prosk8h
Alpiniste Kundalini
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Salut salut (Mode Ned Flanders activé !)
J’ai enfin décidé de faire le trip report de L’expérience psychédélique la plus profonde de toute ma vie, ça s’annonce être un pavé de plusieurs pages word.
Je me tâte à la placer dans la catégorie combo plutôt que RC à cause des 10 grammes d’herbe consommés durant la fameuse expérience.
Elle s’est déroulée dans le Jura à la fin du mois de février 2012.
J’étais avec 3 amis que nous appellerons Vl, Va et Mi.
Il est 15H00, nous avons fini de manger il y a déjà plus d’une heure, je sors les 75mg de 2C-E que nous avions prévus pour nous 4 (soit environ 19mg par personne) et décide de les dissoudre dans une bouteille de 50CL d’eau avant d’en servir un verre à chacun.
On décide de rouler un pétard et de partir faire un tour aux cascades du hérisson. Bien entendu, on laisse la voiture à sa place et on décide de faire les 4,5km à pieds.
Nous entamons donc notre périple vers la vallée où se trouvent les cascades ? Nous ne sommes même pas encore arrivés que je me sens déjà « différent ».
Je me souviens d’avoir dit un truc du genre : « les mecs, ça va être sacrément fort je sens, ça commence déjà à monter. »
Nous venons d’arriver dans la vallée, il reste 500 mètres à faire pour atteindre les cascades, on croise des touristes, je commence à me marrer sans raison en les regardant, je trouvais leur tête vraiment marrante je crois. Je dis à mes potes que je commence à être fracassé.
On arrive aux cascades et là, stupeur, il y a énormément de neige et de verglas. Les chemins sont pour la plupart fermés avec des barrières des panneaux indiquent que c’est interdit et dangereux de continuer.
Les touristes ne semblent pas se laisser démonter par l’idée alors nous non plus. On se rapproche de la première cascade et on commence à comprendre pourquoi les panneaux étaient là.
En effet, c’est super dangereux, ça glisse énormément, et je vois Vl qui se rapproche dangereusement du torrent formé par la cascade. Je vois la peur se mêler à un début de mydriase dans ses yeux.
Bien que Va (qui ne ressent pas encore le moindre effet) ait très envie qu’on tente d’aller plus loin pour voir les autres cascades, nous décidons de faire demi-tour pour se caller là où on pourra admirer la chute d’eau sans danger.
Mi (qui lui non plus ne sent pas encore les effets) et Va décident alors de prendre des photos. L’idée me tente mais je suis déjà trop à l’ouest pour y arriver. On reste callés là quelques dizaines de minutes.
On décide de rouler un nouveau pétard avant de remonter.
A ce moment-là, les premiers visuels se déclarent et ils annoncent un trip grandiose.
En effet, pendant que le pétard se roulait, Vl passe devant moi en laissant une trainée colorée d’environ 1m20 derrière lui.
Je dis à Vl ce que je viens de voir il me sourit et me dit que pour lui aussi ça commence à bien monter là.
De leur côté, Va et Mi ne sont pas encore montés et nous envient légèrement.
Le pétard est fini, et nous commençons à regretter de ne pas avoir pris d’eau avec nous. Nous décidons
alors de remonter au village.
On commence à marcher et nous nous sentons tous empli d’une sorte d’énergie physique / euphorie. Pour la première fois de ma vie, je n’ai pas du tout froid pendant la montée de 2C-E, au contraire, j’ai même très chaud. Tellement que je décide d’enlever mon blouson en cuir.
Il reste un kilomètre avant d’arriver au village et nous sommes entourés d’une forêt de sapins. Je dis alors à mes potes : « arrêtez-vous et regardez un instant ».
Les sapins se démultiplient alors autour de nous en ondulant d’une façon qui rappelle la danse orientale.
Va et Mi, qui n’avaient pas le moindre effet jusque-là, voient la même chose que moi et je vois qu’ils sont contents que ça monte enfin.
Dix minutes plus tard, on arrive à la maison, on boit un grand coup de flotte (Vl va boire 1,5l d’un coup ce fou), on branche le vieux lecteur CD de la maison, les premières notes de Led Zeppelin commencent à emplir la pièce et nous décidons alors de nous poser dans les fauteuils et le canapé.
