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Ha oui, pire encore je comprends
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Il s'agit d'une extension de la surveillance de masse des télécommunications.Dans les conditions prévues au chapitre Ier du titre II du présent livre et pour les seules finalités prévues aux 1°, 2° et 4° de l'article L. 811-3, à la demande des services spécialisés de renseignement mentionnés à l'article L. 811-2, peuvent être autorisés, sur les données transitant par les réseaux des opérateurs et des personnes mentionnées à l'article L. 851-1, des traitements automatisés destinés, en fonction de paramètres précisés dans l'autorisation, à détecter des connexions susceptibles de révéler des ingérences étrangères, des menaces pour la défense nationale, ou des menaces terroristes, ou relatives à la criminalité organisée et à la délinquance organisée portant sur des délits punis de dix ans d’emprisonnement en tant qu’elles concernent le trafic de stupéfiants, le trafic d’armes et de produits explosifs, la contrebande, l’importation et l’exportation de ces marchandises prohibées commises en bande organisée ainsi que le blanchiment des produits qui en sont issu.
Lorsque les nécessités de la lutte contre la provocation à des actes terroristes ou l'apologie de tels actes relevant de l'article 421-2-5 du code pénal ou contre la diffusion des images ou des représentations de mineurs relevant de l'article 227-23 du même code, ou contre
la cession ou l’offre de stupéfiants dans les conditions prévues à l’article 222-39
dudit code le justifient, l'autorité administrative peut demander à toute personne dont l'activité est d'éditer un service de communication au public en ligne ou aux fournisseurs de services d'hébergement de retirer les contenus qui contreviennent à ces mêmes articles 421-2-5 et 227-23. Elle en informe simultanément les fournisseurs de services d'accès à internet.
II. – Sans préjudice des articles L. 521‑1 et L. 521‑2 du code de justice administrative, les fournisseurs de services d’hébergement et les fournisseurs de contenus concernés par une demande de retrait faite en application du I du présent article ainsi que la personnalité qualifiée mentionnée au même I peuvent demander au président du tribunal administratif ou au magistrat délégué par celui-ci l’annulation de cette demande, dans un délai de quarante‑huit heures à compter soit de sa réception, soit, s’agissant du fournisseur de contenus, du moment où il est informé par le fournisseur de services d’hébergement du retrait du contenu.
Il est statué sur la légalité de l’injonction de retrait dans un délai de soixante‑douze heures à compter de la saisine. L’audience est publique.
Les jugements rendus en application du premier alinéa du présent II sur la légalité de la décision sont susceptibles d’appel dans un délai de dix jours à compter de leur notification. Dans ce cas, la juridiction d’appel statue dans un délai d’un mois à compter de sa saisine.
Les modalités d’application du présent II sont précisées par décret en Conseil d’État.
Les opérateurs de communications électroniques ou leurs sous-traitants offrant un service de communications interpersonnelles avec prépaiement sont tenus d’identifier tout acquéreur d’un tel service et de vérifier son identification en demandant à la personne concernée de produireun document officiel comportant sa photographie.
Pour les besoins des procédures pénales et de la prévention de la criminalité et de la délinquance organisées, ils sont tenus de conserver les informations relatives à l’identification de l’acquéreur pendant une durée de cinq ans.
Il peut être recouru à la mise en place d'un dispositif technique ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, la captation, la fixation, la transmission et l'enregistrement de paroles prononcées par une ou plusieurs personnes à titre privé ou confidentiel, dans des lieux ou véhicules privés ou publics, ou de l'image d'une ou de plusieurs personnes se trouvant dans un lieu privé.
