CastlesMadeOfSand
Holofractale de l'hypervérité
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- 15/6/11
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Substance : 25C-NBOMe
Dose : 2mg en sublinguale
Expériences passées : découverte très intéressante à 500ug, puis plusieurs trips entre 0.7mg et 1.5mg
Contexte : vendredi aprem, fin du taff un peu avant midi, courses, ménage, vaisselle une bonne méditation avant le trip.
Rien de prévu avant le lendemain début d'aprem.
Montée : je prends la vodka avec le 25C à 17h07 et je m'assois en méditation en attendant tranquillement
Je sens quelques effets psychiques légers très rapidement et vite des effets physiques qui me font aller sur le trône.
Pas mal de tremblements, de sensations de chaud/froid et une montée progressive mais rapide des hallus visuelles.
Les points clignotants rouge/vert font rapidement surface et des mandalas tribaux ornent sols et plafonds.
Mon corps semble vibrer de l'intérieur. J'attends un peu avec impatience la fin des tremblements caractéristiques de la montée.
Madre dios ! Ca envoi du lourd et c'est vraiment super important à plusieurs moment de :
- me souvenir des expériences précédentes et de leurs durées (longues mais le lendemain c'est fini quoi)
- de savoir que physiquement je ne me mets pas en danger particulier avec la substance (il vaut mieux n'avoir aucun doute là dessus lors du trip)
- de n'avoir rien d'impératif à faire : c'est tout prévu pour être tranquille à la maison et vu l'intensité de ce qui se passe sous la caboche c'est quand même cool.
- de me connaître un minimum et de savoir lâcher prise suffisamment pour pas sombrer quand je sens des boucles négatives faire surface.
Peurs rencontrées :
- rester trippé et "non opérationnel" dans la vie ordinaire
- perdre mes dents, finir à l'hôpital
- mourir ce soir
- devenir fou
Tempête intérieure
Entre 18h00 et 21h00 tout s'agite à une vitesse folle.
A un moment donné j'ai une phrase en tête du genre "Comme tout est pareil pourquoi ne pas faire pareil en différent" mais malgré le crayon et la feuille à portée de mains je ne réussi à l'écrire : impossible de saisir la phrase exacte, mon esprit part ailleurs.
Au niveau visuel "submergé" est le mot et d'ailleurs à ce stade visuel et mental ne sont pas vraiment séparés je dirais.
Je bloque complètement sur ma bière et l'allure à laquelle tout change sur l'étiquette : tailles et motifs des caractères, couleurs,...
En fait toutes les images 2D semblent être des images holographiques (les images qui changent avec l'angle de vue).
Le crépi bouge dans tous les sens : ça grouille, avec tous ces points verts/rouges clignotants partout.
Les couleurs de la pièce changent complètement aussi, parfois tout est bleu par exemple.
Les miettes de tabacs sur la tables s'organisent en une sorte de mandala d'insectes.
Je m'ouvre une bière qui mousse un peu sur le plan de travail mais je suis incapable de distinguer où la bière a coulé.
Intérieurement je suis sur un autre mode que celui ordinaire, vraiment particulier.
Parfois je goûte la folie mentale je pense qu'il n'y a pas de doutes.
Le temps a pris une sacrée calotte et cette période à semblée être très longue vu tout ce qui se passe.
A des moments j'adopte des postures un peu chelous de tripé qui de l'extérieur semble ne pas aller bien:
Assis sur le canap' la tête dans les mains, assis par terre la tête entre les genoux, allongé par terre sur le côté en bloquant sous ma table basse.
C'est intense et parfois je suis un peu perdu.
Voici la partie la plus marquante que j'ai vécue de l'intérieur :
Le glyphe : symbole unitaire composant la totalité de la fractale universelle.
Le symbole, un symbole : le vide ouvert orné d'un cadre et d'une nomination.
Moi = rien avec un cadre autour. J'ai un peu le mot de passe de monde entier.
Si on cherche quelqu'un c'est moi.
Si je parle à quelqu'un c'est moi.
Si quelqu'un à fait quelque chose, c'est moi.
Bref.
Voir la pièce jointe 5636
Un jeu sans fin de regards que se renvoient ces mois vides constitue le monde.
Le vide qui essaye lui-même de se prouver son existence.
Un jeu de dupe ultime qui créer à lui seul le monde que l'ont connaît et tous les autres.
Un œil qui se regarde lui même et qui, ne connaissant pas de limite créer tous les possibles pour se caractériser.
Le bien et le mal, la pauvreté et la richesse, le bonheur et le malheur sont des déclinaisons du glyphe de base.