Lorsque Jimi Page entame le solo de Good Times Bad Times, c’est la révélation et l’ensemble de la pièce commence alors à se transformer. Tout se déforme et s’emplit de couleurs (dont certaines « n’existent pas »). Les dimensions de la pièce passent de la taille d’une cage à lapin à celle d’un stade de football et inversement de façon très rapide.
On se regarde les uns les autres avec mes potes et on comprend tous que les autres voient la même chose que nous. On commence à se marrer comme des cons.
On décide de rouler à nouveau. C’est comme une explosion de saveur.
On change de pièce en embarquant la musique avec nous et de quoi fumer. en fonction des effets de stéréo alors qu'on écoute un CD sur un vieux poste tout pourris.
Le son semble se déplacer dans la pièce.
On se calle dans une des chambres on se choisit tous une position confortable avec moult couvertures de grand-mère (je vous parle de ces fameuses couvertures en laine avec des motifs à carreaux).
C’est à ce moment-là que j’ai vécu le passage le plus fort du trip.
On ne parle plus trop avec les potes, pas besoin. On est dans la musique et on profite des visuels.
Je regarde un de murs de la chambre. Il est couvert de symboles psychédéliques. Je vois toutes les différentes phases de la vie se dérouler sur le mur. Je vois l’acte sexuel en lui-même, le spermatozoïde qui entre dans l’ovule, la division cellulaire, la formation du fœtus qui grandit petit à petit. Je vois un bébé qui grandit lui aussi. Je le vois vieillir et mourir pour finalement voir sa tombe.
Des spirales commencent à se former sur le mur en question, ce qui fait disparaitre la vision précédente. Et là…
BAM !
Je me perds d’un coup dans une sorte de fractale kaléidoscopique emplie de motifs psychédéliques qui va me prendre toute la vision (la seule pensée qui me vient c’est : « heureusement que j’suis pas en train de conduire là… », suivie très rapidement de « c’est fort mais c’est beau »).
Cette phase a pu durer 5 minutes comme elle a pu durer une heure, je n’avais plus aucune notion du temps durant le trip.
Cette phase se termine, on décide peu après de retourner dans le salon.
A ce moment-là, on perd Va qui est pris de nausées et qui décide alors de s’enfermer dans les chiottes. Le pauvre va alors prendre bien cher.
Il va gerber ses tripes avant d’aller s’allonger dans le noir pendant une bonne heure en nous demandant de pas faire trop de bruit par ce qu’il se tape un mal de crâne de malade (aucun rapport avec le produit, il est atteint d’une maladie super rare dont j’ai oublié le nom qui provoque des maux de têtes capable de faire tomber dans les pommes et/ou de vomir tellement la douleur est insupportable).
On a mal pour lui mais on ne peut rien faire. Nous attendons que sa crise se termine en espérant qu’il ne souffre pas trop.
Lorsqu’il revient, c’est comme une renaissance. Autant pour lui que pour nous qui venons de retrouver le 4[SUP]ème[/SUP] membre de notre équipe.
Entre temps, Vl a commencé à avoir des expressions faciales de plus en plus improbables tout en faisant des mouvements étranges avec ses bras (ça lui arrive à chaque fois qu’il se met une belle dose d’hallucinogène), on pourrait croire qu’il souffre tellement ses traits semblent tendus, mais on sait que c’est sa façon à lui d’exprimer la passion qu’il ressent sous hallucinogènes.
On commence à se foutre gentiment de sa gueule en le comparant à Timmy dans South Park.
On a changé plusieurs fois de disque et le dernier vient de se terminer, je décide alors de me mettre au piano.
Je joue un arrangement pour piano de Initials BB de Gainsbourg avant de demander pardon à mes potes pour ce hold-up musical. Ce à quoi ils me répondent : « mais continue, c’était profond » avant d'exploser de rire.
Je m’exécute donc et je commence à voir des choses complétement dingues. Je suis en pleine impro sur le piano et chaque touche qui est dans la gamme que j’utilise s’illumine alors comme pour me dire quelles sont les touches que je peux jouer.
