Lokotien
Neurotransmetteur
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Ci *dessous mon premier TR, il sagit de mon seul véritable Badtrip aux champis. On était cinq ce
soir là, et je peux affirmer que ça été agréable pour personne. En particulier pour un pote et moi
même je dirai.
J'ai écris ce texte car ça m'a tout d'abors permis de remettre les chose au clair avec moi* même et
même si ça fait presque un an que ça c'est passé, bah ça m'a fait du bien de l'écrire ! Je vois les
choses différements maintenant, et en mieux.
Il a aussi pour but de vous sensibiliser sur les mauvaix voyages qu'il est possible de vivre si on
fait pas les choses dans règles de la RDR. Ca pourra éviter à certain ce genre d'expérience, en
tout cas je l'espère !
J'en avais deja pris bien 10 *15 fois auparavant, en prenant du bon temps à chaque fois, comme
quoi même avec un peu d'habitude on est pas à l'abris d'un Bad. La dose avait été de 4*5
grammes voir peut être un peu plus (champis poussé à l'aide d'un kit, mon 3ème, un grand merci
au passage à la section champignons de votre forum qui m'a beaucoup aidé à faire les pululer !
) .Je n'avais pris une telle dose qu'une seule fois, dans la forêt aussi, avec un bon amis,
l'éxpérience c'étais au contraire très bien déroulé (surtout beaucoup de visuelles grandiose, dont
des fractales en regardant le ciel avec des sumos rose et jaune prenant tout le champ de vision,
et des yeux sur tout les arbres autour de moi, bon ça, ça peut être un peu flippant, et le plus beau,
des visages feminins dessinée avec les branches des arbres qui s'entre croisaient. Je vous
conseil à tous la forêt comme environnement, l'hiver, quand les branches n'ont plus de feuilles,
avec un ciel tout blanc en fond ca donne de superdes motifs, enfin bon, fin de cette aparté d'art
hallucinatoire, là n'est pas le sujet. Venons* en à le soirée.
ACTIVITE QUI CONSISTE A VIVRE EN PLEIN AIR
DANS UNE TENTE: CAMPING EN FORET
Nous étions cinq ce soir là, tous à prendre les mêmes champis, des colombiens. Mr.B, ayant deja
tenté l'exprience plusieurs fois, Mr.A ayant deja tenté bien 2 fois, Mr.R ayant deja tenté bien 2 fois
aussi et Mlle.M encore inexperimenté jusque là. On se retouve en premier lieu dans le garage de
Mr.R pour partager les doses, il y en a largement assez pour tout le monde, presque 20 grammes
(de mémoire, pas exactement sûr), et même trop comme vous pourrez le decouvrir plus tard.
Tout le monde est enchanté par sa petite dose perso emballée dans du papier d'alluminium, 1.5g
pour Mlle.M, 2*2,5g pour Mr.A et Mr.R, et 4g pour Mr.B et moi. J'ajoute qu'on se connait tous
plutot bien, on se voit à chaque fois au moins un weekend sur deux.
Sur le coup de 19h30 on bouge en voiture pour aller dans une clairière dans la forêt, en passant
au centre ville on en profite pour acheter quelques bières. En arrivant à la clairiere on installe
deux tentes (on c'est organiser pour dormir sur place et la metéo à prevu quelques averses), une
fois les tentes installées, le temps est venu des se poser et d'entamer les champignons ! Il me
semble qu'on était tous à jeun, en tout cas moi je l'étais (dernier repas vers 13h). Tous le monde
mange sa dose sans broncher, les champis étant encore frais, ils s'ont pas trop affreux à avaler,
personne ne fais d'ailleurs de remarque sur leurs goût. Il est environ 21h30 quand on finit de
manger les champis.
A 22h30 la soirée à deja bien commencé, mes amis s'allument quelques joints (j'avais
personnellement décidé d'arrêter de fumer à ce moment là, sa faisait deux semaines que je
n'avait pas touché à un joint, je me demande maintenant si cette arrêt aurait pu être la cause de
mon anxiété particulierement importante ce soir là) et déscendent une bière 33cl (une bière par
contre je dis pas non !). Au milieu de notre groupe j'avais disposer un plateau avec tout le reste
de champis (peut etre 2*3 grammes en tout quand même !) que nous grignotons tous l'air de rien.
MODIFICATION DES PERCEPTIONS
SENSORIELLES ET HALLUCINATIONS SUITE A
L'INGESTION DE CHAMPIGNONS: EFFETS
PSYCHOTROPES
A ce moment là, environ 22h30, ça monte pour tout les monde, on décide alors de faire un tour
dehors, on balbucine un peu (effet bouré des champis, on se marre bien on se regardant perdre
l'équilibre, chavirer, un peu comme un bateau pris dans une mer agité). Personnelement les
hallus commence deja à se pointer, des hallos fluorescents couleurs arc*en*ciel se dessinent sur
le contour des arbres. On décide alors de se promener dans la clairière pour marcher un pu et se
dégourdir les jambes. Mr.B désire par contre rester près des tentes, il se sent un peu baloné. On
se dit pas grave comme tu veux de toute façon on revient vite ! On part donc à 4, tout le monde
commence bien à partir dans tout les sens, la nature fait phaser, je me sens très détendu
mentalement (comme en étant bourée ou tu sens libre de faire ce que tu veux, et bien
euphorique). Je sens que ce soir va surtout être dans l'euphorie, envie de rigoler tout le temps
sans trop savoir pourquoi (> <). Et que sa fait du bien de prendre l'air frais de la forêt !
Environ 20 minutes plus tard (oui très courte balade !), on revient pour prendre des nouvelles de
Mr.B, et ca pas à l'air d'aller tip top. On lui propose de nous rejoindre pour continuer la balade
dans la clairière, marcher pourrait lui faire du bien. Mais il s'entète, ça n'a pas l'air d'aller (je
m'inquiète un peu et décide de le questionner à propos de sa démotivation pour bouger, il a
vraiment pas l'air bien a ce moment là, et étant un plutot bon pote à lui, je passe quelques temps
à parler avec lui de ces problemes privés, que j'ignorais jusque là. Les champis le libere pas
rapport à ça mais il a quand même du mal à encaisser et reste assis. Ca va pas plus loin. Je
commence dejà à me dire qu'il/on n'aurait pas du prendre autant de champis, surtout sans
personne de clean et alors que le pic des champis n'a pas encore pointé le bout de son nez.
Finalement on rebouge pas et on reste au niveau des tentes pour être avec Mr.B. La soirée se
passe malgrès tout plutôt bien pour tout le monde, sauf Mr.B qui est allongé à coté de nous les
yeux fermé, un peu en train de commater. On parle tous ensemble de cette expérience : Whaouh!
la fumée avec la lumière de la lampe de poche c'est MAGNIFIQUE; le temps part en vrille pour
Mlle. M qui s'emerveille en ce rendant compte de tout le temps qu'on à pour réaliser nos rêves et
qu'au final on n'en profite pas assez en s'en détournant trop souvent. Une heure lui paraît super
long, et Mr.A arrête pas de parler et de marrer. Tout le monde se téclat des joints de temps en
temps et la soirée suit son cours. Sauf pour Mr.B, on poursuit notre effort pour le reconforter mais
au final, on se rend compte que lorsque tout le monde est bien perché, et bah c'est dur. On part
un peu dans tout les sens quoi.
Sous champis tu dois vraiment maintenir un effort plus important pour rester concentrer sur le
même sujet (à savoir ici: *aider son pote trop perché) et parfois c'est pas possible en fait. C'est
pour ça que c'est déconseillé d'avoir quelques chose à faire à côter, T'oublie vite le pourquoi du
comment tu fais ça. Tu passes vite à autre chose dans ta tête et tu perd tes repère à ce niveau
là. Tes vite pris dans le tourbilllons des idée qui fusent et qui te paressent plus incroable les unes
que les autres. Genre tu te met à penser sur le fait d'aider son prochain, que c'est cool, que en
l'aidant il pourra retrouver le sourire et que ca te rendra happy et que si tout le monde aidait son
voisin on pourrait tous vivre heureux dans la joie et la bonne humeur et que du coup à partir de
maintenant tu t'efforcera à rendre les gens heureux comme tu l'es maintenant etc. Sauf que tu te
rends compte que en attendant, ton pote, bah il est toujours dans le mal... Par le passé j'ai deja
réussi à calmer les eventuels tensions interieurs d'autres tripés mais ce soir là je suis trop
euphorique et ai du mal à me concentrer. J'ai du mal à contenir ma joie. Et dans un moment
comme ça, Mr.B aurait plutot besoin de quelqu'un de compatissant. Là j'arrive pas à finir de
phrases sans pouffer de rire (je m'en veux à ce moment là de ne pas pouvoir rester serein pour
aider Mr.B).
ETAT AFFECTIF PENIBLE CAUSE PAR LA
CRAINTE, L'APPREHENSION, A PROPOS DE
MR.B: INQUIETUDES
La soirée poursuit son court mais ce qui devait arriver arriva sans trop qu'on s'en rende compte,
le Bad de Mr.B qui nous semblait secondaire jusqu'à là n'en finit pas, et déteint sur nous de part
notre inquiétude. Tout le monde commence donc à s'inquitéter serieusement, on sait pas trop
quoi faire en tant que tripper. Nos discussions tournent autour de Mr.B pour trouver une solution à
son mal être. On se demande comment il en est arriver là, et qu'est se qui pourrait permettre de
ré*établir le dialogue avec lui (il est toujours en train de comater) . On me questionne puisque
c'est un peu moi le responsable de cette soirée (c'est moi qui leur en ai donné) et que c'est aussi
moi qui m'y connais le plus dans ces sujets là. Mais aujourd'hui n'est pas la bon jour. Je me rend
pas vraiment compte de se qu'il se passe, et je m'en veux de ne pas trouver les mots pour Mr.B,
je me sens géné par rapport aux autres. Et pendant ce temps là, Mr.B n'à qu'un mot à la bouche,
je sais plus lequel mais un truc bien badant comme "je veux que s'arrête").
On décide alors d'appeler son meilleur pote, il passera d'ici 2h, c'est long mais ca l'aidera
surement. On arrive toujours pas à savoir ce qu'il se trame dans la tête de Mr.B mais ca à l'air
d'être bien Badant. Ca nous fait peur. De part mes expériences perso j'ai l'impression que Mr.B se
croit coincer dans ce qu'on pourrait appeler une boucle avec les mêmes idées anxieuse qui
reviennent sans cesse et sans cesse créant du stress. L'idée anxiogène alimentant le stress, et le
stress, decuplé par les champis, alimentant d'autres idées anxieuses, ou bien la même qui
revient, et revient, et revient, sans qu'ils puissent trouver une porte de sortie. A tel point qu'il finit à
ne plus en concevoir l'idée.
Avec une telle dose de champis le raisonnement et la prise recul sont très difficile à obtenir, on
oubli même leur existance, on est tellement focalisé sur cequ'il ce passe dans l'instant qu'on croit
qu'on va rester dans cette état tout la vie. Et une fois cette idée considerer comme veridique et
faisant parti de notre "moi": comme/"Je suis perdu"/et ca va pas plus loin, c'est un fait qui ne peut
être remis en question, comme/ "je m'appelle Henri"/ la remise en question n'est pas
envisageable pour notre conscience de base (or on est bien d'accord, c'est une illusion, tu peux
très bien changer de nom, lorsque tu te marie par exemple) et cette idée s'enracine profondement
dans notre mental pendant un trip suite à la concentration décuplée. Notre esprit étant boosté
avec la drogue (donc sans qu'on l'est amené consciemment à cet état là) la prise de conscience
d'une idée néfaste n'en est que plus forte. Alors que clean on est capable d'observer la souffrance
pour en chercher une solution, là on est tellement focalisé qu'on est absorbé dans la souffrance.
Je dis ça car en pratiquant la méditation et en ce concentrant sur un objet unique on peut
atteindre de haut niveau de concentration tel que sous champis. Mais pour arriver à une tel
concentration on part necessairement d'un ravissement. Sauf que dans le cas des champis, on
part sans établir une attention et sans guider notre esprit, nos agissements sont dispersés de
base. On se concentre donc sur quelque chose qui n'est pas stable, c'est pas naturel, c'est pas le
processus normal. Alors quand on va bien, les champis augmentent cette sensation, tout va bien,
et ils nous permettent même de comprendre nos agissement dispersé, ce qui libère. Mais si on va
pas très bien de base (anxieux, triste, coup de blouse...) les champis vont nous concentré sur ces
états, c'est la aussi qui c'est pas naturel (on ne se concentre que sur de bonnes pensé, de bonne
sensation (pour les entretenir evidemment), sinon on refoule), mais là impossible de refouler
pouisque notre esprit est boosté, donc on se bloque sur ces états pendant le trip. Et on se bloque
si fort que même après les effets il est possible qu'on se croit encore bloquer un certain temps
après. (Ca peut aussi arriver lors de bonnes expériences). Je ne m'avancerai pas à généraliser
tout les cas de bad à un shéma pareil mais je pense que c'est comme ca que ça que ça
fonctionne.
Vers 1h l'ambiance tourne peu à peu au vinaigre, , tout le monde s'auto*stresse en s'inquitant
pour Mr.B et en essayant de l'aider. Mais rien ne s'arrange, le dialogue est impossible et il n'arrive
plus à bouger. A ce moment là il bloque même Mlle.M qui est coincée sous le corps de Mr.B (je
sais pas trop comment on est arrivé à cette situation sachant que Mr.B avait deja du mal à se
déplacer ^^). Mais Mr.B étant incapable de se déplacer, il le dit lui même, nous finissons par le
déplacer en le soulevant.
