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1er trip au LSD

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion illusi0n
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illusi0n

Neurotransmetteur
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12/2/13
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Salut à tous,


Allez hop encore un petit TR au LSD :)

Je suis parti cette semaine en vacance en Franche-Comté avec ma copine pour se reposer un peu et aussi pour essayer le LSD dans un environnement calme, habitant encore chez mes parents ce n'est pas l'endroit idéal.
C'était un petit chalet au calme dans un petit village au abord d'un joli champ, j'ai pris avec moi 2 gouttes dans un sucre que j'ai conservé dans un aluminium de vendredi passé à mardi (jour de la prise). J'ai mis le sucre sous ma langue au abord de 15h30 et je me suis assis sur le canapé du salon en attendant les premiers effets, j'étais assez nerveux je ne tenais pas en place, je me couchais, je m'asseyais sans-arrêt.

Au bout d'une trentaine de minute j'ai commencé à avoir quelques effets visuelles, il y avait un très beau tableau au-dessus de moi représentant une ruelle cubaine pleine de couleur sous un ciel bleu, je l'observais et j'avais l'impression d'y être toutes les couleurs étaient magnifique et sortaient du tableau j'appréciait le moment mais les premiers signes de paranoïa apparaissait chez moi, je me sentais épié par ma copine qui pourtant s'occupais tranquillement à lire un magasine sur la table à manger du salon, je regardai un peu le tableau et je surveillais ma copine pour voir si elle me regardais. Je lui ai ensuite demandé pendant une vingtaine de minute depuis mon canapé si elle me trouvait fou, si j'avais l'air con etc.

Par la suite toute la pièces s'est mise à vibrer j'ai vu au ralentis pendant un moment c'était incroyable comme expérience, chaque mouvement (de moi-même, des rideaux, de ma copine) laissait un tracé derrière lui comme lorsque l'on configure le curseur de la souris pour laisser une trace lorsqu'elle bouge, j'en ai fait part à ma copine et pour me tester elle a laissé tomber sa lime à ongle, j'étais capable de dire exactement le nombre de tour qu'elle faisait avant de toucher le sol, je crois que j'ai vraiment vus au ralentis pendant une dizaine de minute.

Ensuite ma copine en changeant de musique est tombé sur une sorte de techno qui m'a tout de suite attiré, je lui ai demandé de laisser cette musique et de la mettre à fond, j'étais dans un trip incroyable pour moi ce chalet était la meilleur discothèque du monde le son me pénétrais les entrailles comme jamais, je suis resté assis en dansant tranquillement au rythme de la musique (
). J'avais également l'impression au cours de mon trip que mon esprit tournait à 200km/h, si la musique était calme je bougeais dans tous les sens, à l'inverse si il y avait de la musique stressante et rapide cela m’apaisait physiquement.

La partie la plus marquante de mon trip fus lorsque je me suis regarder dans le miroir :Oo:, je suis allez au toilette à un certain moment et en me lavant les mains je me suis regarder dans le miroir, lorsque mes yeux se sont croisé le monde s'est effondré je ne sais pour quel raison c'était effroyable. Ça n'a pas duré plus d'une seconde mais j'ai vus ma tête tourbillonner dans le miroir et là je suis entré dans un bad-trip très puissant, une torture psychologique intense puis je suis parti à toute vitesse au salon en disant à ma copine "putain j'avais oublié le truc du miroir" (ayant déjà entendu qu'il ne fallait pas se regarder dans le miroir, sans plus d'explication) puis je me suis accroupis dans ma souffrance. Selon ma copine ça ne se remarquais pas que j'étais en bad-trip mais dans ma tête c'était horrible, j'aurais pu m'arracher les cheveux ou me cogner la tête contre le mur. Je crois que si l’on m’aurait laissé des heures dans cet état mental j’aurais sombré dans une folie indescriptible, heureusement ma copine a changé la musique, l'ambiance, m'a pris dans une autre pièce pour que je me calme et je suis revenu à la normal. Après ça j'étais traumatisé par le moindre objet pouvant renvoyer mon reflet, fenêtre, porte du four, portable, cadre photo etc. ma copine a donc couvert tout de linge pour que je ne me revois pas. Les 2h suivantes, chaque fois que je repensais à cela je voyais des yeux dans toute la pièce, je n'arrivais plus à parler, le visage de ma copine se transformait en monstre etc. c'était horrible.
Encore aujourd'hui je n'ai pas la moindre idée de pourquoi mon reflet m'a tant traumatisé, je n'ai jamais eu de problème à me regarder dans le miroir et je me sens bien dans ma peau mais là c'était comme si mon visage était un cadavre (pourtant j'étais normal) et tout s'est effondré autour de moi, non pas à cause de l'image que me renvoyais le miroir mais comme si que de me regarder dans les yeux m'avait possédé l'esprit.

