Waltz
Matrice Périnatale
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- 27/3/13
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Salut! Premier TR.
En parcourant le forum j'ai remarqué qu'il y avait déjà pas mal de TR sur l'AM2201, d'ailleurs souvent inégaux quant aux effets produits par cette foutue molécule. En fumer a clairement été la plus grosse erreur de ma vie, ça s'est passé il y a quelque chose comme 5 mois.
Aujourd'hui moi et Dédé sommes contents, la méthoxétamine qu'on a commandé est arrivée. Il est midi, et l'échantillon que Dédé avait demandé est arrivé, 0.4g d'AM2201. Je ne connais pas du tout ce truc, mais d'après mon pote - qui en a déjà fumé une fois - c'est une prod assez légère, comparable à de la beuh, qui entraîne fous rires et bons délires pendant environ une heure. Il propose d'en fumer un peu, en attendant la soirée pour taper la métho. Bof, pourquoi pas? Je n'ai jamais trop aimé le THC, mais si ça fait rire et passer un bon moment...
Dédé sort une pipe (on est dans sa chambre, oublié de préciser), y met un peu de tabac, et s'interroge sur la quantité d'AM2201 nécessaire. La seule fois où il en avait fumé, c'était un pote à lui qui avait roulé un joint. Il y va à la bourrin, je le vois mettre une grosse pincée de la poudre blanche, deux, puis trois... Et enfin une quatrième. Je ne connaissais presque pas les RC à cette époque, j'étais habitué aux grosses traces de C ou de MD, le voir mettre quelques pincées dans une pipe ne m'a pas choqué.
Bref, je l'allume, Dédé s'en va dans la cuisine, et je commence à fumer. Une latte, une deuxième, une troisième. Putain! Ce truc est vraiment efficace. C'est quasi instantané, j'ai l'impression de m'être mangé deux douilles dans la gueule. Dédé revient : "alors?", "j'le crois pas, j'suis déjà complétement perché, c'est vraiment énorme". Il en reste encore dans la pipe, je tire les deux ou trois dernières lattes et je pose la pipe. Je soupire, gonfle les joues et écarquille les yeux, n'en revenant pas de la claque que je suis en train de me prendre.
T+10mn. "Ca va pas", dis-je à Dédé. "C'est trop fort". Je sens qu'il y a un problème, je tente de me lever, les jambes tremblotantes. J'entends la voix de Dédé, mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'il dit. Sa voix résonne et me donne mal à la tête. Je me sens partir, à chaque seconde qui passe je ressens une dissociation de plus en plus présente. Tout devient relativement flou, et à chaque fois que je bouge un peu ma tête, les images mettent 1/2 seconde de retard à arriver, comme un jeu vidéo qui rame. Etrangement j'arrive encore à penser clairement, je me demande combien de temps ça dure, si j'en ai trop pris, si je suis en train de flipper pour rien, si j'ai passé le pic...
Le pic, je l'avais pas passé.
T+?. J'ai froid et envie de vomir, je m'assois sur son lit. Je sens le regard de Dédé qui s'inquiète pour moi, j'arrive à lâcher un "ça va vraiment pas" avant de me laisser tomber sur le dos. Je crois comprendre mon pote qui me dit "t'inquiète pas", "c'est normal", "j'ai déjà vu ça". C'est là qu'une paranoïa commence à s'installer dans mon esprit. J'ai la certitude qu'il me dit ça sans le penser, et qu'il m'arrive quelque chose de très grave. J'ouvre la bouche, mais je n'arrive plus à parler. La lumière m'aggresse et me donne mal à la tête, je décide de fermer les yeux pensant que ça serait mieux. Grave erreur, la dissociation est alors totale. Mon corps, qui jusque là était anésthésié à 100%, commence à me faire mal. Je me vois chuter à l'infini, et à chaque mètres passé, un "double" se détache de mon corps. Vous voyez le bug des fenêtres windows, qui fait que lorsque vous essayez de la bouger y'en a plein qui suivent le mouvement? Ben là ça faisait pareil avec mon corps, et à chaque "double" qui se détachait j'avais terriblement mal. Chaque son résonne à l'infini, formant un ensemble insupportable, s'amplifiant à chaque seconde.