CHEMINEMENT VERS LE LIEU DESTINE A LA
SOUFFRANCE DES DAMNES, AU CHATIMENT
TEMPORAIRE: DESCENTE AUX ENFERS
Pour ma part je vais encore plutot bien, tout en étant conscience du mal être général je me voile
la face en m'extasiant dans mon coin sur la texture de la tente. Jusqu'au moment où en
m'appochant de Mr.B celui*ci me donne un coup de bouteille de bière au visage (il à peu être pris
peur vu que j'arrivais par derriere). Ce geste violent me choc sur le moment mais je ne ressend
tout de même aucune douleur. Mr.B se recroqueville alors sur lui même et à l'air de s'en vouloir
profondement. Je garde mon calme, mais je préfère tout de même m'éloigner de Mr.B au cas où il
recommence. Ce geste aura pour moi été l'excuse de mon Bad (à venir) pour mes amis, mais il
en est autre. Je n'était pas si traumatisé sur le coup, juste encore plus inquiet pour l'état de Mr.B
qui ne controlait même plus ces gestes et ces impulsions. J'avais tout de même peur que ca
puisse arriver de nouveau. Ce coup à jeter un froid d'autant plus prononcer sur le reste de ce
groupe de perchés et je dirai que la véritable descente aux enfers à commencer à ce moment là
pour tout le monde. Bon, sauf pour Mr.B qui devait dejà être y être, au plus profond, et cela
depuis quelques temps.
Le groupe va donc au plus mal et personne ne sait ce qui est entrain de se passer, la situation
s'éternalise. J'avais même eu l'idée de faire un tour à pied mais une envie me pousse à rester
avec le groupe au cas où. Avec le recul je me dit qu'à ce moment là j'aurai vraiment du faire un
tour tant que j'allais encore pas trop mal, pour tenter de me sauver, de me guerrir, de mon
inquiétude envers le groupe (j'aurai peut être pu trouver la solution pour ramener de la clarté et de
la confiance dans le groupe en me confrontant avec mes inquiétudes). Je me disais aller deja
mieux pour moi, pour ensuite aller pouvoir aider Mr.B en particulier. Je finis donc par rester, et je
suis de plus en plus mal à l'aise quand à la tournure de la soirée, une tournure des plus
malsaines.
Pour ma part je commence à partir serieusement en live au moment où les converstions propres
à une soirée cesse et où chacun et ne sais même pas comment réagir avec son propre stres.
Surtout qu'on avait même pas de son (grosse erreur aussi, ca aurait pu donné un objet stable
pour calmer tout le monde). Avec le recul je ne sais même pas si tout le monde allais si mal que
ça mais se fut bien ma visions des choses, et j'y croiais dur comme fer. Je devenais moi même de
plus en plus anxieux, peureux mêmes, à l'idée que plus aucune communication verbale, visant
l'échange, le partage d'idées, de vécu etc ne soit possible. Au point où je n'arrivais plus à
enchainer deux mots sans avoir la voie qui tremble de peur à l'idée de me taire et de laisser tout
ça se passer, ce qui m'empechais à fortiori de parler ! Me voici à ce moment la condanné à mon
tour. Je suis piéger par le fait que parler me fait stressé car j'ai peur de ne plus pouvoir parler
après avoir parlé, et ensuite rester muet à jamais. J'avais auusi peur et de plus sans avoir d'idées
pouvant entretenir la conversation (et étant relié avec l'idée de bavardage). Je me crois devenir
limite autiste et dans l'impossibilité de tout échange verbaux avec quiquonque. OULA. A ce
moment là je suis capable de répondre à une question mais pas plus loin, sans le partge
d'opinion, d'idées, et ma voix tremble de peur.
Je suis omnibilé par l'idée de rester muet. Je pensais aussi qu'avec cette voix des tréfonds de la
torpeur, je ferai peur à n'importe qui. Je me disais que ce n'importe qui pourait en venir à ce
demander si c'est à cause d'elle même que je parle comme ça ! Un peu un début de parano. Je
suis très mal barré me dis*je dans ma tête, heuresement que j'ai pas tendance à m'appitoyer sur
mon sort. J'ai malgrès tout gardé le moral durant toute la soirée en acceptant ma situation de
condanné dans l'effroi de ma propre parole.
L'idée de tous rentré chez nous nous viens alors à l'esprit, alors même qui nous avions l'idée de
dormir sur place. Ce moment m'a paru completement fou, ce quitté alors que chacun était dans
un état pareil ! Nous pensions même à laisser les tentes comme ça et ranger plus tard, nous
voulions juste partir au plus vite et quitter cette endroit. Au final avec le recul je crois que c'est
surtout moi qui voulais partir (alors que j'étais en voiture et complétement déchiré, et à bien 2h de
chez moi à pied) mais tout le monde m'avait suivit en pensant que cette idée pouvait nous libérer
de cette situation. Pour ma part l'idée de rentré chez soi et regagner le lit signifiait l'arrêt de cette
soirée qui part en vrille. J'en oubliait presque Mr.B toujours absent du monde exterieur et allongé
au milieu de la tente.
PERSONNES PROVIDENTIELLES, LIBERATRICES,
QUI EFFECTUENT OU PARTICIPENT A UN
SAUVETAGE : ARRIVEE DES SECOURISTES,
GENS CLEAN
A ce moment là d'autre amis vienne à l'erescousse de Mr.B, dont son meilleur amis, mais
ilss'apercoivent que en faite il y a pas lui qui part en live mais un peu tout le monde (et oui une
bande de perché avec des doses plutots fat sans personne de clean, il suffit d'une personnes qui
aille pas super pour que tout le monde s'y ratache et parte avec lui). On a beau être dans un
corps différent, notre esprit lui est lié à celui des autres lorsque nous sommes proches
physiquement; et lorsque un esprit perché est coincé dans une idée anxieuse, ce stress déteint
aussi sur notre esprit perché ou perdu qui se balade un peu n'importe comment et qui stresse en
prenant le stress d'un autre comme le sien propre. Et si personne n'a de recul (tout les esprits
sont perchés en gros) on s'identifie tous à cette esprit qui reste dans le stress, donc au fianal tout
le monde stress de plus en plus jusqu'au pont de non retour. Face à face avec une idée, notre
propre idée des plus affreuse, dans le cas d'un Bad. Cette fois ci il n'y a plus que du stress, on
devient un peu comme l'esprit du début qui à crée l'impulsion de stress dans notres esprit.
Partage du même trip dans un endroit clos entre plusieurs personnes vous connaissez ? Et là
c'etait pas agréable du tout. On est focalisé à 100% sur le Bad, il ne reste même pas pendant les
effets du psychédélique un semblant de pourcent de devenir ou de changement possible. C'est
l'eveil dans la peur, notre esprit perturbé et boosté dans la concentration ne se focalise que sur
l'idée badante sans qu'on l'y ai amené à le faire de par sa propre attention (sur une idée badante
c'est juste pas possible à un tel niveau (sauf dans le cas d'une dépression ou quoi mais ca prend
plus de temps que quelques heures).
Donc les gens clean qui arrivent se rendent compte que c'est le gros bordel, ca les stress mais
n'étant pas trippé ils gardent un minimum de sang froid. Il vont voir Mr.B mais rien ne change. Il
reste immobile et muet, mais éveillé, il ne tardera pas à s'endormir ensuite. Ils ont aussi peur de
nous quand à la suite des évenement. Quand à moi qui va presque aussi mal, mais ca ne se voit
pas, je leur dit que je suis fatigué et que je vais me couché. Cette excuse me permet de ne plus
participer à la soirée, ne pouvant plus communiquer et ayant trop peur de montrer ma voix, de
toute façon je savais pas quoi leur raconté (vue que pour moi il avait juste la peur de ma voix
tremblante qui bouclait et mon devenir dans une carrière de mime). La communication m'étant
devenu impossible, je prefere alors m'isoler.
Quand ils sont arrivé j'étais fasciner par eux et leurs comportement, j'avais l'impression qu'ils
étaient aussi trippé que moi. Enfin bref, je m'allonge et commence alors une tachycardie
monstrueuse, je pense qu'elle était là avant, mais on s'en rendant compte, elle s'entisifie comme
jamais. Mon coeur bat à 100 à l'heure, et très fort, ca me fait trop peur, est*ce qu'il pourrait me
lacher ?! A ce moment j'ai plein de visus colorés: un monde psychédelique fait de visuelles sans
cohérence apparait dans mon champ de vision, tout va très vite. Cet état dure jusqu'au petit matin
ou je réussi à me calmer petit à petit,mais ca à pris du temps je dirai 3*4 heures. Et
heureusement qu'on m'a laissé tranquille, sinon alors que je redescendais, reparler et observer
leurs réactions face à ma voix m'aurait éffrayer. Quand à Mr.A, Mr.R et Mlle.M ils étaient parti
quand les personnes clean étaient arrivés pour aller voir d'autres personnes qui passait la soirée
dans la clairière. Ils nous ont rapportés qu'il y avait du son, un BBQ et que les personnes étaient
vraiment sympa. Ca à du les soulagers de voir d'autres gens, par rappport nous deux, Mr.B et moi
les plus perché incapable de communiquer, et bien dans le mal !
Vers 7h du matin je me rend compte que tout le monde regarde un film, je me dit que ca peut me
detendre en passant incognito (je suis encore bien dans le bad trip (si jamais je parle je me disais
que mon anxiété pouvait decolorer sur eux et les rendre à leur tour anxieux, et qu'il pouvait y
rester bloquer comme je l'étais. J'avais vraiment pas envie de parler et en disait à chaque fois le
moins possible. Surtout avec ma voix tremblante de peur. L'inquiétude que j'avais éprouvé pour
Mr.B se reproduisais sur eux, alors que eux ils allaient bien ! C'est ca le pire. Donc je me lève, j'ai
pas réussi à dormir evidemment, et je les rejoint. Il regarde Orange Mecanique, un peu badant
comme film mais bon, voir le jour me fait du bien et entendre des personnages parler librement
(en lisant un texte c'est plus facile que d'aller chercher en soi qu'en t'es trippé remarque) me
soulage et au final ca va mieux. Ouf. Je m'efforce moi*même de parler librement, mais c 'est pas
facile. Les souvenirs de la nuit me hantent encore et il m'aura fallu bien 2 semaines pour m'en
remettre totalement. J'avais encore la voix tremblante pendant tout ce temps et la peur de parler
qui va avec. Et bien 4 mois pour que ces souvenirs me laisse en paix (avec un important stress
que j'avais pas avant qu'on mon coeur se mettait à accélérer).
Avec le recul je crois que cette voix était surtout du au fait que j'etais essoufler. Ca parait simple
mais j'y crois, on a tellement pas de recul sous trip. Au final en parlant posement et en respirant
bien quand je parle lomgtemps ca m'a aider à passer au delà
. Et en fait, par raport à mon
impossibilité d'avoir une discussion, j'ai l'impression que j'avais acqui un tempéremment ultra
direct et sage à la fois, sans conscession, quand je repondais j'allais droit au but et je pouvais pas
aller plus loin. Vers 7h30*8h Mr.B se reveille, il ne se souvient plus du tout de se qui s'est passé
hier, et est encore bien dans la lune. Mais ca se voit qu'il va mieux.
Je sens tout de même dans le groupe une ambiance encore délicate, les évenements ne s'étant
déroulés qu'il y a quelques heures tout le monde est encore sur ces gardes. Au final tout le
monde rentre chez soi, après avoir rangé les tentes ! Bien sales de bout au passage. Je ramène
Mr.B avec un autre potes à la gare. Il m'a raconté plus tard qu'il avait demandé à quelqu'un sur le
quai de lui parlé pacequ'il était encore bien perché et que ca pouvait l'aider à redescendre. Une
fille lui à donc raconté sa vie. De mon coté, apès un passage à la boulangerie, je retrouve mon
chez soi. Avec des bon gros restes d'anxiété au sujet du language toujours.
BILAN: RDR POWER !! LORSQUE VOUS ETENT
PLUSIEURS A PRENDRE CHAMPIS ou autres, ET
AVEC DES DOSES PLUTOT MECHANTENT
FAITENT*LE AVEC DES PERSONNES CLEAN
AUTOUR ! au moins une personne quoi, sa pourra éviter que tout le monde parte mal (et
oui il restera au moins la personne clean, ahaha)
Tout ca pour dire attention à vous ! Si vous prenez de grosse doses à plusieurs (plus de 2 quoi),
prevoyez quequ'un de clean, c'est vraiment important pour que l'ensemble du groupe passe un
bon moment; et ne s'eveil pas dans la peur comme ca été un peu le cas pour moi et Mr.B. En
effet une personne clean sent la peur mais n'étant pas drogué son esprit n'est pas assez
concentré pour ne se focaliser que sur cette peur et cela lui permet d'être assez détaché afin de
basculer vers d'autres idée, d'autres états d'être, lié à son karma. A ce qu'il à l'habitude de
penser, de vivre, d'être.
Même avec un peu d'expérience on c'est jamais ce qu'il peux se passer, la preuve ici plus de 10*
15 fois sans encombre. Ce fut bien la pire expérience que j'ai vécu avec les drogues. De plus on
ne m'avais jamais agressé comme ça, enfin ca n'a rien changé à notre relation avec Mr.B, nous
sommes encore aujourd'hui de bon amis, comme avant le trip. Depuis j'ai trippé encore bien 6
fois, dont une fois avec une dose similaire, et en profitant, mais avec d'avantage la peur
d'élocution que par rapport à avant. Les psychés c'est pas trop fait pour ça au final je trouve. En
festival, avec du son quoi, je trouve que sa reste le meilleur endroit, ou dans des lieux tranquillou
pas trop nombreux. RDR POWER!!Ci*dessous mon premier TR, il sagit de mon seul véritable Badtrip aux champis. On était cinq ce
soir là, et je peux affirmer que ça été agréable pour personne. En particulier pour un pote et moi
même je dirai.