Pour finir aux alentours de minuit je me sentais à nouveau bien et moi-même, je trouvais simplement tout beau autour de moi et la nourriture était elle aussi très bonne, j'ai donc pris mon courage à deux mains pour me regarder dans une vitre et je sentais encore la malveillance de mon propre regard envers moi même, cela me rendait mal à l'aise. Aujourd'hui je me regarde à nouveau normalement dans le miroir, heureusement.
Ce que je retiens de ce trip c’est que j’ai été très paranoïaque alors qu’en vrai je ne le suis pas du tout puis ce fameux reflet 0_o
Je me pose aussi la question de est-ce bien d’avoir de la musique tout au long du trip ou est-ce mieux d’être dans le silence si l’on veut vivre quelque chose d’intense comme par exemple une mort renaissance ?
 
je me suis regarder dans le miroir, lorsque mes yeux se sont croisé le monde s'est effondré je ne sais pour quel raison c'était effroyable. Ça n'a pas duré plus d'une seconde mais j'ai vus ma tête tourbillonner dans le miroir et là je suis entré dans un bad-trip très puissant, une torture psychologique intense puis je suis parti à toute vitesse au salon en disant à ma copine "putain j'avais oublié le truc du miroir"


chaque fois que je repensais à cela je voyais des yeux dans toute la pièce,



Muahaha. La claque hihi.
Tu verras, tu vas les kiffer les yeux si tu continues.

Le LSD j'ai remarquer est très porter sur l'extériorisation de ta propre image et moi je comprend pas ton délire du miroir.
Moi j'ai toujours kiffer me regarder, justement je sais pas, j'trouve on part en couille sur les trucs rassurant et qu'on connais. Mais j'avoue qu'au début moi aussi les yeux partout me faisait tourner parano et j'avais parfois un peux peur.
Maintenant je me ballade avec des gens imaginaires et j'ai de longue discutions farfelue avec moi même.
C'est très déviant tout ça mais en faite non c'est la drogue :mrgreen:


Et j'approuve le silence, être allonger et calé mais la musique est bien pour s'occuper au début et se lancer ou alors tu part directement en médit pendant la monté.
Deux goutte c'est pas mal pour un début, enfin ça dépend du dosage.

Voilà j'espère que tu t'amuseras un peux plus par la suite.
 
Merci pour ta réponse Stonix, je n'ai moi non plus pas compris mon délire du miroir, j'ai à peine eu le temps de croiser mon regard que tout a basculer dans ma tête...

Je vois que je ne suis pas le seul à voir des yeux partout, d'ailleurs ça me rendait plus que parano, un moment j'étais dans une autre pièce que ma copine et j'avais l'impression qu'elle m'observait depuis la sale de bain derrière moi, ça me rendait fou au point de mordre dans le duvet et regarder derrière moi tel un animal apeuré, j'ai du me lever pour contrôler si elle était bien dans la pièce d'a coté. Je vais suivre ton conseil d'être dans le calme par contre j'aimerais savoir qu'est-ce qui rend parano et comment le maîtriser car ce n'est pas agréable du tout.
 
Tes peurs.
Tes antécédents psychologique.
Je sais pas moi.

Et il faut les combattre, les accepter, comprendre. Déjà si tu sais ce qui te troubles et que tu arrives à le canaliser ça peut être bien.
T'apprendra à mieux te connaître et te contrôlez.

Mais il y a aussi un travail à faire en dehors de la drogue, elle fera pas tout le boulot, on dit aussi beaucoup que le LSD est un outils :yawilkle:
 
Arf, la parano dans ce contexte c'est normal.

Disons que tu as décidé de tripper dans un contexte hors fête, donc ça veut dire que tu allais être livré à toi même puisque pas d'ambiance pour stimuler ton attention et t'oublier. Aussi tu t'es pris deux gouttes d'un coup, ça secoue et ça dissocie l'esprit entre ce qu'il perçoit de la réalité et ce qu'il en comprend, d'où une perte de repère. Moi je vois ça comme si l'esprit était perdu et que par n'importe quel moyen il cherche à retrouver des repères stables. Sauf que la drogue a accéléré tous nos sens, et que l'esprit n'arrive plus à suivre puisque les pensées ne sont pas assez rapides comparé au rythme des sensations qui sont elles bien boostées. Mais comme la parano accélère nos perceptions, il y a donc possibilité de comprendre ce qu'il nous arrive, en gros la parano serait là pour nous aider à retrouver un équilibre émotionnel et donc de comprendre ce qu'il nous arrive quand on décroche de la réalité.
La parano c'est comme une décharge d'adrénaline dans ces moments là, ça stimule les sens et permet d'analyser ce qu'il nous arrive pour le comprendre. Donc quand avec un trip on quitte la réalité, normal que la montée soit anxiogène puisque l'esprit décroche, et la parano tente de rééquilibrer les émotions avec les sensations en se servant du mental.

