Thomas11
Holofractale de l'hypervérité
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[!] ÉTANT DONNÉ MON ABSENCE DE COMPORTEMENT RDR, MERCI DE NE PAS PRENDRE EXEMPLE [!]
LE COMBO ALCOOL/KÉ, DÉCONSEILLÉ, POUSSÉ À L'EXTREME, DANS UN CADRE NON SÉCURISÉ ... ON AURAIT PU MAL FINIR.
[video=youtube;by8gyBN9X3U]
21 Juin, Fête de la Musique, Paris.
Ma collègue, C. , aka "mon petit poney"
Kétamine S-Isomer.
L'aventure commence à un Open Air au Bois de Boulogne, on a déjà bien bu et fumé sur le trajet pour y aller.
On se chill à l'Open Air, ça manque de puissance sonore, mais pas de monde, on se fout pas trop loin des enceintes, on se pose, et je roule un stick ... en même temps, j'offre des petites traces à mes amis, vu qu'on est déjà sous alcool et canna, je fais des vraiment petites traces. Je prend la mienne sur l'épaule de C., classic
Les effets sont très légers pour moi, tolérance obligée, mais chez mes potes aussi, je pense qu'on était déjà trop faits pour sentir une petite trace comme ça.
Une bonne heure, et quelques centilitres d'alcool plus tard, on décide de partir, direction la station de métro.
Sur le chemin, C. me sort la chose qui a précipité la suite :
"Elle fait rien ta Kéta !
- AH OUAIS ?"
La, coup de folie, gros montage sur mes chevaux (ça colle avec la substance, d'un côté)
JE VIDE LE POCHON (~0,15g ?) SUR LE CAPOT D'UNE VOITURE, DIVISE LE TAS EN DEUX (ENORMES) LIGNES
"MAINTENANT, SNIFF ÇA ET ACCROCHE-TOI, TU VAS VOIR SI ELLE FAIT RIEN"
On prend notre ligne respective, et on rentre dans la station de métro.
En même pas une minute, à peine le temps que le métro arrive, mais assez pour prévenir mes autres potes qu'on a pris une dose assez insolente de kéta, qu'on va surement dérouiller, que ça y est : CA MONTE, ET FORT !
On rentre dans le métro, et la, je commence À faire n'importe quoi, je fais le cochon pendu en plein milieu de la rame, je cours partout, je saute.
A ce moment, je n'ai presque aucun controle sur moi-même, pour dire, même mes potes avaient plus d'autorité. Cette sensation est assez bizarre... Parce que je me rend compte, en tant que spectateur, des conneries que je fait, sans pouvoir les arreter : bien pire qu'avec l'alcool à haute dose !
C. elle, se prend une claque qui la couche. Elle nous parle de "ligne d'horizon", de "voitures qui volent", de "ciel rouge" ... tu vois que c'est psyché !!!
On arrive au Grand Palais, moi je suis en mode "Superman Transcendé", C. elle, est en mode "Loque Dissociée", on la porte jusqu'au dehors, et on se met sur un banc (face aux champs, avec le comico derrière nous !).
A ce moment, la, ça commence a dérailler pour moi, le ciel est emplis "d'étoiles" qui bougent dans tout les sens, enfaite, c'est plutôt des points multicolores en mouvements.
Je vois C. allongée, en plein délire, elle rayonne, visuellement parlant, c'est comme si elle avait une aura qui pulsait une énergie de fou !
Les gens veulent la faire bouger, lui faire faire un petit tour, j'essaie, dans mon état, leur dire qu'il fallait mieux qu'elle reste immobile pour le moment ... que je la surveille.
Je la touche pour la maintenir tant bien que mal dans la réalité, je lui parle doucement, j'essaye d'apaiser un sacré délire qui monte de plus en plus fort, dans ma tête aussi.
Un pote me demande ce qu'il "se passe" : la seule chose que j'arrive à lui répondre "Je crois qu'elle fait un Hole, moi je vois en Rubick's Cube" ...
Je ne sais pas pourquoi "Rubrick's Cube", ça ne ressemble pas du tout à ça, enfaite j'ai l'impression de prendre une photo nette toutes les 10 secondes, et entre ces deux prises, de ne voir qu'en fluide d'énergie et de mouvement, toujours avec C. qui rayonne énormément.
La confusion est totale à ce moment, ma mémoire part en vrille aussi. Je ne sais plus où j'habite comme dirait un pote.
C. est toujours dans son délire, parfois les yeux révulsés, parfois le regard fixe et concentré dans le vide. Elle parle de choses assez incohérentes.
Je vois toujours en mode "prise de vue" et complète le vide par des delires visuels très beaux. Physiquement, je me sens bien, mais je ne peux rien faire, bouger rien que le bras est difficile, et j'oublie parfois que mon bras est le mien "LA TOUCHEZ PAS JE VOUS AI DIT ... AH MERDE C'EST MOI QUI LA TOUCHE".
On redescend au bout d'une bonne heure et demi, C. est toute chamboulée, elle a vécu quelque chose d' "indescriptible" (hole ?), moi ça m'a donné une patate incroyable pour le reste de la soirée, où on boira et fumera beaucoup.
Ce trip, par sa puissance, mais aussi parce qu'après coup, on se rend un peu compte de la connerie, et des risques évités par chance, m'a beaucoup marqué.