J'ai écris ce textecar ça m'a tout d'abors permis de remettre les chose au clair avec moi*même et
même si ça fait presque un an que ça c'est passé, bah ça m'a fait du bien de l'écrire ! Je vois les
choses différements maintenant, et en mieux.
Il a aussi pour but de vous sensibiliser sur les mauvaix voyages qu'il est possible de vivre si on
fait pas les choses dans règles de la RDR. Ca pourra éviter à certain ce genre d'expérience, en
tout cas je l'espère !
J'en avais deja pris bien 10*15 fois auparavant, en prenant du bon temps à chaque fois, comme
quoi même avec un peu d'habitude on est pas à l'abris d'un Bad. La dose avait été de 4*5
grammes voir peut être un peu plus (champis poussé à l'aide d'un kit, mon 3ème, un grand merci
au passage à la section champignons de votre forum qui m'a beaucoup aidé à faire les pululer !
) .Je n'avais pris une telle dose qu'une seule fois, dans la forêt aussi, avec un bon amis,
l'éxpérience c'étais au contraire très bien déroulé (surtout beaucoup de visuelles grandiose, dont
des fractales en regardant le ciel avec des sumos rose et jaune prenant tout le champ de vision,
et des yeux sur tout les arbres autour de moi, bon ça, ça peut être un peu flippant, et le plus beau,
des visages feminins dessinée avec les branches des arbres qui s'entre croisaient. Je vous
conseil à tous la forêt comme environnement, l'hiver, quand les branches n'ont plus de feuilles,
avec un ciel tout blanc en fond ca donne de superdes motifs, enfin bon, fin de cette aparté d'art
hallucinatoire, là n'est pas le sujet. Venons*en à le soirée.
ACTIVITE QUI CONSISTE A VIVRE EN PLEIN AIR
DANS UNE TENTE: CAMPING EN FORET
Nous étions cinq ce soir là, tous à prendre les mêmes champis, des colombiens. Mr.B, ayant deja
tenté l'exprience plusieurs fois, Mr.A ayant deja tenté bien 2 fois, Mr.R ayant deja tenté bien 2 fois
aussi et Mlle.M encore inexperimenté jusque là. On se retouve en premier lieu dans le garage de
Mr.R pour partager les doses, il y en a largement assez pour tout le monde, presque 20 grammes
(de mémoire, pas exactement sûr), et même trop comme vous pourrez le decouvrir plus tard.
Tout le monde est enchanté par sa petite dose perso emballée dans du papier d'alluminium, 1.5g
pour Mlle.M, 2*2,5g pour Mr.A et Mr.R, et 4g pour Mr.B et moi. J'ajoute qu'on se connait tous
plutot bien, on se voit à chaque fois au moins un weekend sur deux.
Sur le coup de 19h30 on bouge en voiture pour aller dans une clairière dans la forêt, en passant
au centre ville on en profite pour acheter quelques bières. En arrivant à la clairiere on installe
deux tentes (on c'est organiser pour dormir sur place et la metéo à prevu quelques averses), une
fois les tentes installées, le temps est venu des se poser et d'entamer les champignons ! Il me
semble qu'on était tous à jeun, en tout cas moi je l'étais (dernier repas vers 13h). Tous le monde
mange sa dose sans broncher, les champis étant encore frais, ils s'ont pas trop affreux à avaler,
personne ne fais d'ailleurs de remarque sur leurs goût. Il est environ 21h30 quand on finit de
manger les champis.
A 22h30 la soirée à deja bien commencé, mes amis s'allument quelques joints (j'avais
personnellement décidé d'arrêter de fumer à ce moment là, sa faisait deux semaines que je
n'avait pas touché à un joint, je me demande maintenant si cette arrêt aurait pu être la cause de
mon anxiété particulierement importante ce soir là) et déscendent une bière 33cl (une bière par
contre je dis pas non !). Au milieu de notre groupe j'avais disposer un plateau avec tout le reste
de champis (peut etre 2*3 grammes en tout quand même !) que nous grignotons tous l'air de rien.
MODIFICATION DES PERCEPTIONS
SENSORIELLES ET HALLUCINATIONS SUITE A
L'INGESTION DE CHAMPIGNONS: EFFETS
PSYCHOTROPES
A ce moment là, environ 22h30, ça monte pour tout les monde, on décide alors de faire un tour
dehors, on balbucine un peu (effet bouré des champis, on se marre bien on se regardant perdre
l'équilibre, chavirer, un peu comme un bateau pris dans une mer agité). Personnelement les
hallus commence deja à se pointer, des hallos fluorescents couleurs arc*en*ciel se dessinent sur
le contour des arbres. On décide alors de se promener dans la clairière pour marcher un pu et se
dégourdir les jambes. Mr.B désire par contre rester près des tentes, il se sent un peu baloné. On
se dit pas grave comme tu veux de toute façon on revient vite ! On part donc à 4, tout le monde
commence bien à partir dans tout les sens, la nature fait phaser, je me sens très détendu
mentalement (comme en étant bourée ou tu sens libre de faire ce que tu veux, et bien
euphorique). Je sens que ce soir va surtout être dans l'euphorie, envie de rigoler tout le temps
sans trop savoir pourquoi (> <). Et que sa fait du bien de prendre l'air frais de la forêt !
Environ 20 minutes plus tard (oui très courte balade !), on revient pour prendre des nouvelles de
Mr.B, et ca pas à l'air d'aller tip top. On lui propose de nous rejoindre pour continuer la balade
dans la clairière, marcher pourrait lui faire du bien. Mais il s'entète, ça n'a pas l'air d'aller (je
m'inquiète un peu et décide de le questionner à propos de sa démotivation pour bouger, il a
vraiment pas l'air bien a ce moment là, et étant un plutot bon pote à lui, je passe quelques temps
à parler avec lui de ces problemes privés, que j'ignorais jusque là. Les champis le libere pas
rapport à ça mais il a quand même du mal à encaisser et reste assis. Ca va pas plus loin. Je
commence dejà à me dire qu'il/on n'aurait pas du prendre autant de champis, surtout sans
personne de clean et alors que le pic des champis n'a pas encore pointé le bout de son nez.
Finalement on rebouge pas et on reste au niveau des tentes pour être avec Mr.B. La soirée se
passe malgrès tout plutôt bien pour tout le monde, sauf Mr.B qui est allongé à coté de nous les
yeux fermé, un peu en train de commater. On parle tous ensemble de cette expérience : Whaouh!
la fumée avec la lumière de la lampe de poche c'est MAGNIFIQUE; le temps part en vrille pour
Mlle. M qui s'emerveille en ce rendant compte de tout le temps qu'on à pour réaliser nos rêves et
qu'au final on n'en profite pas assez en s'en détournant trop souvent. Une heure lui paraît super
long, et Mr.A arrête pas de parler et de marrer. Tout le monde se téclat des joints de temps en
temps et la soirée suit son cours. Sauf pour Mr.B, on poursuit notre effort pour le reconforter mais
au final, on se rend compte que lorsque tout le monde est bien perché, et bah c'est dur. On part
un peu dans tout les sens quoi.
Sous champis tu dois vraiment maintenir un effort plus important pour rester concentrer sur le
même sujet (à savoir ici: *aider son pote trop perché) et parfois c'est pas possible en fait. C'est
pour ça que c'est déconseillé d'avoir quelques chose à faire à côter, T'oublie vite le pourquoi du
comment tu fais ça. Tu passes vite à autre chose dans ta tête et tu perd tes repère à ce niveau
là. Tes vite pris dans le tourbilllons des idée qui fusent et qui te paressent plus incroable les unes
que les autres. Genre tu te met à penser sur le fait d'aider son prochain, que c'est cool, que en
l'aidant il pourra retrouver le sourire et que ca te rendra happy et que si tout le monde aidait son
voisin on pourrait tous vivre heureux dans la joie et la bonne humeur et que du coup à partir de
maintenant tu t'efforcera à rendre les gens heureux comme tu l'es maintenant etc. Sauf que tu te
rends compte que en attendant, ton pote, bah il est toujours dans le mal... Par le passé j'ai deja
réussi à calmer les eventuels tensions interieurs d'autres tripés mais ce soir là je suis trop
euphorique et ai du mal à me concentrer. J'ai du mal à contenir ma joie. Et dans un moment
comme ça, Mr.B aurait plutot besoin de quelqu'un de compatissant. Là j'arrive pas à finir de
phrases sans pouffer de rire (je m'en veux à ce moment là de ne pas pouvoir rester serein pour
aider Mr.B).
ETAT AFFECTIF PENIBLE CAUSE PAR LA
CRAINTE, L'APPREHENSION, A PROPOS DE
MR.B: INQUIETUDES
La soirée poursuit son court mais ce qui devait arriver arriva sans trop qu'on s'en rende compte,
le Bad de Mr.B qui nous semblait secondaire jusqu'à là n'en finit pas, et déteint sur nous de part
notre inquiétude. Tout le monde commence donc à s'inquitéter serieusement, on sait pas trop
quoi faire en tant que tripper. Nos discussions tournent autour de Mr.B pour trouver une solution à
son mal être. On se demande comment il en est arriver là, et qu'est se qui pourrait permettre de
ré*établir le dialogue avec lui (il est toujours en train de comater) . On me questionne puisque
c'est un peu moi le responsable de cette soirée (c'est moi qui leur en ai donné) et que c'est aussi
moi qui m'y connais le plus dans ces sujets là. Mais aujourd'hui n'est pas la bon jour. Je me rend
pas vraiment compte de se qu'il se passe, et je m'en veux de ne pas trouver les mots pour Mr.B,
je me sens géné par rapport aux autres. Et pendant ce temps là, Mr.B n'à qu'un mot à la bouche,
je sais plus lequel mais un truc bien badant comme "je veux que s'arrête").
On décide alors d'appeler son meilleur pote, il passera d'ici 2h, c'est long mais ca l'aidera
surement. On arrive toujours pas à savoir ce qu'il se trame dans la tête de Mr.B mais ca à l'air
d'être bien Badant. Ca nous fait peur. De part mes expériences perso j'ai l'impression que Mr.B se
croit coincer dans ce qu'on pourrait appeler une boucle avec les mêmes idées anxieuse qui
reviennent sans cesse et sans cesse créant du stress. L'idée anxiogène alimentant le stress, et le
stress, decuplé par les champis, alimentant d'autres idées anxieuses, ou bien la même qui
revient, et revient, et revient, sans qu'ils puissent trouver une porte de sortie. A tel point qu'il finit à
ne plus en concevoir l'idée.
Avec une telle dose de champis le raisonnement et la prise recul sont très difficile à obtenir, on
oubli même leur existance, on est tellement focalisé sur cequ'il ce passe dans l'instant qu'on croit
qu'on va rester dans cette état tout la vie. Et une fois cette idée considerer comme veridique et
faisant parti de notre "moi": comme/"Je suis perdu"/et ca va pas plus loin, c'est un fait qui ne peut
être remis en question, comme/ "je m'appelle Henri"/ la remise en question n'est pas
envisageable pour notre conscience de base (or on est bien d'accord, c'est une illusion, tu peux
très bien changer de nom, lorsque tu te marie par exemple) et cette idée s'enracine profondement
dans notre mental pendant un trip suite à la concentration décuplée. Notre esprit étant boosté
avec la drogue (donc sans qu'on l'est amené consciemment à cet état là) la prise de conscience
d'une idée néfaste n'en est que plus forte. Alors que clean on est capable d'observer la souffrance
pour en chercher une solution, là on est tellement focalisé qu'on est absorbé dans la souffrance.
Je dis ça car en pratiquant la méditation et en ce concentrant sur un objet unique on peut
atteindre de haut niveau de concentration tel que sous champis. Mais pour arriver à une tel
concentration on part necessairement d'un ravissement. Sauf que dans le cas des champis, on
part sans établir une attention et sans guider notre esprit, nos agissements sont dispersés de
base. On se concentre donc sur quelque chose qui n'est pas stable, c'est pas naturel, c'est pas le
processus normal. Alors quand on va bien, les champis augmentent cette sensation, tout va bien,
et ils nous permettent même de comprendre nos agissement dispersé, ce qui libère. Mais si on va
pas très bien de base (anxieux, triste, coup de blouse...) les champis vont nous concentré sur ces
états, c'est la aussi qui c'est pas naturel (on ne se concentre que sur de bonnes pensé, de bonne
sensation (pour les entretenir evidemment), sinon on refoule), mais là impossible de refouler
pouisque notre esprit est boosté, donc on se bloque sur ces états pendant le trip. Et on se bloque
si fort que même après les effets il est possible qu'on se croit encore bloquer un certain temps
après. (Ca peut aussi arriver lors de bonnes expériences). Je ne m'avancerai pas à généraliser
tout les cas de bad à un shéma pareil mais je pense que c'est comme ca que ça que ça
fonctionne.
Vers 1h l'ambiance tourne peu à peu au vinaigre, , tout le monde s'auto*stresse en s'inquitant
pour Mr.B et en essayant de l'aider. Mais rien ne s'arrange, le dialogue est impossible et il n'arrive
plus à bouger. A ce moment là il bloque même Mlle.M qui est coincée sous le corps de Mr.B (je
sais pas trop comment on est arrivé à cette situation sachant que Mr.B avait deja du mal à se
déplacer ^^). Mais Mr.B étant incapable de se déplacer, il le dit lui même, nous finissons par le
déplacer en le soulevant.
