Bonjour mes chers camarades psychonautes.
J'ai récemment, pour ne pas dire vendredi soir (il y a deux jours) testé le 25C-Nbome en compagnie d'un ami. Je me dois donc de vous raconter l'expérience de cette toute jeune molécule.
Qui : mon pote A et moi
Quand : vendredi 13 janvier 2012 (bientôt l'Armageddon, autant profiter)
Dosages : un buvard de 25C-Nbome chacun pré-dosé par le shop à 400mcg.
Où : A l'appart de mon pote A, un endroit vraiment calé. Pour ceux qui s'en souviennent c'est le même appart que dans ce TR au 4-HO-MET : http://www.psychonaut.com/post-44122.html?f=86
Durée : 3h
Set&setting : Nickel. Je me suis bien renseigné en amont sur psychonaut, bluelight et j'ai bossé Erowid, les dosages des cartons sont légers, l'endroit est calme, pas de stress, pas d'exigence les deux prochains jours, on a de la nourriture, de l'eau et des bières, une PS3.
Comme d'habitude, le rendez vous se fait tôt pour ne pas redescendre trop tard. On attend que le coloc de mon pote parte vers 20h30. Je sors les cartons de pochon plastique. Qu'ils sont petits ! De la taille de l'ongle de l'annulaire à peu près, avec ce qui ressemble à un motif d'abeille.
On les met entre la gencives et la joue, et on lance la PS3. On garde le carton durant 20-30 minutes. Au bout de 20 minutes, on se regarde et au même moment « ça monte! ». On décide d'arrêter la console et MW3, c'est trop stressant sous psychédélique. Puis j'ai le souvenir du 4-HO-MET qui m'avait un peu fait angoisser.
Une sorte d'énergie et d'impression de force musculaire nous envahi. En fait, une certaine crispation des muscles se fait sentir. Je me suis dit que ça allait être comme avec le 4-HO, un bodyload difficile. Pas du tout !
Les muscles sont tendus, mais positivement, il y a coté amphétaminique que je n'avais pas vu dans les TR (ou en tout cas pas prêté attention). Je lance un petit mix dark psytrance plutôt violent (
). On a envie de bouger, de danser, mais pas de manière nerveuse.
On s'affale, lui dans le canapé, moi dans le fatboy. Le décor ondule légèrement, il y a même un effet vibrant quand on regarde l'ordi et la fenêtre youtube, la fenêtre vibre très vite, ce qui donne un effet de flou sur les contours. Jamais vu ça jusqu'ici. Quand on se pose, les ondulations et vibrations se font plus forte, mais restent subtiles. Jamais nous ne sommes terrassés par la puissance du produit (en même temps le dosage est faible). Dès qu'on se parle, pas de problème, on peut bouger, descendre les escaliers, il n'y a pas de confusion comme avec d'autre substance.
On décide de se faire à manger. Là je dois dire que niveau confusion, j'exagère un peu, c'est pas le net total. On est bien perché, on met bien 15 a se décider à faire des pâtes carbonara. Couper les oignons se fait facilement (j'ai pas l'impression que je vais me couper un doigt), pas de stress par rapport à la chaleur et à la cuisson, alors que je n'aurais jamais tenté ça sous 4-HO. Je remplis une bouteille d'eau, elle est tiède, s'en suit une aventure de un quart d'heure pour faire de la glace pilée. Un joli bordel
La substance est euphorique, on se sent bien, on rigole beaucoup, et le coté amphétaminique fait qu'on a une pêche d'enfer !
Finalement le repas est prêt. On s'installe et on mange doucement. Je n'ai pas très faim. Je boit souvent (par envie et parce que je me suis mis en tête que sous substance quelle qu'elle soit, il fallait que boive). On se met de la musique moins nerveuse pour manger peinard. La télé est éteinte, je ne la regarde jamais, mais sous psychés, je trouve ça trop obsédant. Je vais sur Ektoplaszm, site que j'ai découvert grâce à vous et je mets http://www.ektoplazm.com/free-music/spectral-circuitry . Parfait pour manger et triper. Surtout triper. Les sons de forêt, la pochette mystérieuse de l'album nous emporte. Chacun rêve les yeux ouverts. Les visuels sont subtils mais très agréables : ondulations, vibrations, variations de la lumière. Mon pote a une lampe halogène vraiment spéciale : elle est normale, mais les seules fois où on la regarde, c'est quand on est perché, et à chaque fois les raies de lumière qui s'en dégage varient, changent de nuance, les ombres se dessinent plus ou moins...
On a bien rit encore une fois. Il est difficile de décrire ces moments où on s'est marré, ils étaient vraiment dans leur contexte, si particulier, une affaire de bons mots, de mise en situation.