C'est idiot de juger ce qui doit être et ce qui ne devrait pas :
Tout ce qui existe est comme les différents éléments d'une architecture.
Tel un escalier, une cave, un toit.
Je touche du doigt le fondement de tout et en même temps il m'arrive de prendre du recul sur cette fractale où le temps n'est qu'une composante parmi d'autres.
Il y a une sorte de blague cosmique qui me fait beaucoup rire.
Regards sur l'expérience "du monde ordinaire"
Je vis la création du monde parce que je redeviens vierge de toute expérience.
En vérité n'importe qui peut le faire n'importe quand.
Il suffirait VRAIMENT de contempler notre expérience habituelle (complètement extraordinaire et farfelue) à partir de rien.
Ce rien qui est le cœur de chaque être.
J'ai l'impression que la vie de tous les jours est tout bonnement hallucinante.
Ca me fait hurler de rire de penser aux gens qui de l'extérieur peuvent me voir tripé : si ils se voyaient réellement !
C'est la vie le trip.
Une tentative désespérée (mais foutrement belle : j'peux y dire c'est "moi" qui fait tout l'bousin) de se prouver une existence.
Les souffrances font parti de ce jeu : elles ne sont ni plus ni moins qu'une texture qu'on peut toucher.
Je vois aussi que ce que je suis est juste constitué d'une sorte d'enveloppe extérieure.
Pour les autres je suis ce qu'ils pensent de moi.
Pour moi même je suis glyphe : vide avec un zoli cadre autour, fractalisé dans un nombre infini de dimension pour goûter à quelque chose de tangible (qui n'existe foutrement pas).
Mais lors de la prise de 25C je ne joue pas vraiment le jeu : je vois ça du point de vue unique du glyphe primordial et je ne fais pas semblant d'être quelqu'un.
A certains moments je me dis que cette connaissance devrait me permettre d'avoir ce que je veux n'importe quand mais en fait ça n'a aucun sens.
Il n'y a rien à attendre ni à atteindre là dedans.
Même joueur joue encore, à l'infini.
Vous pourrez faire ce que vous voudrez, vous ne trouverez que ce glyphe.
Essayer d'en inviter un autre : pas possible, c'est LE glyphe de l'existence : fondamentalement une conscience vide et un cadre qui la délimite.
J'avais déjà eu cette expérience que tout symbole, logo, acte,... est la manifestation d'un seul et unique glyphe.
C'est là que le mot glyphe avait émergé d'ailleurs.
Pendant le trip j'ai essayé de sentir les différents éléments de base constitutifs de l'expérience.
Une tentative de repérer les premières divisions du glyphe élémentaire.
Ca n'a pas vraiment aboutit.
J'ai senti quelques trucs mais ce n'était vraiment ça.
Les "non-hallus"
A un moment je suis allé me voir dans la glace.
Je me vois normal, sans déformations ou quoi que ce soit.
Et là je me dis à moi même : "Ben ouai, qu'est-ce que tu veux de plus"
Comme si d'habitude je courais après moi même et que là j'étais seulement ce glyphe de base : une conscience délimité qui ne donne pas encore naissance à tout le reste.
Je décide de faire des bulles de savons parce que j'avais prévu le coup et que c'est sur la table.
Je suis mort de rire sur l'intention que j'ai de voir de choses farfelues alors que je suis complètement submergé d'hallus.
Les bulles sont normales (belles, comme d'habitude mais c'est tout quoi).
Zic
J'ai mis le cd "Foley Room" d'Amon Tobin et j'ai l'impression qu'il est tourné 1000 fois alors qu'il a du passé deux fois à tout pété.
Mais j'ai eu cette impression de répétition "encore ?" peut-être que je l'ai trop écouté cet album sous trip
.
Je danse un petit peu.
Ensuite je met Abbey Lincoln et c'est vraiment paisible.
Retour dans mon moi, Balloon !
Le trip avançait je ressens un peu plus mon glyphe fractalisé avec toutes ces caractéristiques : un vrai moi bien chaleureux (avec tous ses problèmes sinon ya pas la texture qui va bien m'voyez ?)
Ca fait du bien mine de rien
Une fois le trip un peu plus soft je décide de me faire un ballon de N2O.
Je me tâte un peu mais j'y vais.
Ca me rappelle des souvenirs de teufs, j'éclate de rire et j'ai l'impression de faire le salle gosse qui cherche à se défoncer.
Je vois la tête de mon frangin avec un large sourire.
Puis j'ai l'impression de redescendre un peu plus sur terre qu'avant le ballon ce qui me surprend un peu.