CHEMINEMENT VERS LE LIEU DESTINE A LA
SOUFFRANCE DES DAMNES, AU CHATIMENT
ETERNEL: DESCENTE AUX ENFERS
Pour ma part je vais encore plutot bien, tout en étant conscience du mal être général je me voile
la face en m'extasiant dans mon coin sur la texture de la tente. Jusqu'au moment où en
m'appochant de Mr.B celui*ci me donne un coup de bouteille de bière au visage (il à peu être pris
peur vu que j'arrivais par derriere). Ce geste violent me choc sur le moment mais je ne ressend
tout de même aucune douleur. Mr.B se recroqueville alors sur lui même et à l'air de s'en vouloir
profondement. Je garde mon calme, mais je préfère tout de même m'éloigner de Mr.B au cas où il
recommence. Ce geste aura pour moi été l'excuse de mon Bad (à venir) pour mes amis, mais il
en est autre. Je n'était pas si traumatisé sur le coup, juste encore plus inquiet pour l'état de Mr.B
qui ne controlait même plus ces gestes et ces impulsions. J'avais tout de même peur que ca
puisse arriver de nouveau. Ce coup à jeter un froid d'autant plus prononcer sur le reste de ce
groupe de perchés et je dirai que la véritable descente aux enfers à commencer à ce moment là
pour tout le monde. Bon, sauf pour Mr.B qui devait dejà être y être, au plus profond, et cela
depuis quelques temps.
Le groupe va donc au plus mal et personne ne sait ce qui est entrain de se passer, la situation
s'éternalise. J'avais même eu l'idée de faire un tour à pied mais une envie me pousse à rester
avec le groupe au cas où. Avec le recul je me dit qu'à ce moment là j'aurai vraiment du faire un
tour tant que j'allais encore pas trop mal, pour tenter de me sauver, de me guerrir, de mon
inquiétude envers le groupe (j'aurai peut être pu trouver la solution pour ramener de la clarté et de
la confiance dans le groupe en me confrontant avec mes inquiétudes). Je me disais aller deja
mieux pour moi, pour ensuite aller pouvoir aider Mr.B en particulier. Je finis donc par rester, et je
suis de plus en plus mal à l'aise quand à la tournure de la soirée, une tournure des plus
malsaines.
Pour ma part je commence à partir serieusement en live au moment où les converstions propres
à une soirée cesse et où chacun et ne sais même pas comment réagir avec son propre stres.
Surtout qu'on avait même pas de son (grosse erreur aussi, ca aurait pu donné un objet stable
pour calmer tout le monde). Avec le recul je ne sais même pas si tout le monde allais si mal que
ça mais se fut bien ma visions des choses, et j'y croiais dur comme fer. Je devenais moi même de
plus en plus anxieux, peureux mêmes, à l'idée que plus aucune communication verbale, visant
l'échange, le partage d'idées, de vécu etc ne soit possible. Au point où je n'arrivais plus à
enchainer deux mots sans avoir la voie qui tremble de peur à l'idée de me taire et de laisser tout
ça se passer, ce qui m'empechais à fortiori de parler ! Me voici à ce moment la condanné à mon
tour. Je suis piéger par le fait que parler me fait stressé car j'ai peur de ne plus pouvoir parler
après avoir parlé, et ensuite rester muet à jamais. J'avais auusi peur et de plus sans avoir d'idées
pouvant entretenir la conversation (et étant relié avec l'idée de bavardage). Je me crois devenir
limite autiste et dans l'impossibilité de tout échange verbaux avec quiquonque. OULA. A ce
moment là je suis capable de répondre à une question mais pas plus loin, sans le partge
d'opinion, d'idées, et ma voix tremble de peur.
Je suis omnibilé par l'idée de rester muet. Je pensais aussi qu'avec cette voix des tréfonds de la
torpeur, je ferai peur à n'importe qui. Je me disais que ce n'importe qui pourait en venir à ce
demander si c'est à cause d'elle même que je parle comme ça ! Un peu un début de parano. Je
suis très mal barré me dis*je dans ma tête, heuresement que j'ai pas tendance à m'appitoyer sur
mon sort. J'ai malgrès tout gardé le moral durant toute la soirée en acceptant ma situation de
condanné dans l'effroi de ma propre parole.
L'idée de tous rentré chez nous nous viens alors à l'esprit, alors même qui nous avions l'idée de
dormir sur place. Ce moment m'a paru completement fou, ce quitté alors que chacun était dans
un état pareil ! Nous pensions même à laisser les tentes comme ça et ranger plus tard, nous
voulions juste partir au plus vite et quitter cette endroit. Au final avec le recul je crois que c'est
surtout moi qui voulais partir (alors que j'étais en voiture et complétement déchiré, et à bien 2h de
chez moi à pied) mais tout le monde m'avait suivit en pensant que cette idée pouvait nous libérer
de cette situation. Pour ma part l'idée de rentré chez soi et regagner le lit signifiait l'arrêt de cette
soirée qui part en vrille. J'en oubliait presque Mr.B toujours absent du monde exterieur et allongé
au milieu de la tente.
PERSONNES PROVIDENTIELLES, LIBERATRICES,
QUI EFFECTUENT OU PARTICIPENT A UN
SAUVETAGE : ARRIVEE DES SECOURISTES,
GENS CLEAN
A ce moment là d'autre amis vienne à l'erescousse de Mr.B, dont son meilleur amis, mais
ilss'apercoivent que en faite il y a pas lui qui part en live mais un peu tout le monde (et oui une
bande de perché avec des doses plutots fat sans personne de clean, il suffit d'une personnes qui
aille pas super pour que tout le monde s'y ratache et parte avec lui). On a beau être dans un
corps différent, notre esprit lui est lié à celui des autres lorsque nous sommes proches
physiquement; et lorsque un esprit perché est coincé dans une idée anxieuse, ce stress déteint
aussi sur notre esprit perché ou perdu qui se balade un peu n'importe comment et qui stresse en
prenant le stress d'un autre comme le sien propre. Et si personne n'a de recul (tout les esprits
sont perchés en gros) on s'identifie tous à cette esprit qui reste dans le stress, donc au fianal tout
le monde stress de plus en plus jusqu'au pont de non retour. Face à face avec une idée, notre
propre idée des plus affreuse, dans le cas d'un Bad. Cette fois ci il n'y a plus que du stress, on
devient un peu comme l'esprit du début qui à crée l'impulsion de stress dans notres esprit.
Partage du même trip dans un endroit clos entre plusieurs personnes vous connaissez ? Et là
c'etait pas agréable du tout. On est focalisé à 100% sur le Bad, il ne reste même pas pendant les
effets du psychédélique un semblant de pourcent de devenir ou de changement possible. C'est
l'eveil dans la peur, notre esprit perturbé et boosté dans la concentration ne se focalise que sur
l'idée badante sans qu'on l'y ai amené à le faire de par sa propre attention (sur une idée badante
c'est juste pas possible à un tel niveau (sauf dans le cas d'une dépression ou quoi mais ca prend
plus de temps que quelques heures).
Donc les gens clean qui arrivent se rendent compte que c'est le gros bordel, ca les stress mais
n'étant pas trippé ils gardent un minimum de sang froid. Il vont voir Mr.B mais rien ne change. Il
reste immobile et muet, mais éveillé, il ne tardera pas à s'endormir ensuite. Ils ont aussi peur de
nous quand à la suite des évenement. Quand à moi qui va presque aussi mal, mais ca ne se voit
pas, je leur dit que je suis fatigué et que je vais me couché. Cette excuse me permet de ne plus
participer à la soirée, ne pouvant plus communiquer et ayant trop peur de montrer ma voix, de
toute façon je savais pas quoi leur raconté (vue que pour moi il avait juste la peur de ma voix
tremblante qui bouclait et mon devenir dans une carrière de mime). La communication m'étant
devenu impossible, je prefere alors m'isoler.
Quand ils sont arrivé j'étais fasciner par eux et leurs comportement, j'avais l'impression qu'ils
étaient aussi trippé que moi. Enfin bref, je m'allonge et commence alors une tachycardie
monstrueuse, je pense qu'elle était là avant, mais on s'en rendant compte, elle s'entisifie comme
jamais. Mon coeur bat à 100 à l'heure, et très fort, ca me fait trop peur, est*ce qu'il pourrait me
lacher ?! A ce moment j'ai plein de visus colorés: un monde psychédelique fait de visuelles sans
cohérence apparait dans mon champ de vision, tout va très vite. Cet état dure jusqu'au petit matin
ou je réussi à me calmer petit à petit,mais ca à pris du temps je dirai 3*4 heures. Et
heureusement qu'on m'a laissé tranquille, sinon alors que je redescendais, reparler et observer
leurs réactions face à ma voix m'aurait éffrayer. Quand à Mr.A, Mr.R et Mlle.M ils étaient parti
quand les personnes clean étaient arrivés pour aller voir d'autres personnes qui passait la soirée
dans la clairière. Ils nous ont rapportés qu'il y avait du son, un BBQ et que les personnes étaient
vraiment sympa. Ca à du les soulagers de voir d'autres gens, par rappport nous deux, Mr.B et moi
les plus perché incapable de communiquer, et bien dans le mal !
Vers 7h du matin je me rend compte que tout le monde regarde un film, je me dit que ca peut me
detendre en passant incognito (je suis encore bien dans le bad trip (si jamais je parle je me disais
que mon anxiété pouvait decolorer sur eux et les rendre à leur tour anxieux, et qu'il pouvait y
rester bloquer comme je l'étais. J'avais vraiment pas envie de parler et en disait à chaque fois le
moins possible. Surtout avec ma voix tremblante de peur. L'inquiétude que j'avais éprouvé pour
Mr.B se reproduisais sur eux, alors que eux ils allaient bien ! C'est ca le pire. Donc je me lève, j'ai
pas réussi à dormir evidemment, et je les rejoint. Il regarde Orange Mecanique, un peu badant
comme film mais bon, voir le jour me fait du bien et entendre des personnages parler librement
(en lisant un texte c'est plus facile que d'aller chercher en soi qu'en t'es trippé remarque) me
soulage et au final ca va mieux. Ouf. Je m'efforce moi*même de parler librement, mais c 'est pas
facile. Les souvenirs de la nuit me hantent encore et il m'aura fallu bien 2 semaines pour m'en
remettre totalement. J'avais encore la voix tremblante pendant tout ce temps et la peur de parler
qui va avec. Et bien 4 mois pour que ces souvenirs me laisse en paix (avec un important stress
que j'avais pas avant qu'on mon coeur se mettait à accélérer).
Avec le recul je crois que cette voix était surtout du au fait que j'etais essoufler. Ca parait simple
mais j'y crois, on a tellement pas de recul sous trip. Au final en parlant posement et en respirant
bien quand je parle lomgtemps ca m'a aider à passer au delà
. Et en fait, par raport à mon
impossibilité d'avoir une discussion, j'ai l'impression que j'avais acqui un tempéremment ultra
direct et sage à la fois, sans conscession, quand je repondais j'allais droit au but et je pouvais pas
aller plus loin. Vers 7h30*8h Mr.B se reveille, il ne se souvient plus du tout de se qui s'est passé
hier, et est encore bien dans la lune. Mais ca se voit qu'il va mieux.
Je sens tout de même dans le groupe une ambiance encore délicate, les évenements ne s'étant
déroulés qu'il y a quelques heures tout le monde est encore sur ces gardes. Au final tout le
monde rentre chez soi, après avoir rangé les tentes ! Bien sales de bout au passage. Je ramène
Mr.B avec un autre potes à la gare. Il m'a raconté plus tard qu'il avait demandé à quelqu'un sur le
quai de lui parlé pacequ'il était encore bien perché et que ca pouvait l'aider à redescendre. Une
fille lui à donc raconté sa vie. De mon coté, apès un passage à la boulangerie, je retrouve mon
chez soi. Avec des bon gros restes d'anxiété au sujet du language toujours.
BILAN: RDR POWER !! LORSQUE VOUS ETENT PLUSIEURS A PRENDRE CHAMPIS ou autres, ET AVEC DES DOSES PLUTOT MECHANTENT FAITENT *LE AVEC DES PERSONNES CLEAN
AUTOUR ! au moins une personne quoi, sa pourra éviter que tout le monde parte mal (et
oui il restera au moins la personne clean, ahaha)
Tout ca pour dire attention à vous ! Si vous prenez de grosse doses à plusieurs (plus de 2 quoi),
prevoyez quequ'un de clean, c'est vraiment important pour que l'ensemble du groupe passe un
bon moment; et ne s'eveil pas dans la peur comme ca été un peu le cas pour moi et Mr.B. En
effet une personne clean sent la peur mais n'étant pas drogué son esprit n'est pas assez
concentré pour ne se focaliser que sur cette peur et cela lui permet d'être assez détaché afin de
basculer vers d'autres idée, d'autres états d'être, lié à son karma. A ce qu'il à l'habitude de
penser, de vivre, d'être.
Même avec un peu d'expérience on c'est jamais ce qu'il peux se passer, la preuve ici plus de 10*
15 fois sans encombre. Ce fut bien la pire expérience que j'ai vécu avec les drogues. De plus on
ne m'avais jamais agressé comme ça, enfin ca n'a rien changé à notre relation avec Mr.B, nous
sommes encore aujourd'hui de bon amis, comme avant le trip. Depuis j'ai trippé encore bien 6
fois, dont une fois avec une dose similaire, et en profitant, mais avec d'avantage la peur
d'élocution que par rapport à avant. Les psychés c'est pas trop fait pour ça au final je trouve. En
festival, avec du son quoi, je trouve que sa reste le meilleur endroit, ou dans des lieux tranquillou
pas trop nombreux. RDR POWER!!
soir là, et je peux affirmer que ça été agréable pour personne. En particulier pour un pote et moi
même je dirai.