A a envie de sortir. Je négocie la fin d'un autre mix ( http://www.ektoplazm.com/free-music/helixnebula-trip-to-infinity) sur lequel nous rêvassons, yeux ouverts, yeux fermés (ah tiens, on voit des motifs aussi
) avant de partir. Malheureusement, mon plan machiavélique (l'album dure une bonne heure) est tombé à l'eau, car l'ordi a planté. Donc nous sortons en ville. Il fait froid, ce froid de janvier qui revigore, grâce auquel on se sent vivant. On décide d'un objectif à atteindre (car sinon je stresse un peu à déambuler en ville, j'ai l'impression que les gens nous dévisage).
La marche se fait d'un pas énergique, nous avons toujours cette pêche dans les jambes, l'impression qu'on peut marcher des heures durant sans fatiguer. Les visuels ont quasiment disparus, ou en tout cas il y a trop d'agitation pour qu'ils reviennent. Il doit être 22h30 ou 23h. L'esprit est très clair, alerte. On a l'impression d'être les observateurs de la ville.
On se dirige vers un bar, on s'installe pour fumer une clope. C'est vendredi soir, les lycéens sont de sortie, ça crie, ça essaie de se choper. On observe tout ça en discutant tranquillement. Mais je ne suis pas fan de l'ambiance, toutes ces personnes sont bourrées et nous on est en fin de perche aux relents stimulants. Comme disait un psychonaute, le temps de l'alcool et celui des psychés n'est pas du tout le même. Bref. Nous rentrons d'un pas moins stimulé par la molécule. Il doit être 23h30.
Vers minuit, un 20-25 mg de méthoxétamine nous mette dans une bonne confusion super marrante comme on les aime. On se couche finalement vers 4h, les jeux vidéos c'est chronophage !
En résumé : La durée est faible (3h) par rapport aux durées annoncées, mais je mettrais ça sur le dosage que j'avais pris volontairement bas, de manière à découvrir la substance. Le bodyload est tout à fait gérable, il est plutôt léger et positif. Les visuels pour ce dosage sont subtils mais agréables. Comme je l'avais lu sur différents TR, le 25C-Nbome est gérable. La confrontation avec le monde extérieur atténue grandement le coté psyché pour laissé le coté stimulant.
Le lendemain matin, nickel, pas de tête dans le cul ni de gueule de bois géométrique, pas de fatigue, pas d'ondulations dans la vue ou d'afterglow notable.
Bref, c'est du bon, et y'a du potentiel
Je retesterai avec plaisir des cartons soit plus dosés, soit deux cartons à 400mcg.
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout !
Psychonautiquement vôtre.
J'ai récemment, pour ne pas dire vendredi soir (il y a deux jours) testé le 25C-Nbome en compagnie d'un ami. Je me dois donc de vous raconter l'expérience de cette toute jeune molécule.
Qui : mon pote A et moi
Quand : vendredi 13 janvier 2012 (bientôt l'Armageddon, autant profiter)
Dosages : un buvard de 25C-Nbome chacun pré-dosé par le shop à 400mcg.
Où : A l'appart de mon pote A, un endroit vraiment calé. Pour ceux qui s'en souviennent c'est le même appart que dans ce TR au 4-HO-MET : http://www.psychonaut.com/post-44122.html?f=86
Durée : 3h
Set&setting : Nickel. Je me suis bien renseigné en amont sur psychonaut, bluelight et j'ai bossé Erowid, les dosages des cartons sont légers, l'endroit est calme, pas de stress, pas d'exigence les deux prochains jours, on a de la nourriture, de l'eau et des bières, une PS3.
Comme d'habitude, le rendez vous se fait tôt pour ne pas redescendre trop tard. On attend que le coloc de mon pote parte vers 20h30. Je sors les cartons de pochon plastique. Qu'ils sont petits ! De la taille de l'ongle de l'annulaire à peu près, avec ce qui ressemble à un motif d'abeille.
On les met entre la gencives et la joue, et on lance la PS3. On garde le carton durant 20-30 minutes. Au bout de 20 minutes, on se regarde et au même moment « ça monte! ». On décide d'arrêter la console et MW3, c'est trop stressant sous psychédélique. Puis j'ai le souvenir du 4-HO-MET qui m'avait un peu fait angoisser.
Une sorte d'énergie et d'impression de force musculaire nous envahi. En fait, une certaine crispation des muscles se fait sentir. Je me suis dit que ça allait être comme avec le 4-HO, un bodyload difficile. Pas du tout !
