vous souffrez, peut être vous savez pourquoi, peut être pas... Vous n'avez plus besoin d'aller sur internet et chercher toutes les infos possibles car elles ne vous feront qu'angoisser encore plus.
J'en ai parlé à mon copain et j'ai pu verser toutes les larmes de mon corps, larme de désespoir, de rage, d'incompréhension. Il m'a écoutée et ne m'a pas traitée de folle, n'a pas trouvé ça si bizarre car il avait déjà connu des symptômes similaires, il m'a juste écoutée sans me juger. Trouvez cette personne qui vous permettra d'extérioriser, de ne pas être seul avec toutes ces angoisses et idées. Un parent, un ami, un professionnel, quelqu'un. Écrivez un lettre si vous avez peur d'en parler de vive voix.

Occupez vous l'esprit. Un remède efficace sur la longueur. Petit a petit forcez vous a sortir, lire un livre ou un article qui vous intéresse, aller voir un concert ou un film au cinéma, faites quelque chose de créatif, voyez un ami .. Au début c'est super difficile mais au bout d'un moment on se remet dans une sorte de routine qui rompt le cercle vicieux de l'isolement et de la rumination.

Adoptez un rythme de vie sain. Ne vous jetez pas sur l'alcool à outrance pour essayez de calmer vos symptômes car c'est ce que j'ai fait au début et c'était 10x pire le lendemain. Prenez soin de vous. Mangez équilibre, allez chez le médecin voir si il n'y a pas un problème ou une carence, allez vous coucher tôt, essayez de faire un peu de sport. Tous ces réflexes aident à diminuer les symptômes désagréables.

Évitez les écrans. C'était aussi une de mes habitudes, passer toute la journée devant un écran soit d'ordinateur soit d'iPhone soit une Tv. Stupide... Car plus vous passez de temps devant ceux ci plus vous êtes déconnectés de la vraie vie, la réalité. Essayez au moins de diminuer et de remplacer par une autre occupation, si possible a l'extérieur. Ne restez plus enfermé, c'est encore pire.

Croyez en vous.

Vous pouvez le faire, vous allez le faire, ne vous laissez pas abattre, j'ai cru que j'allais en crever mais aujourd'hui je suis vraiment fière et heureuse d'aller mieux.

Si vous avez des questions ou besoin d'aide n'hésitez pas a répondre sous ce post ou à m'envoyez un message, je suis ouverte.

COURAGE!
(Désolée pour le texte un peu fouilli)

COURAGE !! COURAGE ET ENCORE COURAGE MES AMIS !!

Si vous avez besoin d'une oreille attentive, d'un conseil, de parler à quelqu'un de ce problème, venez en MP et on pourra parler via SMS/MAIL !!
 

parasol

Neurotransmetteur
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27 Sept 2014
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j'ai une question!
tu parles de depression post traumatique, j'suis sortie de la dp-dr, qui franchement est absolument atroce, c'est vrai. J'ai pu m'en tirer par un sacré paradoxe, ou bout d'un certain temps, j'me suis dis "oh puis fuck, t'as qu'à te dechainer sale dp et dr, j'ai plus rien à perdre, j'suis plus rien", bon là dedans ce qui est interessant c'est pas de baisser les bras, FAUT PAS! comme tu dis! mais c'est de lâcher prise, vraiment, les dp et dr prenez du temps pour vous retrouver!

bref bref, quant à la question que j'ai à te poser, c'est comment, à la suite d'un évenement aussi marquant t'as pu t'en tirer?
j'arrête pas de me poser des questions pas cool, j'me dis que j'suis une merde d'avoir pris de la drogue, de m'être foutu dans cet état alors que d'autres ne demandent rien à personne et ont ça, j'me dis aussi que cette état de dp et dr, me quitte pas vraiment (j'vois plus flou et j'me sens plus hors de mon corps maintenant) mais, les questions existentielles qu'on se pose à ce moment, ben j'me dis qu'elles sont assez vrai, et j'arrive plus à retrouver les illusions qui me permettaient de vivre tranquille quotidiennement.

Concernant le bédo, j'men servait comme anti-depresseur, maintenant que j'ai arrêter j'me prend tout dans la gueule, et j'aimerais refumer pour calmer ça, mais j'me chie dessus. ( A savoir que pour moi aussi c'était la md qui m'a provoquer ça)

Bref, j'tiens quand même à préciser, que tous ces symptomes ben pour ceux qui les vivent, ça se réduit avec le temps et en gerant ça, en mettant le doigt sur les trucs qui nous angoisse on écrase petit à petit la dp et la dr! Alors no stress, on revient à un état anterieur! Pensez bien qu'on a des capacités de malades et qu'on peut les déployer, alors sortez le "peut" de cette phrase et déployez les!

Encore un truc! J'te dis quand même chapeau, parce que ce que tu fais c'est cool! Ca donne espoir et surtout c'est super VRAI! Merci !!
 

no_id

Psycho disparu·e
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3 Jan 2013
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2 162
Tiens je retrouve ce post... Ca fait longtemps que je n'ai pas expérimenté cette merde.jusqu'en 2014 ca m'arrivais 1 a 3 fois par ans à peu pres...
 

Percheman

Elfe Mécanique
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6 Déc 2016
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424
Hop la les amis psychos, je viens apporter ma rocaille à l'édifice.
Vers fin 2014 suite à une consommation abusée de DXM (au début une perche toute les deux semaines pour finir sur deux perches par semaines à hauteur de 720mg chaque perche pour mes faibles 49kgs), j'ai souffert de DR/DP , je me sentais extérieur à moi même, j'étais plus que le spectateur de ma vie. Et, c'était pas joyeux. J'ai malgré tout continué les prods, sans aggraver le truc, tout ce maintenant. Au fur et à mesure, je m'habituais à cet espèce de voile devant les yeux et ce sentiment d'être externe à mon corps. J'ai continué comme ça jusqu'en Mai de cette année. En Mai, j'ai alors eu une consommation plus que déraisonné de LSD (une vingtaine de cartons 250ug sur le mois...) , suite à ça j'ai développé un HPPD bien marqué (j'ai toujours la neige visuelle, des couleurs qui apparaissent autour d'objets et les fameux traceurs. Au début, c'était effrayant, cependant je n'étais clairement plus impacté par la DR/DP. Depuis quelques mois, j'ai régulé mes prises de prods, ritualisé le truc en quelque sorte. Depuis, j'ai toujours l'HPPD, cependant j'arrive à vivre avec et à m'en acclimater : c'est limite plaisant.
Au final, je n'ai plus de DR/DP, mais un HPPD bien marqué, et je me sens beaucoup mieux.
Je ne vous dit clairement pas de vous bourrer de cartons, mais moi je pense que ça m'a aidé à accepter et à mieux gérer la maladie.
Depuis trois mois je suis sous antidépresseur, de plus, et les effets sont, une fois de plus, plus gérables, grâce à ça ? Je ne sais pas.
M'enfin, mon conseil est : à défaut de savoir quand la maladie sera terminée, essayez de vous y acclimater, avec le temps ça passe, et c'est une expérience de vie intéressante.
Aimablement.
 
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