Prendre de la drogue c'est alterner sa conscience donc ces sens.
Quand les sens sont trop alternés l'inconscient arrive pas à suivre et donc les émotions partent en live.
Quand les émotions partent en live on perd nos repères, et les humeurs ne font que varier.
Sans une humeur stable les pensées sont instables, et on bad au final si on ne récupère pas vite le dessus sur soi même.
La parano permet par exemple de rationaliser les choses que l'on vit et donc de stabiliser son humeur et ses émotions.
Une fois qu'on commence à être stabilisé inconsciemment, on peut se concentrer sur la conscience et sur les sens alternés.

Cette boucle est un passage obligé pendant les montées, et plus elles sont fortes, plus c'est dur de se rassurer quand au fait qu'on va tripper et quitter la réalité, ce qui en soi n'est pas très "sensé".

Bon manque de chance tu étais avec quelqu'un et apparemment ça ne t'as pas rassuré du tout, au contraire ça a amplifié ta parano. Si tu avais été seul tu n'aurais peu être pas flippé de la même manière, en tout cas la perte de repère due à la forte montée ne se serait pas exprimé de la même manière. Il y a des gens que ça rassure d'être entouré, d'autres non.

Après il y a un autre facteur, c'est ce que j'appelle la bonne conscience dans ma tête, je sais que pour bien tripper il faut avoir bonne conscience de l'acte. Généralement on a envie inconsciemment de tripper et on justifie cette envie consciemment avec un raisonnement servant d'excuse.
Vis à vis de toi même tu étais sur apparemment, tu avais envie de tripper, tu as même réuni les bonnes conditions, mais la situation avec ta copine n'était pas très clair elle. Même si elle t'a dit que sa ne la dérangeait pas que tu trippes en plein aprem', toi tu t'es senti coupable de ton acte, d'où la parano envers elle. Pile pendant la phase déstabilisante de la montée tu t'es senti épié par ta copine, mais je dirais plutôt que tu t'épiais toi même en te mettant à la place de ta copine. Par exemple, c'est au moment où tu fais quelque chose que tu vas te dire que ta copine t'as vu faire cette chose, et tu vas ensuite imaginer son jugement qui en fait sera uniquement le tien puisque c'est toi qui y a pensé.

En fait tu te sens coupable vis à vis d'elle de tripper parce que tu sais très bien au fond de toi qu'elle n'approuve pas que tu te drogues, et ce sentiment de culpabilité se retrouve dans le fait de se sentir épié. Tu sais que ta copine n'est pas dans un accord total avec le fait que tu te drogues, même si elle t'a affirmé le contraire, mais ça c'est juste qu'elle est tolérante, et donc tu sais qu'elle va forcément penser au fait que tu t'es drogué devant elle, et que si elle pense à ça, elle y portera forcément un jugement. Et ce jugement tu veux le connaitre!

A partir de là ton esprit s'enfonce dans le doute, et c'est pour ça que tu as demandé à ta copine pendant une vingtaine de minute depuis si elle te trouvait fou, si t'avais l'air con etc. Tu voulais connaitre son jugement pour te rassurer.

Parce que oui, au final tu cherchais à te rassurer toi même par rapport à ton propre état de défonce avancé, m'enfin tkt c'est vraiment normal de traverser ce genre de phase en pleine montée. Le truc c'est que si tu avais été tout seul tu n'aurais pas eu le choix que de te dire à toi même que tu te droguais et que tu prenais sur lourd, ça t'aurai surtout évité de rester dans la phase de parano que tu as entretenu pendant tout le trip. Pour moi s'avouer qu'on est trippé pendant la monté c'est mettre les choses au clair avec soi même, accepté le trip d'une certaine manière.
Mais devoir accepter le trip c'est se poser la question avant tout, en soirée si l'ambiance est là tu ne te formules pas consciemment ce genre de pensées, elles se passent dans l'inconscient sans qu'on s'en rende compte et c'est très bien comme ça. Tout seul tu n'as pas d'autre choix que de t'avouer que tu t'es drogué, alors qu'en petit comité c'est tout de suite plus compliqué, la prise de tête arrive bien vite pendant la phase anxiogène de la montée, et refuser de voir cette phase et d'admettre qu'on flippe parce qu'on change d'état, c'est vouer à badder ou à se prendre la tête.