J'ai écris ce texte car ça m'a tout d'abors permis de remettre les chose au clair avec moi* même et
même si ça fait presque un an que ça c'est passé, bah ça m'a fait du bien de l'écrire ! Je vois les
choses différements maintenant, et en mieux.
Il a aussi pour but de vous sensibiliser sur les mauvaix voyages qu'il est possible de vivre si on
fait pas les choses dans règles de la RDR. Ca pourra éviter à certain ce genre d'expérience, en
tout cas je l'espère !
J'en avais deja pris bien 10 *15 fois auparavant, en prenant du bon temps à chaque fois, comme
quoi même avec un peu d'habitude on est pas à l'abris d'un Bad. La dose avait été de 4*5
grammes voir peut être un peu plus (champis poussé à l'aide d'un kit, mon 3ème, un grand merci
au passage à la section champignons de votre forum qui m'a beaucoup aidé à faire les pululer !

l'éxpérience c'étais au contraire très bien déroulé (surtout beaucoup de visuelles grandiose, dont
des fractales en regardant le ciel avec des sumos rose et jaune prenant tout le champ de vision,
et des yeux sur tout les arbres autour de moi, bon ça, ça peut être un peu flippant, et le plus beau,
des visages feminins dessinée avec les branches des arbres qui s'entre croisaient. Je vous
conseil à tous la forêt comme environnement, l'hiver, quand les branches n'ont plus de feuilles,
avec un ciel tout blanc en fond ca donne de superdes motifs, enfin bon, fin de cette aparté d'art
hallucinatoire, là n'est pas le sujet. Venons* en à le soirée.
ACTIVITE QUI CONSISTE A VIVRE EN PLEIN AIR
DANS UNE TENTE: CAMPING EN FORET
Nous étions cinq ce soir là, tous à prendre les mêmes champis, des colombiens. Mr.B, ayant deja
tenté l'exprience plusieurs fois, Mr.A ayant deja tenté bien 2 fois, Mr.R ayant deja tenté bien 2 fois
aussi et Mlle.M encore inexperimenté jusque là. On se retouve en premier lieu dans le garage de
Mr.R pour partager les doses, il y en a largement assez pour tout le monde, presque 20 grammes
(de mémoire, pas exactement sûr), et même trop comme vous pourrez le decouvrir plus tard.
Tout le monde est enchanté par sa petite dose perso emballée dans du papier d'alluminium, 1.5g
pour Mlle.M, 2*2,5g pour Mr.A et Mr.R, et 4g pour Mr.B et moi. J'ajoute qu'on se connait tous
plutot bien, on se voit à chaque fois au moins un weekend sur deux.
Sur le coup de 19h30 on bouge en voiture pour aller dans une clairière dans la forêt, en passant
au centre ville on en profite pour acheter quelques bières. En arrivant à la clairiere on installe
deux tentes (on c'est organiser pour dormir sur place et la metéo à prevu quelques averses), une
fois les tentes installées, le temps est venu des se poser et d'entamer les champignons ! Il me
semble qu'on était tous à jeun, en tout cas moi je l'étais (dernier repas vers 13h). Tous le monde
mange sa dose sans broncher, les champis étant encore frais, ils s'ont pas trop affreux à avaler,
personne ne fais d'ailleurs de remarque sur leurs goût. Il est environ 21h30 quand on finit de
manger les champis.
A 22h30 la soirée à deja bien commencé, mes amis s'allument quelques joints (j'avais
personnellement décidé d'arrêter de fumer à ce moment là, sa faisait deux semaines que je
n'avait pas touché à un joint, je me demande maintenant si cette arrêt aurait pu être la cause de
mon anxiété particulierement importante ce soir là) et déscendent une bière 33cl (une bière par
contre je dis pas non !). Au milieu de notre groupe j'avais disposer un plateau avec tout le reste
de champis (peut etre 2*3 grammes en tout quand même !) que nous grignotons tous l'air de rien.
MODIFICATION DES PERCEPTIONS
SENSORIELLES ET HALLUCINATIONS SUITE A
L'INGESTION DE CHAMPIGNONS: EFFETS
PSYCHOTROPES
A ce moment là, environ 22h30, ça monte pour tout les monde, on décide alors de faire un tour
dehors, on balbucine un peu (effet bouré des champis, on se marre bien on se regardant perdre
l'équilibre, chavirer, un peu comme un bateau pris dans une mer agité). Personnelement les
hallus commence deja à se pointer, des hallos fluorescents couleurs arc*en*ciel se dessinent sur
le contour des arbres. On décide alors de se promener dans la clairière pour marcher un pu et se
dégourdir les jambes. Mr.B désire par contre rester près des tentes, il se sent un peu baloné. On
se dit pas grave comme tu veux de toute façon on revient vite ! On part donc à 4, tout le monde
commence bien à partir dans tout les sens, la nature fait phaser, je me sens très détendu
mentalement (comme en étant bourée ou tu sens libre de faire ce que tu veux, et bien
euphorique). Je sens que ce soir va surtout être dans l'euphorie, envie de rigoler tout le temps
sans trop savoir pourquoi (> <). Et que sa fait du bien de prendre l'air frais de la forêt !
Environ 20 minutes plus tard (oui très courte balade !), on revient pour prendre des nouvelles de
Mr.B, et ca pas à l'air d'aller tip top. On lui propose de nous rejoindre pour continuer la balade
dans la clairière, marcher pourrait lui faire du bien. Mais il s'entète, ça n'a pas l'air d'aller (je
m'inquiète un peu et décide de le questionner à propos de sa démotivation pour bouger, il a
vraiment pas l'air bien a ce moment là, et étant un plutot bon pote à lui, je passe quelques temps
à parler avec lui de ces problemes privés, que j'ignorais jusque là. Les champis le libere pas
rapport à ça mais il a quand même du mal à encaisser et reste assis. Ca va pas plus loin. Je
commence dejà à me dire qu'il/on n'aurait pas du prendre autant de champis, surtout sans
personne de clean et alors que le pic des champis n'a pas encore pointé le bout de son nez.
Finalement on rebouge pas et on reste au niveau des tentes pour être avec Mr.B. La soirée se
passe malgrès tout plutôt bien pour tout le monde, sauf Mr.B qui est allongé à coté de nous les
yeux fermé, un peu en train de commater. On parle tous ensemble de cette expérience : Whaouh!
la fumée avec la lumière de la lampe de poche c'est MAGNIFIQUE; le temps part en vrille pour
Mlle. M qui s'emerveille en ce rendant compte de tout le temps qu'on à pour réaliser nos rêves et
qu'au final on n'en profite pas assez en s'en détournant trop souvent. Une heure lui paraît super
long, et Mr.A arrête pas de parler et de marrer. Tout le monde se téclat des joints de temps en
temps et la soirée suit son cours. Sauf pour Mr.B, on poursuit notre effort pour le reconforter mais
au final, on se rend compte que lorsque tout le monde est bien perché, et bah c'est dur. On part
un peu dans tout les sens quoi.
Sous champis tu dois vraiment maintenir un effort plus important pour rester concentrer sur le
même sujet (à savoir ici: *aider son pote trop perché) et parfois c'est pas possible en fait. C'est
pour ça que c'est déconseillé d'avoir quelques chose à faire à côter, T'oublie vite le pourquoi du
comment tu fais ça. Tu passes vite à autre chose dans ta tête et tu perd tes repère à ce niveau
là. Tes vite pris dans le tourbilllons des idée qui fusent et qui te paressent plus incroable les unes
que les autres. Genre tu te met à penser sur le fait d'aider son prochain, que c'est cool, que en
l'aidant il pourra retrouver le sourire et que ca te rendra happy et que si tout le monde aidait son
voisin on pourrait tous vivre heureux dans la joie et la bonne humeur et que du coup à partir de
maintenant tu t'efforcera à rendre les gens heureux comme tu l'es maintenant etc. Sauf que tu te
rends compte que en attendant, ton pote, bah il est toujours dans le mal... Par le passé j'ai deja
réussi à calmer les eventuels tensions interieurs d'autres tripés mais ce soir là je suis trop
euphorique et ai du mal à me concentrer. J'ai du mal à contenir ma joie. Et dans un moment
comme ça, Mr.B aurait plutot besoin de quelqu'un de compatissant. Là j'arrive pas à finir de
phrases sans pouffer de rire (je m'en veux à ce moment là de ne pas pouvoir rester serein pour
aider Mr.B).
ETAT AFFECTIF PENIBLE CAUSE PAR LA
CRAINTE, L'APPREHENSION, A PROPOS DE
MR.B: INQUIETUDES
La soirée poursuit son court mais ce qui devait arriver arriva sans trop qu'on s'en rende compte,
le Bad de Mr.B qui nous semblait secondaire jusqu'à là n'en finit pas, et déteint sur nous de part
notre inquiétude. Tout le monde commence donc à s'inquitéter serieusement, on sait pas trop
quoi faire en tant que tripper. Nos discussions tournent autour de Mr.B pour trouver une solution à
son mal être. On se demande comment il en est arriver là, et qu'est se qui pourrait permettre de
ré*établir le dialogue avec lui (il est toujours en train de comater) . On me questionne puisque
c'est un peu moi le responsable de cette soirée (c'est moi qui leur en ai donné) et que c'est aussi
moi qui m'y connais le plus dans ces sujets là. Mais aujourd'hui n'est pas la bon jour. Je me rend
pas vraiment compte de se qu'il se passe, et je m'en veux de ne pas trouver les mots pour Mr.B,
je me sens géné par rapport aux autres. Et pendant ce temps là, Mr.B n'à qu'un mot à la bouche,
je sais plus lequel mais un truc bien badant comme "je veux que s'arrête").
On décide alors d'appeler son meilleur pote, il passera d'ici 2h, c'est long mais ca l'aidera
surement. On arrive toujours pas à savoir ce qu'il se trame dans la tête de Mr.B mais ca à l'air
d'être bien Badant. Ca nous fait peur. De part mes expériences perso j'ai l'impression que Mr.B se
croit coincer dans ce qu'on pourrait appeler une boucle avec les mêmes idées anxieuse qui
reviennent sans cesse et sans cesse créant du stress. L'idée anxiogène alimentant le stress, et le
stress, decuplé par les champis, alimentant d'autres idées anxieuses, ou bien la même qui
revient, et revient, et revient, sans qu'ils puissent trouver une porte de sortie. A tel point qu'il finit à
ne plus en concevoir l'idée.
Avec une telle dose de champis le raisonnement et la prise recul sont très difficile à obtenir, on
oubli même leur existance, on est tellement focalisé sur cequ'il ce passe dans l'instant qu'on croit
qu'on va rester dans cette état tout la vie. Et une fois cette idée considerer comme veridique et
faisant parti de notre "moi": comme/"Je suis perdu"/et ca va pas plus loin, c'est un fait qui ne peut
être remis en question, comme/ "je m'appelle Henri"/ la remise en question n'est pas
envisageable pour notre conscience de base (or on est bien d'accord, c'est une illusion, tu peux
très bien changer de nom, lorsque tu te marie par exemple) et cette idée s'enracine profondement
dans notre mental pendant un trip suite à la concentration décuplée. Notre esprit étant boosté
avec la drogue (donc sans qu'on l'est amené consciemment à cet état là) la prise de conscience
d'une idée néfaste n'en est que plus forte. Alors que clean on est capable d'observer la souffrance
pour en chercher une solution, là on est tellement focalisé qu'on est absorbé dans la souffrance.
Je dis ça car en pratiquant la méditation et en ce concentrant sur un objet unique on peut
atteindre de haut niveau de concentration tel que sous champis. Mais pour arriver à une tel
concentration on part necessairement d'un ravissement. Sauf que dans le cas des champis, on
part sans établir une attention et sans guider notre esprit, nos agissements sont dispersés de
base. On se concentre donc sur quelque chose qui n'est pas stable, c'est pas naturel, c'est pas le
processus normal. Alors quand on va bien, les champis augmentent cette sensation, tout va bien,
et ils nous permettent même de comprendre nos agissement dispersé, ce qui libère. Mais si on va
pas très bien de base (anxieux, triste, coup de blouse...) les champis vont nous concentré sur ces
états, c'est la aussi qui c'est pas naturel (on ne se concentre que sur de bonnes pensé, de bonne
sensation (pour les entretenir evidemment), sinon on refoule), mais là impossible de refouler
pouisque notre esprit est boosté, donc on se bloque sur ces états pendant le trip. Et on se bloque
si fort que même après les effets il est possible qu'on se croit encore bloquer un certain temps
après. (Ca peut aussi arriver lors de bonnes expériences). Je ne m'avancerai pas à généraliser
tout les cas de bad à un shéma pareil mais je pense que c'est comme ca que ça que ça
fonctionne.
Vers 1h l'ambiance tourne peu à peu au vinaigre, , tout le monde s'auto*stresse en s'inquitant
pour Mr.B et en essayant de l'aider. Mais rien ne s'arrange, le dialogue est impossible et il n'arrive
plus à bouger. A ce moment là il bloque même Mlle.M qui est coincée sous le corps de Mr.B (je
sais pas trop comment on est arrivé à cette situation sachant que Mr.B avait deja du mal à se
déplacer ^^). Mais Mr.B étant incapable de se déplacer, il le dit lui même, nous finissons par le
déplacer en le soulevant.
