Candyflipping à la psychedelight

[Chapaticosmique]

Salut, je suis nouveau. Je parcours le forum depuis quelques temps et voilà je me decide enfin à venir poster.
Il y a deux semaine de ça à une teuf trance sur paris je me suis fait le candyflipping qui faut avec 300 mg de MD en 2 para de 150 mg avec 4 h entre les deux. Et 2 buvard ( pas ouf ) en moitié sur le long de la soirée. La MD est montée très vite, pourtant ça faisait longtemps que j'était réveillé et j'avais du fumer une quinzaine de joint de hash. Des que la MD est monté j'ai bouffé un demi. J'ai du dansé pendant 3h en fumant des joints et en faisant des câlins et en touchant les cheveux d'inconnus, d'ici là normal. Mais 1h après avoir bouffé mon 2 ème para les choses ont commencés à devenir un chouillat plus bizarre, le LSD était bien monté et les installes très psyché et la VJ ont commencés à faire des assemblages particulièrement mouvant et lumineux. Mon cerveaux marchait en synesthésie et la danse me permettait d'attraper ses couleurs. Je me suis rendu compte que je fumais des joints avec une très jolie fille qui avais l'air de m'apprécier ... ( aucun souvenir de comment je l'ai rencontré, je me vois juste lui sentir les cheveux avant ça ...). Après ma mémoire reste de plus en plus flou. J'ai des images d'un sentiment de moi fusionnant plus ou moins avec la musique qui existerai sous forme d'un univers coloré en perpétuelle mouvement rythmé et au dimension spatiales et temporelle cycliques. Après est venu la descente et l'insupportable atterrissage bancale sur la piste de la réalité ponctué de douche et de joints.

 

[Ubik012]

PAR ICI

Sinon j'ai fait la même à la psychedelight, enfin md, goutte, un peu de md encore après, et re la goutte au matin avant de partir ("oh, j’atterris/redescends dans le monde des humains. ... NAN je veux pas!")
Et j'ai également vécu exactement ça :

Après ma mémoire reste de plus en plus flou. J'ai des images d'un sentiment de moi fusionnant plus ou moins avec la musique qui existerai sous forme d'un univers coloré en perpétuelle mouvement rythmé et au dimension spatiales et temporelle cycliques.

Trop de monde et du son un peu moyen parfois, mais ça reste une chouette soirée.

 

[Deleted-1]

C'est quoi une teuf trance sur Paris ? genre Batofar ou péniche alternative ?

 

[Chapaticosmique]

Oui trop de monde, ils ont vendus des ticket sur place alors qu'a l'origine ça devait être que sur prévente et pas de prio pour les prévente, sans compté les lacrimos...
Sinon pas de chiottes pour les gars, et pas moyen d'aller copuler dans celle des damoiselles.
Une prog et une chill out qui n'en passe pas. Mais quelques set bien sympa nottament celui d'Otezuka en cloture ( trop tot... ).

 

[Ubik012]

Non c'était dans des hangars je crois.. Pas dans Paris centre quoi.
Batofar c'est sympa, mais bon ouais, c'est vite trop petit/étouffant..
Mais bon la psychedelight aussi c'était étouffant, puis bon, j'ai trouvé que y'avait pas vraiment de communion entre les gens, ça se bousculait de partout, ambiance un peu bizarre quand même..

Ah si des chiottes pour les mecs, enfin moi j'les ai trouvé je crois.

 

[Chapaticosmique]

Faut que croire que la perche ne m'y aura pas guidé.

 

[Chapaticosmique]

Sinon Ubik tu as vu A scanner Darkly tiré du roman Substance Mort de Philipe K Dick?

 

[Ubik012]

Héhé ouais, bien sur.
Par contre il faut absolument que je relise le bouquin, quand j'l'avais lu je commençais à peine le pétard, j'étais jeune et innocent, ça m'avait ultra marqué mais j'avais pas tout compris

 

[5tr4t0]

Mouais, autant j'ai adoré la direction artistique du film et salué l'effort des graphistes qui l'ont fait, autant l'histoire, bof bof. Encore un film qui condamne la drogue (fictive en plus, comme s'il n'y avait déjà pas assez de drogue avec lesquelles traiter -bon en même temps c'est de la SF, si ça existait ça perdrait un peu d'intérêt).

 

[Larry_Golade]

Dick avait de "bonnes" raisons de pas être tendre avec la drogue : il a sévèrement abusé des amphètes, qui n'ont pas arrangé sa santé mentale déjà douteuse, et sa seule expérience du LSD a logiquement été un bad trip terrifiant. Parano comme il l'était, il n'a fait qu'imaginer l'usage que les structures d'autorité de la société pourrait faire des drogues en tant qu'instruments de contrôle, et vu ce qui se tramait aux States à la même époque avec le projet MK-Ultra il n'avait pas fondamentalement tort...Pour plus de détails je vous recommande l'excellente biographie qu'a écrit Emmanuel Carrère, Je suis vivant et vous êtes morts.

(et j'ai vraiment pas aimé A Scanner Darkly non plus, alors que Richard Linklater est un réalisateur que je vénère. En fait de toutes les adaptations de Dick c'est la seule qui restitue parfaitement l'ambiance de ses romans, mais cette dernière est anti-cinématographique au possible à mes yeux)

 

[Chapaticosmique]

Mouais, autant j'ai adoré la direction artistique du flim et salué l'effort des graphistes qui l'ont fait, autant l'histoire, bof bof. Encore un flim qui condamne la drogue (fictive en plus, comme s'il n'y avait déjà pas assez de drogue avec lesquelles traiter -bon en même temps c'est de la SF, si ça existait ça perdrait un peu d'intérêt).

J'ai pas du tout eu l'impression qu'il condamnait la drogue, il souligne certains aspects de la drogue ( qui a eu une importance significative dans son parcours ) mais avant tout il dépeint et condamne un système. J'ai trouvé ce film vraiment déconcertant, l'aspect schizophrénique est plutot bien traité, les personnages et dialogues sont parfait ( la scène du vélo, ou celle des cameras ... ) et l'esprit du spectateur est mal mené juste ce qu'il faut.
Il m'a fait penser sur pas mal de point ( mais surtout sur les esthetiques choisis ) au Festin Nu de Cronnenberg.