Cette fois ça y est, je sens que je fais ma première OD et qu'elle va m'être fatale. J'ai envie de dire à Dédé d'appeler les urgences le plus vite possible, mais j'y arrive pas. Je tente alors d'ouvrir les yeux, de toute façon ça ne pourra pas être pire que dans le noir. Je me trompe encore, la lumière m'explose le crâne, et je suis dans un autre univers. Les couleurs sont lugubres, et je vois en "zoom", comme si je portais des lunettes alors que je n'en ai pas besoin. Le plus flippant c'est que chaque mouvement que j'apercois se répète une dizaine de fois, avant de passer au mouvement suivant. Exemple : dédé qui lève la tête, il la lèvera dix fois, et à la onzième image il se "téléportera" dans une autre position semi-allongée. Je me rends compte que je suis enroulé dans la couverture. Je tourne la tête lentement pour demander de l'aide à Dédé, et je le vois en position quasi allongée en train de tripper. Il voit mon regard et me dit "c'est puissant".
Je ne le crois pas, je suis persuadé qu'il n'en a pas pris, comment aurait-il pu le faire, vu l'état dans laquel ça m'avait mit? Ma tête tombe sur ses genoux. Je me dis que Dédé ne veut pas appeler les urgences de peur de se faire choper avec la came. J'ai l'impression qu'il veut me laisser mourrir pour ne pas avoir de problèmes. Je gémis et referme les yeux, pour ne plus les rouvrir avant longtemps. Dissociation totale.
En plus des sueurs froides et des douleurs, je sens mon pied qui s'agite tout seul. Puis ma jambe, mes bras, mes mains. J'ai des phases où je convulse sévèrement. Ma respiration aussi déconne totalement, parfois je respire très vite comme après avoir fait un 100m, parfois je reste 5, 10 secondes sans respirer. Depuis combien de temps ça dure? Encore combien de temps avant que mon coeur s'arrête? J'ai l'impression qu'il s'est passé au minimum 3 heures. Je reste dans cet état là pour une durée qui me semble être infinie.
...
T+30 : j'ouvre les yeux et je me met en position assise. Bordel. Je m'en suis sorti. Je commence déjà à redescendre. Je ne convulse plus, je respire normalement, je n'ai plus aucun déformation visuelle. Mais je suis encore défoncé comme jamais la beuh n'avait réussi à le faire. Dédé aussi redescend. Wouaw, lui aussi il en avait tapé en fait, je me rends compte de la phase parano que j'ai eu. Dédé a apprécié, beaucoup même. Il en avait prit un peu moins que moi. Je marche un peu, bois de l'eau, prend de grandes respirations, me roule une clope... Dédé avoue ensuite avoir quand même flippé pour moi, mais qu'il était trop défoncé pour pouvoir m'aider, il ne s'était pas du tout rendu compte des doses. Je lui demande si je lui ai parlé, et il me répond "à part les "ça va pas, ça va pas, ça va pas...", la seule phrase que t'as articulé ça a été "putain si je m'en sors j'aurai des séquelles"". Rire jaune de ma part.
Le pire dans tout ça? Je crois que j'avais raison. Depuis ce jour, certains soirs quand je m'allonge ou certains matins quand je me réveille, je sens un engourdissement TRES violent dans un bras, ou une jambe, voire les deux. C'est très désagréable et parfois même douloureux, ça m'empêche de dormir de temps en temps. Avec le temps - et heureusement - ça se produit de moins en moins souvent, mais ça reste assez flippant. Je n'ai jamais entendu ou lu ce genre de symptome post-bad, mais je suis sûr que l'AM2201 est lié à ça!
Au final je sais pas du tout combien de mg j'ai fumé, je ne sais pas trop à quoi peuvent correspondrent quatre grosses pincées... Après coup j'ai aussi trouvé très bizarre d'avoir du visuel, c'est normal avec ce genre de prod?!
Bref! Peut être que l'AM2201 est plus intéressante bien dosée, mais perso j'ai eu ma dose. Si jamais un jour vous vous retrouvez avec ce truc entre les mains, faites gaffe. :retard:
Edit : je tiens à préciser que depuis j'ai "muri" quant à mon approche avec les prods, et que je referai pas cette erreur.
