Salut salut, j'aimerais venir vous parler de la stase sous lsd -et ptetre sous d'autres drogues d'ailleurs, mais jamais vraiment expérimenté. Qu'est-ce que j'appelle ainsi ? C'est le moment, généralement quand la descente commence à s'amorcer, où les yeux bloquent, sur n'importe quoi. Ce moment où ils bloquent sans fin et où on peut les maintenir ouverts un temps immense, sans avoir besoin de les cligner. Ce moment où les larmes viennent et se bloquent elles aussi, couche protectrice face à la lumière. Ce moment où le crâne devient lourd et où tout pèse -mais qu'on peut rester, et qu'on reste, bloqué, le cerveau complètement off, le coeur sur le point de flancher!... Le moment où on peut regarder sa pupille, jusqu'à en oublier le monde qui se profile derrière. Contemplation vide de sens, sans aucune pensée...
Et puis, on peut pousser le phénomène. On peut rester là, tranquillement, à regarder le mur d'en face et les visus qui s'y profilent, mais on peut maintenir son regard bloqué sur sa pupille, et pousser. Et là – l'apparition du monde pourpre. Serait-ce là la signification de ce terme employé par Tom Wolfe ? Le monde pourpre, la vision qui se brouille et tout qui devient violet. Et le coeur, et le crâne les amis, tout, tout qui devient très pesant, très lourd. Eet la vision entièrement brouillée, sous ce voile violet, d'où s'échappe -de derrière!- une lumière éclatante (porte vers un univers parallèle
ça m'fait penser à Fringe, c'est ça, ce monde poupre dont ils parlent eux aussi, qu'ils disent avoir entrevu lors de leurs expérimentations à l'acide?), qui tend à s'évanouir à mesure que tout s'emplit de noir violacé Là, une impossibilité à tenir. Enfin non, c'est faux. Ce n'est pas impossible, juste très dur, car dur physiquement, pesant. Et puis, il suffit d'un micro mouvement de l'oeil pour que la vision se rétablisse et qu'on quitte cet univers violacé... Une stase violente, dure. J'me demande même si en tenant vraiment longtemps -enfin, est-ce réellement possible?-, on ne finirait pas par s'évanouir. Ouais, ce moment où tout devient violet, où le coeur est en suspens et où tout menace, d'un seul coup, de s'effondrer autour de soi. La plongée dans le monde pourpre serait-elle synonyme d'évanouissement ? On tourne de l'oeil ?
Je ne sais pas. Et justement je me demande, je m'interroge. Sur ce qui provoque ce phénomène, scientifiquement parlant. S'il est possible d'y parvenir sans lsd également (je crois que non, la concentration n'est pas assez grande et la pupille pas assez dilatée pour pouvoir la fixer). Si c'est réellement dangereux, jusqu'où ça peut aller, jusqu'où on peut tenir..
Mais ouais ça m'intrigue. Alors si jamais vous avez des éléments de réponse, n'hésitez pas, j'ai pas mal de questionnement sur le lsd où je cherche des réponses scientifiques explicatives.
Moi j'me dis que c'est un trop grand afflux de lumière qui provoque ce passage au violet, mais en même temps, j'peux bloquer sur le mur derrière et rester de longues minutes immobile, mais dès que j'me mets à regarder mon oeil, tout se barre en couille, et il est difficile de tenir.. Enfin voilà, j'voulais partager ça, venir vous interroger, voir vos expériences..
Edit : awé jvoulais aussi préciser que ça m'le fait pas avec toutes les gouttes, à toutes mes prises d'acide. J'voulais justement ouvrir un sujet là-dessus, sur ces "différentes gouttes". Mais ouais c'est quand l'expérience a été bien balaise, et que bien des heures après, tout bouge toujours autant, mais qu'on est plus perdu dans l'euphorie virevoltante du gros du début, et que le cerveau atteint un certain stade de mmh saturation, pourrait-on dire -sans que ce soit totalement ça non plus..)
Et puis, on peut pousser le phénomène. On peut rester là, tranquillement, à regarder le mur d'en face et les visus qui s'y profilent, mais on peut maintenir son regard bloqué sur sa pupille, et pousser. Et là – l'apparition du monde pourpre. Serait-ce là la signification de ce terme employé par Tom Wolfe ? Le monde pourpre, la vision qui se brouille et tout qui devient violet. Et le coeur, et le crâne les amis, tout, tout qui devient très pesant, très lourd. Eet la vision entièrement brouillée, sous ce voile violet, d'où s'échappe -de derrière!- une lumière éclatante (porte vers un univers parallèle
ça m'fait penser à Fringe, c'est ça, ce monde poupre dont ils parlent eux aussi, qu'ils disent avoir entrevu lors de leurs expérimentations à l'acide?), qui tend à s'évanouir à mesure que tout s'emplit de noir violacé Là, une impossibilité à tenir. Enfin non, c'est faux. Ce n'est pas impossible, juste très dur, car dur physiquement, pesant. Et puis, il suffit d'un micro mouvement de l'oeil pour que la vision se rétablisse et qu'on quitte cet univers violacé... Une stase violente, dure. J'me demande même si en tenant vraiment longtemps -enfin, est-ce réellement possible?-, on ne finirait pas par s'évanouir. Ouais, ce moment où tout devient violet, où le coeur est en suspens et où tout menace, d'un seul coup, de s'effondrer autour de soi. La plongée dans le monde pourpre serait-elle synonyme d'évanouissement ? On tourne de l'oeil ?Je ne sais pas. Et justement je me demande, je m'interroge. Sur ce qui provoque ce phénomène, scientifiquement parlant. S'il est possible d'y parvenir sans lsd également (je crois que non, la concentration n'est pas assez grande et la pupille pas assez dilatée pour pouvoir la fixer). Si c'est réellement dangereux, jusqu'où ça peut aller, jusqu'où on peut tenir..
Mais ouais ça m'intrigue. Alors si jamais vous avez des éléments de réponse, n'hésitez pas, j'ai pas mal de questionnement sur le lsd où je cherche des réponses scientifiques explicatives.
Moi j'me dis que c'est un trop grand afflux de lumière qui provoque ce passage au violet, mais en même temps, j'peux bloquer sur le mur derrière et rester de longues minutes immobile, mais dès que j'me mets à regarder mon oeil, tout se barre en couille, et il est difficile de tenir.. Enfin voilà, j'voulais partager ça, venir vous interroger, voir vos expériences..
Edit : awé jvoulais aussi préciser que ça m'le fait pas avec toutes les gouttes, à toutes mes prises d'acide. J'voulais justement ouvrir un sujet là-dessus, sur ces "différentes gouttes". Mais ouais c'est quand l'expérience a été bien balaise, et que bien des heures après, tout bouge toujours autant, mais qu'on est plus perdu dans l'euphorie virevoltante du gros du début, et que le cerveau atteint un certain stade de mmh saturation, pourrait-on dire -sans que ce soit totalement ça non plus..)
