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Témoignage d'une crackhead repentie

Gamida a dit:
Plutôt con, je pense pas, mais tu es seul juge.
Perso, je suis allé au bout de l'enfer de l'addiction de la souffrance et de la folie, c'était mon choix, je ne le recommande à personne, surtout pas même (je le déconseille en réalité vivement et met sincèrement et puissamment en garde contre), mais bon j'ai vécu ce que j'avais choisis, c'était il y a longtemps et je vis très bien depuis et sans regret (sauf peut être de mettre matraqué les veines par 10 ans d'intraveineuses).

mais penses-tu qu'il s'agissait d'aller au bout de cette expérience ou d'une autodestruction?
 
Y as pas de bout a ce genre d experience.
C est une question chelou clochette...
 
clochette a dit:
mais penses-tu qu'il s'agissait d'aller au bout de cette expérience ou d'une autodestruction?

Une certaine destruction est une des conséquences direct dans l'expérience de l'utilisation de ces produits [leur dangerosités est un fait qu'il serait inconscient voir criminel de nier], c'est une réalité indéniable, mais cela n'a jamais été l'objet de ma motivation, bien au contraire ;o).


Je suis un explorateur, avec une foi fondamentalement optimiste dans le devenir de l'être vivant et j'avais de plus la naïveté de croire que je passerai à travers les conséquences ravageuses de l'utilisation de ces produits en m'appuyant innocemment/stupidement, sur la conviction que si les expériences que je vivais étaient positives, cela ne pouvait pas me faire de mal, le genre si c'est bon , ça peu pas faire de mal.
D'ailleurs [sans nier le fait que j'étais naïf, inconscient voir réellement stupide], avec un certain recul et un regard plus large de cette notion de destruction, je n'avais pas totalement tord.
Je suis quand même, quelque 20 ans plus tard après être allé au bout de cette expérience, tranquillement et confortablement assis dans mon fauteuil préféré, en train de taper ces mots, dans une formes physique qui n'a rien à envier à celle de la plupart de gens de mon âge qui n'ont jamais pris de « drogues », bien équilibré dans ma vie, avec la même regard et une foi toujours aussi positive dans la vie et son devenir ;o).
Je précise toutefois bien ici, que je ne fais pas l'apologie de l'utilisation de ces produits ni ne conseil leur utilisation, [j'en déconseille même clairement l'utilisation, aujourd'hui un "explorateur" motivé par la découverte de son être dispose de techniques bien moins aléatoires et certainement beaucoup plus fiables/efficaces, confortables et RDR, alors qu'elles commençaient tout juste en ébauche, à pointer le bout de leurs nez à mon époque, dans le milieux des années 70 début des années 80 (du siècle dernier mdr ;o), j'ouvre ému cette parenthèse, car je n'aurais jamais pensé avoir le droit un jour, d'utiliser cette formule mythique LoL) ], il s'agit là, bien de mon cas personnel, et uniquement de celui ci.
Il est certain que de nombreuses personnes qui ont eu un cheminement similaire [peut être avec d'autres motivations, mais ce n'est pas certain], ne sont plus là pour éventuellement pouvoir donner leurs avis, elles ont été moins « chanceuse », ou peut être dans l'autodestruction à laquelle tu fais allusion.

@Yoshinabis
Si, Si, bien sur , il y a un bout à ce genre d'expérience, soit qui s'impose de lui même, mais que tu peux aussi également librement choisir.
 
yoshinabis a dit:
Y as pas de bout a ce genre d experience.
C est une question chelou clochette...

pardon oups ...
Y a pas de bout mais une recherche d'exploration le plus loin possible. Et dans le mesure où il nous arrive de faire des choses que nous savons pas vraiment bénéfiques pour nous mêmes, je me demandais quel côté obscur pouvait s'y cacher.
C'est vraiment chelou comme question?
 
