Skippy
Neurotransmetteur
- Inscrit
- 5 Déc 2020
- Messages
- 34
Moi :
Homme, 68kg
Expérience :
J'avais déjà eu quelques expériences avec le LSD-25 mais une seule vraiment forte avec hallu visuelles marquées.
Et j'ai déjà du consommer une dizaine de grammes de Kétamine dans ma vie mais à chaque fois espacés de 2 semaines de pause et avec des grosses doses à chaque fois parce que j'aime bien ça ( et pour profiter de la tolérance basse )
Contexte :
Samedi soir en free party.
En novembre, il faisait assez chaud la nuit : 10 degrés Celsius par là.
Substances :
1cp-LSD 150µg
Kétamine (eyeball : 80-100mg)
Bonne lecture, et excusez-moi d'avance pour les fautes d'inattention.
Je préviens juste, c'est vachement long, c'est pas mal détaillé et ça parle pas que de l'expérience avec la molécule en elle même, c'est un peu un récit d'aventure chimique mis dans son contexte.
Je vais d'abord décrire l'heure précédant le trip pour vous mettre dans l'ambiance ;
Nous étions avec mes compères Merry et Pippin en train de braver la forêt épaisse et les ronces en se frayant difficilement un chemin à travers les épais branchages.
Nous savions que les orques étaient aux aguets et qu'il ne fallait pas qu'ils trouvent le précieux LSD. Après 1h de marche dans cette jungle, après avoir rampé sous des barbelés et s'être suspendu au dessus de marécages, nous arrivâmes dans la carrière où la petite fête se passait.
Nous plantèrent notre tente et je pris mon petit cacheton de LSD vers 02:00 puis je parti danser tranquillement.
Voir la pièce jointe 4
Vers 02:30 je me sens déjà de bonne humeur et je suis très joyeux. Environ 30 minutes plus tard, les couleurs sont devenues omniprésentes avec les projecteurs et les spots et je perds parfois l'équilibre, je commence aussi à avoir du mal à m'orienter correctement car le 1cp me donne vraiment l'impression d'être défracté.
Il est donc environ 03:00 et je me dis que si la montée s'arrête là je serai déçu.
Je rigole pour un rien et je ne peux pas m'empêcher de sourire, les hallus visuelles sont pas hyper fortes mais le sol boueux donne l'impression d'être des sables mouvants et les arbres dansent bien, avec le recul, cela m'aurait largement suffit.
Mais à ce moment là je ne sais pas ce qui m'attend. Je me dirige donc vers le camp pour prendre de la Ke, il me reste pas grand chose mais si je dose bien cela peut me tenir la matinée aussi.
En arrivant au camp je croise Merry et je lui demande s'il peut me rouler une clope pendant que je prépare ma trace. Il s'exécute et je le regarde faire tout en sortant mes affaires.
Or durant ce laps de temps je monte de plus en plus et ça devient assez incontrôlable, je galère à sortir mes affaires de mon gros sac mili et quand je renverse la Ke sur mon plateau, les pores de ma main bougent et je tremble.
Par mégarde je fais tomber tous les spécial K dans le plateau et maintenant qu'ils sont là j'ai la flemme de les remettre dans le pochon.
La trace fait que de bouger, de grossir et de rétrécir si bien que je n'arrive pas à distinguer si elle est trop grosse ou pas. Je montre à Merry :
"Eh Merry, elle est bien vener la non ?",
il me répond :
"Euuh je sais pas mec elle me parait pas mal là".
Ce sacripant de Merry avait fumé trop de Langoulet et je n'aurait pas dû me fier à son jugement, surtout qu'il était mon seul trip sitter dans la zone.
Avant chaque poutre de kéta je me fait une checklist de choses à faire avant que ça monte et que j'oublie tout, c'est très important pour moi car je déteste laisser mes affaires n'importe où et savoir que tout n'est pas carré.
Je devais :
-ranger le plateau,
-ranger le paillot,
-ranger les cartes à tracer,
-remettre mon pull dans le sac avec la lampe,
-prendre une pomme et la clope et aller au son.
J'ai communiqué ces tâches à Merry pour qu'il m'aide à m'en souvenir plus tard.
Après avoir tapé ma trace j'ai à peine eu le temps de saisir ma pomme (ce qui, vu ma perche actuelle de L était déjà pas mal) que j'avais déjà tout oublié.
Dans les premières minutes je sens juste le L monter et j'oublie que je suis en train de combo, je suis en train de boucler sur la liste que je me suis fait et je suis dans un état de constante précipitation comme si j'avais un train à prendre et que je devais me dépêcher.