Dans le cadre d’une enquête ou d’une information judiciaire relative à
l’une des infractions prévues aux 1° à 6° et 11° à 12° de l’article 706-73, au
blanchiment des mêmes infractions ou à une association de malfaiteurs qui
a pour objet la préparation de l’une desdites infractions, il peut également
être recouru, pour les finalités mentionnées au premier alinéa du présent article, à un dispositif permettant l’activation à distance d’un appareil électronique. Cette opération est autorisée par le juge des libertés et de la détention, à la requête du procureur de la République, ou par le juge d’instruction, après avis du procureur de la République. Le procureur de la République ou le juge d’instruction peut désigner toute personne physique ou morale habilitée et inscrite sur l’une des listes prévues à l’article 157 en vue d’effectuer les opérations techniques permettant la mise en œuvre du dispositif mentionné au présent alinéa ; il peut également prescrire le recours aux moyens de l’État soumis au secret de la défense nationale, selon les formes prévues au chapitre Ier du titre IV du livre Ier
Lorsque, dans une enquête ou une instruction relative à l’une des infractions entrant dans le champ d’application des articles 706-7 et 706-73-1, la divulgation des informations relatives à la mise en œuvre d’une technique spéciale d’enquête mentionnée aux sections 5 et 6 du présent chapitre est de nature à mettre gravement en danger la vie ou l’intégrité physique d’une personne, des membres de sa famille ou de ses proches, le juge des libertés et de la détention, saisi à tout moment par requête motivée du procureur de la République ou du juge d’instruction, peut, par décision motivée, autoriser que n’apparaissent pas dans le dossier de la procédure :
« 1° Les informations relatives à la date, à l’heure et au lieu de la mise en place des dispositifs techniques d’enquête mentionnés aux mêmes sections 5 et 6 ;
« 2° Les informations permettant d’identifier une personne ayant concouru
à l’installation ou au retrait du dispositif technique mentionné au présent
chapitre.
Titre II bis
« Lutte contre les troubles généréspar le trafic de stupéfiants
Art. L. 22‑11‑1. – Afin de faire cesser les troubles à l’ordre public résultant de l’occupation, en réunion et de manière récurrente, d’une portion de la voie publique, d’un équipement collectif ou des parties communes d’un immeuble à usage d’habitation, en lien avec des activités de trafic de stupéfiants, le représentant de l’État dans le département ou, à Paris, le préfet de police peut, après en avoir informé le procureur de la République territorialement compétent, prononcer une mesure d’interdiction de paraître dans les lieux concernés à l’encontre de toute personne participant à ces activités. Il en informe également les maires des communes concernées.
L’interdiction, qui est prononcée pour une durée maximale d’un mois, tient compte de la vie familiale et professionnelle de la personne concernée. En particulier, le périmètre géographique de la mesure ne peut comprendre son domicile.
La mesure d’interdiction prise en application du présent article est écrite et motivée. Le représentant de l’État dans le département ou, à Paris, le préfet de police met la personne concernée en mesure de lui présenter ses observations dans un délai de cinq jours à compter de la notification de la décision.
Art. L. 22‑11‑2. – Le non‑respect d’un arrêté pris sur le fondement de l’article L. 22‑11‑1 est puni d’une peine de six mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende. »
Est-ce que tu parles de son arrestation en France cet automne ? Si oui, voici ce qu'il en dit (cf. son canal officiel sur Télégramme) :Plutôt ironique parce qu'apparemment son créateur c'était fait choper y'a longtemps par les flics pour non suppression de messages à caractère illicite et aurait tout balancé les codes d'accès à ce moment là.
Yesterday, a French newspaper claimed that my detainment in France last summer ‘finally’ forced Telegram to comply with European rules. This is false. Telegram has always been compliant with EU laws.
After last August, it was the French police that finally started to ‘comply with European rules’ — by sending their requests to Telegram in the legal way described by the EU’s Digital Services Act. As a result, French courts have been able to receive IP addresses of criminal suspects from Telegram.