Je me rends alors compte qu’en plus les touches me regardent. Des visages souriants sont apparus dessus. J’ai des fois l’impression que le piano se déplace d’une cinquantaine de centimètres mais je continue de jouer.
Je fais une pause pour rouler un joint avant de retourner sur le piano en embarquant un cendrier avec moi. Je me prends alors pour un type qui fait du piano bar dans les années 40 en fumant quelques taffes entre chaque morceau.
Au bout d’un moment je fini par arrêter et on décide de s’écouter un autre CD, ce sera les Beatles. On aura un gros fou rire quand commencera la chanson Lucie in the Sky with Diamonds, allez savoir pourquoi… Et un deuxième quand Vl comparera la chanson Eleanor Rugby à une pub pour Volkswagen.
Il est déjà 1H30 du matin et on est encore bien défoncés, je décide de boire une bière.
Le temps que je comprenne ce qu’il se passe, j’ai bu un pack de Goudale (superbe bière du Nord à 7,2°). C’est d’ailleurs ce qui me permettra de dormir avant les autres.
En effet, vers 2h30, je m’endors d’un coup alors que j’étais posé dans le canapé du salon avant de me réveilleur une heure après sans m’être rendu compte que j’avais dormi. Je trouve sur moi un papier avec marqué « coma hydraulique ». Je comprends alors que j’étais en train de dormir et je les soupçonne d’avoir pris quelques photos.
Les visuels sont encore présents et je suis donc très étonné de mettre endormi.
Vers 4h30, je vais me coucher et cette fois-ci pour de bon (merci la bière)
Je me lève vers 9h, je roule un pétard. Au moment où je le pète, ça réveille instantanément Mi qui (une fois qu’il ait fumé) m’explique alors que lui et les autres se sont couchés vers 7h et que VL et Va ne sont donc pas prêts de se lever.
J’ai volontairement (pour des raisons de longueur) omis certains détails et passages de ce trip, notamment le nombre de fois où Mi aura demandé « qui qui roule un pétard ? » et Vl qui l’aura qualifié plus d’une fois de « machine fumatoire volontariste »
Dernière chose : On est reparti le lendemain et je pense qu’on aurait dû se reposer d’avantage avant de prendre la route.
J’ai enfin décidé de faire le trip report de L’expérience psychédélique la plus profonde de toute ma vie, ça s’annonce être un pavé de plusieurs pages word.
Je me tâte à la placer dans la catégorie combo plutôt que RC à cause des 10 grammes d’herbe consommés durant la fameuse expérience.
Elle s’est déroulée dans le Jura à la fin du mois de février 2012.
J’étais avec 3 amis que nous appellerons Vl, Va et Mi.
Il est 15H00, nous avons fini de manger il y a déjà plus d’une heure, je sors les 75mg de 2C-E que nous avions prévus pour nous 4 (soit environ 19mg par personne) et décide de les dissoudre dans une bouteille de 50CL d’eau avant d’en servir un verre à chacun.
On décide de rouler un pétard et de partir faire un tour aux cascades du hérisson. Bien entendu, on laisse la voiture à sa place et on décide de faire les 4,5km à pieds.
Nous entamons donc notre périple vers la vallée où se trouvent les cascades ? Nous ne sommes même pas encore arrivés que je me sens déjà « différent ».
Je me souviens d’avoir dit un truc du genre : « les mecs, ça va être sacrément fort je sens, ça commence déjà à monter. »
Nous venons d’arriver dans la vallée, il reste 500 mètres à faire pour atteindre les cascades, on croise des touristes, je commence à me marrer sans raison en les regardant, je trouvais leur tête vraiment marrante je crois. Je dis à mes potes que je commence à être fracassé.
On arrive aux cascades et là, stupeur, il y a énormément de neige et de verglas. Les chemins sont pour la plupart fermés avec des barrières des panneaux indiquent que c’est interdit et dangereux de continuer.
Les touristes ne semblent pas se laisser démonter par l’idée alors nous non plus. On se rapproche de la première cascade et on commence à comprendre pourquoi les panneaux étaient là.
En effet, c’est super dangereux, ça glisse énormément, et je vois Vl qui se rapproche dangereusement du torrent formé par la cascade. Je vois la peur se mêler à un début de mydriase dans ses yeux.