[!] ÉTANT DONNÉ MON ABSENCE DE COMPORTEMENT RDR, MERCI DE NE PAS PRENDRE EXEMPLE [!]
LE COMBO ALCOOL/KÉ, DÉCONSEILLÉ, POUSSÉ À L'EXTREME, DANS UN CADRE NON SÉCURISÉ ... ON AURAIT PU MAL FINIR.
[video=youtube;by8gyBN9X3U]
21 Juin, Fête de la Musique, Paris.
Ma collègue, C. , aka "mon petit poney"
Kétamine S-Isomer.
L'aventure commence à un Open Air au Bois de Boulogne, on a déjà bien bu et fumé sur le trajet pour y aller.
On se chill à l'Open Air, ça manque de puissance sonore, mais pas de monde, on se fout pas trop loin des enceintes, on se pose, et je roule un stick ... en même temps, j'offre des petites traces à mes amis, vu qu'on est déjà sous alcool et canna, je fais des vraiment petites traces. Je prend la mienne sur l'épaule de C., classic
Les effets sont très légers pour moi, tolérance obligée, mais chez mes potes aussi, je pense qu'on était déjà trop faits pour sentir une petite trace comme ça.
Une bonne heure, et quelques centilitres d'alcool plus tard, on décide de partir, direction la station de métro.
Sur le chemin, C. me sort la chose qui a précipité la suite :
"Elle fait rien ta Kéta !
- AH OUAIS ?"
La, coup de folie, gros montage sur mes chevaux (ça colle avec la substance, d'un côté)
JE VIDE LE POCHON (~0,15g ?) SUR LE CAPOT D'UNE VOITURE, DIVISE LE TAS EN DEUX (ENORMES) LIGNES
"MAINTENANT, SNIFF ÇA ET ACCROCHE-TOI, TU VAS VOIR SI ELLE FAIT RIEN"
On prend notre ligne respective, et on rentre dans la station de métro.
En même pas une minute, à peine le temps que le métro arrive, mais assez pour prévenir mes autres potes qu'on a pris une dose assez insolente de kéta, qu'on va surement dérouiller, que ça y est : CA MONTE, ET FORT !
On rentre dans le métro, et la, je commence À faire n'importe quoi, je fais le cochon pendu en plein milieu de la rame, je cours partout, je saute.
A ce moment, je n'ai presque aucun controle sur moi-même, pour dire, même mes potes avaient plus d'autorité. Cette sensation est assez bizarre... Parce que je me rend compte, en tant que spectateur, des conneries que je fait, sans pouvoir les arreter : bien pire qu'avec l'alcool à haute dose !
C. elle, se prend une claque qui la couche. Elle nous parle de "ligne d'horizon", de "voitures qui volent", de "ciel rouge" ... tu vois que c'est psyché !!!
On arrive au Grand Palais, moi je suis en mode "Superman Transcendé", C. elle, est en mode "Loque Dissociée", on la porte jusqu'au dehors, et on se met sur un banc (face aux champs, avec le comico derrière nous !).
A ce moment, la, ça commence a dérailler pour moi, le ciel est emplis "d'étoiles" qui bougent dans tout les sens, enfaite, c'est plutôt des points multicolores en mouvements.
Je vois C. allongée, en plein délire, elle rayonne, visuellement parlant, c'est comme si elle avait une aura qui pulsait une énergie de fou !
Les gens veulent la faire bouger, lui faire faire un petit tour, j'essaie, dans mon état, leur dire qu'il fallait mieux qu'elle reste immobile pour le moment ... que je la surveille.
Je la touche pour la maintenir tant bien que mal dans la réalité, je lui parle doucement, j'essaye d'apaiser un sacré délire qui monte de plus en plus fort, dans ma tête aussi.
Un pote me demande ce qu'il "se passe" : la seule chose que j'arrive à lui répondre "Je crois qu'elle fait un Hole, moi je vois en Rubick's Cube" ...
Je ne sais pas pourquoi "Rubrick's Cube", ça ne ressemble pas du tout à ça, enfaite j'ai l'impression de prendre une photo nette toutes les 10 secondes, et entre ces deux prises, de ne voir qu'en fluide d'énergie et de mouvement, toujours avec C. qui rayonne énormément.
La confusion est totale à ce moment, ma mémoire part en vrille aussi. Je ne sais plus où j'habite comme dirait un pote.
C. est toujours dans son délire, parfois les yeux révulsés, parfois le regard fixe et concentré dans le vide. Elle parle de choses assez incohérentes.
Je vois toujours en mode "prise de vue" et complète le vide par des delires visuels très beaux. Physiquement, je me sens bien, mais je ne peux rien faire, bouger rien que le bras est difficile, et j'oublie parfois que mon bras est le mien "LA TOUCHEZ PAS JE VOUS AI DIT ... AH MERDE C'EST MOI QUI LA TOUCHE".
On redescend au bout d'une bonne heure et demi, C. est toute chamboulée, elle a vécu quelque chose d' "indescriptible" (hole ?), moi ça m'a donné une patate incroyable pour le reste de la soirée, où on boira et fumera beaucoup.
Ce trip, par sa puissance, mais aussi parce qu'après coup, on se rend un peu compte de la connerie, et des risques évités par chance, m'a beaucoup marqué.
[!] ÉTANT DONNÉ MON ABSENCE DE COMPORTEMENT RDR, MERCI DE NE PAS PRENDRE EXEMPLE [!]
