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Substance: HBWR (LSA)
Quantité: 8 graines (5+3 en redrop)
Prix du trip: environ 0,90€
Lieu: Un peu partout dans le ville de Genève, le plus souvent dans des parcs.
Date: Lundi 9 Novembre 2015
Poids: 55 kg
Jeûne: 16 heures sans rien manger avant la prise.
Ce récit est une suite de souvenirs évasés: il m'est extrêmement difficile de me rappeler ce que s'est vraiment passé. Tout allait beaucoup trop vite, beaucoup trop fort.
90% de ce que j'ai vécu est un véritable brouillon dans ma tête.
Le set&setting
Il est environ midi quand j'ai fini de bosser. Vu que j'ai du temps cet aprem, j'en profite pour me faire un trip au LSA. Je l'avais pas spécialement envisagé (pas de grosse préparation mentale, je savais juste que j'aurai un peu de temps le lendemain), mais sur le coup je me sentais bien, alors je me suis dis "Pourquoi pas?"
Si j'avais su ce qui m'est arrivé, j'aurai peut-être pas avalé ces foutues graines.
La prise
Il fait beau, il y a du soleil, je vais me poser dans un parc désert. Je sors 5 HBWR, je les mets dans ma bouche. Certains disent de les mâcher pour les prendre en sub mais le goût est pas terrible. Je les mastique 5-10 minutes et je finis par les avaler.
En attendant que ça monte, je médite un peu avant la montée. Pas le top de méditer avec la substance dans le corps, des ressentis bizarres arrivent à environ T+25, mais rien de bien fort.
Vers 13h, pas grand-chose niveau sensations. En fait, le LSA avait déjà bien foutu la merde dans mon cerveau, mais je ne m'en étais pas rendu compte. À partir de ce moment-là, je n'étais plus du tout moi-même. Snap1, le démon enfermé au fin fond de moi-même à pris mon contrôle.
Mon subconscient comprend vite que le LSA=gros kif. Alors qu'est ce qu'il cherche à faire? Un bon gros redrop.
Snap2 (mon vrai moi), vu qu'il ne ressent rien, ça ne lui pause pas de problème. Hop, un redrop de 3 graines à 13h10.
15 minutes après, un monstre mal de ventre se fait sentir. Faut que je marche. Je me bouge de ce parc glauque et je me met à marcher dans la vieille ville, au milieu des touristes. Ça me fait beaucoup de bien.
Le trip
L'euphorie provoquée par les HBWR est énorme. J'ai un monstre smile, limite pervers. Ça doit faire des années que je n'avais pas souri comme ça. Je pensais que le up de séroto était seulement minime mais ce n'est pas négligeable.
Je continue de marcher au hasard dans les rues, en regardant parfois le reflet de mes pupilles sur des rétroviseurs. Elles sont parfois dilatées, parfois normales (en fait, elles n'ont jamais été normales, mais sous LSA, j'ai l'impression que c'était le cas). Je phase sur les bâtiments, certains immeubles sont sans fin, d'autres gondolent en vagues. Je me souviens parfaitement d'un building où les pots de fleurs qui réfléchissait la lumière du soleil brillaient en alternance en changeant chaque fois de coloris.
Niveau couleurs, tout est très beau, mais ce n'est pas une nouveauté pour moi (déjà ressenti sous salvia en OEV).
Les gens me regardent bizarrement à cause de mon gros sourire qui me déforme le visage et mes pupilles noir ébène. On aurait dit un gosse émerveillé qui a vécu dans une pièce sombre toute sa vie et qui sort pour la première fois dehors. Cela ne me pose pas de problème. Mon entité (que je vois habituellement sous salvia) me suit. Elle flotte sur le goudron, mais je sais bien que c'est elle. Celle-ci disparaît chaque fois que je me retourne.
Le mini-bad
L'euphorie baisse, c'est le début de mon mini-bad.
Snap1 se donne deux objectifs sans aucun sens:
> trouver un banc pour me poser.
> rentrer chez moi avant 6 heures pour préparer mon dîner.
Je n'ai aucune idée de la raison qui m'a poussé à accomplir le premier objectif, je n'étais pas fatigué. Le deuxième, ça doit être parce que c'est une habitude, tout simplement.
J'ai beau marcher, je ne trouve pas mon bonheur. Mon démon refuse que mon corps s'assoie par terre. Je finis par monter dans un bus pour trouver un siège, mais il est plein. Je rentre tout de même à l'intérieur.
Les voitures avancent, freinent, accélèrent à 300 km/h. Elles se téléportent aussi parfois. Il y en a qui disparaissent. Une traverse le bus.
Le conducteur n'arrête pas de conduire n'importe comment, mon bide me fait mal. C'est comme si un étau me serrait le ventre pour me faire cracher mes tripes, mais je résiste grâce à mes abdos en chamallow.