L' autodestruction prend tout son sens au moment ou tu realise que ton prod te "detruit" (moralement,physiquement,socialement).
Le prefixe "auto" me fait penser a quelque chose de voulu. Alors que pour moi la "destruction "qui va avec une addiction est subie.

Et pour moi y'as pas de bout a ce genre d experience a part la fin de tout.
Ou alors une prise de conscience salvatrice...
 
yoshinabis a dit:
L' autodestruction prend tout son sens au moment ou tu realise que ton prod te "detruit" (moralement,physiquement,socialement).
Le prefixe "auto" me fait penser a quelque chose de voulu. Alors que pour moi la "destruction "qui va avec une addiction est subie.

Et pour moi y'as pas de bout a ce genre d experience a part la fin de tout.
Ou alors une prise de conscience salvatrice...

pour moi, c'est là qu'est tout le vice de l'addiction : je pense particulièrement à certains produits comme héro, crack mais pas seulement. On a beau savoir que ce n'est pas bon, ce n'est pas pour ça qu'on arrête. Et quand on commence à prendre un produit en se demandant pourquoi on le fait, là je crois qu'on parle bien d'addiction destructrice. Auto-destructrice parce que j'en suis l'investigateur et que j'en assume pleinement la responsabilité même si je comprends quand tu dis "subie". Après ce ne sont que des mots qui recouvrent, je pense, la même réalité au final. Le processus addictif peut concerner des choses beaucoup plus bénines (cigarettes, café, nourriture, consommation...) sauf que c'est sûr à priori je ne viderai pas mon compte ni me désocialiserai pour ces choses là.
 
yoshinabis a dit:
1/2g par jour.A la paie je prenais 15g et je faisais mes 30 pochons.
Et chaque jours je regardai mon pochon quotidien diminuer d heure en heure. Un bad perpetuel ou ma seule peur etait de pas finir la journee.

Arf ça c'est bien mon genre aussi, je calcule tout et prévoit tout =)

Bon moi c'est plus avec la weed et non la C, mais j'achète toujours en grosse quantité, par 25g par exemple, moins cher et pas besoin d'aller voir le dealos toutes les semaines (c'est plutôt dans ces moments là qu'on risque de se faire péter). Et je ne fume pas tout en une semaine, disons que je garde un rythme plus ou moins constant, mais c'est pas parce que j'en ai que je consomme tout jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus...
 
Si je te disai que tu te detruit en respirant de l oxygene, arreterai tu pour autant de respirer sur le champ?
Je pense pas...
C est vital...
Est-ce de l'autodestruction...

Ben quand t es enfermé dans le cercle de l addiction c est ca..
Pas cool, difficile a expliquer.

Et un jour t'as le declic...ou pas...
 
clochette a dit:
sauf que c'est sûr à priori je ne viderai pas mon compte ni me désocialiserai pour ces choses là.

Mouai, si tu veux répondre toi même à ta question sur l'auto-destruction va jusqu'au bout du délire, tu verras qu'une fois bien dedans tes méninges te feront prendre conscience que tu auras perdu de vue tes connaissances et que tu auras remis en cause la notion d'amis...tu feras le choix de ne fréquenter que les personnes qui cautionneront ta conso et avec qui tu pourras t'arracher la tête...le problème de l'argent pointe son nez peu de temps après généralement, et puis tu te dis ensuite..."troooop tard" !
 
Laura Zerty a dit:
Arf ça c'est bien mon genre aussi, je calcule tout et prévoit tout =)

Bon moi c'est plus avec la weed et non la C, mais j'achète toujours en grosse quantité, par 25g par exemple, moins cher et pas besoin d'aller voir le dealos toutes les semaines (c'est plutôt dans ces moments là qu'on risque de se faire péter). Et je ne fume pas tout en une semaine, disons que je garde un rythme plus ou moins constant, mais c'est pas parce que j'en ai que je consomme tout jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus...