Sauf que c'est moi qui ait pris le rail et je ne sais même plus pourquoi je dois me dépêcher, je suis juste paniqué pour rien.
J'essaie de discuter avec Merry pour savoir ce que je dois faire mais ayant pris trop d'herbe à pipe n'est pas d'une grande d'aide.
J'arrive de moins en moins à former des phrases sensées. Je m'abrutis de plus en plus jusqu'à un point où je ressens vraiment les effets de la trace, je me souviens alors l'avoir prise et je réalise quelle galère ça va être.
Je suis toujours assis dans la chaise décathlon et tout se met à bouger, les distances changent et la tente ouverte à coté de moi bouge et prend des formes étranges.
Je ne sais plus où je suis, je sais juste que je suis près de la tente et que je dois être paniqué et me dépêcher de faire quelque chose. Quand j'essaie de me lever le temps ralentit et je sors de mon corps dans le sens où ma vue ne suis pas tout à fait mon mouvement et la chaise semble me piéger et m'attirer en position assise.
J'ai l'impression de réatterrir et de sortir plusieurs fois de mon enveloppe corporelle durant la montée.
Je dois faire tous les efforts du monde pour prononcer des mots et Merry ne comprend rien à ce que je dis et je reste dans ma panique.
Je ne sens plus mon corps, je pourrai me déféquer ou m'uriner dessus sans le savoir.
Ayant regardé alice au pays des merveilles ce matin et j'ai l'impression de tomber au fond du trou du lapin blanc, quand je me retourne, dans la plaine une forêt d'hallucinations en forme d'arbres apparait et entoure la tente.
Étant bien disso, je dis à Merry "dis à Skippy de faire ceci cela" en formulant des ordres simples que lui est sensé élaborer, j'arrive mieux à comprendre qu'à inventer des mots qui se suivent dans une suite logique formant une phrase.
À un moment je me dit même que je vais communiquer comme deux machines sur un réseau et faire des sons comme des 0 et des 1 : "bip bip bipbip", ça me parait tout à fait logique mais pas pour lui.
Je commence à être fatigué de ce trip incontrôlable, le seul avantage de la Ke c'est que les hallu et les déformations dans mon champ de vision ne me choquent même pas tellement je suis dissocié.
Je veux abandonner parfois mais j'ai l'impression que si je cède et laisse les halluc m'envahir, le trip va vraiment devenir traumatique. Pippin est revenu du son et je l'appelle en criant et en lui demandant de m'aider, il me demande ce qu'il ne va pas et je ne sais même pas...
Je comprends que ce qui me bloque c'est toutes mes affaires qui encombrent mes membres et mes derniers neurones dispo. Je jette la pomme par terre avec rage et lance mon sac ouvert dans la tente.
Puis je regarde la lune et je me dit que je suis bien seul dans mon monde L+K et que personne ne peut me comprendre, ça me fait rire je suis quand même content que ça se stabilise enfin et que je puisse me lever, j'ai aussi accepté le fait que je puisse mourir ce soir. ( J'ai souvent l'impression que c'est la fin avec la Ke).
Je décide alors d'aller me promener sur le parking, je suis encore bien abruti par la trace et j'ère sans but là où le vent me porte.
Mais le fait de me lever relance un peu le trip et ça remonte mais de manière inconfortable, je suis déboussolé, je chancèle et je ne comprend pas du tout où je suis.
À un moment je sens comme une odeur d'essence qui me prend à la gorge.
Je comprends que mon corps n'aime pas quelque chose mais je ne sais pas quoi, je me penche en avant par réflexe et je vomis par terre en toussant. Je suis retourné me reposer au camp sans trop comprendre ce qu'il se passait je me suis juste dit que si j'avais vomi c'est qu'il se passait quelque chose de grave dans mon p'tit corps.
Il était 05:00. J'ai ensuite zoné entre le camp et la facade en laissant la K puis le L descendre et j'étais lucide et plutôt sobre vers 07:00.
Voila donc pour le petite histoire, alors niveau RDR j'aurai évidemment pas dû prendre des aussi grosses doses pour un combo que je testais seulement pour la première fois mais je m'étais renseigné au préalable et savait que ce n'était pas excessivement dangereux.
J'aurai pu boire plus d'eau, avoir un trip sitter sobre et mieux me préparer avant de prendre la trace mais bon c'était une sacré aventure et j'ai pu sentir un peu mes limites.