En parcourant le forum j'ai remarqué qu'il y avait déjà pas mal de TR sur l'AM2201, d'ailleurs souvent inégaux quant aux effets produits par cette foutue molécule. En fumer a clairement été la plus grosse erreur de ma vie, ça s'est passé il y a quelque chose comme 5 mois.
Aujourd'hui moi et Dédé sommes contents, la méthoxétamine qu'on a commandé est arrivée. Il est midi, et l'échantillon que Dédé avait demandé est arrivé, 0.4g d'AM2201. Je ne connais pas du tout ce truc, mais d'après mon pote - qui en a déjà fumé une fois - c'est une prod assez légère, comparable à de la beuh, qui entraîne fous rires et bons délires pendant environ une heure. Il propose d'en fumer un peu, en attendant la soirée pour taper la métho. Bof, pourquoi pas? Je n'ai jamais trop aimé le THC, mais si ça fait rire et passer un bon moment...
Dédé sort une pipe (on est dans sa chambre, oublié de préciser), y met un peu de tabac, et s'interroge sur la quantité d'AM2201 nécessaire. La seule fois où il en avait fumé, c'était un pote à lui qui avait roulé un joint. Il y va à la bourrin, je le vois mettre une grosse pincée de la poudre blanche, deux, puis trois... Et enfin une quatrième. Je ne connaissais presque pas les RC à cette époque, j'étais habitué aux grosses traces de C ou de MD, le voir mettre quelques pincées dans une pipe ne m'a pas choqué.
Bref, je l'allume, Dédé s'en va dans la cuisine, et je commence à fumer. Une latte, une deuxième, une troisième. Putain! Ce truc est vraiment efficace. C'est quasi instantané, j'ai l'impression de m'être mangé deux douilles dans la gueule. Dédé revient : "alors?", "j'le crois pas, j'suis déjà complétement perché, c'est vraiment énorme". Il en reste encore dans la pipe, je tire les deux ou trois dernières lattes et je pose la pipe. Je soupire, gonfle les joues et écarquille les yeux, n'en revenant pas de la claque que je suis en train de me prendre.
T+10mn. "Ca va pas", dis-je à Dédé. "C'est trop fort". Je sens qu'il y a un problème, je tente de me lever, les jambes tremblotantes. J'entends la voix de Dédé, mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'il dit. Sa voix résonne et me donne mal à la tête. Je me sens partir, à chaque seconde qui passe je ressens une dissociation de plus en plus présente. Tout devient relativement flou, et à chaque fois que je bouge un peu ma tête, les images mettent 1/2 seconde de retard à arriver, comme un jeu vidéo qui rame. Etrangement j'arrive encore à penser clairement, je me demande combien de temps ça dure, si j'en ai trop pris, si je suis en train de flipper pour rien, si j'ai passé le pic...
Le pic, je l'avais pas passé.
T+?. J'ai froid et envie de vomir, je m'assois sur son lit. Je sens le regard de Dédé qui s'inquiète pour moi, j'arrive à lâcher un "ça va vraiment pas" avant de me laisser tomber sur le dos. Je crois comprendre mon pote qui me dit "t'inquiète pas", "c'est normal", "j'ai déjà vu ça". C'est là qu'une paranoïa commence à s'installer dans mon esprit. J'ai la certitude qu'il me dit ça sans le penser, et qu'il m'arrive quelque chose de très grave. J'ouvre la bouche, mais je n'arrive plus à parler. La lumière m'aggresse et me donne mal à la tête, je décide de fermer les yeux pensant que ça serait mieux. Grave erreur, la dissociation est alors totale. Mon corps, qui jusque là était anésthésié à 100%, commence à me faire mal. Je me vois chuter à l'infini, et à chaque mètres passé, un "double" se détache de mon corps. Vous voyez le bug des fenêtres windows, qui fait que lorsque vous essayez de la bouger y'en a plein qui suivent le mouvement? Ben là ça faisait pareil avec mon corps, et à chaque "double" qui se détachait j'avais terriblement mal. Chaque son résonne à l'infini, formant un ensemble insupportable, s'amplifiant à chaque seconde.