Après une fois que la parano est lancée c'est pas évident de s'en débarrasser, le doute revient vite dès que l'émotion prend le dessus sur la raison, et vaut mieux ne pas se laisser entrainer dans ses propres délires. Par exemple, surveiller ta copine ça voulait dire que tu te laissais embarquer dans tes suspicions, alors que dans le fond tu sais très bien qu'elle ne t'épiais pas.
C'est assez complexe la parano. Pour protéger ton ego tu as construis un raisonnement sur le fait que ta copine allait porter un jugement sur ta personne, pour ensuite aller jusqu'à croire qu'elle t'épiais. En fait tu as reporté ton propre jugement à ta copine en premier temps, mais comme la drogue offre les plus belles prises de conscience (arf), elle t'a refait jouer le même numéro de parano pour que ce coup-ci tu TE rendes compte de ce jugement en te regardant dans le miroir.

He oui en passant devant le miroir tu n'as pas eu d'autre choix que de te rendre compte que c'était toi le drogué et que tu refusais d'admettre ça. Depuis le début du trip ton esprit a construit des illusions donnant des rôles précis à chacun pour te protéger de ton propre jugement. Tu as d'abord créé une parano pour ne pas te rendre compte que tu t'étais drogués, tu as transféré ton propre jugement de toi même en le donnant à ta copine, la seule personne qui à part toi pouvait penser ça. Mais il a fallu que tu te retrouves face à toi même, et la puissance du regard et de tout ce qu'il véhicule à surpasser tous tes mécanismes de défense, ton ego n'a pas eu le choix que de voir la réalité en face des choses, et bim le choc t'a dépersonnalisé cash, dissociation totale de la personnalité pour continuer de refouler, mais malgré ça tout ton monde s'est écroulé.

Bon avec la puissance du trip ça a du être atroce arf, le crash mental qui pousse à l'inévitable repli sur soi ---> bad trip croque mort !


En conclusion tu as pris un gros trip qui t'a déstabilisé, la parano en premier temps t'a aidé à rationaliser pour contenir le bordel émotionnel dans ta tête, mais ensuite elle ta fais basculer dans un trip basé sur le doute. Tu n'étais dans le fond pas rassuré, donc en extérieur tu flippais et doutais.

Des trips comme ça j'en ai passé chepa combien, jusqu'à ce que je me rende compte que tout se passait pendant la montée, et qu'il fallait avant tout se rassurer du fait qu'on trip, ce qui peut être très compliqué si on se protège de cette pensée en la masquant derrière de fausses croyances.
 
Hello Laura Zerty, merci beaucoup pour le temps que tu as pris à me répondre c'est vraiment très gentil de ta part merci ;) et désolé de te répondre si tard, j'avais la tête ailleurs ces temps et j'ai finalement trouvé un job alors je n'ai pas été actif jusqu'à aujourd'hui :)

Donc j'adhère à ton raisonnement je pense que je n'ai pas bien accepter le fait de me droguer autant vis-à-vis de ma copine que vis-à-vis de moi même car j'ai aussi subit le lavage de cerveau de nos chère médias et de nos politiques nous dictant la voie à suivre pour être bien intégré dans cette société ou tout le monde doit se ressembler sans dévier du chemin tout tracé pour nous.

Alors après avoir lus ton poste il y a quelque temps j'en ai repris 1 fois et cette fois-ci 4 gouttes :roll:, ça m'a fait triper bien fort, j'ai encore été parano en voyant des yeux partout etc., j'avais l'impression que mon cerveau était du pop-corn, j'avais une vision de mes pensés éparpillé à travers mon esprit, impossible de comprendre tout ce qui se passait c'était assez violent. J'ai eu encore plusieurs phases différentes mais ça serait un peu long à détailler et pas forcément intéressant pour quelqu'un d'autre. Donc ce coup-ci en réfléchissant à ce que tu m'avais dis je me suis regardé dans le miroir en y étant préparé psychologiquement, je n'ai pas fais de bad-trip cette fois mais j'ai pris conscience que j'avais quelque tendance paranoïaque malgré que je me sente très bien dans ma peau.

Je pense que ces expérience n'ont pas été inutile car à l'heure actuelle si il m'arrive de me soucier de ce qu'untel pourrait penser j'ai conscience que c'est de la parano et j'arrive à m'en détacher. D'ailleurs je tripe de reprendre des substances hallucinogène forte car entre temps j'ai vécu un truc de fou avec le DMT. Je suis partis tellement loin que j'ai crus que j'avais passé dans une autre dimension, que j'était devenu une entité autre que moi même, puis j'ai eu le sentiment de renaître une fois le trip passé. C'était intéressant comme expérience mais tellement intense que ça m'a foutu la trouille d'en reprendre. Durant mon trip sous DMT couché dans mon lit j'ai eu tellement peur que je me suis levé et suis allez au salon dans une panique total en essayant de me sortir de ça au plus vite, ce qui n'a pas du tout arrangé les choses car j'aurais du laisser aller jusqu'au bout mais j'ai voulu lutter par peur de perdre la tête.