CHEMINEMENT VERS LE LIEU DESTINE A LA
SOUFFRANCE DES DAMNES, AU CHATIMENT
TEMPORAIRE: DESCENTE AUX ENFERS
Pour ma part je vais encore plutot bien, tout en étant conscience du mal être général je me voile
la face en m'extasiant dans mon coin sur la texture de la tente. Jusqu'au moment où en
m'appochant de Mr.B celui*ci me donne un coup de bouteille de bière au visage (il à peu être pris
peur vu que j'arrivais par derriere). Ce geste violent me choc sur le moment mais je ne ressend
tout de même aucune douleur. Mr.B se recroqueville alors sur lui même et à l'air de s'en vouloir
profondement. Je garde mon calme, mais je préfère tout de même m'éloigner de Mr.B au cas où il
recommence. Ce geste aura pour moi été l'excuse de mon Bad (à venir) pour mes amis, mais il
en est autre. Je n'était pas si traumatisé sur le coup, juste encore plus inquiet pour l'état de Mr.B
qui ne controlait même plus ces gestes et ces impulsions. J'avais tout de même peur que ca
puisse arriver de nouveau. Ce coup à jeter un froid d'autant plus prononcer sur le reste de ce
groupe de perchés et je dirai que la véritable descente aux enfers à commencer à ce moment là
pour tout le monde. Bon, sauf pour Mr.B qui devait dejà être y être, au plus profond, et cela
depuis quelques temps.
Le groupe va donc au plus mal et personne ne sait ce qui est entrain de se passer, la situation
s'éternalise. J'avais même eu l'idée de faire un tour à pied mais une envie me pousse à rester
avec le groupe au cas où. Avec le recul je me dit qu'à ce moment là j'aurai vraiment du faire un
tour tant que j'allais encore pas trop mal, pour tenter de me sauver, de me guerrir, de mon
inquiétude envers le groupe (j'aurai peut être pu trouver la solution pour ramener de la clarté et de
la confiance dans le groupe en me confrontant avec mes inquiétudes). Je me disais aller deja
mieux pour moi, pour ensuite aller pouvoir aider Mr.B en particulier. Je finis donc par rester, et je
suis de plus en plus mal à l'aise quand à la tournure de la soirée, une tournure des plus
malsaines.
Pour ma part je commence à partir serieusement en live au moment où les converstions propres
à une soirée cesse et où chacun et ne sais même pas comment réagir avec son propre stres.
Surtout qu'on avait même pas de son (grosse erreur aussi, ca aurait pu donné un objet stable
pour calmer tout le monde). Avec le recul je ne sais même pas si tout le monde allais si mal que
ça mais se fut bien ma visions des choses, et j'y croiais dur comme fer. Je devenais moi même de
plus en plus anxieux, peureux mêmes, à l'idée que plus aucune communication verbale, visant
l'échange, le partage d'idées, de vécu etc ne soit possible. Au point où je n'arrivais plus à
enchainer deux mots sans avoir la voie qui tremble de peur à l'idée de me taire et de laisser tout
ça se passer, ce qui m'empechais à fortiori de parler ! Me voici à ce moment la condanné à mon
tour. Je suis piéger par le fait que parler me fait stressé car j'ai peur de ne plus pouvoir parler
après avoir parlé, et ensuite rester muet à jamais. J'avais auusi peur et de plus sans avoir d'idées
pouvant entretenir la conversation (et étant relié avec l'idée de bavardage). Je me crois devenir
limite autiste et dans l'impossibilité de tout échange verbaux avec quiquonque. OULA. A ce
moment là je suis capable de répondre à une question mais pas plus loin, sans le partge
d'opinion, d'idées, et ma voix tremble de peur.
Je suis omnibilé par l'idée de rester muet. Je pensais aussi qu'avec cette voix des tréfonds de la
torpeur, je ferai peur à n'importe qui. Je me disais que ce n'importe qui pourait en venir à ce
demander si c'est à cause d'elle même que je parle comme ça ! Un peu un début de parano. Je
suis très mal barré me dis*je dans ma tête, heuresement que j'ai pas tendance à m'appitoyer sur
mon sort. J'ai malgrès tout gardé le moral durant toute la soirée en acceptant ma situation de
condanné dans l'effroi de ma propre parole.
L'idée de tous rentré chez nous nous viens alors à l'esprit, alors même qui nous avions l'idée de
dormir sur place. Ce moment m'a paru completement fou, ce quitté alors que chacun était dans
un état pareil ! Nous pensions même à laisser les tentes comme ça et ranger plus tard, nous
voulions juste partir au plus vite et quitter cette endroit. Au final avec le recul je crois que c'est
surtout moi qui voulais partir (alors que j'étais en voiture et complétement déchiré, et à bien 2h de
chez moi à pied) mais tout le monde m'avait suivit en pensant que cette idée pouvait nous libérer
de cette situation. Pour ma part l'idée de rentré chez soi et regagner le lit signifiait l'arrêt de cette
soirée qui part en vrille. J'en oubliait presque Mr.B toujours absent du monde exterieur et allongé
au milieu de la tente.
PERSONNES PROVIDENTIELLES, LIBERATRICES,
QUI EFFECTUENT OU PARTICIPENT A UN
SAUVETAGE : ARRIVEE DES SECOURISTES,
GENS CLEAN
A ce moment là d'autre amis vienne à l'erescousse de Mr.B, dont son meilleur amis, mais
ilss'apercoivent que en faite il y a pas lui qui part en live mais un peu tout le monde (et oui une
bande de perché avec des doses plutots fat sans personne de clean, il suffit d'une personnes qui
aille pas super pour que tout le monde s'y ratache et parte avec lui). On a beau être dans un
corps différent, notre esprit lui est lié à celui des autres lorsque nous sommes proches
physiquement; et lorsque un esprit perché est coincé dans une idée anxieuse, ce stress déteint
aussi sur notre esprit perché ou perdu qui se balade un peu n'importe comment et qui stresse en
prenant le stress d'un autre comme le sien propre. Et si personne n'a de recul (tout les esprits
sont perchés en gros) on s'identifie tous à cette esprit qui reste dans le stress, donc au fianal tout
le monde stress de plus en plus jusqu'au pont de non retour. Face à face avec une idée, notre
propre idée des plus affreuse, dans le cas d'un Bad. Cette fois ci il n'y a plus que du stress, on
devient un peu comme l'esprit du début qui à crée l'impulsion de stress dans notres esprit.
Partage du même trip dans un endroit clos entre plusieurs personnes vous connaissez ? Et là
c'etait pas agréable du tout. On est focalisé à 100% sur le Bad, il ne reste même pas pendant les
effets du psychédélique un semblant de pourcent de devenir ou de changement possible. C'est
l'eveil dans la peur, notre esprit perturbé et boosté dans la concentration ne se focalise que sur
l'idée badante sans qu'on l'y ai amené à le faire de par sa propre attention (sur une idée badante
c'est juste pas possible à un tel niveau (sauf dans le cas d'une dépression ou quoi mais ca prend
plus de temps que quelques heures).
Donc les gens clean qui arrivent se rendent compte que c'est le gros bordel, ca les stress mais
n'étant pas trippé ils gardent un minimum de sang froid. Il vont voir Mr.B mais rien ne change. Il
reste immobile et muet, mais éveillé, il ne tardera pas à s'endormir ensuite. Ils ont aussi peur de
nous quand à la suite des évenement. Quand à moi qui va presque aussi mal, mais ca ne se voit
pas, je leur dit que je suis fatigué et que je vais me couché. Cette excuse me permet de ne plus
participer à la soirée, ne pouvant plus communiquer et ayant trop peur de montrer ma voix, de
toute façon je savais pas quoi leur raconté (vue que pour moi il avait juste la peur de ma voix
tremblante qui bouclait et mon devenir dans une carrière de mime). La communication m'étant
devenu impossible, je prefere alors m'isoler.
Quand ils sont arrivé j'étais fasciner par eux et leurs comportement, j'avais l'impression qu'ils
étaient aussi trippé que moi. Enfin bref, je m'allonge et commence alors une tachycardie
monstrueuse, je pense qu'elle était là avant, mais on s'en rendant compte, elle s'entisifie comme
jamais. Mon coeur bat à 100 à l'heure, et très fort, ca me fait trop peur, est*ce qu'il pourrait me
lacher ?! A ce moment j'ai plein de visus colorés: un monde psychédelique fait de visuelles sans
cohérence apparait dans mon champ de vision, tout va très vite. Cet état dure jusqu'au petit matin
ou je réussi à me calmer petit à petit,mais ca à pris du temps je dirai 3*4 heures. Et
heureusement qu'on m'a laissé tranquille, sinon alors que je redescendais, reparler et observer
leurs réactions face à ma voix m'aurait éffrayer. Quand à Mr.A, Mr.R et Mlle.M ils étaient parti
quand les personnes clean étaient arrivés pour aller voir d'autres personnes qui passait la soirée
dans la clairière. Ils nous ont rapportés qu'il y avait du son, un BBQ et que les personnes étaient
vraiment sympa. Ca à du les soulagers de voir d'autres gens, par rappport nous deux, Mr.B et moi
les plus perché incapable de communiquer, et bien dans le mal !
Vers 7h du matin je me rend compte que tout le monde regarde un film, je me dit que ca peut me
detendre en passant incognito (je suis encore bien dans le bad trip (si jamais je parle je me disais
que mon anxiété pouvait decolorer sur eux et les rendre à leur tour anxieux, et qu'il pouvait y
rester bloquer comme je l'étais. J'avais vraiment pas envie de parler et en disait à chaque fois le
moins possible. Surtout avec ma voix tremblante de peur. L'inquiétude que j'avais éprouvé pour
Mr.B se reproduisais sur eux, alors que eux ils allaient bien ! C'est ca le pire. Donc je me lève, j'ai
pas réussi à dormir evidemment, et je les rejoint. Il regarde Orange Mecanique, un peu badant
comme film mais bon, voir le jour me fait du bien et entendre des personnages parler librement
(en lisant un texte c'est plus facile que d'aller chercher en soi qu'en t'es trippé remarque) me
soulage et au final ca va mieux. Ouf. Je m'efforce moi*même de parler librement, mais c 'est pas
facile. Les souvenirs de la nuit me hantent encore et il m'aura fallu bien 2 semaines pour m'en
remettre totalement. J'avais encore la voix tremblante pendant tout ce temps et la peur de parler
qui va avec. Et bien 4 mois pour que ces souvenirs me laisse en paix (avec un important stress
que j'avais pas avant qu'on mon coeur se mettait à accélérer).
Avec le recul je crois que cette voix était surtout du au fait que j'etais essoufler. Ca parait simple
mais j'y crois, on a tellement pas de recul sous trip. Au final en parlant posement et en respirant
bien quand je parle lomgtemps ca m'a aider à passer au delà

impossibilité d'avoir une discussion, j'ai l'impression que j'avais acqui un tempéremment ultra
direct et sage à la fois, sans conscession, quand je repondais j'allais droit au but et je pouvais pas
aller plus loin. Vers 7h30*8h Mr.B se reveille, il ne se souvient plus du tout de se qui s'est passé
hier, et est encore bien dans la lune. Mais ca se voit qu'il va mieux.
Je sens tout de même dans le groupe une ambiance encore délicate, les évenements ne s'étant
déroulés qu'il y a quelques heures tout le monde est encore sur ces gardes. Au final tout le
monde rentre chez soi, après avoir rangé les tentes ! Bien sales de bout au passage. Je ramène
Mr.B avec un autre potes à la gare. Il m'a raconté plus tard qu'il avait demandé à quelqu'un sur le
quai de lui parlé pacequ'il était encore bien perché et que ca pouvait l'aider à redescendre. Une
fille lui à donc raconté sa vie. De mon coté, apès un passage à la boulangerie, je retrouve mon
chez soi. Avec des bon gros restes d'anxiété au sujet du language toujours.
BILAN: RDR POWER !! LORSQUE VOUS ETENT
PLUSIEURS A PRENDRE CHAMPIS ou autres, ET
AVEC DES DOSES PLUTOT MECHANTENT
FAITENT*LE AVEC DES PERSONNES CLEAN
AUTOUR ! au moins une personne quoi, sa pourra éviter que tout le monde parte mal (et
oui il restera au moins la personne clean, ahaha)
Tout ca pour dire attention à vous ! Si vous prenez de grosse doses à plusieurs (plus de 2 quoi),
prevoyez quequ'un de clean, c'est vraiment important pour que l'ensemble du groupe passe un
bon moment; et ne s'eveil pas dans la peur comme ca été un peu le cas pour moi et Mr.B. En
effet une personne clean sent la peur mais n'étant pas drogué son esprit n'est pas assez
concentré pour ne se focaliser que sur cette peur et cela lui permet d'être assez détaché afin de
basculer vers d'autres idée, d'autres états d'être, lié à son karma. A ce qu'il à l'habitude de
penser, de vivre, d'être.
Même avec un peu d'expérience on c'est jamais ce qu'il peux se passer, la preuve ici plus de 10*
15 fois sans encombre. Ce fut bien la pire expérience que j'ai vécu avec les drogues. De plus on
ne m'avais jamais agressé comme ça, enfin ca n'a rien changé à notre relation avec Mr.B, nous
sommes encore aujourd'hui de bon amis, comme avant le trip. Depuis j'ai trippé encore bien 6
fois, dont une fois avec une dose similaire, et en profitant, mais avec d'avantage la peur
d'élocution que par rapport à avant. Les psychés c'est pas trop fait pour ça au final je trouve. En
festival, avec du son quoi, je trouve que sa reste le meilleur endroit, ou dans des lieux tranquillou
pas trop nombreux. RDR POWER!!Ci*dessous mon premier TR, il sagit de mon seul véritable Badtrip aux champis. On était cinq ce
soir là, et je peux affirmer que ça été agréable pour personne. En particulier pour un pote et moi
même je dirai.
