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5-MeO-MiPT : Vaporisation à faible dose

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10 Sept 2011
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TR 5-MeO-MiPT n°2 : El liorzh ma zad (27/06/12)





Résumé : Test de la vaporisation à faible dose suivie d'une promenade dans mon jardin




Dose : Entre 5 et 10mg de 5-MeO-MiPT, vaporisés à l'ampoule, en une prise.




Set & setting : Assez bon. Je viens de finir de donner mon dernier cours particulier de l'année à des collégiens qui passent le brevet, je suis enfin complètement en vacances. Il fait beau, le soir commence à se coucher dans mon jardin, seul problème, ma mère qui rentre en début de trip. Je n'ai pas de THC, mais je trouve de quoi m'occuper agréablement pendant la longue descente en allant voir un ami de lycée.




Détails :



19h : Après avoir pesé 20mg de 5-MeO-MiPT et les avoir mis dans l'ampoule, je m'installe sur une chaise longue dans mon jardin et procède à la vaporisation. Je chauffe, une fumée blanchâtre finit par apparaître, je l'aspire au bout de quelques secondes. Contrairement à ce que je craignais, elle n'est que très peu agressive, et même agréablement parfumée. Je laisse monter cinq minutes, perçois le léger bodyload et les effets tryptaminiques (presque aussi importants qu'à 5-10mg par voie orale). Je préfère ne pas me tripper trop pour ne pas m'endormir à une heure déraisonnable (dernière prise par voie orale, je n'ai pas m'endormir qu'à H+14) et décide d'en rester là, d'autant plus que ma mère rentre d'ici une petite heure.

Je range mon ampoule, constatant que j'ai vaporisé moins de la moitié de son contenu. Les effets tryptaminques sont encore présents et je me promène dans mon jardin et jonglant avec mes bolas. Le léger voile blanc vaporeux aux bords de mon champ devision est présent. Les ondulations sont assez légères, les reliefs et les couleurs accrus, mon odorat exacerbé me fait renifler chaque fleur. Je m'abime dans la contemplation de la moindre feuille, du moindre brin d'herbe, baignés par le soleil qui commence à rougir. Ma mère rentre vers 20h comme prévu, je me recentre sur mes bolas pour ne pas trop avoir l'air trippé (ma coordination est affectée mais sans plus). Les ondulations ont fortement diminué.



20h30 : Le repas commence à se préparer, je préfère éviter la discussion et attendre que mes pupilles se rétractent et vais cueillir les framboises pour le dessert. J'en mange quelques unes au passage, leur goût est démultiplié. Les ondulations cessent, le relief et les couleurs restent encore un peu. Je suis capable de me comporter à peu près normalement pendant le repas (qui par ailleurs est légèrement meilleur que d'habitude). Après le dessert, la discussion s'oriente vaguement sur les Chinois, je parle à ma mère de ces étudiants chinois qui vont à la Sorbonne et notent/enregistrent le plus possible de cours, toutes matières confondues, vraisemblablement pour les ramener au pays. Je me lance dans une tirade de plus en plus paranoïaque sur l'influence grandissante de la Chine, puis finis par me rendre compte que je raconte n'importe quoi (de toute façon même si c'était vrai ça ne fait pas partie des choses auxquelles j'ai envie de penser sous psychés).



21h : Bodyload encore présent. N'ayant rien d'autre à faire, j'allume mon PC, envisageant d'écrire un peu. Un ami de lycée, Paolo, est connecté ; on ne s'est as revus depuis environ huit mois, étant donné qu'il était pris par sa prépa. Il n'habite pas trop loin de chez moi, je lui propose de se voir, il accepte avec enthousiasme. Le rendez-vous est fixé à mi-chemin, au bord de la rivière, vers 22h. Je lui dis de prendre sa guitare et un peu d'alcool, j'amène ma flûte, ma guimbarde, mes bolas, et de bons cigares que je réserve pour les soirées sans THC (deux en cinq mois, donc...)