Les muscles sont tendus, mais positivement, il y a coté amphétaminique que je n'avais pas vu dans les TR (ou en tout cas pas prêté attention). Je lance un petit mix dark psytrance plutôt violent (
On s'affale, lui dans le canapé, moi dans le fatboy. Le décor ondule légèrement, il y a même un effet vibrant quand on regarde l'ordi et la fenêtre youtube, la fenêtre vibre très vite, ce qui donne un effet de flou sur les contours. Jamais vu ça jusqu'ici. Quand on se pose, les ondulations et vibrations se font plus forte, mais restent subtiles. Jamais nous ne sommes terrassés par la puissance du produit (en même temps le dosage est faible). Dès qu'on se parle, pas de problème, on peut bouger, descendre les escaliers, il n'y a pas de confusion comme avec d'autre substance.
On décide de se faire à manger. Là je dois dire que niveau confusion, j'exagère un peu, c'est pas le net total. On est bien perché, on met bien 15 a se décider à faire des pâtes carbonara. Couper les oignons se fait facilement (j'ai pas l'impression que je vais me couper un doigt), pas de stress par rapport à la chaleur et à la cuisson, alors que je n'aurais jamais tenté ça sous 4-HO. Je remplis une bouteille d'eau, elle est tiède, s'en suit une aventure de un quart d'heure pour faire de la glace pilée. Un joli bordel

La substance est euphorique, on se sent bien, on rigole beaucoup, et le coté amphétaminique fait qu'on a une pêche d'enfer !
Finalement le repas est prêt. On s'installe et on mange doucement. Je n'ai pas très faim. Je boit souvent (par envie et parce que je me suis mis en tête que sous substance quelle qu'elle soit, il fallait que boive). On se met de la musique moins nerveuse pour manger peinard. La télé est éteinte, je ne la regarde jamais, mais sous psychés, je trouve ça trop obsédant. Je vais sur Ektoplaszm, site que j'ai découvert grâce à vous et je mets http://www.ektoplazm.com/free-music/spectral-circuitry . Parfait pour manger et triper. Surtout triper. Les sons de forêt, la pochette mystérieuse de l'album nous emporte. Chacun rêve les yeux ouverts. Les visuels sont subtils mais très agréables : ondulations, vibrations, variations de la lumière. Mon pote a une lampe halogène vraiment spéciale : elle est normale, mais les seules fois où on la regarde, c'est quand on est perché, et à chaque fois les raies de lumière qui s'en dégage varient, changent de nuance, les ombres se dessinent plus ou moins...
On a bien rit encore une fois. Il est difficile de décrire ces moments où on s'est marré, ils étaient vraiment dans leur contexte, si particulier, une affaire de bons mots, de mise en situation.
A a envie de sortir. Je négocie la fin d'un autre mix ( http://www.ektoplazm.com/free-music/helixnebula-trip-to-infinity) sur lequel nous rêvassons, yeux ouverts, yeux fermés (ah tiens, on voit des motifs aussi

La marche se fait d'un pas énergique, nous avons toujours cette pêche dans les jambes, l'impression qu'on peut marcher des heures durant sans fatiguer. Les visuels ont quasiment disparus, ou en tout cas il y a trop d'agitation pour qu'ils reviennent. Il doit être 22h30 ou 23h. L'esprit est très clair, alerte. On a l'impression d'être les observateurs de la ville.
On se dirige vers un bar, on s'installe pour fumer une clope. C'est vendredi soir, les lycéens sont de sortie, ça crie, ça essaie de se choper. On observe tout ça en discutant tranquillement. Mais je ne suis pas fan de l'ambiance, toutes ces personnes sont bourrées et nous on est en fin de perche aux relents stimulants. Comme disait un psychonaute, le temps de l'alcool et celui des psychés n'est pas du tout le même. Bref. Nous rentrons d'un pas moins stimulé par la molécule. Il doit être 23h30.
Vers minuit, un 20-25 mg de méthoxétamine nous mette dans une bonne confusion super marrante comme on les aime. On se couche finalement vers 4h, les jeux vidéos c'est chronophage !
En résumé : La durée est faible (3h) par rapport aux durées annoncées, mais je mettrais ça sur le dosage que j'avais pris volontairement bas, de manière à découvrir la substance. Le bodyload est tout à fait gérable, il est plutôt léger et positif. Les visuels pour ce dosage sont subtils mais agréables. Comme je l'avais lu sur différents TR, le 25C-Nbome est gérable. La confrontation avec le monde extérieur atténue grandement le coté psyché pour laissé le coté stimulant.
Le lendemain matin, nickel, pas de tête dans le cul ni de gueule de bois géométrique, pas de fatigue, pas d'ondulations dans la vue ou d'afterglow notable.
Bref, c'est du bon, et y'a du potentiel

Je retesterai avec plaisir des cartons soit plus dosés, soit deux cartons à 400mcg.
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout !
Psychonautiquement vôtre.