Cette fois ça y est, je sens que je fais ma première OD et qu'elle va m'être fatale. J'ai envie de dire à Dédé d'appeler les urgences le plus vite possible, mais j'y arrive pas. Je tente alors d'ouvrir les yeux, de toute façon ça ne pourra pas être pire que dans le noir. Je me trompe encore, la lumière m'explose le crâne, et je suis dans un autre univers. Les couleurs sont lugubres, et je vois en "zoom", comme si je portais des lunettes alors que je n'en ai pas besoin. Le plus flippant c'est que chaque mouvement que j'apercois se répète une dizaine de fois, avant de passer au mouvement suivant. Exemple : dédé qui lève la tête, il la lèvera dix fois, et à la onzième image il se "téléportera" dans une autre position semi-allongée. Je me rends compte que je suis enroulé dans la couverture. Je tourne la tête lentement pour demander de l'aide à Dédé, et je le vois en position quasi allongée en train de tripper. Il voit mon regard et me dit "c'est puissant".
Je ne le crois pas, je suis persuadé qu'il n'en a pas pris, comment aurait-il pu le faire, vu l'état dans laquel ça m'avait mit? Ma tête tombe sur ses genoux. Je me dis que Dédé ne veut pas appeler les urgences de peur de se faire choper avec la came. J'ai l'impression qu'il veut me laisser mourrir pour ne pas avoir de problèmes. Je gémis et referme les yeux, pour ne plus les rouvrir avant longtemps. Dissociation totale.
En plus des sueurs froides et des douleurs, je sens mon pied qui s'agite tout seul. Puis ma jambe, mes bras, mes mains. J'ai des phases où je convulse sévèrement. Ma respiration aussi déconne totalement, parfois je respire très vite comme après avoir fait un 100m, parfois je reste 5, 10 secondes sans respirer. Depuis combien de temps ça dure? Encore combien de temps avant que mon coeur s'arrête? J'ai l'impression qu'il s'est passé au minimum 3 heures. Je reste dans cet état là pour une durée qui me semble être infinie.
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T+30 : j'ouvre les yeux et je me met en position assise. Bordel. Je m'en suis sorti. Je commence déjà à redescendre. Je ne convulse plus, je respire normalement, je n'ai plus aucun déformation visuelle. Mais je suis encore défoncé comme jamais la beuh n'avait réussi à le faire. Dédé aussi redescend. Wouaw, lui aussi il en avait tapé en fait, je me rends compte de la phase parano que j'ai eu. Dédé a apprécié, beaucoup même. Il en avait prit un peu moins que moi. Je marche un peu, bois de l'eau, prend de grandes respirations, me roule une clope... Dédé avoue ensuite avoir quand même flippé pour moi, mais qu'il était trop défoncé pour pouvoir m'aider, il ne s'était pas du tout rendu compte des doses. Je lui demande si je lui ai parlé, et il me répond "à part les "ça va pas, ça va pas, ça va pas...", la seule phrase que t'as articulé ça a été "putain si je m'en sors j'aurai des séquelles"". Rire jaune de ma part.
Le pire dans tout ça? Je crois que j'avais raison. Depuis ce jour, certains soirs quand je m'allonge ou certains matins quand je me réveille, je sens un engourdissement TRES violent dans un bras, ou une jambe, voire les deux. C'est très désagréable et parfois même douloureux, ça m'empêche de dormir de temps en temps. Avec le temps - et heureusement - ça se produit de moins en moins souvent, mais ça reste assez flippant. Je n'ai jamais entendu ou lu ce genre de symptome post-bad, mais je suis sûr que l'AM2201 est lié à ça!
Au final je sais pas du tout combien de mg j'ai fumé, je ne sais pas trop à quoi peuvent correspondrent quatre grosses pincées... Après coup j'ai aussi trouvé très bizarre d'avoir du visuel, c'est normal avec ce genre de prod?!
Bref! Peut être que l'AM2201 est plus intéressante bien dosée, mais perso j'ai eu ma dose. Si jamais un jour vous vous retrouvez avec ce truc entre les mains, faites gaffe. :retard:
Edit : je tiens à préciser que depuis j'ai "muri" quant à mon approche avec les prods, et que je referai pas cette erreur.
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