J'ai écris ce textecar ça m'a tout d'abors permis de remettre les chose au clair avec moi*même et
même si ça fait presque un an que ça c'est passé, bah ça m'a fait du bien de l'écrire ! Je vois les
choses différements maintenant, et en mieux.
Il a aussi pour but de vous sensibiliser sur les mauvaix voyages qu'il est possible de vivre si on
fait pas les choses dans règles de la RDR. Ca pourra éviter à certain ce genre d'expérience, en
tout cas je l'espère !
J'en avais deja pris bien 10*15 fois auparavant, en prenant du bon temps à chaque fois, comme
quoi même avec un peu d'habitude on est pas à l'abris d'un Bad. La dose avait été de 4*5
grammes voir peut être un peu plus (champis poussé à l'aide d'un kit, mon 3ème, un grand merci
au passage à la section champignons de votre forum qui m'a beaucoup aidé à faire les pululer !

l'éxpérience c'étais au contraire très bien déroulé (surtout beaucoup de visuelles grandiose, dont
des fractales en regardant le ciel avec des sumos rose et jaune prenant tout le champ de vision,
et des yeux sur tout les arbres autour de moi, bon ça, ça peut être un peu flippant, et le plus beau,
des visages feminins dessinée avec les branches des arbres qui s'entre croisaient. Je vous
conseil à tous la forêt comme environnement, l'hiver, quand les branches n'ont plus de feuilles,
avec un ciel tout blanc en fond ca donne de superdes motifs, enfin bon, fin de cette aparté d'art
hallucinatoire, là n'est pas le sujet. Venons*en à le soirée.
ACTIVITE QUI CONSISTE A VIVRE EN PLEIN AIR
DANS UNE TENTE: CAMPING EN FORET
Nous étions cinq ce soir là, tous à prendre les mêmes champis, des colombiens. Mr.B, ayant deja
tenté l'exprience plusieurs fois, Mr.A ayant deja tenté bien 2 fois, Mr.R ayant deja tenté bien 2 fois
aussi et Mlle.M encore inexperimenté jusque là. On se retouve en premier lieu dans le garage de
Mr.R pour partager les doses, il y en a largement assez pour tout le monde, presque 20 grammes
(de mémoire, pas exactement sûr), et même trop comme vous pourrez le decouvrir plus tard.
Tout le monde est enchanté par sa petite dose perso emballée dans du papier d'alluminium, 1.5g
pour Mlle.M, 2*2,5g pour Mr.A et Mr.R, et 4g pour Mr.B et moi. J'ajoute qu'on se connait tous
plutot bien, on se voit à chaque fois au moins un weekend sur deux.
Sur le coup de 19h30 on bouge en voiture pour aller dans une clairière dans la forêt, en passant
au centre ville on en profite pour acheter quelques bières. En arrivant à la clairiere on installe
deux tentes (on c'est organiser pour dormir sur place et la metéo à prevu quelques averses), une
fois les tentes installées, le temps est venu des se poser et d'entamer les champignons ! Il me
semble qu'on était tous à jeun, en tout cas moi je l'étais (dernier repas vers 13h). Tous le monde
mange sa dose sans broncher, les champis étant encore frais, ils s'ont pas trop affreux à avaler,
personne ne fais d'ailleurs de remarque sur leurs goût. Il est environ 21h30 quand on finit de
manger les champis.
A 22h30 la soirée à deja bien commencé, mes amis s'allument quelques joints (j'avais
personnellement décidé d'arrêter de fumer à ce moment là, sa faisait deux semaines que je
n'avait pas touché à un joint, je me demande maintenant si cette arrêt aurait pu être la cause de
mon anxiété particulierement importante ce soir là) et déscendent une bière 33cl (une bière par
contre je dis pas non !). Au milieu de notre groupe j'avais disposer un plateau avec tout le reste
de champis (peut etre 2*3 grammes en tout quand même !) que nous grignotons tous l'air de rien.
MODIFICATION DES PERCEPTIONS
SENSORIELLES ET HALLUCINATIONS SUITE A
L'INGESTION DE CHAMPIGNONS: EFFETS
PSYCHOTROPES
A ce moment là, environ 22h30, ça monte pour tout les monde, on décide alors de faire un tour
dehors, on balbucine un peu (effet bouré des champis, on se marre bien on se regardant perdre
l'équilibre, chavirer, un peu comme un bateau pris dans une mer agité). Personnelement les
hallus commence deja à se pointer, des hallos fluorescents couleurs arc*en*ciel se dessinent sur
le contour des arbres. On décide alors de se promener dans la clairière pour marcher un pu et se
dégourdir les jambes. Mr.B désire par contre rester près des tentes, il se sent un peu baloné. On
se dit pas grave comme tu veux de toute façon on revient vite ! On part donc à 4, tout le monde
commence bien à partir dans tout les sens, la nature fait phaser, je me sens très détendu
mentalement (comme en étant bourée ou tu sens libre de faire ce que tu veux, et bien
euphorique). Je sens que ce soir va surtout être dans l'euphorie, envie de rigoler tout le temps
sans trop savoir pourquoi (> <). Et que sa fait du bien de prendre l'air frais de la forêt !
Environ 20 minutes plus tard (oui très courte balade !), on revient pour prendre des nouvelles de
Mr.B, et ca pas à l'air d'aller tip top. On lui propose de nous rejoindre pour continuer la balade
dans la clairière, marcher pourrait lui faire du bien. Mais il s'entète, ça n'a pas l'air d'aller (je
m'inquiète un peu et décide de le questionner à propos de sa démotivation pour bouger, il a
vraiment pas l'air bien a ce moment là, et étant un plutot bon pote à lui, je passe quelques temps
à parler avec lui de ces problemes privés, que j'ignorais jusque là. Les champis le libere pas
rapport à ça mais il a quand même du mal à encaisser et reste assis. Ca va pas plus loin. Je
commence dejà à me dire qu'il/on n'aurait pas du prendre autant de champis, surtout sans
personne de clean et alors que le pic des champis n'a pas encore pointé le bout de son nez.
Finalement on rebouge pas et on reste au niveau des tentes pour être avec Mr.B. La soirée se
passe malgrès tout plutôt bien pour tout le monde, sauf Mr.B qui est allongé à coté de nous les
yeux fermé, un peu en train de commater. On parle tous ensemble de cette expérience : Whaouh!
la fumée avec la lumière de la lampe de poche c'est MAGNIFIQUE; le temps part en vrille pour
Mlle. M qui s'emerveille en ce rendant compte de tout le temps qu'on à pour réaliser nos rêves et
qu'au final on n'en profite pas assez en s'en détournant trop souvent. Une heure lui paraît super
long, et Mr.A arrête pas de parler et de marrer. Tout le monde se téclat des joints de temps en
temps et la soirée suit son cours. Sauf pour Mr.B, on poursuit notre effort pour le reconforter mais
au final, on se rend compte que lorsque tout le monde est bien perché, et bah c'est dur. On part
un peu dans tout les sens quoi.
Sous champis tu dois vraiment maintenir un effort plus important pour rester concentrer sur le
même sujet (à savoir ici: *aider son pote trop perché) et parfois c'est pas possible en fait. C'est
pour ça que c'est déconseillé d'avoir quelques chose à faire à côter, T'oublie vite le pourquoi du
comment tu fais ça. Tu passes vite à autre chose dans ta tête et tu perd tes repère à ce niveau
là. Tes vite pris dans le tourbilllons des idée qui fusent et qui te paressent plus incroable les unes
que les autres. Genre tu te met à penser sur le fait d'aider son prochain, que c'est cool, que en
l'aidant il pourra retrouver le sourire et que ca te rendra happy et que si tout le monde aidait son
voisin on pourrait tous vivre heureux dans la joie et la bonne humeur et que du coup à partir de
maintenant tu t'efforcera à rendre les gens heureux comme tu l'es maintenant etc. Sauf que tu te
rends compte que en attendant, ton pote, bah il est toujours dans le mal... Par le passé j'ai deja
réussi à calmer les eventuels tensions interieurs d'autres tripés mais ce soir là je suis trop
euphorique et ai du mal à me concentrer. J'ai du mal à contenir ma joie. Et dans un moment
comme ça, Mr.B aurait plutot besoin de quelqu'un de compatissant. Là j'arrive pas à finir de
phrases sans pouffer de rire (je m'en veux à ce moment là de ne pas pouvoir rester serein pour
aider Mr.B).
ETAT AFFECTIF PENIBLE CAUSE PAR LA
CRAINTE, L'APPREHENSION, A PROPOS DE
MR.B: INQUIETUDES
La soirée poursuit son court mais ce qui devait arriver arriva sans trop qu'on s'en rende compte,
le Bad de Mr.B qui nous semblait secondaire jusqu'à là n'en finit pas, et déteint sur nous de part
notre inquiétude. Tout le monde commence donc à s'inquitéter serieusement, on sait pas trop
quoi faire en tant que tripper. Nos discussions tournent autour de Mr.B pour trouver une solution à
son mal être. On se demande comment il en est arriver là, et qu'est se qui pourrait permettre de
ré*établir le dialogue avec lui (il est toujours en train de comater) . On me questionne puisque
c'est un peu moi le responsable de cette soirée (c'est moi qui leur en ai donné) et que c'est aussi
moi qui m'y connais le plus dans ces sujets là. Mais aujourd'hui n'est pas la bon jour. Je me rend
pas vraiment compte de se qu'il se passe, et je m'en veux de ne pas trouver les mots pour Mr.B,
je me sens géné par rapport aux autres. Et pendant ce temps là, Mr.B n'à qu'un mot à la bouche,
je sais plus lequel mais un truc bien badant comme "je veux que s'arrête").
On décide alors d'appeler son meilleur pote, il passera d'ici 2h, c'est long mais ca l'aidera
surement. On arrive toujours pas à savoir ce qu'il se trame dans la tête de Mr.B mais ca à l'air
d'être bien Badant. Ca nous fait peur. De part mes expériences perso j'ai l'impression que Mr.B se
croit coincer dans ce qu'on pourrait appeler une boucle avec les mêmes idées anxieuse qui
reviennent sans cesse et sans cesse créant du stress. L'idée anxiogène alimentant le stress, et le
stress, decuplé par les champis, alimentant d'autres idées anxieuses, ou bien la même qui
revient, et revient, et revient, sans qu'ils puissent trouver une porte de sortie. A tel point qu'il finit à
ne plus en concevoir l'idée.
Avec une telle dose de champis le raisonnement et la prise recul sont très difficile à obtenir, on
oubli même leur existance, on est tellement focalisé sur cequ'il ce passe dans l'instant qu'on croit
qu'on va rester dans cette état tout la vie. Et une fois cette idée considerer comme veridique et
faisant parti de notre "moi": comme/"Je suis perdu"/et ca va pas plus loin, c'est un fait qui ne peut
être remis en question, comme/ "je m'appelle Henri"/ la remise en question n'est pas
envisageable pour notre conscience de base (or on est bien d'accord, c'est une illusion, tu peux
très bien changer de nom, lorsque tu te marie par exemple) et cette idée s'enracine profondement
dans notre mental pendant un trip suite à la concentration décuplée. Notre esprit étant boosté
avec la drogue (donc sans qu'on l'est amené consciemment à cet état là) la prise de conscience
d'une idée néfaste n'en est que plus forte. Alors que clean on est capable d'observer la souffrance
pour en chercher une solution, là on est tellement focalisé qu'on est absorbé dans la souffrance.
Je dis ça car en pratiquant la méditation et en ce concentrant sur un objet unique on peut
atteindre de haut niveau de concentration tel que sous champis. Mais pour arriver à une tel
concentration on part necessairement d'un ravissement. Sauf que dans le cas des champis, on
part sans établir une attention et sans guider notre esprit, nos agissements sont dispersés de
base. On se concentre donc sur quelque chose qui n'est pas stable, c'est pas naturel, c'est pas le
processus normal. Alors quand on va bien, les champis augmentent cette sensation, tout va bien,
et ils nous permettent même de comprendre nos agissement dispersé, ce qui libère. Mais si on va
pas très bien de base (anxieux, triste, coup de blouse...) les champis vont nous concentré sur ces
états, c'est la aussi qui c'est pas naturel (on ne se concentre que sur de bonnes pensé, de bonne
sensation (pour les entretenir evidemment), sinon on refoule), mais là impossible de refouler
pouisque notre esprit est boosté, donc on se bloque sur ces états pendant le trip. Et on se bloque
si fort que même après les effets il est possible qu'on se croit encore bloquer un certain temps
après. (Ca peut aussi arriver lors de bonnes expériences). Je ne m'avancerai pas à généraliser
tout les cas de bad à un shéma pareil mais je pense que c'est comme ca que ça que ça
fonctionne.
Vers 1h l'ambiance tourne peu à peu au vinaigre, , tout le monde s'auto*stresse en s'inquitant
pour Mr.B et en essayant de l'aider. Mais rien ne s'arrange, le dialogue est impossible et il n'arrive
plus à bouger. A ce moment là il bloque même Mlle.M qui est coincée sous le corps de Mr.B (je
sais pas trop comment on est arrivé à cette situation sachant que Mr.B avait deja du mal à se
déplacer ^^). Mais Mr.B étant incapable de se déplacer, il le dit lui même, nous finissons par le
déplacer en le soulevant.