Petite escapade
Un peu plus tard je fais un petit tour dans ma ville fumer une clope pour éventuellement me caler un peu dans un bar.
Mais finalement non, il fait un peu froid et l'ambiance du bar devant lequel je passe ne m'inspire pas plus que ça.
J'essaye d'aller à l'église mais c'est fermé... C'est mort parce que c'est fermé l'église, les choses doivent être ouvertes pour vivre.
Je rentre à la maise, joue un peu de guitare : c'est vraiment sympa.
Mais ce soir je n'aurais pas l'inspiration de la fois précédente qui m'a poussée dans les jours qui suivirent à écrire une chanson.
J'ai eu des supers trips musicaux avec le 25C certaines fois :
- la fois où j'ai trouvé le refrain de la chanson citée ci-dessus (un pur truc de hippie nostalgique)
- celle où je suis allé chanter et faire du didge sous le rond point taggé pas loin de chez moi et un peu dans mon escalier.
(ce coup ci je m'étais dit que les églises devraient être ouverte pour chanter dedans et qu'on devrait se réapproprier les endroits qui résonnent pour se libérer par le chant)
Un peu plus tard je me cale des films et fini par me pieuter à 5h00 du mat.
Le lendemain réveil à 11h30, je suis assez naze et j'ai une sorte de migraine et des courbatures (à la nuque notamment) qui me poursuivent toute la journée.
Conclusions :
- Trips très intéressant mais je me suis dit à plusieurs reprises sur le coup que je ne ferais pas ça tous les jours !
- Un côté "sortie de la réalité" qui rappelle la Salvia mais avec une approche quand même plus progressive, douce, lucide.
- J'ai l'impression que la sortie de mon "costume de vie habituelle" me pousse à le renforcer en y retournant.
- Les "vérités" (facile de péter un boulon en y accordant trop de crédit) découvertes ne sont pas libératrices pour les jours qui suivent, même si je pense qu'une profonde confiance en moi et en la vie peut éclore de ce genre d'expérience.
- Une dose extrême que je ne conseillerais pas spécialement et surtout pas pour une découverte :
500ug c'est déjà intense et en se laissant aller les hallus sont fortes et magnifiques, ça ferait déjà pas mal pour une première avec les psychédéliques je pense.
Voilou, j'espère que j'ai réussi à partager mes ressentis sur ce voyage (et un peu sur d'autres en passant).
Merci d'avoir lu.
Enjoy & Take care

Dose : 2mg en sublinguale
Expériences passées : découverte très intéressante à 500ug, puis plusieurs trips entre 0.7mg et 1.5mg
Contexte : vendredi aprem, fin du taff un peu avant midi, courses, ménage, vaisselle une bonne méditation avant le trip.
Rien de prévu avant le lendemain début d'aprem.
Montée : je prends la vodka avec le 25C à 17h07 et je m'assois en méditation en attendant tranquillement
Je sens quelques effets psychiques légers très rapidement et vite des effets physiques qui me font aller sur le trône.
Pas mal de tremblements, de sensations de chaud/froid et une montée progressive mais rapide des hallus visuelles.
Les points clignotants rouge/vert font rapidement surface et des mandalas tribaux ornent sols et plafonds.
Mon corps semble vibrer de l'intérieur. J'attends un peu avec impatience la fin des tremblements caractéristiques de la montée.
Madre dios ! Ca envoi du lourd et c'est vraiment super important à plusieurs moment de :
- me souvenir des expériences précédentes et de leurs durées (longues mais le lendemain c'est fini quoi)
- de savoir que physiquement je ne me mets pas en danger particulier avec la substance (il vaut mieux n'avoir aucun doute là dessus lors du trip)
- de n'avoir rien d'impératif à faire : c'est tout prévu pour être tranquille à la maison et vu l'intensité de ce qui se passe sous la caboche c'est quand même cool.
- de me connaître un minimum et de savoir lâcher prise suffisamment pour pas sombrer quand je sens des boucles négatives faire surface.
Peurs rencontrées :
- rester trippé et "non opérationnel" dans la vie ordinaire
- perdre mes dents, finir à l'hôpital
- mourir ce soir
- devenir fou
Tempête intérieure
Entre 18h00 et 21h00 tout s'agite à une vitesse folle.
A un moment donné j'ai une phrase en tête du genre "Comme tout est pareil pourquoi ne pas faire pareil en différent" mais malgré le crayon et la feuille à portée de mains je ne réussi à l'écrire : impossible de saisir la phrase exacte, mon esprit part ailleurs.
Au niveau visuel "submergé" est le mot et d'ailleurs à ce stade visuel et mental ne sont pas vraiment séparés je dirais.
