TripleFace
Glandeuse Pinéale
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Salut à tous les psychonautes!
Après avoir "étudié" un peu le 2C-E, je me lance à mon tour dans un Trip Report (mon tout premier
). J'avais lu que le 2C-E pouvait devenir bien introspectif à haute dose, je l'ai vérifié et je vais me concentrer cet aspect du produit plutôt que sur l'aspect purement récréatif.
Background / disclaimer
Avant de continuer, je précise que bien que je ne sois pas un gros consommateur de psychés, j'y suis assez résistant et supporte bien les grosses claques mentales sans jamais partir en bad trip. Explorer ses limites (et celles d'un produit), flirter avec l'étrange, ce n'est pas du goût de tout le monde et clairement pas à conseiller à qui n'est pas prêt à vivre une expérience déstabilisante.
Je ne donnerai les doses et voies d'administration qu'à titre indicatif (car je sais qu'on me le demandera sinon) mais on ne rappellera jamais assez que les dosages dépendent de beaucoup de paramètres et sont PERSONNELS, il faut toujours commencer par une petite dose tant qu'on ne connaît pas sa propre sensibilité. Très important, la qualité du produit joue aussi, par exemple il vous faudra une dose plus petite si votre batch est plus potent que celui que j'ai eu.
Expériences précédentes : le côté visuel
Lors de mes deux trips précédents, j'étais avec des amis (la plupart sobres) dans un appart, avec une ambiance posée mais en même temps stimulante (conversations, musique...). Après une phase de bodyload (désagréments physiques) longue et pénible - le plus gros défaut du 2C-E - j'ai pu apprécier des effets visuels plutôt sympas :
Cependant, et c'est assez difficile à expliquer, malgré la beauté des visuels je trouvais mon état...froid, et le trip un peu superficiel. L'envie de parler était bien présente, et j'ai pu tout de même avoir des discussions très intéressantes.
Set & setting
Eh bien cette fois-ci c'était exactement le contraire, des conditions a priori pas très agréables (je ne dirai pas comment je suis arrivé là, ce serait trop révélateur) :
Voies d'administration et dosage
1) Plug. Hum...sans grande conviction, j'ai essayé (1ère et dernière fois) le plug car j'avais lu que cela diminuait le bodyload que je déteste particulièrement. Personnellement je n'ai pas vu de différence flagrante avec l'oral, mis à part la montée un peu plus rapide (1h30). Donc 10 mg dissous dans 1.5 ml en plug, ce qui correspond grosso modo à 15 mg en oral (pour les conversions, corrigez-moi si je me trompe).
2) Snif. Trouvant quand même la montée trop lente, j'ai complété avec 2.5 mg en nasal, ce qui revient à environ 5 mg en oral. Personnellement, c'est la voie que je préfère, et de loin, bien que beaucoup détestent. C'est désagréable sur le moment et il faut y aller mollo sur le dosage (diviser par 2 pour avoir l'équivalent en oral) mais la montée est très rapide (quelques minutes). Si on s'y prend bien, on peut bien mieux contrôler sa consommation qu'en oral et augmenter progressivement par petites doses. J'ai ensuite repris la même dose à deux reprises sur la soirée (c.f. ci-dessous)
N.B. : attention, mes doses ont été minutieusement pesées et préparées à l'avance, il ne faut pas essayer de mesurer à l'oeil des quantités au milligramme près!
Première phase : le plaisir inattendu
Après ma première latte, ça commence sérieusement. Le renforcement des détails et couleurs est bien là comme d'habitude, je commence à phaser sur le papier peint et je crains qu'on me voie par la fenêtre, je vais donc me retirer dans la salle de bain. Et là, changement complet d'univers. Plus de regards extérieurs, plus de monde extérieur tout simplement, plus aucun stimulus. Au lieu d'être une contrainte, cet espace minuscule se révèle un amplificateur de mon propre ressenti. N'étant plus alimenté par le flux d'informations extérieur, mon esprit se tourne vers lui-même et je réalise que je me sens très bien, je me le répète, me laisse aller à cette idée et à partir de ce moment ça n'arrête plus.