Non mais franchement ca n'a absolument rien a voir....
Moi aussi j'ai toujours maitrisé parfaitement ma conso de weed.....

clochette a dit:
sauf que c'est sûr à priori je ne viderai pas mon compte ni me désocialiserai pour ces choses là.

Oui, oui bien sur......
Sauf qu'on s'est certainement tous dis ca au debut......
 
Dans des proportions différentes oui, mais effectivement, je crois qu'on a tous plus ou moins merdé là-dessus à un moment de notre vie et que si c'est pas fait ça va pas tarder.
 
Laura Zerty a dit:
Mouai, si tu veux répondre toi même à ta question sur l'auto-destruction va jusqu'au bout du délire, tu verras qu'une fois bien dedans tes méninges te feront prendre conscience que tu auras perdu de vue tes connaissances et que tu auras remis en cause la notion d'amis...tu feras le choix de ne fréquenter que les personnes qui cautionneront ta conso et avec qui tu pourras t'arracher la tête...le problème de l'argent pointe son nez peu de temps après généralement, et puis tu te dis ensuite..."troooop tard" !

"ces choses là" dans mon message précédent concernait le café etc Malheureusement j ai eu et j ai encore beaucoup de probème d'argent. Mon précédent message apparemment n'était pas clair :(
 
Mais y'as pas de probleme, t'inquietes...
Par contre je suis pas sur que tu sois dans la bonne section pour parler cafe et tisane :-)
 
Bon ben je déterre le topic pour vous faire un petit 3615 mylife.

Donc moi, ca y est, je m'en suis sorti. je dis ça parce que maintenant je refuse les traces qu'on me propose, je pense que c'est donc plutôt bien. Je dis pas que je retapperais pas un truc a l'occasion, mais je suis quasiment certain de ne jamais retomber dedans comme j'ai pu y être a une epoque.

Mais franchement j'en ai chié velu.... Après 3 ans de conso quasi journalière, il m'a fallu plus d'un an et demi après la décision d’arrêter pour en arriver ou j'en suis aujourd'hui. Avec bien entendu de multiples rechutes, mensonge, crises d'angoisses liées au fait que j'en retappais, culpabilité de malade vis a vis de ma femme (qui m'a re-choppé deux fois entre temps avec beau drame familial là au millieu), sentiment de se sentir être la dernière des merdes, etc, etc....

Donc voilà. Moi je donne de leçon a personne, mais sachez que, même si l'arrêt est honnêtement pas si difficile que ça niveau symptômes, c'est un chemin long et relativement douloureux mentalement parlant....

Faites gaffe donc.
 
Tu parles plus de coke que de crack j'imagine?
 
panoramixx a dit:
Bon ben je déterre le topic pour vous faire un petit 3615 mylife.

Donc moi, ca y est, je m'en suis sorti. je dis ça parce que maintenant je refuse les traces qu'on me propose, je pense que c'est donc plutôt bien. Je dis pas que je retapperais pas un truc a l'occasion, mais je suis quasiment certain de ne jamais retomber dedans comme j'ai pu y être a une epoque.

Mais franchement j'en ai chié velu.... Après 3 ans de conso quasi journalière, il m'a fallu plus d'un an et demi après la décision d’arrêter pour en arriver ou j'en suis aujourd'hui. Avec bien entendu de multiples rechutes, mensonge, crises d'angoisses liées au fait que j'en retappais, culpabilité de malade vis a vis de ma femme (qui m'a re-choppé deux fois entre temps avec beau drame familial là au millieu), sentiment de se sentir être la dernière des merdes, etc, etc....

Donc voilà. Moi je donne de leçon a personne, mais sachez que, même si l'arrêt est honnêtement pas si difficile que ça niveau symptômes, c'est un chemin long et relativement douloureux mentalement parlant....

Faites gaffe donc.