Finalement, je descend du bus. Cool, un parc. Je me pose enfin sur un banc. Je suis dans un jardin botanique. La lumière du soleil grossit, elle remplit maintenant tout le ciel. Le monde est super lumineux.
Je regarde les fleurs pour me rassurer. Les pétales tombent, la tige se tord. Tout autour de moi, la nature se détruit. Je flippe. Je sens que si je reste là, la mort va me rattraper. Je cours.
Derrière moi tout se meurt. Il n'y a heureusement pas de gens, uniquement de végétaux.
J'arrive dans un parking. Il est tout en béton, la mort ne risque pas de me rattraper la-dedans. Je cours vers le fond, un néon s'allume automatiquement. C'est une sorte de révélation pour moi. Le néon produit de la lumière, la lumière tue la mort.
Je regarde dehors, la mort se dissipe, tout renaît. Les arbres repoussent, les fleurs se ravivent, un mec passe avec son chien.
Je me cale dans un coin du parking, sans avoir aucune idée de l'heure qu'il est, et je ferme les yeux. Le mur en béton m'aspire, toujours plus fort... Plus fort.. Plus fort...
Le voyage astral
(attention, ce qui va suivre ne s'est absolument pas produit réellement, c'est une sorte de cauchemar semi-contrôlable)
Je rouvre les yeux. Je suis dans une école primaire. Mon ancienne école primaire. Elle est pourtant à des kilomètres de là!
La cloche sonne, les gosses sortent pour la récréation tous joyeux. Je retrouve des sensations d'enfance rassurantes.
Malheureusement, mon démon revient en surface. Il me fait faire le truc le plus horrible qu'on puisse imaginer:
Je sors mon petit sachet plein d'HBWR, j'en mets une bonne poignée dans le creux de ma main. Je dis: "petits, petits". Les enfants se ruent sur ma main, il attrapent les graines et les mangent goulûment. J'ai un peu l'air d'un papi qui donne des graines aux pigeons. Je finis par leur donner tout le contenu de mon sac, en regardant toutes ces graines que les enfants s'arrachent. Mon démon intérieur est content mais au fond de moi, c'est insupportable.
Je sors de mon ancienne école, je vole vers les rues où je jouais lorsque j'étais petit. Les gens marchent dans les rues, moi je survole le sol. Je redécouvre les maisons, les usines, les immeubles. Je traverse des murs, des voitures qui roulent, des personnes. Je ne pense pas à voir la maison où j'ai grandi, de toutes façons je n'en ai pas envie.
Le retour
Je me réveille dans le parking. Le néon ne s'est pas éteint, je ne dois pas avoir quitté ce monde pendant plus de quelques minutes.
J'ai toutes les peines du monde pour me relever. La sortie du parking est une image en 2D, je n'ai pas envie d'y retourner. Pour moi elle représente la Réalité que je cherche à fuir. Il faut que je passe par ailleurs. Tout ce qu'il y a c'est une porte, mais elle est fermée à clef. Il va falloir que j'avance plus dans ma vie avant de passer par là. La porte est à ce moment-là une vision de la mort.
Je finis par aller vers la Réalité, j'y suis obligé. Je ne vais pas rester toute ma vue dans ce parking. Je me lève, j'y vais.
S'ensuit ensuite un moment de stress intense, car il est 17h45 sur mon tel. Dans ma tête, je dois être chez moi à 18h. Je cours partout pour retrouver le chemin de chez moi. Je regarde à nouveau l'heure: What? Il est 17h? Je comprends plus rien, mon seul objectif est de retourner dans mon appart.
Je finis par rentrer chez moi. Pas faim, juste une grosse envie de me jeter dans mon lit. Je dors deux heures, ouf plus de visus. Mais impossible de me rendormir, les questions fusent dans ma tête:
- Pourquoi j'ai redrop?
- Les visions sont vraiment finies? Comment en être sûr?
- Mon corps est-il encore dans le parking? Il est bien fini mon voyage astral?
Et surtout:
- Qu'est ce que j'ai vraiment fait bordel?
Conclusion
Le LSA est trop fort pour ma face (en tout cas à ces doses). Mais le pire est la durée du trip... Je ne m'attendais pas à un truc aussi long! Je pensais que la montée plus le plateau duraient 5 heures maxi... J'en ai pas mal bavé cette fois...
Sinon, mes leçons pour l'avenir:
- pas de redrop quand ce n'est pas prévu à l'avance.
- Il faut que j'arrive à contrôler mon démon intérieur.
- Plus de LSA avant un bon moment.
- Les voyages astraux sont incroyables! Il faut que j'aprenne à les utiliser sans prod.
- Tripper dans la nature, c'est mieux.
Merci pour votre lecture et cela serait sympathique de me signaler s'il y a des trucs pas clairs ou des questions.