Merci de votre attention et bonne journée ou soirée
Homme, 68kg
Expérience :
J'avais déjà eu quelques expériences avec le LSD-25 mais une seule vraiment forte avec hallu visuelles marquées.
Et j'ai déjà du consommer une dizaine de grammes de Kétamine dans ma vie mais à chaque fois espacés de 2 semaines de pause et avec des grosses doses à chaque fois parce que j'aime bien ça ( et pour profiter de la tolérance basse )
Contexte :
Samedi soir en free party.
En novembre, il faisait assez chaud la nuit : 10 degrés Celsius par là.
Substances :
1cp-LSD 150µg
Kétamine (eyeball : 80-100mg)
Bonne lecture, et excusez-moi d'avance pour les fautes d'inattention.
Je préviens juste, c'est vachement long, c'est pas mal détaillé et ça parle pas que de l'expérience avec la molécule en elle même, c'est un peu un récit d'aventure chimique mis dans son contexte.
Je vais d'abord décrire l'heure précédant le trip pour vous mettre dans l'ambiance ;
Nous étions avec mes compères Merry et Pippin en train de braver la forêt épaisse et les ronces en se frayant difficilement un chemin à travers les épais branchages.
Nous savions que les orques étaient aux aguets et qu'il ne fallait pas qu'ils trouvent le précieux LSD. Après 1h de marche dans cette jungle, après avoir rampé sous des barbelés et s'être suspendu au dessus de marécages, nous arrivâmes dans la carrière où la petite fête se passait.
Nous plantèrent notre tente et je pris mon petit cacheton de LSD vers 02:00 puis je parti danser tranquillement.
Voir la pièce jointe 4
Vers 02:30 je me sens déjà de bonne humeur et je suis très joyeux. Environ 30 minutes plus tard, les couleurs sont devenues omniprésentes avec les projecteurs et les spots et je perds parfois l'équilibre, je commence aussi à avoir du mal à m'orienter correctement car le 1cp me donne vraiment l'impression d'être défracté.
Il est donc environ 03:00 et je me dis que si la montée s'arrête là je serai déçu.
Je rigole pour un rien et je ne peux pas m'empêcher de sourire, les hallus visuelles sont pas hyper fortes mais le sol boueux donne l'impression d'être des sables mouvants et les arbres dansent bien, avec le recul, cela m'aurait largement suffit.
Mais à ce moment là je ne sais pas ce qui m'attend. Je me dirige donc vers le camp pour prendre de la Ke, il me reste pas grand chose mais si je dose bien cela peut me tenir la matinée aussi.
En arrivant au camp je croise Merry et je lui demande s'il peut me rouler une clope pendant que je prépare ma trace. Il s'exécute et je le regarde faire tout en sortant mes affaires.
Or durant ce laps de temps je monte de plus en plus et ça devient assez incontrôlable, je galère à sortir mes affaires de mon gros sac mili et quand je renverse la Ke sur mon plateau, les pores de ma main bougent et je tremble.
Par mégarde je fais tomber tous les spécial K dans le plateau et maintenant qu'ils sont là j'ai la flemme de les remettre dans le pochon.
La trace fait que de bouger, de grossir et de rétrécir si bien que je n'arrive pas à distinguer si elle est trop grosse ou pas. Je montre à Merry :
"Eh Merry, elle est bien vener la non ?",
il me répond :
"Euuh je sais pas mec elle me parait pas mal là".
Ce sacripant de Merry avait fumé trop de Langoulet et je n'aurait pas dû me fier à son jugement, surtout qu'il était mon seul trip sitter dans la zone.
Avant chaque poutre de kéta je me fait une checklist de choses à faire avant que ça monte et que j'oublie tout, c'est très important pour moi car je déteste laisser mes affaires n'importe où et savoir que tout n'est pas carré.
Je devais :
-ranger le plateau,
-ranger le paillot,
-ranger les cartes à tracer,
-remettre mon pull dans le sac avec la lampe,
-prendre une pomme et la clope et aller au son.
J'ai communiqué ces tâches à Merry pour qu'il m'aide à m'en souvenir plus tard.
Après avoir tapé ma trace j'ai à peine eu le temps de saisir ma pomme (ce qui, vu ma perche actuelle de L était déjà pas mal) que j'avais déjà tout oublié.
Dans les premières minutes je sens juste le L monter et j'oublie que je suis en train de combo, je suis en train de boucler sur la liste que je me suis fait et je suis dans un état de constante précipitation comme si j'avais un train à prendre et que je devais me dépêcher.