21h45 : Je me mets en route. Comme j'avais pu le constater la dernière fois, le côté stim rend la marche plutôt agréable et énergique. Le soir est tombé, l'afterglow donne aux arbres du bord de la rivière un charme particulier, sans pour autant que ma perception soit vraiment affectée. Je suis encore légèrement confus mentalement, et nous avons du mal à nous retrouver à cause de quelques quiproquos.


22h30 : Nous sommes assis dans l'herbe et commençons à discuter. Son alcool de cerise n'est pas mauvais du tout (même sans l'afterglow, je suppose), mais j'en bois peu parce que j'ai fini par comprendre que je n'apprécie globalement pas vraiment l'ivresse alcoolique, même légère. Mes cigares sont plutôt agréables d'autant plus que l'effet physique est augmenté. J'envisageais d'orienter la conversation sur une tonalité beaucoup plus psychédélique (introspection à deux, grandes questions sur la nature de l'être et de la matière, etc) mais finalement nous discutons plus ou moins comme avant, ce qui n'est pas désagréable. Nous passons relativement peu de temps sur le sujet des psychotropes, étant donné qu'il préfère finir sa prépa avant de toucher à autre chose qu'au THC ou à l'alcool, ce qui est assez compréhensible.



0h30 : Nous entamons la session musique. Seul un vague bodyload et une tendance contemplatives sont encore là, ma perception sonore ou mes capacités musicales semblent normales. Mon niveau d'improvisation à la flûte a bien augmenté depuis l'année dernière. La synergie guimbarde/guitare n'est par contre pas très concluante.


1h : Fin de la session musicale. Nous discutons encore une heure, puis je rallume un cigare.


2h30 : Nous partons, je n'ai pas envie de me coucher tout de suite (le bodyload est parti mais l'afterglow stim encore présent) et reste discuter sur le trajet vers chez lui. Sur le chemin, nous croisons trois personnes dont une fille, qui demande à Paolo un morceau de guitare. Il accepte. J'hésite entre l'accompagner à la flûte ou à la guimbarde, finalement je sors mes bolas, mais l'effet n'est pas au rendez-vous : la guitare n'est pas assez rythmée, et de toute façon c'est impossible que l'un de nous deux accompagne l'autre pour le mettre en valeur car les bolas comme la gratte sont faits pour monopoliser l'attention.


3h : Nous arrivons chez lui, je me remets en route.


3h40 : J'arrive chez moi. Pas en état de dormir, je patiente en discutant sur msn.


5h : Coucher.



Conclusion : Le 5-MeO-MiPT étant assez peu cher, je pense que la vaporisation est préférable à la voie orale. La montée imédiate est fort pratique, la plus faible durée (à ce qu'il me semble, mais cela dépend peut-être des doses, vers 5-10mg par voie orale j'en ai eu pour 14h, contre 10h ici) est moins handicapante (rien n'empêche un redrop de toute façon) et les doses, plus importantes, sont de fait bien plus facilement mesurables. La ratio psychédélique/stimulant penche aussi légèrement plus vers le psychédélique que par voie orale, du moins en début de trip (même s'il est vrai qu'il ne sont restés qu'environ 20% de la durée de trip, contre environ 60% par voie orale ; mais là encore, la dose joue peut-être, même si erowid semble sous-entendre le contraire).
 

Ouroboros

Holofractale de l'hypervérité
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1 Déc 2010
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Clair et concis.

Merci .
 

AlphaMethyl

Holofractale de l'hypervérité
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26 Mar 2009
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Finalement, Trip report du 5MeOMIPT ou 5MeODIPT ?
 
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10 Sept 2011
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Mon clavier a fourché dans la conclusion, il s'agit bien de MiPT, erreur corrigée, merci.

J'ai retesté le vaporisé avec cinq autres personnes chez moi aujourd'hui, je TRrerai peut-être.
 
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