Super Panoramix,
tient, j'avais un coup de fatigue là en fin de soirée, tu viens de me remonter le moral, je te connais pas personnellement, mais je suis vraiment heureux pour toi, ça me touche toujours quand un vieux tox arrive à respirer en dehors de cette merde.
Bon courage pour la suite, je te souhaite vraiment le meilleur du fond du coeur ;o)
 
Bravo pour ce témoignage utile et très touchant. Il devrait faire partie des lectures obligatoires en entrant sur le site. Bravo vraiment c'est très bien.
 
panoramixx a dit:
Avec bien entendu de multiples rechutes, mensonge, crises d'angoisses liées au fait que j'en retappais, culpabilité de malade vis a vis de ma femme (qui m'a re-choppé deux fois entre temps avec beau drame familial là au millieu), sentiment de se sentir être la dernière des merdes, etc, etc....
Je suis dans cette phase de mensonge, la culpabilité horrible et les angoisses, le mensonge ponctué de vérité qui soulage et qui ensuite fait qu'on s'en veut. Toujours cet infini tiraillement entre le "j'en rêve de m'en sortir" et le "je veux continuer à taper". Tout ça me rend folle, les arrêts qui me plongent trois jours dans le noirs mais qui restent finalement "trop faciles" (quand je dis ça je veux dire que les stims c'est pas de l'héro physiquement parlant quoi), les rechutes qui ne font que plus de mal que de bien à chaque fois.

Mais ton témoignage me donne un peu d'espoir, donc merci à toi, et surtout bravo.
 
Et bien je retrouve une partie de ma vie dans certains témoignages également ...

Reclu dans mon appartement a baser jusqu'a l'épuisement, pour financer tout cela je revendai de l'héro, chez moi c'était le défilé, et quand j'en avais marre, je coupais le téléphone, et je basai ... Jusqu'a l'épuisement, ou seul de la came pouvais calmer ce craving terrible, et épuisé par parfois des jours de rush, je m'écroulais comme une loque.
Puis forcement cela a prit de plus en plus de proportions, ce que l'on m'avancé en coke (ou échangeais contre de l'héro, oui le type était pété de frics et allimenté la bourgeoisie de ma ville, et il préférai l'héro par conséquent c'était tout bénéf pour moi, ce qui m'aida grandement a sombrer).

Bref au final, je lui prenais de la coke, je basai tout, et lui n'avais pas une tune en retour, la situation se degradai aussi, la paranoia est très présente, j'entendais des hélicoptères constamment, pensais voir des gens avec des jumelles dans un grand arbres en face de mon balcon a 200m, je m'isolai de plus en plus, baser/dormir 2h/baser/dormir 2h/etc ...

J'ai perdu beaucoup de kilos, et puis finalement mon fournisseur de coke a compris qu'il perdais trop d'argent avec moi (tu m'étonne ...), et quelque part heureusement n'as plus voulu m'avancer le moindre grammes, je devais du fric a beaucoup de gens, j'étais accro a la came et a la coke (combo !)

Bref, au final (et c'était y a plus de 10 ans) j'ai rencontré une femme, je suis aller en centre pour avoir de la méthadone, j'ai jetté ma carte SIM et tout les numéros de téléphones de personnes qui touchaient de prêt ou de loin a la coke.

J'en ai bavé un peu, mais la méthadone a certaines propriétés (surtout en "lune de miel" de méthadone) qui ont fait que cela m'as grandement facilités les choses, en tout cas pour "moi".

Par la suite j'ai bien entendu basé par ci par la, mais quand on doit payer sa coke, c'est la que la donne change ... On se rend compte que : "baser c'est un "sport" de riche" :) Et quelque part heureusement ... Sinon pour moi en tout cas, cela aurai était une catastrophe.

My 2 cents

LLoigor
 
lloigor a dit:
Et bien je retrouve une partie de ma vie dans certains témoignages également ...