Bien que Va (qui ne ressent pas encore le moindre effet) ait très envie qu’on tente d’aller plus loin pour voir les autres cascades, nous décidons de faire demi-tour pour se caller là où on pourra admirer la chute d’eau sans danger.
Mi (qui lui non plus ne sent pas encore les effets) et Va décident alors de prendre des photos. L’idée me tente mais je suis déjà trop à l’ouest pour y arriver. On reste callés là quelques dizaines de minutes.
On décide de rouler un nouveau pétard avant de remonter.
A ce moment-là, les premiers visuels se déclarent et ils annoncent un trip grandiose.
En effet, pendant que le pétard se roulait, Vl passe devant moi en laissant une trainée colorée d’environ 1m20 derrière lui.
Je dis à Vl ce que je viens de voir il me sourit et me dit que pour lui aussi ça commence à bien monter là.
De leur côté, Va et Mi ne sont pas encore montés et nous envient légèrement.
Le pétard est fini, et nous commençons à regretter de ne pas avoir pris d’eau avec nous. Nous décidons
alors de remonter au village.
On commence à marcher et nous nous sentons tous empli d’une sorte d’énergie physique / euphorie. Pour la première fois de ma vie, je n’ai pas du tout froid pendant la montée de 2C-E, au contraire, j’ai même très chaud. Tellement que je décide d’enlever mon blouson en cuir.
Il reste un kilomètre avant d’arriver au village et nous sommes entourés d’une forêt de sapins. Je dis alors à mes potes : « arrêtez-vous et regardez un instant ».
Les sapins se démultiplient alors autour de nous en ondulant d’une façon qui rappelle la danse orientale.
Va et Mi, qui n’avaient pas le moindre effet jusque-là, voient la même chose que moi et je vois qu’ils sont contents que ça monte enfin.
Dix minutes plus tard, on arrive à la maison, on boit un grand coup de flotte (Vl va boire 1,5l d’un coup ce fou), on branche le vieux lecteur CD de la maison, les premières notes de Led Zeppelin commencent à emplir la pièce et nous décidons alors de nous poser dans les fauteuils et le canapé.
Lorsque Jimi Page entame le solo de Good Times Bad Times, c’est la révélation et l’ensemble de la pièce commence alors à se transformer. Tout se déforme et s’emplit de couleurs (dont certaines « n’existent pas »). Les dimensions de la pièce passent de la taille d’une cage à lapin à celle d’un stade de football et inversement de façon très rapide.
On se regarde les uns les autres avec mes potes et on comprend tous que les autres voient la même chose que nous. On commence à se marrer comme des cons.
On décide de rouler à nouveau. C’est comme une explosion de saveur.
On change de pièce en embarquant la musique avec nous et de quoi fumer. en fonction des effets de stéréo alors qu'on écoute un CD sur un vieux poste tout pourris.
Le son semble se déplacer dans la pièce.
On se calle dans une des chambres on se choisit tous une position confortable avec moult couvertures de grand-mère (je vous parle de ces fameuses couvertures en laine avec des motifs à carreaux).
C’est à ce moment-là que j’ai vécu le passage le plus fort du trip.
On ne parle plus trop avec les potes, pas besoin. On est dans la musique et on profite des visuels.
Je regarde un de murs de la chambre. Il est couvert de symboles psychédéliques. Je vois toutes les différentes phases de la vie se dérouler sur le mur. Je vois l’acte sexuel en lui-même, le spermatozoïde qui entre dans l’ovule, la division cellulaire, la formation du fœtus qui grandit petit à petit. Je vois un bébé qui grandit lui aussi. Je le vois vieillir et mourir pour finalement voir sa tombe.
Des spirales commencent à se former sur le mur en question, ce qui fait disparaitre la vision précédente. Et là…
BAM !
Je me perds d’un coup dans une sorte de fractale kaléidoscopique emplie de motifs psychédéliques qui va me prendre toute la vision (la seule pensée qui me vient c’est : « heureusement que j’suis pas en train de conduire là… », suivie très rapidement de « c’est fort mais c’est beau »).
Cette phase a pu durer 5 minutes comme elle a pu durer une heure, je n’avais plus aucune notion du temps durant le trip.
