Escalope a dit:
Désolée du pavé mais j'ai bien aimé le ton de votre discussion et j'avais envie d'y participer car j'aime bien la bienveillance et l'ouverture d'esprit dont vous faites preuves. Bon courage à ceux qui sont sous TSO ici et bravo à ceux qui en ont fini avec tout ça (bien que la fin du TSO ne soit pas une fin en soit, certains peuvent avoir besoin de cette béquille longtemps pour diverses raisons).
Bienvenue Escalope,
pour commencer tu es la bienvenue ici.
Ne soit pas désolé, la taille, genre "pavé" de l'intervention n'a aucune importance, ce qui est plus intéressant et son opportunité, et m^me de toute façon au final, le fait que tu participes, si cela est d'un quelconque bienfait pour toi.
M^me si ce que tu dis n'a d'autre intérêt que de te connecter et peut être de te permettre d'aller mieux, ou d'être écouté et entendu.
Si tu as envie de t'exprimer, surtout ne te frustre pas.
C'est le lieux pour cela ;o).
Je te suggère amicalement, vraiment sans le moindre jugement ou prise de position sur ton comportement, sache le et soit en certaine, de faire vraiment attention, m^me si tu as la chance semble t'il d'avoir la Hollande à porté de voiture, pour palier à une difficulté passagère, de ne pas tirer sur cette corde et faire ton possible pour ne pas te placer "inutilement " en positions extrêmes.
Escalope a dit:
Je me suis moi même mise dans cette situation de merde, mais je sais pas, j'éprouve une lassitude de la métha, de ce cadre strict et de ce protocole routinier : tous les lundi, aller au centre poser mon cul devant la doc, elle remplit son ordonnance en silence et aurevoir.
Je comprend très bien ta lassitude, mais c'est une attitude qui peut rapidement devenir un obstacle "dangereux" pour lequel je te donne un astuce :
Prend conscience, vraiment à sa réel valeur, de la chance que tu as, d'avoir comme seul contrainte, pour ne pas agoniser dans les affres horribles du manque (dont je me passe de te faire le détail, que tu ne connais que trop bien ;o) ), d'assumer la "lassitude de ce protocole routinier".
L'un contre l'autre, tu es surement d'accords avec moi, qu'il n'y a pas photos ;o).
Je te le précise, car je sais que c'est souvent comme ça, quand on est sortit d'une grosse galère, on fini par l'oublier et minimiser, voir m^me dévaloriser la nouvelle situation dans laquelle on se trouve, simplement par ce que au lieu de la comparer en la "bénissant" à ce qu'elle nous évite réellement (dans ce cas l'horreur du manque), on la méprise un peu par "arrogance" en la substituant (trop rapidement), à l'image du bonheur d'être déjà parfaitement libéré de l'addiction, ce qui est une erreur profonde qu'il faut rapidement et absolument corriger, afin l'apprécier telle quelle, à sa juste valeur, car elle n'est en fait qu'une étape, avant cette véritable libération.
Si on la considère pour ce qu'elle est vraiment, on s'affranchit de l'erreur de l'insatisfaction et de la lassitude en concentrant son énergie sur la phase suivante dont elle n'est qu'une étape et dont la valeur réelle et tout sauf de la lassitude.
En fait, il faut à chaque fois que l'esprit perd la justesse de son regard sur sa situation, re situer les données réelles :
D'ou on est partit et ce que cela signifiait en terme de souffrance.
L'endroit déjà très confortable on l'on se trouve avec tout ce qui le constitue, et garder à l'esprit que tout cela s'inscrit dans la dynamique du résultat finale, c'est à dire la libération définitive des causes qui, elles seules sont responsable de la souffrance que l'on a subit et de l'état de bien être relatif dans lequel on est à l'instant.
Le chemin qu'il reste à parcourir, lequel sera toujours sans comparaison avec ce que l'on subirait, si on était resté dans la situation d'origine, à subir et endurer le manque et encore le manque intercalé de bref moment de répit, avant de replonger dans, le manque et toujours le manque.
Rien que le souvenir de cela, permet de relativiser le coté "lassitude" de l'instant présent, tellement rien n'est plus appréciable en réalité que de ne pas être en manque.
Voila, c'est juste un petit astuce, pour relativiser l'erreur de croire que tu t'ennuies et que ta situation n'est pas au top.
A user et abuser et ainsi éviter les conséquence future de cette sorte d'état d'esprit pernicieux, défaitiste qui te tire en arrière plutôt que de te valoriser comme tu le mérites en te donnant l'énergie positive dont tu as encore besoin pour poursuivre le chemin sur ta lancé positive, celle de te libérer, de sortir ta vie, ton quotidien de la tristesse et de la grisaille d'une vie sous addiction, quelque elle soit.
Je ne connais pas ton parcour, mais c'est vrais qu'il et bon d'avoir une personne, un psychiatre de confiance, qui n'est pas impliqué dans le protocole de ta substitution et avec lequel tu puisses discuter et trouver une aide pour te permettre de te libérer définitivement des causes de ton addiction, pas seulement, superficiellement comme permet de le faire la subbstitution avec la métha ou autre, sur le plan physique, ce qui est déjà un pas énorme et une étape obligatoire .