Je bloque complètement sur ma bière et l'allure à laquelle tout change sur l'étiquette : tailles et motifs des caractères, couleurs,...
En fait toutes les images 2D semblent être des images holographiques (les images qui changent avec l'angle de vue).
Le crépi bouge dans tous les sens : ça grouille, avec tous ces points verts/rouges clignotants partout.
Les couleurs de la pièce changent complètement aussi, parfois tout est bleu par exemple.
Les miettes de tabacs sur la tables s'organisent en une sorte de mandala d'insectes.
Je m'ouvre une bière qui mousse un peu sur le plan de travail mais je suis incapable de distinguer où la bière a coulé.
Intérieurement je suis sur un autre mode que celui ordinaire, vraiment particulier.
Parfois je goûte la folie mentale je pense qu'il n'y a pas de doutes.
Le temps a pris une sacrée calotte et cette période à semblée être très longue vu tout ce qui se passe.
A des moments j'adopte des postures un peu chelous de tripé qui de l'extérieur semble ne pas aller bien:
Assis sur le canap' la tête dans les mains, assis par terre la tête entre les genoux, allongé par terre sur le côté en bloquant sous ma table basse.
C'est intense et parfois je suis un peu perdu.
Voici la partie la plus marquante que j'ai vécue de l'intérieur :
Le glyphe : symbole unitaire composant la totalité de la fractale universelle.
Le symbole, un symbole : le vide ouvert orné d'un cadre et d'une nomination.
Moi = rien avec un cadre autour. J'ai un peu le mot de passe de monde entier.
Si on cherche quelqu'un c'est moi.
Si je parle à quelqu'un c'est moi.
Si quelqu'un à fait quelque chose, c'est moi.
Bref.
Voir la pièce jointe 5636
Un jeu sans fin de regards que se renvoient ces mois vides constitue le monde.
Le vide qui essaye lui-même de se prouver son existence.
Un jeu de dupe ultime qui créer à lui seul le monde que l'ont connaît et tous les autres.
Un œil qui se regarde lui même et qui, ne connaissant pas de limite créer tous les possibles pour se caractériser.
Le bien et le mal, la pauvreté et la richesse, le bonheur et le malheur sont des déclinaisons du glyphe de base.
C'est idiot de juger ce qui doit être et ce qui ne devrait pas :
Tout ce qui existe est comme les différents éléments d'une architecture.
Tel un escalier, une cave, un toit.
Je touche du doigt le fondement de tout et en même temps il m'arrive de prendre du recul sur cette fractale où le temps n'est qu'une composante parmi d'autres.
Il y a une sorte de blague cosmique qui me fait beaucoup rire.
Regards sur l'expérience "du monde ordinaire"
Je vis la création du monde parce que je redeviens vierge de toute expérience.
En vérité n'importe qui peut le faire n'importe quand.
Il suffirait VRAIMENT de contempler notre expérience habituelle (complètement extraordinaire et farfelue) à partir de rien.
Ce rien qui est le cœur de chaque être.
J'ai l'impression que la vie de tous les jours est tout bonnement hallucinante.
Ca me fait hurler de rire de penser aux gens qui de l'extérieur peuvent me voir tripé : si ils se voyaient réellement !
C'est la vie le trip.
Une tentative désespérée (mais foutrement belle : j'peux y dire c'est "moi" qui fait tout l'bousin) de se prouver une existence.
Les souffrances font parti de ce jeu : elles ne sont ni plus ni moins qu'une texture qu'on peut toucher.
Je vois aussi que ce que je suis est juste constitué d'une sorte d'enveloppe extérieure.
Pour les autres je suis ce qu'ils pensent de moi.
Pour moi même je suis glyphe : vide avec un zoli cadre autour, fractalisé dans un nombre infini de dimension pour goûter à quelque chose de tangible (qui n'existe foutrement pas).
Mais lors de la prise de 25C je ne joue pas vraiment le jeu : je vois ça du point de vue unique du glyphe primordial et je ne fais pas semblant d'être quelqu'un.
A certains moments je me dis que cette connaissance devrait me permettre d'avoir ce que je veux n'importe quand mais en fait ça n'a aucun sens.
Il n'y a rien à attendre ni à atteindre là dedans.
Même joueur joue encore, à l'infini.
Vous pourrez faire ce que vous voudrez, vous ne trouverez que ce glyphe.
Essayer d'en inviter un autre : pas possible, c'est LE glyphe de l'existence : fondamentalement une conscience vide et un cadre qui la délimite.
J'avais déjà eu cette expérience que tout symbole, logo, acte,... est la manifestation d'un seul et unique glyphe.