A mon grand étonnement, une sorte de plaisir interne m'envahit progressivement, cela n'a plus rien à voir avec de l'auto-suggestion, j'en deviens incapable de rester debout. Je m'adosse contre le mur puis me couche à même le sol, sans ressentir le moindre inconfort mais au contraire une envie de me coller à ce qui m'entoure, de fusionner avec le sol, les murs, de me fondre dans tout ce qui m'entoure. Je retiens mes mots pour ne pas tomber dans l'apologie la plus basique, mais j'ai à ce moment le sentiment que le produit (ou mon corps?) se livre à une démonstration de force pour me prouver que j'ai eu tort d'en douter. "Tu en veux encore? Tiens, prends-en plein la face!"
Ce que je "subis" a un côté presque sexuel, et je dis subir car je ne connaissais pas cette possibilité du produit, je n'y étais pas préparé et le fait d'entendre ma propre respiration haletante est finalement assez perturbant! Après un moment qui m'a semblé assez long, je suis au final content que ça s'arrête, je retrouve un esprit à peu près lucide et décide d'aller manger.
Deuxième phase : l'équilibre instable
Alors je pense que c'est à partir de ce stade que beaucoup de gens trouveraient ça désagréable et partiraient sur un bad trip, encore une fois je ne peux le conseiller qu'à ceux qui savent ce qu'ils veulent et ce qu'il font.
Curieux de voir ce que le produit peut encore réserver, je retente un snif de 2.5 mg. A nouveau montée rapide, mais vers un état un peu plus confus qu'avant, je sens que le mental commence à être attaqué. Les moments durant lesquels je reste béat devant un visuel deviennent plus long. Le plaisir ressenti auparavant n'est plus là, je me demande si je peut le retrouver un peu par une caresse intime. Eh bien ça marche, c'est moins intense qu'avant mais au moins je n'ai plus l'impression de me faire abuser mentalement. En fait c'est trop facile, au bout d'un moment je décide de passer à autre chose et mets mon casque sur les oreilles.
Erreur : la dernière musique dans la playlist est un morceau de Skrillex, alternant des moments mélodieux avec des phases de mix bien dark, et voilà que mon état d'esprit se calque, se synchronise sur chacune de ces phases, comme si je les "vivais". Mon humeur, mon attention, mon énergie changent complètement et en alternance, à n'en plus rien comprendre! Stop, j'arrête toute forme de stimulation, je suis à ce moment trop instable pour l'encaisser, et me retrouve donc à nouveau face à moi-même. Que faire? Après un bon quart d'heure à décider tout et son contraire de façon plus ou moins consciente, je regarde la dernière ligne que je m'étais préparée et me lance un défi personnel "tu voulais de l'aventure, alors vas jusqu'au bout, et peut-être que ça te servira de leçon cette fois!" Et je l'ai fait.
Troisième phase : le théâtre des egos
Voilà, c'est ici que ça devient réellement bizarre et je ne sais pas trop comment raconter ce qui s'est passé, je n'ai moi-même pas tout compris. Je sais que j'ai parlé, beaucoup, ou plutôt j'avais l'impression que beaucoup de "personnes" ont parlé à travers moi, elles ont discuté ensemble! Je me souviens avoir parlé et entendu ce que je disais comme si c'était extérieur, et je devais ensuite y répondre. Attention, la notion même de "je" était à ce moment-là impossible à définir! "Nous" avons cependant eu des discussions vraiment profondes, sur la direction que prenait ma vie, sur mon rapport aux autres, c'était une sorte de thérapie de groupe où chacun était une facette de ma personnalité.