Sauf que c'est moi qui ait pris le rail et je ne sais même plus pourquoi je dois me dépêcher, je suis juste paniqué pour rien.
J'essaie de discuter avec Merry pour savoir ce que je dois faire mais ayant pris trop d'herbe à pipe n'est pas d'une grande d'aide.
J'arrive de moins en moins à former des phrases sensées. Je m'abrutis de plus en plus jusqu'à un point où je ressens vraiment les effets de la trace, je me souviens alors l'avoir prise et je réalise quelle galère ça va être.
Je suis toujours assis dans la chaise décathlon et tout se met à bouger, les distances changent et la tente ouverte à coté de moi bouge et prend des formes étranges.
Je ne sais plus où je suis, je sais juste que je suis près de la tente et que je dois être paniqué et me dépêcher de faire quelque chose. Quand j'essaie de me lever le temps ralentit et je sors de mon corps dans le sens où ma vue ne suis pas tout à fait mon mouvement et la chaise semble me piéger et m'attirer en position assise.
J'ai l'impression de réatterrir et de sortir plusieurs fois de mon enveloppe corporelle durant la montée.
Je dois faire tous les efforts du monde pour prononcer des mots et Merry ne comprend rien à ce que je dis et je reste dans ma panique.
Je ne sens plus mon corps, je pourrai me déféquer ou m'uriner dessus sans le savoir.
Ayant regardé alice au pays des merveilles ce matin et j'ai l'impression de tomber au fond du trou du lapin blanc, quand je me retourne, dans la plaine une forêt d'hallucinations en forme d'arbres apparait et entoure la tente.
Étant bien disso, je dis à Merry "dis à Skippy de faire ceci cela" en formulant des ordres simples que lui est sensé élaborer, j'arrive mieux à comprendre qu'à inventer des mots qui se suivent dans une suite logique formant une phrase.
À un moment je me dit même que je vais communiquer comme deux machines sur un réseau et faire des sons comme des 0 et des 1 : "bip bip bipbip", ça me parait tout à fait logique mais pas pour lui.
Je commence à être fatigué de ce trip incontrôlable, le seul avantage de la Ke c'est que les hallu et les déformations dans mon champ de vision ne me choquent même pas tellement je suis dissocié.
Je veux abandonner parfois mais j'ai l'impression que si je cède et laisse les halluc m'envahir, le trip va vraiment devenir traumatique. Pippin est revenu du son et je l'appelle en criant et en lui demandant de m'aider, il me demande ce qu'il ne va pas et je ne sais même pas...
Je comprends que ce qui me bloque c'est toutes mes affaires qui encombrent mes membres et mes derniers neurones dispo. Je jette la pomme par terre avec rage et lance mon sac ouvert dans la tente.
Puis je regarde la lune et je me dit que je suis bien seul dans mon monde L+K et que personne ne peut me comprendre, ça me fait rire je suis quand même content que ça se stabilise enfin et que je puisse me lever, j'ai aussi accepté le fait que je puisse mourir ce soir. ( J'ai souvent l'impression que c'est la fin avec la Ke).
Je décide alors d'aller me promener sur le parking, je suis encore bien abruti par la trace et j'ère sans but là où le vent me porte.
Mais le fait de me lever relance un peu le trip et ça remonte mais de manière inconfortable, je suis déboussolé, je chancèle et je ne comprend pas du tout où je suis.
À un moment je sens comme une odeur d'essence qui me prend à la gorge.
Je comprends que mon corps n'aime pas quelque chose mais je ne sais pas quoi, je me penche en avant par réflexe et je vomis par terre en toussant. Je suis retourné me reposer au camp sans trop comprendre ce qu'il se passait je me suis juste dit que si j'avais vomi c'est qu'il se passait quelque chose de grave dans mon p'tit corps.
Il était 05:00. J'ai ensuite zoné entre le camp et la facade en laissant la K puis le L descendre et j'étais lucide et plutôt sobre vers 07:00.
Voila donc pour le petite histoire, alors niveau RDR j'aurai évidemment pas dû prendre des aussi grosses doses pour un combo que je testais seulement pour la première fois mais je m'étais renseigné au préalable et savait que ce n'était pas excessivement dangereux.
J'aurai pu boire plus d'eau, avoir un trip sitter sobre et mieux me préparer avant de prendre la trace mais bon c'était une sacré aventure et j'ai pu sentir un peu mes limites.
Merci de votre attention et bonne journée ou soirée