Voila donc la ça doit faire bientôt 2 mois que je n'ai plus rien pris, pourtant j'ai du DMT qui traîne à la maison et je pourrais facilement me reprocurer du LSD de bonne qualité :smirk: mais j'ai toujours ce sentiment que je vais me griller le cerveau et perdre la tête. Au moment de la monté du LSD la 2ème fois avec les 4 gouttes j'ai encore eu ce sentiment de me rapprocher de la folie (genre finir à l'asile) j'ai même eu l'impression un moment de toucher du bout des doigts la perche au LSD (même si je ne sais pas si ça peut arriver ou non j'ai eu le sentiment très réel de frôler cet état) ce qui m'a d'autant plus perturbé.
 
illusi0n a dit:
Je pense que ces expérience n'ont pas été inutile car à l'heure actuelle si il m'arrive de me soucier de ce qu'untel pourrait penser j'ai conscience que c'est de la parano et j'arrive à m'en détacher. D'ailleurs je tripe de reprendre des substances hallucinogène forte car entre temps j'ai vécu un truc de fou avec le DMT. Je suis partis tellement loin que j'ai crus que j'avais passé dans une autre dimension, que j'était devenu une entité autre que moi même, puis j'ai eu le sentiment de renaître une fois le trip passé. C'était intéressant comme expérience mais tellement intense que ça m'a foutu la trouille d'en reprendre. Durant mon trip sous DMT couché dans mon lit j'ai eu tellement peur que je me suis levé et suis allez au salon dans une panique total en essayant de me sortir de ça au plus vite, ce qui n'a pas du tout arrangé les choses car j'aurais du laisser aller jusqu'au bout mais j'ai voulu lutter par peur de perdre la tête.
Tu t'es passé la tête sous l'eau froide ? >___<

Voila donc la ça doit faire bientôt 2 mois que je n'ai plus rien pris, pourtant j'ai du DMT qui traîne à la maison et je pourrais facilement me reprocurer du LSD de bonne qualité :smirk: mais j'ai toujours ce sentiment que je vais me griller le cerveau et perdre la tête. Au moment de la monté du LSD la 2ème fois avec les 4 gouttes j'ai encore eu ce sentiment de me rapprocher de la folie (genre finir à l'asile) j'ai même eu l'impression un moment de toucher du bout des doigts la perche au LSD (même si je ne sais pas si ça peut arriver ou non j'ai eu le sentiment très réel de frôler cet état) ce qui m'a d'autant plus perturbé.
Tu as touché la perche au LSD sous LSD ou sans LSD ?

Je trouve ça intéressant que ta prise de 4 gouttes t'ai fait comprendre des choses sur ta façon d'être en tout cas. Enfin c'est ce que j'attendrais d'un gros trip à l'acide. Ce genre de trip doit envoyer très loin, attention à bien espacer ça quand même. Mais sois confiant en toi-même quand tu es sous influence, ce n'est pas le moment de douter, l'acide redescendra et tu retrouveras toute ta raison. C'est normal de se sentir "fou" dans un gros trip psychédélique, enfin le LSD est connu pour avoir été utilisé par des thérapeutes pour comprendre certaines pathologies mentales (là il faudrait que je cherche une source, à vérifier si ça t'intéresse).
 
Hello Sludge, non je n'ai pas passez ma tête sous l'eau froide je suis allez m'asseoir sur le canapé en essayant de revenir sur terre, je voyais des couleurs partout, la pièce bougeait dans tous les sens et ma voix puis celle de ma mère qui était au salon :roll: raisonnait dans ma tête comme si que je ne les connaissais pas, j'avais le sentiment de m'entendre parler en étant dans un autre corps que le miens, ça à pris une dizaine de minute avant que je revienne à moi et je suis allez prendre l'air pour digérer le trip =D

Quand je parle de perche au LSD c'était au moment le plus fort de mon trip, la ou j'avais une vision de mon esprit éparpillé et peu partout devant moi, comme une boule de miroirs dans une discothèque, toutes mes pensés flottaient devant moi. C'est justement à ce moment que j'ai eu le sentiment qu'il y avait un trou à coté de moi et que si je tombais dedans je resterais dans un état second pour le restant de mes jours :retard:. Mais je pense que c'est les choses que j'avais lus sur ce forum justement sur la perche qui m'ont encore fait paranoïer =D. Ça n'empêche pas que j'ai toujours les boules de reprendre des substances psychédéliques quelconques. Lors de la monté j'ai tendance à me dire, surtout avec le LSD, "merde pourquoi j'ai pris ça, j'étais bien avant et maintenant je pige plus rien je vais finir en légume ou je ne sais quoi :rolleyes:".
 