Je me souviens particulièrement d'un "côté sombre" qui parlait de faire des choses très méchantes à ceux que je n'aimais pas, et d'avoir alors protesté énergiquement pour lui faire comprendre qu'il avait tort. A un autre moment, une autre voix (celle de la raison?) me fait remarquer, en se riant de moi, que je ne sais plus où je suis ni comment j'y suis arrivé. Outré, je lui réponds que c'est faux et du coup elle me met au défi de le lui expliquer. En quête d'une réponse, j'ai alors regardé autour de moi les murs de cet univers-salle de bain, cette bulle, et je la voyais vraiment comme telle, j'étais totalement incapable de me rappeler quelle était la vraie réalité, ce qu'il y avait au-dehors, et c'était très frustrant! Je me suis alors rappelé que j'avais mon téléphone sur moi et me suis efforcé d'envoyer un message à un ami pour lui expliquer mon expérience, et c'est cela qui m'a aidé à reconstituer le puzzle, à revenir à moi-même.
Pendant cette phase assez longue (peut-être une demi-heure ou une heure, je ne saurais le dire), ni visuel ni euphorie, ce ne fut que pure introspection. Ni récréatif ni agréable mais au final très enrichissant personnellement. Mais ce n'est clairement pas quelque chose que je referais tous les jours!
J'ajouterai que le lendemain j'ai pu travailler normalement, contrairement à certains usagers qui rapportent avoir encore des "résidus" le jour suivant.
Mes impressions
Le 2C-E, je le trouvais sympathique au début, mais je sentais qu'on pouvait en tirer plus. Et effectivement, je lui ai découvert plusieurs facettes très différentes et déroutantes. C'est un produit capable du pire comme du meilleur, et il me semble difficile de prétendre le "maîtriser".
Mais ce qui est sûr, c'est que le set & setting joue beaucoup sur la tournure que peut prendre le trip, et ses effets peuvent aussi être très différents en fonction des dosages. Au final, un produit intéressant si on accepte son côté "ange ou démon", car c'est ce qui fait son charme, non?
Après avoir "étudié" un peu le 2C-E, je me lance à mon tour dans un Trip Report (mon tout premier

Background / disclaimer
Avant de continuer, je précise que bien que je ne sois pas un gros consommateur de psychés, j'y suis assez résistant et supporte bien les grosses claques mentales sans jamais partir en bad trip. Explorer ses limites (et celles d'un produit), flirter avec l'étrange, ce n'est pas du goût de tout le monde et clairement pas à conseiller à qui n'est pas prêt à vivre une expérience déstabilisante.
Je ne donnerai les doses et voies d'administration qu'à titre indicatif (car je sais qu'on me le demandera sinon) mais on ne rappellera jamais assez que les dosages dépendent de beaucoup de paramètres et sont PERSONNELS, il faut toujours commencer par une petite dose tant qu'on ne connaît pas sa propre sensibilité. Très important, la qualité du produit joue aussi, par exemple il vous faudra une dose plus petite si votre batch est plus potent que celui que j'ai eu.
Expériences précédentes : le côté visuel
Lors de mes deux trips précédents, j'étais avec des amis (la plupart sobres) dans un appart, avec une ambiance posée mais en même temps stimulante (conversations, musique...). Après une phase de bodyload (désagréments physiques) longue et pénible - le plus gros défaut du 2C-E - j'ai pu apprécier des effets visuels plutôt sympas :
- ondulations, vibrations de l'espace
- accentuation des couleurs et contrastes arrivant par vagues, impression de percevoir les moindres détails
- contours des objets démultipliés et brillants de couleurs fluos (vert, rouge, jaune), comme dessinés par des lasers
- pixels lumineux et colorés traversant mon champ de vision
Cependant, et c'est assez difficile à expliquer, malgré la beauté des visuels je trouvais mon état...froid, et le trip un peu superficiel. L'envie de parler était bien présente, et j'ai pu tout de même avoir des discussions très intéressantes.
Set & setting
Eh bien cette fois-ci c'était exactement le contraire, des conditions a priori pas très agréables (je ne dirai pas comment je suis arrivé là, ce serait trop révélateur) :
- Entourage : aucun, j'était seul mais c'était voulu.