C'est là que le mot glyphe avait émergé d'ailleurs.
Pendant le trip j'ai essayé de sentir les différents éléments de base constitutifs de l'expérience.
Une tentative de repérer les premières divisions du glyphe élémentaire.
Ca n'a pas vraiment aboutit.
J'ai senti quelques trucs mais ce n'était vraiment ça.
Les "non-hallus"
A un moment je suis allé me voir dans la glace.
Je me vois normal, sans déformations ou quoi que ce soit.
Et là je me dis à moi même : "Ben ouai, qu'est-ce que tu veux de plus"
Comme si d'habitude je courais après moi même et que là j'étais seulement ce glyphe de base : une conscience délimité qui ne donne pas encore naissance à tout le reste.
Je décide de faire des bulles de savons parce que j'avais prévu le coup et que c'est sur la table.
Je suis mort de rire sur l'intention que j'ai de voir de choses farfelues alors que je suis complètement submergé d'hallus.
Les bulles sont normales (belles, comme d'habitude mais c'est tout quoi).
Zic
J'ai mis le cd "Foley Room" d'Amon Tobin et j'ai l'impression qu'il est tourné 1000 fois alors qu'il a du passé deux fois à tout pété.
Mais j'ai eu cette impression de répétition "encore ?" peut-être que je l'ai trop écouté cet album sous trip

Je danse un petit peu.
Ensuite je met Abbey Lincoln et c'est vraiment paisible.
Retour dans mon moi, Balloon !
Le trip avançait je ressens un peu plus mon glyphe fractalisé avec toutes ces caractéristiques : un vrai moi bien chaleureux (avec tous ses problèmes sinon ya pas la texture qui va bien m'voyez ?)
Ca fait du bien mine de rien

Une fois le trip un peu plus soft je décide de me faire un ballon de N2O.
Je me tâte un peu mais j'y vais.
Ca me rappelle des souvenirs de teufs, j'éclate de rire et j'ai l'impression de faire le salle gosse qui cherche à se défoncer.
Je vois la tête de mon frangin avec un large sourire.
Puis j'ai l'impression de redescendre un peu plus sur terre qu'avant le ballon ce qui me surprend un peu.
Petite escapade
Un peu plus tard je fais un petit tour dans ma ville fumer une clope pour éventuellement me caler un peu dans un bar.
Mais finalement non, il fait un peu froid et l'ambiance du bar devant lequel je passe ne m'inspire pas plus que ça.
J'essaye d'aller à l'église mais c'est fermé... C'est mort parce que c'est fermé l'église, les choses doivent être ouvertes pour vivre.
Je rentre à la maise, joue un peu de guitare : c'est vraiment sympa.
Mais ce soir je n'aurais pas l'inspiration de la fois précédente qui m'a poussée dans les jours qui suivirent à écrire une chanson.
J'ai eu des supers trips musicaux avec le 25C certaines fois :
- la fois où j'ai trouvé le refrain de la chanson citée ci-dessus (un pur truc de hippie nostalgique)
- celle où je suis allé chanter et faire du didge sous le rond point taggé pas loin de chez moi et un peu dans mon escalier.
(ce coup ci je m'étais dit que les églises devraient être ouverte pour chanter dedans et qu'on devrait se réapproprier les endroits qui résonnent pour se libérer par le chant)
Un peu plus tard je me cale des films et fini par me pieuter à 5h00 du mat.
Le lendemain réveil à 11h30, je suis assez naze et j'ai une sorte de migraine et des courbatures (à la nuque notamment) qui me poursuivent toute la journée.
Conclusions :
- Trips très intéressant mais je me suis dit à plusieurs reprises sur le coup que je ne ferais pas ça tous les jours !
- Un côté "sortie de la réalité" qui rappelle la Salvia mais avec une approche quand même plus progressive, douce, lucide.
- J'ai l'impression que la sortie de mon "costume de vie habituelle" me pousse à le renforcer en y retournant.
- Les "vérités" (facile de péter un boulon en y accordant trop de crédit) découvertes ne sont pas libératrices pour les jours qui suivent, même si je pense qu'une profonde confiance en moi et en la vie peut éclore de ce genre d'expérience.
- Une dose extrême que je ne conseillerais pas spécialement et surtout pas pour une découverte :
500ug c'est déjà intense et en se laissant aller les hallus sont fortes et magnifiques, ça ferait déjà pas mal pour une première avec les psychédéliques je pense.
Voilou, j'espère que j'ai réussi à partager mes ressentis sur ce voyage (et un peu sur d'autres en passant).
Merci d'avoir lu.
Enjoy & Take care
