Alihaine
Matrice périnatale
- Inscrit
- 23 Juin 2013
- Messages
- 6
Bonjour,
Un petit report pour vous raconter mon expérience récente avec le 2-CB (dans les grandes lignes et dans la confusion peut-être).
Pour me présenter, je dirais que, j’ai 22 ans, ai pris à peu près toutes les drogues que je pouvais trouver entre 16 et 18, me suis un peu désintéressé de la chose et m’y suis remis récemment avec les RC et autres produits chimiques : aderal, mephedrone, methylone, BZP, etc. Bon, et cette fois, disais-je, le 2-CB.
J’avais prévu une « soirée tranquille entre potes », mais bon, machin joue dans telle boîte, donc on y va, me dit-on, beuh non, j’ai un foot demain, je peux pas m’éclater, mais si, vas-y c’est cool, tu rentreras tôt, c’est juste pour y passer, mouai, j’y crois pas trop, beh t’as qu’à pas trop te pouillave la gueule, oui, c’est vrai, j’ai qu’à faire ça, ok on y va. Une dernière 8.6, et en route.
Donc, la boîte, à peu près standard, son sympa, pas mal de zouzs, videur ressemblant à un videur. Tout le monde tape des poutres ou se parachute la tronche. Mais bon, sobre ai-je dit que je resterai et, attention, j’ai des principes, sobre je reste. Pour le moment. La musique est trop forte pour parler, je commande un demi dont je sens qu’il ne peut pas être pas cher. Je fais comme si de rien n’était quand je constate que c’est normal qu’on me rende pas la monnaie sur mon billet de 10. ‘culés. Evidemment un demi contre des poutrasses, je suis pas exactement dans le même mood que mes potes. Et il y a vraiment trop de zouzs pour que je parte.
Une copine qui doit avoir dans les 30-ans-genre-j’en-ai-vu-plus-que-toi-dans-la-vie-mon-p’tit vient me voir, constate que je suis dans une période de doute, me dit, ah, mais si, j’ai un truc kiltran, plus fun que la D, moins con que la C, moins radical que le LSD et quand même expé. Ah ouai, c’est quoi ? 2-CB. Connais pas. Ben essaye. C’est combien la quantité ? 0,1. C’est beaucoup ? Naan, c’est rien (edit modération : 0.1 c'est l'overdose assurée, tu confonds avec 0.01 soit 10 mg). Ah. Cool. Et on avale une pilule chacun. A ce moment-là, lucide, je dis un peu au revoir au foot du lendemain. Assez pour le set-setting, vous savez tout.
H+30 (environ) : petite montée cool tranquille, genre MDMA, sympa, je suis pas « torse poil sur le podium », mais bon, je me dis que la soirée est finalement pas si quelconque, qu’il y a moyen de s’amuser.
H+1h : je drague toutes les meufs qui passent. Je me sens super-love. J’accumule les échecs. (et j’ai vraiment pas mis la barre très haut). Plusieurs potes ont pris le même truc et roule des pelles dans les canaps. Je n’éprouve aucun ressentiment.
H+2h : danse, sueur, collé, techno, yahhalaa, bien monté là putain, ça tape, oh putain, traçouille ? ouai, carrément, mais une ptite. Je sens rien. Je suis fon-ce-dé, mais genre MD, avec une bonne body charge quand même. J’escroque une pelle à une pouf que je trouve ultra-bonne, malgré le scepticisme prononcé de mes amis. M’en branle. Elle fait très bien l’affaire.
H+3h : j’ai complètement renoncé au projet de pécho. Je me concentre sur la musique et la défonce. Je kiffe.
H+4h : on décide de se promener dans la rue avec un pote. Grave de brouillard. Tout est bleu. C’est chelou. Des gens viennent nous demander une clope. J’ose un : excusez-moi, ça vous ennuierait de nous dire s’il y a du brouillard ? Ah, non pas du tout. Et le mur n’est pas bleu ? Pas plus. Et le goudron n’est pas devenu cotonneux pendant la nuit ? Pas que je sache. Ah, ouai, j’avais pas réalisé que j’avais pris aussi cher.
H+5h : on se promène. Tout est duveteux, ouaté, incroyablement smooth. Je me sens assez vide : comme si mon corps était une membrane sans organe ou chair à l’intérieur. Mon pote est sur-chaud et essaye de draguer toutes les zouzs qu’on croise. Le pire c’est que ça marche. Je suis incapable d’envisager un tel truc. Même l’idée de lui faire une assist me fatigue. Je suis assis sur un muret, je regarde. Les meufs sont pas débiles au point de rentrer avec mon pote. On zonne pas mal dans les rues, il est beaucoup trop rapide pour moi. A chaque pas, je m’enfonce plus profondément dans le trottoir.
H+je sais pas combien : j’ai l’impression d’avoir mis mille ans pour rentrer chez moi. J’ai à peu près retrouvé mes esprits mais pas complètement non plus, faut pas déconner. Epuisement total. Absolu. Néant intersidéral. Je m’endors, pas vite, mais enfin, pas non plus, comme d’autres prods, genre t’es qué-blo pour la journée, essaye même pas de fermer les yeux.
Je regrette un peu d’être resté dans une boîte. Si certains d’entre vous ont plus profité du côté hallu ou ont fait des bons mélanges avec d’autres trucs, je suis assez curieux. Plutôt un bon prod donc, mais bon, ne correspond pas du tout à, un petit truc kiltran pour s’amuser un peu, genre la D. C’est quand même, selon moi, la garantie d’une vraie fonce. Avis.