Quantité: 8 graines (5+3 en redrop)
Prix du trip: environ 0,90€
Lieu: Un peu partout dans le ville de Genève, le plus souvent dans des parcs.
Date: Lundi 9 Novembre 2015
Poids: 55 kg
Jeûne: 16 heures sans rien manger avant la prise.
Ce récit est une suite de souvenirs évasés: il m'est extrêmement difficile de me rappeler ce que s'est vraiment passé. Tout allait beaucoup trop vite, beaucoup trop fort.
90% de ce que j'ai vécu est un véritable brouillon dans ma tête.
Le set&setting
Il est environ midi quand j'ai fini de bosser. Vu que j'ai du temps cet aprem, j'en profite pour me faire un trip au LSA. Je l'avais pas spécialement envisagé (pas de grosse préparation mentale, je savais juste que j'aurai un peu de temps le lendemain), mais sur le coup je me sentais bien, alors je me suis dis "Pourquoi pas?"
Si j'avais su ce qui m'est arrivé, j'aurai peut-être pas avalé ces foutues graines.
La prise
Il fait beau, il y a du soleil, je vais me poser dans un parc désert. Je sors 5 HBWR, je les mets dans ma bouche. Certains disent de les mâcher pour les prendre en sub mais le goût est pas terrible. Je les mastique 5-10 minutes et je finis par les avaler.
En attendant que ça monte, je médite un peu avant la montée. Pas le top de méditer avec la substance dans le corps, des ressentis bizarres arrivent à environ T+25, mais rien de bien fort.
Vers 13h, pas grand-chose niveau sensations. En fait, le LSA avait déjà bien foutu la merde dans mon cerveau, mais je ne m'en étais pas rendu compte. À partir de ce moment-là, je n'étais plus du tout moi-même. Snap1, le démon enfermé au fin fond de moi-même à pris mon contrôle.
Mon subconscient comprend vite que le LSA=gros kif. Alors qu'est ce qu'il cherche à faire? Un bon gros redrop.
Snap2 (mon vrai moi), vu qu'il ne ressent rien, ça ne lui pause pas de problème. Hop, un redrop de 3 graines à 13h10.
15 minutes après, un monstre mal de ventre se fait sentir. Faut que je marche. Je me bouge de ce parc glauque et je me met à marcher dans la vieille ville, au milieu des touristes. Ça me fait beaucoup de bien.
Le trip
L'euphorie provoquée par les HBWR est énorme. J'ai un monstre smile, limite pervers. Ça doit faire des années que je n'avais pas souri comme ça. Je pensais que le up de séroto était seulement minime mais ce n'est pas négligeable.
Je continue de marcher au hasard dans les rues, en regardant parfois le reflet de mes pupilles sur des rétroviseurs. Elles sont parfois dilatées, parfois normales (en fait, elles n'ont jamais été normales, mais sous LSA, j'ai l'impression que c'était le cas). Je phase sur les bâtiments, certains immeubles sont sans fin, d'autres gondolent en vagues. Je me souviens parfaitement d'un building où les pots de fleurs qui réfléchissait la lumière du soleil brillaient en alternance en changeant chaque fois de coloris.
Niveau couleurs, tout est très beau, mais ce n'est pas une nouveauté pour moi (déjà ressenti sous salvia en OEV).
Les gens me regardent bizarrement à cause de mon gros sourire qui me déforme le visage et mes pupilles noir ébène. On aurait dit un gosse émerveillé qui a vécu dans une pièce sombre toute sa vie et qui sort pour la première fois dehors. Cela ne me pose pas de problème. Mon entité (que je vois habituellement sous salvia) me suit. Elle flotte sur le goudron, mais je sais bien que c'est elle. Celle-ci disparaît chaque fois que je me retourne.
Le mini-bad
L'euphorie baisse, c'est le début de mon mini-bad.
Snap1 se donne deux objectifs sans aucun sens:
> trouver un banc pour me poser.
> rentrer chez moi avant 6 heures pour préparer mon dîner.
Je n'ai aucune idée de la raison qui m'a poussé à accomplir le premier objectif, je n'étais pas fatigué. Le deuxième, ça doit être parce que c'est une habitude, tout simplement.
J'ai beau marcher, je ne trouve pas mon bonheur. Mon démon refuse que mon corps s'assoie par terre. Je finis par monter dans un bus pour trouver un siège, mais il est plein. Je rentre tout de même à l'intérieur.
Les voitures avancent, freinent, accélèrent à 300 km/h. Elles se téléportent aussi parfois. Il y en a qui disparaissent. Une traverse le bus.
Le conducteur n'arrête pas de conduire n'importe comment, mon bide me fait mal. C'est comme si un étau me serrait le ventre pour me faire cracher mes tripes, mais je résiste grâce à mes abdos en chamallow.