Reclu dans mon appartement a baser jusqu'a l'épuisement, pour financer tout cela je revendai de l'héro, chez moi c'était le défilé, et quand j'en avais marre, je coupais le téléphone, et je basai ... Jusqu'a l'épuisement, ou seul de la came pouvais calmer ce craving terrible, et épuisé par parfois des jours de rush, je m'écroulais comme une loque.
Puis forcement cela a prit de plus en plus de proportions, ce que l'on m'avancé en coke (ou échangeais contre de l'héro, oui le type était pété de frics et allimenté la bourgeoisie de ma ville, et il préférai l'héro par conséquent c'était tout bénéf pour moi, ce qui m'aida grandement a sombrer).

Bref au final, je lui prenais de la coke, je basai tout, et lui n'avais pas une tune en retour, la situation se degradai aussi, la paranoia est très présente, j'entendais des hélicoptères constamment, pensais voir des gens avec des jumelles dans un grand arbres en face de mon balcon a 200m, je m'isolai de plus en plus, baser/dormir 2h/baser/dormir 2h/etc ...

J'ai perdu beaucoup de kilos, et puis finalement mon fournisseur de coke a compris qu'il perdais trop d'argent avec moi (tu m'étonne ...), et quelque part heureusement n'as plus voulu m'avancer le moindre grammes, je devais du fric a beaucoup de gens, j'étais accro a la came et a la coke (combo !)

Bref, au final (et c'était y a plus de 10 ans) j'ai rencontré une femme, je suis aller en centre pour avoir de la méthadone, j'ai jetté ma carte SIM et tout les numéros de téléphones de personnes qui touchaient de prêt ou de loin a la coke.

J'en ai bavé un peu, mais la méthadone a certaines propriétés (surtout en "lune de miel" de méthadone) qui ont fait que cela m'as grandement facilités les choses, en tout cas pour "moi".

Par la suite j'ai bien entendu basé par ci par la, mais quand on doit payer sa coke, c'est la que la donne change ... On se rend compte que : "baser c'est un "sport" de riche" :) Et quelque part heureusement ... Sinon pour moi en tout cas, cela aurai était une catastrophe.

My 2 cents

LLoigor

Bienvenue au club man ;o).
Je suis heureux pour toi que ce soit de l'histoire ancienne (enfin il me semble).
Merci pour ton témoignage, aussi glauque et à pleurer que tout les autres, franchement si les "nouveaux candidats dans le doute" ne comprennent pas le message...

Tu as utilisé le méthadone pour décrocher du crack ?

Tu dis que c'est il y à dix ans, tu en es ou là, par rapport à la méthadone et au crack ( te sent pas obligé de répondre hein ;o), c'est juste comme ça pour info, pour mieux comprendre ton parcourt ;o) ) ?

@Anaclitique
J'ai vu sur le post des Photos du fofo, que tu as écrit un post, toujours aussi gentil dans son contenu, au sujet d'une photo que j'ai posté.
Dans cette période de doute, si ça peux te donner un peu de courage et d'espoir, cette photo (sur laquelle j'ai quand m^me environ 10 ans de moins, m^mes si je n'ai pas vraiment changé, [la vie saine sa conserve] ;o) LoL), à été prise environ 15 ans après que je me sois sortis des dix ans de chutes profondes dans les drogues hard en IV, dont les 6 dernières aux amphés en IV.

Donc tu vois, la ressource de s'en sortir et surtout de s'en sortir grandi, existe à l'intérieur de chacun et bien sur en toi m^me, n'en doute jamais, accroche t'y de toute tes forces, ne baisse jamais les bras sur l'illusion du doute, souvient toi de moi (sans prétention de ma part), si ça peux t'aider dans ces cas là, c'est certain, pour toi aussi, cela sera à un moment, de l'histoire ancienne.
En attendant, tant que tu gardes ta direction, ne te prend pas la tête (enfin pas plus qu'il n'en faut ;o) ), avec les doutes et les rechutes, ça fait partie du parcours vers la libération.
 
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