Un petit report pour vous raconter mon expérience récente avec le 2-CB (dans les grandes lignes et dans la confusion peut-être).
Pour me présenter, je dirais que, j’ai 22 ans, ai pris à peu près toutes les drogues que je pouvais trouver entre 16 et 18, me suis un peu désintéressé de la chose et m’y suis remis récemment avec les RC et autres produits chimiques : aderal, mephedrone, methylone, BZP, etc. Bon, et cette fois, disais-je, le 2-CB.
J’avais prévu une « soirée tranquille entre potes », mais bon, machin joue dans telle boîte, donc on y va, me dit-on, beuh non, j’ai un foot demain, je peux pas m’éclater, mais si, vas-y c’est cool, tu rentreras tôt, c’est juste pour y passer, mouai, j’y crois pas trop, beh t’as qu’à pas trop te pouillave la gueule, oui, c’est vrai, j’ai qu’à faire ça, ok on y va. Une dernière 8.6, et en route.
Donc, la boîte, à peu près standard, son sympa, pas mal de zouzs, videur ressemblant à un videur. Tout le monde tape des poutres ou se parachute la tronche. Mais bon, sobre ai-je dit que je resterai et, attention, j’ai des principes, sobre je reste. Pour le moment. La musique est trop forte pour parler, je commande un demi dont je sens qu’il ne peut pas être pas cher. Je fais comme si de rien n’était quand je constate que c’est normal qu’on me rende pas la monnaie sur mon billet de 10. ‘culés. Evidemment un demi contre des poutrasses, je suis pas exactement dans le même mood que mes potes. Et il y a vraiment trop de zouzs pour que je parte.
Une copine qui doit avoir dans les 30-ans-genre-j’en-ai-vu-plus-que-toi-dans-la-vie-mon-p’tit vient me voir, constate que je suis dans une période de doute, me dit, ah, mais si, j’ai un truc kiltran, plus fun que la D, moins con que la C, moins radical que le LSD et quand même expé. Ah ouai, c’est quoi ? 2-CB. Connais pas. Ben essaye. C’est combien la quantité ? 0,1. C’est beaucoup ? Naan, c’est rien (edit modération : 0.1 c'est l'overdose assurée, tu confonds avec 0.01 soit 10 mg). Ah. Cool. Et on avale une pilule chacun. A ce moment-là, lucide, je dis un peu au revoir au foot du lendemain. Assez pour le set-setting, vous savez tout.
H+30 (environ) : petite montée cool tranquille, genre MDMA, sympa, je suis pas « torse poil sur le podium », mais bon, je me dis que la soirée est finalement pas si quelconque, qu’il y a moyen de s’amuser.
H+1h : je drague toutes les meufs qui passent. Je me sens super-love. J’accumule les échecs. (et j’ai vraiment pas mis la barre très haut). Plusieurs potes ont pris le même truc et roule des pelles dans les canaps. Je n’éprouve aucun ressentiment.
H+2h : danse, sueur, collé, techno, yahhalaa, bien monté là putain, ça tape, oh putain, traçouille ? ouai, carrément, mais une ptite. Je sens rien. Je suis fon-ce-dé, mais genre MD, avec une bonne body charge quand même. J’escroque une pelle à une pouf que je trouve ultra-bonne, malgré le scepticisme prononcé de mes amis. M’en branle. Elle fait très bien l’affaire.
H+3h : j’ai complètement renoncé au projet de pécho. Je me concentre sur la musique et la défonce. Je kiffe.
H+4h : on décide de se promener dans la rue avec un pote. Grave de brouillard. Tout est bleu. C’est chelou. Des gens viennent nous demander une clope. J’ose un : excusez-moi, ça vous ennuierait de nous dire s’il y a du brouillard ? Ah, non pas du tout. Et le mur n’est pas bleu ? Pas plus. Et le goudron n’est pas devenu cotonneux pendant la nuit ? Pas que je sache. Ah, ouai, j’avais pas réalisé que j’avais pris aussi cher.
H+5h : on se promène. Tout est duveteux, ouaté, incroyablement smooth. Je me sens assez vide : comme si mon corps était une membrane sans organe ou chair à l’intérieur. Mon pote est sur-chaud et essaye de draguer toutes les zouzs qu’on croise. Le pire c’est que ça marche. Je suis incapable d’envisager un tel truc. Même l’idée de lui faire une assist me fatigue. Je suis assis sur un muret, je regarde. Les meufs sont pas débiles au point de rentrer avec mon pote. On zonne pas mal dans les rues, il est beaucoup trop rapide pour moi. A chaque pas, je m’enfonce plus profondément dans le trottoir.
H+je sais pas combien : j’ai l’impression d’avoir mis mille ans pour rentrer chez moi. J’ai à peu près retrouvé mes esprits mais pas complètement non plus, faut pas déconner. Epuisement total. Absolu. Néant intersidéral. Je m’endors, pas vite, mais enfin, pas non plus, comme d’autres prods, genre t’es qué-blo pour la journée, essaye même pas de fermer les yeux.
Je regrette un peu d’être resté dans une boîte. Si certains d’entre vous ont plus profité du côté hallu ou ont fait des bons mélanges avec d’autres trucs, je suis assez curieux. Plutôt un bon prod donc, mais bon, ne correspond pas du tout à, un petit truc kiltran pour s’amuser un peu, genre la D. C’est quand même, selon moi, la garantie d’une vraie fonce. Avis.