CHEMINEMENT VERS LE LIEU DESTINE A LA
SOUFFRANCE DES DAMNES, AU CHATIMENT
ETERNEL: DESCENTE AUX ENFERS
Pour ma part je vais encore plutot bien, tout en étant conscience du mal être général je me voile
la face en m'extasiant dans mon coin sur la texture de la tente. Jusqu'au moment où en
m'appochant de Mr.B celui*ci me donne un coup de bouteille de bière au visage (il à peu être pris
peur vu que j'arrivais par derriere). Ce geste violent me choc sur le moment mais je ne ressend
tout de même aucune douleur. Mr.B se recroqueville alors sur lui même et à l'air de s'en vouloir
profondement. Je garde mon calme, mais je préfère tout de même m'éloigner de Mr.B au cas où il
recommence. Ce geste aura pour moi été l'excuse de mon Bad (à venir) pour mes amis, mais il
en est autre. Je n'était pas si traumatisé sur le coup, juste encore plus inquiet pour l'état de Mr.B
qui ne controlait même plus ces gestes et ces impulsions. J'avais tout de même peur que ca
puisse arriver de nouveau. Ce coup à jeter un froid d'autant plus prononcer sur le reste de ce
groupe de perchés et je dirai que la véritable descente aux enfers à commencer à ce moment là
pour tout le monde. Bon, sauf pour Mr.B qui devait dejà être y être, au plus profond, et cela
depuis quelques temps.
Le groupe va donc au plus mal et personne ne sait ce qui est entrain de se passer, la situation
s'éternalise. J'avais même eu l'idée de faire un tour à pied mais une envie me pousse à rester
avec le groupe au cas où. Avec le recul je me dit qu'à ce moment là j'aurai vraiment du faire un
tour tant que j'allais encore pas trop mal, pour tenter de me sauver, de me guerrir, de mon
inquiétude envers le groupe (j'aurai peut être pu trouver la solution pour ramener de la clarté et de
la confiance dans le groupe en me confrontant avec mes inquiétudes). Je me disais aller deja
mieux pour moi, pour ensuite aller pouvoir aider Mr.B en particulier. Je finis donc par rester, et je
suis de plus en plus mal à l'aise quand à la tournure de la soirée, une tournure des plus
malsaines.
Pour ma part je commence à partir serieusement en live au moment où les converstions propres
à une soirée cesse et où chacun et ne sais même pas comment réagir avec son propre stres.
Surtout qu'on avait même pas de son (grosse erreur aussi, ca aurait pu donné un objet stable
pour calmer tout le monde). Avec le recul je ne sais même pas si tout le monde allais si mal que
ça mais se fut bien ma visions des choses, et j'y croiais dur comme fer. Je devenais moi même de
plus en plus anxieux, peureux mêmes, à l'idée que plus aucune communication verbale, visant
l'échange, le partage d'idées, de vécu etc ne soit possible. Au point où je n'arrivais plus à
enchainer deux mots sans avoir la voie qui tremble de peur à l'idée de me taire et de laisser tout
ça se passer, ce qui m'empechais à fortiori de parler ! Me voici à ce moment la condanné à mon
tour. Je suis piéger par le fait que parler me fait stressé car j'ai peur de ne plus pouvoir parler
après avoir parlé, et ensuite rester muet à jamais. J'avais auusi peur et de plus sans avoir d'idées
pouvant entretenir la conversation (et étant relié avec l'idée de bavardage). Je me crois devenir
limite autiste et dans l'impossibilité de tout échange verbaux avec quiquonque. OULA. A ce
moment là je suis capable de répondre à une question mais pas plus loin, sans le partge
d'opinion, d'idées, et ma voix tremble de peur.
Je suis omnibilé par l'idée de rester muet. Je pensais aussi qu'avec cette voix des tréfonds de la
torpeur, je ferai peur à n'importe qui. Je me disais que ce n'importe qui pourait en venir à ce
demander si c'est à cause d'elle même que je parle comme ça ! Un peu un début de parano. Je
suis très mal barré me dis*je dans ma tête, heuresement que j'ai pas tendance à m'appitoyer sur
mon sort. J'ai malgrès tout gardé le moral durant toute la soirée en acceptant ma situation de
condanné dans l'effroi de ma propre parole.
L'idée de tous rentré chez nous nous viens alors à l'esprit, alors même qui nous avions l'idée de
dormir sur place. Ce moment m'a paru completement fou, ce quitté alors que chacun était dans
un état pareil ! Nous pensions même à laisser les tentes comme ça et ranger plus tard, nous
voulions juste partir au plus vite et quitter cette endroit. Au final avec le recul je crois que c'est
surtout moi qui voulais partir (alors que j'étais en voiture et complétement déchiré, et à bien 2h de
chez moi à pied) mais tout le monde m'avait suivit en pensant que cette idée pouvait nous libérer
de cette situation. Pour ma part l'idée de rentré chez soi et regagner le lit signifiait l'arrêt de cette
soirée qui part en vrille. J'en oubliait presque Mr.B toujours absent du monde exterieur et allongé
au milieu de la tente.
PERSONNES PROVIDENTIELLES, LIBERATRICES,
QUI EFFECTUENT OU PARTICIPENT A UN
SAUVETAGE : ARRIVEE DES SECOURISTES,
GENS CLEAN
A ce moment là d'autre amis vienne à l'erescousse de Mr.B, dont son meilleur amis, mais
ilss'apercoivent que en faite il y a pas lui qui part en live mais un peu tout le monde (et oui une
bande de perché avec des doses plutots fat sans personne de clean, il suffit d'une personnes qui
aille pas super pour que tout le monde s'y ratache et parte avec lui). On a beau être dans un
corps différent, notre esprit lui est lié à celui des autres lorsque nous sommes proches
physiquement; et lorsque un esprit perché est coincé dans une idée anxieuse, ce stress déteint
aussi sur notre esprit perché ou perdu qui se balade un peu n'importe comment et qui stresse en
prenant le stress d'un autre comme le sien propre. Et si personne n'a de recul (tout les esprits
sont perchés en gros) on s'identifie tous à cette esprit qui reste dans le stress, donc au fianal tout
le monde stress de plus en plus jusqu'au pont de non retour. Face à face avec une idée, notre
propre idée des plus affreuse, dans le cas d'un Bad. Cette fois ci il n'y a plus que du stress, on
devient un peu comme l'esprit du début qui à crée l'impulsion de stress dans notres esprit.
Partage du même trip dans un endroit clos entre plusieurs personnes vous connaissez ? Et là
c'etait pas agréable du tout. On est focalisé à 100% sur le Bad, il ne reste même pas pendant les
effets du psychédélique un semblant de pourcent de devenir ou de changement possible. C'est
l'eveil dans la peur, notre esprit perturbé et boosté dans la concentration ne se focalise que sur
l'idée badante sans qu'on l'y ai amené à le faire de par sa propre attention (sur une idée badante
c'est juste pas possible à un tel niveau (sauf dans le cas d'une dépression ou quoi mais ca prend
plus de temps que quelques heures).
Donc les gens clean qui arrivent se rendent compte que c'est le gros bordel, ca les stress mais
n'étant pas trippé ils gardent un minimum de sang froid. Il vont voir Mr.B mais rien ne change. Il
reste immobile et muet, mais éveillé, il ne tardera pas à s'endormir ensuite. Ils ont aussi peur de
nous quand à la suite des évenement. Quand à moi qui va presque aussi mal, mais ca ne se voit
pas, je leur dit que je suis fatigué et que je vais me couché. Cette excuse me permet de ne plus
participer à la soirée, ne pouvant plus communiquer et ayant trop peur de montrer ma voix, de
toute façon je savais pas quoi leur raconté (vue que pour moi il avait juste la peur de ma voix
tremblante qui bouclait et mon devenir dans une carrière de mime). La communication m'étant
devenu impossible, je prefere alors m'isoler.
Quand ils sont arrivé j'étais fasciner par eux et leurs comportement, j'avais l'impression qu'ils
étaient aussi trippé que moi. Enfin bref, je m'allonge et commence alors une tachycardie
monstrueuse, je pense qu'elle était là avant, mais on s'en rendant compte, elle s'entisifie comme
jamais. Mon coeur bat à 100 à l'heure, et très fort, ca me fait trop peur, est*ce qu'il pourrait me
lacher ?! A ce moment j'ai plein de visus colorés: un monde psychédelique fait de visuelles sans
cohérence apparait dans mon champ de vision, tout va très vite. Cet état dure jusqu'au petit matin
ou je réussi à me calmer petit à petit,mais ca à pris du temps je dirai 3*4 heures. Et
heureusement qu'on m'a laissé tranquille, sinon alors que je redescendais, reparler et observer
leurs réactions face à ma voix m'aurait éffrayer. Quand à Mr.A, Mr.R et Mlle.M ils étaient parti
quand les personnes clean étaient arrivés pour aller voir d'autres personnes qui passait la soirée
dans la clairière. Ils nous ont rapportés qu'il y avait du son, un BBQ et que les personnes étaient
vraiment sympa. Ca à du les soulagers de voir d'autres gens, par rappport nous deux, Mr.B et moi
les plus perché incapable de communiquer, et bien dans le mal !
Vers 7h du matin je me rend compte que tout le monde regarde un film, je me dit que ca peut me
detendre en passant incognito (je suis encore bien dans le bad trip (si jamais je parle je me disais
que mon anxiété pouvait decolorer sur eux et les rendre à leur tour anxieux, et qu'il pouvait y
rester bloquer comme je l'étais. J'avais vraiment pas envie de parler et en disait à chaque fois le
moins possible. Surtout avec ma voix tremblante de peur. L'inquiétude que j'avais éprouvé pour
Mr.B se reproduisais sur eux, alors que eux ils allaient bien ! C'est ca le pire. Donc je me lève, j'ai
pas réussi à dormir evidemment, et je les rejoint. Il regarde Orange Mecanique, un peu badant
comme film mais bon, voir le jour me fait du bien et entendre des personnages parler librement
(en lisant un texte c'est plus facile que d'aller chercher en soi qu'en t'es trippé remarque) me
soulage et au final ca va mieux. Ouf. Je m'efforce moi*même de parler librement, mais c 'est pas
facile. Les souvenirs de la nuit me hantent encore et il m'aura fallu bien 2 semaines pour m'en
remettre totalement. J'avais encore la voix tremblante pendant tout ce temps et la peur de parler
qui va avec. Et bien 4 mois pour que ces souvenirs me laisse en paix (avec un important stress
que j'avais pas avant qu'on mon coeur se mettait à accélérer).
Avec le recul je crois que cette voix était surtout du au fait que j'etais essoufler. Ca parait simple
mais j'y crois, on a tellement pas de recul sous trip. Au final en parlant posement et en respirant
bien quand je parle lomgtemps ca m'a aider à passer au delà

impossibilité d'avoir une discussion, j'ai l'impression que j'avais acqui un tempéremment ultra
direct et sage à la fois, sans conscession, quand je repondais j'allais droit au but et je pouvais pas
aller plus loin. Vers 7h30*8h Mr.B se reveille, il ne se souvient plus du tout de se qui s'est passé
hier, et est encore bien dans la lune. Mais ca se voit qu'il va mieux.
Je sens tout de même dans le groupe une ambiance encore délicate, les évenements ne s'étant
déroulés qu'il y a quelques heures tout le monde est encore sur ces gardes. Au final tout le
monde rentre chez soi, après avoir rangé les tentes ! Bien sales de bout au passage. Je ramène
Mr.B avec un autre potes à la gare. Il m'a raconté plus tard qu'il avait demandé à quelqu'un sur le
quai de lui parlé pacequ'il était encore bien perché et que ca pouvait l'aider à redescendre. Une
fille lui à donc raconté sa vie. De mon coté, apès un passage à la boulangerie, je retrouve mon
chez soi. Avec des bon gros restes d'anxiété au sujet du language toujours.
BILAN: RDR POWER !! LORSQUE VOUS ETENT PLUSIEURS A PRENDRE CHAMPIS ou autres, ET AVEC DES DOSES PLUTOT MECHANTENT FAITENT *LE AVEC DES PERSONNES CLEAN
AUTOUR ! au moins une personne quoi, sa pourra éviter que tout le monde parte mal (et
oui il restera au moins la personne clean, ahaha)
Tout ca pour dire attention à vous ! Si vous prenez de grosse doses à plusieurs (plus de 2 quoi),
prevoyez quequ'un de clean, c'est vraiment important pour que l'ensemble du groupe passe un
bon moment; et ne s'eveil pas dans la peur comme ca été un peu le cas pour moi et Mr.B. En
effet une personne clean sent la peur mais n'étant pas drogué son esprit n'est pas assez
concentré pour ne se focaliser que sur cette peur et cela lui permet d'être assez détaché afin de
basculer vers d'autres idée, d'autres états d'être, lié à son karma. A ce qu'il à l'habitude de
penser, de vivre, d'être.
Même avec un peu d'expérience on c'est jamais ce qu'il peux se passer, la preuve ici plus de 10*
15 fois sans encombre. Ce fut bien la pire expérience que j'ai vécu avec les drogues. De plus on
ne m'avais jamais agressé comme ça, enfin ca n'a rien changé à notre relation avec Mr.B, nous
sommes encore aujourd'hui de bon amis, comme avant le trip. Depuis j'ai trippé encore bien 6
fois, dont une fois avec une dose similaire, et en profitant, mais avec d'avantage la peur
d'élocution que par rapport à avant. Les psychés c'est pas trop fait pour ça au final je trouve. En
festival, avec du son quoi, je trouve que sa reste le meilleur endroit, ou dans des lieux tranquillou
pas trop nombreux. RDR POWER!!