- Lieu : chambre inconnue et minuscule aux murs blancs, sans aucune décoration , grande fenêtre sans rideau, donc zéro intimité sauf...dans la salle de bain où j'ai passé une bonne partie du trip
- Distraction : TV et musique à disposition, mais rien ne vaut mieux que sa propre tête
- A jeun, je le conseille vu qu'on peut avoir envie de vomir pendant la montée. Une fois arrivé au plateau, on peut manger sans problème (mis à part la nourriture qui gondole dans l'assiette
)
Voies d'administration et dosage
1) Plug. Hum...sans grande conviction, j'ai essayé (1ère et dernière fois) le plug car j'avais lu que cela diminuait le bodyload que je déteste particulièrement. Personnellement je n'ai pas vu de différence flagrante avec l'oral, mis à part la montée un peu plus rapide (1h30). Donc 10 mg dissous dans 1.5 ml en plug, ce qui correspond grosso modo à 15 mg en oral (pour les conversions, corrigez-moi si je me trompe).
2) Snif. Trouvant quand même la montée trop lente, j'ai complété avec 2.5 mg en nasal, ce qui revient à environ 5 mg en oral. Personnellement, c'est la voie que je préfère, et de loin, bien que beaucoup détestent. C'est désagréable sur le moment et il faut y aller mollo sur le dosage (diviser par 2 pour avoir l'équivalent en oral) mais la montée est très rapide (quelques minutes). Si on s'y prend bien, on peut bien mieux contrôler sa consommation qu'en oral et augmenter progressivement par petites doses. J'ai ensuite repris la même dose à deux reprises sur la soirée (c.f. ci-dessous)
N.B. : attention, mes doses ont été minutieusement pesées et préparées à l'avance, il ne faut pas essayer de mesurer à l'oeil des quantités au milligramme près!
Première phase : le plaisir inattendu
Après ma première latte, ça commence sérieusement. Le renforcement des détails et couleurs est bien là comme d'habitude, je commence à phaser sur le papier peint et je crains qu'on me voie par la fenêtre, je vais donc me retirer dans la salle de bain. Et là, changement complet d'univers. Plus de regards extérieurs, plus de monde extérieur tout simplement, plus aucun stimulus. Au lieu d'être une contrainte, cet espace minuscule se révèle un amplificateur de mon propre ressenti. N'étant plus alimenté par le flux d'informations extérieur, mon esprit se tourne vers lui-même et je réalise que je me sens très bien, je me le répète, me laisse aller à cette idée et à partir de ce moment ça n'arrête plus.
A mon grand étonnement, une sorte de plaisir interne m'envahit progressivement, cela n'a plus rien à voir avec de l'auto-suggestion, j'en deviens incapable de rester debout. Je m'adosse contre le mur puis me couche à même le sol, sans ressentir le moindre inconfort mais au contraire une envie de me coller à ce qui m'entoure, de fusionner avec le sol, les murs, de me fondre dans tout ce qui m'entoure. Je retiens mes mots pour ne pas tomber dans l'apologie la plus basique, mais j'ai à ce moment le sentiment que le produit (ou mon corps?) se livre à une démonstration de force pour me prouver que j'ai eu tort d'en douter. "Tu en veux encore? Tiens, prends-en plein la face!"
Ce que je "subis" a un côté presque sexuel, et je dis subir car je ne connaissais pas cette possibilité du produit, je n'y étais pas préparé et le fait d'entendre ma propre respiration haletante est finalement assez perturbant! Après un moment qui m'a semblé assez long, je suis au final content que ça s'arrête, je retrouve un esprit à peu près lucide et décide d'aller manger.
Deuxième phase : l'équilibre instable
Alors je pense que c'est à partir de ce stade que beaucoup de gens trouveraient ça désagréable et partiraient sur un bad trip, encore une fois je ne peux le conseiller qu'à ceux qui savent ce qu'ils veulent et ce qu'il font.