Je connais ce genre de peurs. L'important c'est de s'écouter. Si tu veux stopper avec les psychédéliques, fais-le. Mais si tu en reprends, garde bien à l'esprit que ce n'est pas au c&#339;ur du trip que tu dois te poser ces questions là. Et que si tu as pris le produit, c'est bien que tu avais réfléchi la chose. Car à ce moment là, les re-réfléchir n'est pas chose aisée.
 
Ahahah t'es un psycho mec, 4 gouttes alors que t'avais déjà pris bien cher avec deux !!!

Ba si tu flippes de reprendre du LSD, fais comme tout le monde, vazi avec une goutte, tu verras, être perché et lucide c'est cool aussi arf :grin:

(et tu ne devrais pas être parano si tu ne repousses pas ton esprit dans ses pires retranchements)

Sinon juste pour l'info, tu t'es flashé au DMT avec combien de mg !?
 
Sludge a dit:
Je connais ce genre de peurs. L'important c'est de s'écouter. Si tu veux stopper avec les psychédéliques, fais-le. Mais si tu en reprends, garde bien à l'esprit que ce n'est pas au c&#339;ur du trip que tu dois te poser ces questions là. Et que si tu as pris le produit, c'est bien que tu avais réfléchi la chose. Car à ce moment là, les re-réfléchir n'est pas chose aisée.


Alors la, un grand BRAVO.

A mettre en post it.

Merci sludge !
 
Concernant le dosage de DMT je ne sais pas car je n'avais pas de balance au mg, j'ai donc balancé une grosse pointe de couteau, l'équivalent d'une grosse pincé de sel dans la pâte à crêpe :D. Je savais que le dosage était d'env. 50mg pour un breaktrough du coup je n'y suis pas allez de main morte.

En tout cas plus de 80mg que j'ai pris soin de fumer dans les règles de l'art. J'en ai finalement repris (beaucoup moins) il y a moins d'un mois, j'ai eu un bon trip assez fort mais je ne suis pas sortis de mon corps ce coup-ci et je n'était pas seul (d'ailleurs je ne prendrai plus de DMT seul, ça me fait trop bader).

Au fait je conserve ma DMT au frigo, j'ai cru entendre que c'était mieux, mais combien de temps se conserve-elle? Car j'ai encore +/- 1,3gr que je ne vais pas fumer de sitôt.
 
Laura Zerty a dit:
Arf, la parano dans ce contexte c'est normal.

Disons que tu as décidé de tripper dans un contexte hors fête, donc ça veut dire que tu allais être livré à toi même puisque pas d'ambiance pour stimuler ton attention et t'oublier. Aussi tu t'es pris deux gouttes d'un coup, ça secoue et ça dissocie l'esprit entre ce qu'il perçoit de la réalité et ce qu'il en comprend, d'où une perte de repère. Moi je vois ça comme si l'esprit était perdu et que par n'importe quel moyen il cherche à retrouver des repères stables. Sauf que la drogue a accéléré tous nos sens, et que l'esprit n'arrive plus à suivre puisque les pensées ne sont pas assez rapides comparé au rythme des sensations qui sont elles bien boostées. Mais comme la parano accélère nos perceptions, il y a donc possibilité de comprendre ce qu'il nous arrive, en gros la parano serait là pour nous aider à retrouver un équilibre émotionnel et donc de comprendre ce qu'il nous arrive quand on décroche de la réalité.
La parano c'est comme une décharge d'adrénaline dans ces moments là, ça stimule les sens et permet d'analyser ce qu'il nous arrive pour le comprendre. Donc quand avec un trip on quitte la réalité, normal que la montée soit anxiogène puisque l'esprit décroche, et la parano tente de rééquilibrer les émotions avec les sensations en se servant du mental.

Prendre de la drogue c'est alterner sa conscience donc ces sens.
Quand les sens sont trop alternés l'inconscient arrive pas à suivre et donc les émotions partent en live.
Quand les émotions partent en live on perd nos repères, et les humeurs ne font que varier.
Sans une humeur stable les pensées sont instables, et on bad au final si on ne récupère pas vite le dessus sur soi même.
La parano permet par exemple de rationaliser les choses que l'on vit et donc de stabiliser son humeur et ses émotions.
Une fois qu'on commence à être stabilisé inconsciemment, on peut se concentrer sur la conscience et sur les sens alternés.