The information about this legal way to reach us could be obtained on our apps, website or just by googling ‘telegram eu police’ — long before my detainment in France. Why the French courts and police had been ignoring this process clearly defined by EU law is still a mystery to us, but it’s unfair to say that Telegram somehow ignored European rules. Paradoxically, it was French law enforcement that for some reason had been ignoring them.
I love France and respect its police force, so I didn’t want to embarrass anyone by pointing out the above. But I cannot ignore when such obvious misinformation about Telegram is spread.
Telegram is the 2nd most popular messaging app in the world. We spend millions of dollars every year to ensure our compliance with laws across the globe. In the EU in particular, we always start preparing to comply with laws years before they even come into force. 🗓
C'est cloturé du côté sénat depuis le 28, mais hier le 29 l'assemblée devait se prononcer aussi, j'ai pas encore vu les résultats faut que je trouve l'infoJ'ai hâte du ring Elon/Pavel.
Merci @dowdidik de t'être infligé cette purge d'une heure et demie. Le processus législatif est donc terminé pour cette loi ? C'est quoi la suite ?
Techniques d'enquête et dossier coffre
La proposition de loi étend les pouvoirs des services de renseignement. Ces derniers pourront expérimenter jusqu'au 31 décembre 2028 l'usage de la technique algorithmique pour détecter des connexions internet pouvant révéler des menaces liées au narcotrafic, au trafic d’armes et aux blanchiments associés. Aujourd’hui, cette technique est réservée à la prévention du terrorisme et à la prévention des ingérences étrangères et des menaces pour la défense nationale.
Par amendement, le gouvernement a prolongé jusqu'à fin 2028 le dispositif expérimental des interceptions satellitaires pour prévenir des atteintes particulièrement graves à l’ordre public, comme le terrorisme ou la criminalité et la délinquance organisées. Cette expérimentation devait prendre fin le 31 juillet 2025.
Les juridictions et les enquêteurs disposeront d'autres outils : mise en place d'un statut d'infiltré civil, activation à distance d’appareils fixes et mobiles sous certaines conditions... De nouvelles procédures garantiront l'anonymat des enquêteurs spécialisés et des interprètes.
Un "procès-verbal distinct" ou dossier coffre, inspiré du droit belge, permettra de ne pas faire figurer au dossier d’une procédure pénale certaines informations portant sur la mise en œuvre de techniques spéciales d’enquête lorsque leur divulgation pourrait mettre gravement en danger la vie ou l'intégrité physique d'une personne, de sa famille ou de ses proches. Il s'agira uniquement des informations sur quand et où a été posé le dispositif et sur la personne qui a concouru à sa pose ou à son retrait. Les parlementaires ont encadré la possibilité d'ouvrir ce PV distinct, suivant l'avis du Conseil d’État au gouvernement du 13 mars 2025. Ils ont également prévu des recours au profit de la personne mise en cause ou en examen. Le code de procédure pénale prévoit d'ores et déjà un PV distinct par exemple pour l’anonymat de certains témoins.
La proposition de loi prévoit, en outre, de lutter contre l’usage détourné des nullités de procédure.
La commission mixte paritaire a confirmé la suppression de l'obligation pour les messageries cryptées (comme WhatsApp, Signal, Telegram...) de mettre en œuvre des mesures techniques pour permettre aux services de renseignement d’accéder aux échanges des narcotrafiquants. Cette obligation, qui aurait conduit à mettre en place des portes dérobées (blackdoors) pour toutes les communications selon les députés, avait été introduite par un amendement au Sénat. Aujourd'hui, la loi exige des opérateurs qu’ils fournissent les moyens du décryptage, mais pas les résultats.
Les drogués compteront parmi les boucs émissaires de ce sièclel’exécutif, privé de majorité absolue, obtient ainsi un rare succès.
Tout le monde nous déteste, grâce à nous une paix mondiale pourra voir le jour, car tous unis dans leur haine du drogué, ils bâtiront un monde meilleur main dans la mainLes drogués compteront parmi les boucs émissaires de ce siècle![]()