Curieux de voir ce que le produit peut encore réserver, je retente un snif de 2.5 mg. A nouveau montée rapide, mais vers un état un peu plus confus qu'avant, je sens que le mental commence à être attaqué. Les moments durant lesquels je reste béat devant un visuel deviennent plus long. Le plaisir ressenti auparavant n'est plus là, je me demande si je peut le retrouver un peu par une caresse intime. Eh bien ça marche, c'est moins intense qu'avant mais au moins je n'ai plus l'impression de me faire abuser mentalement. En fait c'est trop facile, au bout d'un moment je décide de passer à autre chose et mets mon casque sur les oreilles.
Erreur : la dernière musique dans la playlist est un morceau de Skrillex, alternant des moments mélodieux avec des phases de mix bien dark, et voilà que mon état d'esprit se calque, se synchronise sur chacune de ces phases, comme si je les "vivais". Mon humeur, mon attention, mon énergie changent complètement et en alternance, à n'en plus rien comprendre! Stop, j'arrête toute forme de stimulation, je suis à ce moment trop instable pour l'encaisser, et me retrouve donc à nouveau face à moi-même. Que faire? Après un bon quart d'heure à décider tout et son contraire de façon plus ou moins consciente, je regarde la dernière ligne que je m'étais préparée et me lance un défi personnel "tu voulais de l'aventure, alors vas jusqu'au bout, et peut-être que ça te servira de leçon cette fois!" Et je l'ai fait.
Troisième phase : le théâtre des egos
Voilà, c'est ici que ça devient réellement bizarre et je ne sais pas trop comment raconter ce qui s'est passé, je n'ai moi-même pas tout compris. Je sais que j'ai parlé, beaucoup, ou plutôt j'avais l'impression que beaucoup de "personnes" ont parlé à travers moi, elles ont discuté ensemble! Je me souviens avoir parlé et entendu ce que je disais comme si c'était extérieur, et je devais ensuite y répondre. Attention, la notion même de "je" était à ce moment-là impossible à définir! "Nous" avons cependant eu des discussions vraiment profondes, sur la direction que prenait ma vie, sur mon rapport aux autres, c'était une sorte de thérapie de groupe où chacun était une facette de ma personnalité.
Je me souviens particulièrement d'un "côté sombre" qui parlait de faire des choses très méchantes à ceux que je n'aimais pas, et d'avoir alors protesté énergiquement pour lui faire comprendre qu'il avait tort. A un autre moment, une autre voix (celle de la raison?) me fait remarquer, en se riant de moi, que je ne sais plus où je suis ni comment j'y suis arrivé. Outré, je lui réponds que c'est faux et du coup elle me met au défi de le lui expliquer. En quête d'une réponse, j'ai alors regardé autour de moi les murs de cet univers-salle de bain, cette bulle, et je la voyais vraiment comme telle, j'étais totalement incapable de me rappeler quelle était la vraie réalité, ce qu'il y avait au-dehors, et c'était très frustrant! Je me suis alors rappelé que j'avais mon téléphone sur moi et me suis efforcé d'envoyer un message à un ami pour lui expliquer mon expérience, et c'est cela qui m'a aidé à reconstituer le puzzle, à revenir à moi-même.
Pendant cette phase assez longue (peut-être une demi-heure ou une heure, je ne saurais le dire), ni visuel ni euphorie, ce ne fut que pure introspection. Ni récréatif ni agréable mais au final très enrichissant personnellement. Mais ce n'est clairement pas quelque chose que je referais tous les jours!
J'ajouterai que le lendemain j'ai pu travailler normalement, contrairement à certains usagers qui rapportent avoir encore des "résidus" le jour suivant.
Mes impressions
Le 2C-E, je le trouvais sympathique au début, mais je sentais qu'on pouvait en tirer plus. Et effectivement, je lui ai découvert plusieurs facettes très différentes et déroutantes. C'est un produit capable du pire comme du meilleur, et il me semble difficile de prétendre le "maîtriser".
Mais ce qui est sûr, c'est que le set & setting joue beaucoup sur la tournure que peut prendre le trip, et ses effets peuvent aussi être très différents en fonction des dosages. Au final, un produit intéressant si on accepte son côté "ange ou démon", car c'est ce qui fait son charme, non?