Cette boucle est un passage obligé pendant les montées, et plus elles sont fortes, plus c'est dur de se rassurer quand au fait qu'on va tripper et quitter la réalité, ce qui en soi n'est pas très "sensé".

Bon manque de chance tu étais avec quelqu'un et apparemment ça ne t'as pas rassuré du tout, au contraire ça a amplifié ta parano. Si tu avais été seul tu n'aurais peu être pas flippé de la même manière, en tout cas la perte de repère due à la forte montée ne se serait pas exprimé de la même manière. Il y a des gens que ça rassure d'être entouré, d'autres non.

Après il y a un autre facteur, c'est ce que j'appelle la bonne conscience dans ma tête, je sais que pour bien tripper il faut avoir bonne conscience de l'acte. Généralement on a envie inconsciemment de tripper et on justifie cette envie consciemment avec un raisonnement servant d’excuse.
Vis à vis de toi même tu étais sur apparemment, tu avais envie de tripper, tu as même réuni les bonnes conditions, mais la situation avec ta copine n'était pas très clair elle. Même si elle t'a dit que sa ne la dérangeait pas que tu trippes en plein aprem', toi tu t'es senti coupable de ton acte, d'où la parano envers elle. Pile pendant la phase déstabilisante de la montée tu t'es senti épié par ta copine, mais je dirais plutôt que tu t'épiais toi même en te mettant à la place de ta copine. Par exemple, c'est au moment où tu fais quelque chose que tu vas te dire que ta copine t'as vu faire cette chose, et tu vas ensuite imaginer son jugement qui en fait sera uniquement le tien puisque c'est toi qui y a pensé.

En fait tu te sens coupable vis à vis d'elle de tripper parce que tu sais très bien au fond de toi qu'elle n'approuve pas que tu te drogues, et ce sentiment de culpabilité se retrouve dans le fait de se sentir épié. Tu sais que ta copine n'est pas dans un accord total avec le fait que tu te drogues, même si elle t'a affirmé le contraire, mais ça c'est juste qu'elle est tolérante, et donc tu sais qu'elle va forcément penser au fait que tu t'es drogué devant elle, et que si elle pense à ça, elle y portera forcément un jugement. Et ce jugement tu veux le connaitre!

A partir de là ton esprit s'enfonce dans le doute, et c'est pour ça que tu as demandé à ta copine pendant une vingtaine de minute depuis si elle te trouvait fou, si t'avais l'air con etc. Tu voulais connaitre son jugement pour te rassurer.

Parce que oui, au final tu cherchais à te rassurer toi même par rapport à ton propre état de défonce avancé, m'enfin tkt c'est vraiment normal de traverser ce genre de phase en pleine montée. Le truc c'est que si tu avais été tout seul tu n'aurais pas eu le choix que de te dire à toi même que tu te droguais et que tu prenais sur lourd, ça t'aurai surtout évité de rester dans la phase de parano que tu as entretenu pendant tout le trip. Pour moi s'avouer qu'on est trippé pendant la monté c'est mettre les choses au clair avec soi même, accepté le trip d'une certaine manière.
Mais devoir accepter le trip c'est se poser la question avant tout, en soirée si l'ambiance est là tu ne te formules pas consciemment ce genre de pensées, elles se passent dans l'inconscient sans qu'on s'en rende compte et c'est très bien comme ça. Tout seul tu n'as pas d'autre choix que de t'avouer que tu t'es drogué, alors qu'en petit comité c'est tout de suite plus compliqué, la prise de tête arrive bien vite pendant la phase anxiogène de la montée, et refuser de voir cette phase et d'admettre qu'on flippe parce qu'on change d'état, c'est vouer à badder ou à se prendre la tête.

Après une fois que la parano est lancée c'est pas évident de s'en débarrasser, le doute revient vite dès que l'émotion prend le dessus sur la raison, et vaut mieux ne pas se laisser entrainer dans ses propres délires. Par exemple, surveiller ta copine ça voulait dire que tu te laissais embarquer dans tes suspicions, alors que dans le fond tu sais très bien qu'elle ne t'épiais pas.
C'est assez complexe la parano. Pour protéger ton ego tu as construis un raisonnement sur le fait que ta copine allait porter un jugement sur ta personne, pour ensuite aller jusqu'à croire qu'elle t'épiais. En fait tu as reporté ton propre jugement à ta copine en premier temps, mais comme la drogue offre les plus belles prises de conscience (arf), elle t'a refait jouer le même numéro de parano pour que ce coup-ci tu TE rendes compte de ce jugement en te regardant dans le miroir.