Finalement, je descend du bus. Cool, un parc. Je me pose enfin sur un banc. Je suis dans un jardin botanique. La lumière du soleil grossit, elle remplit maintenant tout le ciel. Le monde est super lumineux.
Je regarde les fleurs pour me rassurer. Les pétales tombent, la tige se tord. Tout autour de moi, la nature se détruit. Je flippe. Je sens que si je reste là, la mort va me rattraper. Je cours.
Derrière moi tout se meurt. Il n'y a heureusement pas de gens, uniquement de végétaux.
J'arrive dans un parking. Il est tout en béton, la mort ne risque pas de me rattraper la-dedans. Je cours vers le fond, un néon s'allume automatiquement. C'est une sorte de révélation pour moi. Le néon produit de la lumière, la lumière tue la mort.
Je regarde dehors, la mort se dissipe, tout renaît. Les arbres repoussent, les fleurs se ravivent, un mec passe avec son chien.
Je me cale dans un coin du parking, sans avoir aucune idée de l'heure qu'il est, et je ferme les yeux. Le mur en béton m'aspire, toujours plus fort... Plus fort.. Plus fort...
Le voyage astral
(attention, ce qui va suivre ne s'est absolument pas produit réellement, c'est une sorte de cauchemar semi-contrôlable)
Je rouvre les yeux. Je suis dans une école primaire. Mon ancienne école primaire. Elle est pourtant à des kilomètres de là!
La cloche sonne, les gosses sortent pour la récréation tous joyeux. Je retrouve des sensations d'enfance rassurantes.
Malheureusement, mon démon revient en surface. Il me fait faire le truc le plus horrible qu'on puisse imaginer:
Je sors mon petit sachet plein d'HBWR, j'en mets une bonne poignée dans le creux de ma main. Je dis: "petits, petits". Les enfants se ruent sur ma main, il attrapent les graines et les mangent goulûment. J'ai un peu l'air d'un papi qui donne des graines aux pigeons. Je finis par leur donner tout le contenu de mon sac, en regardant toutes ces graines que les enfants s'arrachent. Mon démon intérieur est content mais au fond de moi, c'est insupportable.
Je sors de mon ancienne école, je vole vers les rues où je jouais lorsque j'étais petit. Les gens marchent dans les rues, moi je survole le sol. Je redécouvre les maisons, les usines, les immeubles. Je traverse des murs, des voitures qui roulent, des personnes. Je ne pense pas à voir la maison où j'ai grandi, de toutes façons je n'en ai pas envie.
Le retour
Je me réveille dans le parking. Le néon ne s'est pas éteint, je ne dois pas avoir quitté ce monde pendant plus de quelques minutes.
J'ai toutes les peines du monde pour me relever. La sortie du parking est une image en 2D, je n'ai pas envie d'y retourner. Pour moi elle représente la Réalité que je cherche à fuir. Il faut que je passe par ailleurs. Tout ce qu'il y a c'est une porte, mais elle est fermée à clef. Il va falloir que j'avance plus dans ma vie avant de passer par là. La porte est à ce moment-là une vision de la mort.
Je finis par aller vers la Réalité, j'y suis obligé. Je ne vais pas rester toute ma vue dans ce parking. Je me lève, j'y vais.
S'ensuit ensuite un moment de stress intense, car il est 17h45 sur mon tel. Dans ma tête, je dois être chez moi à 18h. Je cours partout pour retrouver le chemin de chez moi. Je regarde à nouveau l'heure: What? Il est 17h? Je comprends plus rien, mon seul objectif est de retourner dans mon appart.
Je finis par rentrer chez moi. Pas faim, juste une grosse envie de me jeter dans mon lit. Je dors deux heures, ouf plus de visus. Mais impossible de me rendormir, les questions fusent dans ma tête:
- Pourquoi j'ai redrop?
- Les visions sont vraiment finies? Comment en être sûr?
- Mon corps est-il encore dans le parking? Il est bien fini mon voyage astral?
Et surtout:
- Qu'est ce que j'ai vraiment fait bordel?
Conclusion
Le LSA est trop fort pour ma face (en tout cas à ces doses). Mais le pire est la durée du trip... Je ne m'attendais pas à un truc aussi long! Je pensais que la montée plus le plateau duraient 5 heures maxi... J'en ai pas mal bavé cette fois...
Sinon, mes leçons pour l'avenir:
- pas de redrop quand ce n'est pas prévu à l'avance.
- Il faut que j'arrive à contrôler mon démon intérieur.
- Plus de LSA avant un bon moment.
- Les voyages astraux sont incroyables! Il faut que j'aprenne à les utiliser sans prod.
- Tripper dans la nature, c'est mieux.
Merci pour votre lecture et cela serait sympathique de me signaler s'il y a des trucs pas clairs ou des questions.