Cette phase se termine, on décide peu après de retourner dans le salon.
A ce moment-là, on perd Va qui est pris de nausées et qui décide alors de s’enfermer dans les chiottes. Le pauvre va alors prendre bien cher.
Il va gerber ses tripes avant d’aller s’allonger dans le noir pendant une bonne heure en nous demandant de pas faire trop de bruit par ce qu’il se tape un mal de crâne de malade (aucun rapport avec le produit, il est atteint d’une maladie super rare dont j’ai oublié le nom qui provoque des maux de têtes capable de faire tomber dans les pommes et/ou de vomir tellement la douleur est insupportable).
On a mal pour lui mais on ne peut rien faire. Nous attendons que sa crise se termine en espérant qu’il ne souffre pas trop.
Lorsqu’il revient, c’est comme une renaissance. Autant pour lui que pour nous qui venons de retrouver le 4[SUP]ème[/SUP] membre de notre équipe.
Entre temps, Vl a commencé à avoir des expressions faciales de plus en plus improbables tout en faisant des mouvements étranges avec ses bras (ça lui arrive à chaque fois qu’il se met une belle dose d’hallucinogène), on pourrait croire qu’il souffre tellement ses traits semblent tendus, mais on sait que c’est sa façon à lui d’exprimer la passion qu’il ressent sous hallucinogènes.
On commence à se foutre gentiment de sa gueule en le comparant à Timmy dans South Park.
On a changé plusieurs fois de disque et le dernier vient de se terminer, je décide alors de me mettre au piano.
Je joue un arrangement pour piano de Initials BB de Gainsbourg avant de demander pardon à mes potes pour ce hold-up musical. Ce à quoi ils me répondent : « mais continue, c’était profond » avant d'exploser de rire.
Je m’exécute donc et je commence à voir des choses complétement dingues. Je suis en pleine impro sur le piano et chaque touche qui est dans la gamme que j’utilise s’illumine alors comme pour me dire quelles sont les touches que je peux jouer.
Je me rends alors compte qu’en plus les touches me regardent. Des visages souriants sont apparus dessus. J’ai des fois l’impression que le piano se déplace d’une cinquantaine de centimètres mais je continue de jouer.
Je fais une pause pour rouler un joint avant de retourner sur le piano en embarquant un cendrier avec moi. Je me prends alors pour un type qui fait du piano bar dans les années 40 en fumant quelques taffes entre chaque morceau.
Au bout d’un moment je fini par arrêter et on décide de s’écouter un autre CD, ce sera les Beatles. On aura un gros fou rire quand commencera la chanson Lucie in the Sky with Diamonds, allez savoir pourquoi… Et un deuxième quand Vl comparera la chanson Eleanor Rugby à une pub pour Volkswagen.
Il est déjà 1H30 du matin et on est encore bien défoncés, je décide de boire une bière.
Le temps que je comprenne ce qu’il se passe, j’ai bu un pack de Goudale (superbe bière du Nord à 7,2°). C’est d’ailleurs ce qui me permettra de dormir avant les autres.
En effet, vers 2h30, je m’endors d’un coup alors que j’étais posé dans le canapé du salon avant de me réveilleur une heure après sans m’être rendu compte que j’avais dormi. Je trouve sur moi un papier avec marqué « coma hydraulique ». Je comprends alors que j’étais en train de dormir et je les soupçonne d’avoir pris quelques photos.
Les visuels sont encore présents et je suis donc très étonné de mettre endormi.
Vers 4h30, je vais me coucher et cette fois-ci pour de bon (merci la bière)
Je me lève vers 9h, je roule un pétard. Au moment où je le pète, ça réveille instantanément Mi qui (une fois qu’il ait fumé) m’explique alors que lui et les autres se sont couchés vers 7h et que VL et Va ne sont donc pas prêts de se lever.
J’ai volontairement (pour des raisons de longueur) omis certains détails et passages de ce trip, notamment le nombre de fois où Mi aura demandé « qui qui roule un pétard ? » et Vl qui l’aura qualifié plus d’une fois de « machine fumatoire volontariste »
Dernière chose : On est reparti le lendemain et je pense qu’on aurait dû se reposer d’avantage avant de prendre la route.