He oui en passant devant le miroir tu n'as pas eu d'autre choix que de te rendre compte que c'était toi le drogué et que tu refusais d'admettre ça. Depuis le début du trip ton esprit a construit des illusions donnant des rôles précis à chacun pour te protéger de ton propre jugement. Tu as d'abord créé une parano pour ne pas te rendre compte que tu t'étais drogués, tu as transféré ton propre jugement de toi même en le donnant à ta copine, la seule personne qui à part toi pouvait penser ça. Mais il a fallu que tu te retrouves face à toi même, et la puissance du regard et de tout ce qu'il véhicule à surpasser tous tes mécanismes de défense, ton ego n'a pas eu le choix que de voir la réalité en face des choses, et bim le choc t'a dépersonnalisé cash, dissociation totale de la personnalité pour continuer de refouler, mais malgré ça tout ton monde s'est écroulé.

Bon avec la puissance du trip ça a du être atroce arf, le crash mental qui pousse à l'inévitable repli sur soi ---> bad trip croque mort !


En conclusion tu as pris un gros trip qui t'a déstabilisé, la parano en premier temps t'a aidé à rationaliser pour contenir le bordel émotionnel dans ta tête, mais ensuite elle ta fais basculer dans un trip basé sur le doute. Tu n'étais dans le fond pas rassuré, donc en extérieur tu flippais et doutais.

Des trips comme ça j'en ai passé chepa combien, jusqu'à ce que je me rende compte que tout se passait pendant la montée, et qu'il fallait avant tout se rassurer du fait qu'on trip, ce qui peut être très compliqué si on se protège de cette pensée en la masquant derrière de fausses croyances.

J'ai eu exactement le même style de trip qu'illusiOn et je trouve ces explications très intéressantes. J'ai n'ai pris du LSD que deux fois mais j'ai vite compris que tout est question de perception et de contrôle de ses émotions, seulement c'est dur de sortir d'une boucle badante...
Je n'avais jamais entendu dire qu'il ne fallait pas se regarder dans le miroir mais je comprends bien pourquoi maintenant : Lorsque je me suis regardée pendant mon premier trip, j'ai bloqué et je me suis finalement perdue dans le miroir. Qui me regarde ? De quel côté je suis ? Est-ce que c'est moi qui me regarde me regarder me regarder me regarder... ? Ou alors "l'autre" qui est dans le miroir se moque de moi ? Du coup je me demande si la maitrise d'un trip ne dépend pas aussi de la confiance en soi, qualité qui me fait cruellement défaut pour l'instant.

Lors de mon deuxième trip j'a fait la même erreur (me regarder dans le miroir) alors que j'hallucinais déjà sur mon copain qui avait le visage sec, dégoulinant, presque mort, du coup je me suis vue pareille : J'ai eu peur de voir mes pupilles si dilatées, mon visage était sale, mes cheveux aussi, j'étais presque un cadavre. Après avoir vu ça, je me trouvais sale de partout, je regardais mes mains et elles avaient l'air tâché, j'ai pas réussi à sortir de ce trip. Compte tenu de tes explications Laura Zerty, je comprends que c'est la montée qui m'a amenée à tout ça puisque j'étais très angoissée pendant (alors que pas du tout au moment de prendre le carton) à cause de mes hallu trop puissantes, de mon cerveau qui semblait fondre dans ma tête et du regard de mon copain que j'interprétais comme un jugement. Je suis rentrée dans la parano alors que je montais et ça a été dur de ne pas considérer l'extérieur comme hostile, je voyais aussi des yeux, des mouvements dans la pièce comme si on me surveillait, puis je me mettais à gémir et à fondre en larmes jusqu'à ce qu'une autre idée me rattrape, avant de retomber dans une mauvaise idée etc... Puis evidemment, comme je badais, j'avais peur de faire bader mon copain, ce qui m'angoissant encore plus et me faisait me sentir coupable, alors ça n'a rien arrangé... Mon 2ème trip n'a été constitué que de sauts entre un état plus ou moins stable et une grande détresse qui me faisait dire que je voulais que ça s'arrête, et plus cette pensée venait plus je me disais que je resterais peut-être dans cet état toute ma vie. La seule chose qui m'étonne c'est que je n'avais pris qu'un demi carton à chaque fois, alors autant mon 1er trip était pas surpuissant, autant je suis rentrée dans une boucle infernale avec un demi carton lors du 2ème trip : Je ne sais pas si je suis très sensible au LSD ou s'il était très bon, mais HEUREUSEMENT que je n'ai pris qu'un demi :mrgreen: Enfin bref, pas un super trip, alors perso je vais attendre d'être un peu plus à l'aise avec moi-même avant de retenter l'expérience :) Merci pour le TR en tout cas !
 
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