Whoever
Glandeuse Pinéale
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Oï oï !
J'ai écris ce ptit papier pour partager un peu mon expérience du stop.
Si moralement t'as un problème avec prendre l'avion, ou si t'as tout simplement pas de thunes pour bouger, prends tes affaires et lèves le pouce !
J'me suis mis à en faire beaucoup ces 18 derniers mois, en France et en Europe, sur des petits trajets comme sur des longs et j'en ai retiré un paquet de choses. Des dizaines de milliers de kilomètres parcourus, pleins de super moments, de chouettes rencontres, d'intéressantes discussions et parfois d'improbables aventures.
L'idée ici c'est de te montrer que peu importe ce que l'on dira autour de toi, tu peux pratiquement aller où tu veux, quand tu veux et gratuitement (ou presque). Sauf pour les visas, voyager demande pas ou très très peu d'argent. Un peu de bon sens/débrouille, la capacité de s'orienter un peu partout, savoir articuler, français déjà, puis anglais ça peut être pratique, de la patience et un grooos sourire, parce que voguer vers l'inconnu c'est franchement chouette.
Pour faire du stop, Il faut avoir le temps. Il faut pouvoir se dire : "peu importe si j'arrive dans 1h ou 3, dans 1 jour ou 2, tant que j'y arrive.". Et toujours on y arrive.
Deux leçons que la pratique, la galère et le voyage en général m'ont enseigné, c'est que :
1 : les choses ne se passent JAMAIS telles qu'on les prévoient.
2 : elles finissent toujours par s'arranger.
Il y aura quelqu'un pour s'arrêter et t'embarquer, même si tu dois attendre des heures, donc embarques un ou deux bouquins, un instrument, de quoi jongler...
Voyager, c'est se (faire) transporter d'un endroit à l'autre. Marcher hors de chez soi, c'est aussi un voyage mais qui n'est pas vu comme tel car on se balade dans un environnement "connu". On a déjà vu ses rues, on s'est habitués à les parcourir, il n'y a plus de "surprise". Se laisser emmener par quelqu'un d'autre, c'est se laisser surprendre, et ça rend vivant !
Tout le monde a déjà vu un-une auto-stoppeur-se ou connait le principe de faire du stop. Plus rares sont les personnes qui s'arrêtent pour le-la prendre. Les gens qui s'arrêtent ont soit fait du stop quand ils étaient plus jeunes ou ne possédaient pas encore de voitures, soit on plein d'histoires à raconter (ou sont désireux d'en entendre), voulait simplement un peu de compagnie pour le trajet ou juste filer un coup de main pouce.
Il n'y a pas de profil-type de la personne qui s'arrête. J'ai été emmené par tous types de gens, hommes, femmes, jeunes-vieux, seul(e)s ou accompagné(e)s, en famille... Des types en costard cravates, des routiers polonais, des vieilles dames, des femmes avec leurs enfants, des étudiants qui rentraient chez eux, des ouvriers qui partaient au taf, des DJs berlinois qui rentraient de Copenhague, un boxeur hongrois dans une grosse BM... Des belles bagnoles comme des toutes pourraves !
C'est vraiment quelque chose qui me pousse à faire du stop : la multitude et la diversité de gens qu'on rencontre. On choisi pas qui s'arrête, et on se retrouve confronté à plein de visages différents, plein d'opinions et de choix de vie intéressants. On en apprend sur la région parcourue et le métier que pratique la personne, on partage plein de trucs.
Le transport est ici partie intégrante du voyage. Il n'est pas subi. On tente d'échapper aux contraintes auxquelles on se soumets généralement et qui rythment nos vies. Horaires de trains, covoiturage, aéroports, budget qui nous empêche de partir...
L'auto-stop tel que je le raconte ici est relatif à mon expérience personnelle et ce que les autres ont pu me dire de leur expérience.
Du coup... Le stop en France ça marche super bien, pour qui est un peu patient. Si t'es tout seul, ça marchera encore mieux.
Si j'me trouve sur : le bon spot, que ma destination est claire pour les bagnoles qui passent et que j'ai pas l'air trop à l'arrache, une canette à la main, j'attends entre 5 et 30 minutes. J'ai déjà été pris en 5 secondes, j'ai déjà attendu 5h30 pour décoller, j'ai même eu des voitures qui s'arrêtaient pour me prendre en stop alors que j'en faisais pas.
Ya donc pas mal de variables qui entrent en jeu :
- La gueule que tu te payes : Clairement, la plupart des gens font gaffe à l'apparence. Même pour ceux qui s'arrêtent. Voir que t'as 20 ans, des vêtements pas trop sale et pas 3 chiens en laisse, ça en conforte certains. Tu peux sentir la forêt ou être un gros con, il sera trop tard une fois la portière refermée et la personne arrêtée aura eu le malheur de se faire piéger. Heureusement les tatouages pour la plupart se cachent et les piercings se repèrent pas forcément de suite, donc ya moyen de jouer sur l'apparence. Mais surtout ne pas oublier que peu importe ta gueule, yaura toujours quelqu'un pour te prendre.
Le spot sur lequel tu te trouves : Parfois OK, t'as pas le choix, t'es dans la merde, on t'as déposé à l'échangeur, il pleut et c'est la guerre. Quelqu'un s'arrêtera, sinon c'est marche ou crève. Tu peux même marcher dos au voiture, le pouce en l'air si il faut que t'avances pour te sortir de l'autoroute. Donc, le spot, c'est super important. Il faut de l'espace derrière toi pour que la bagnole puisse s'arrêter. Il faut que le mec puisse lire ton panneau si t'en as un, donc selon la vitesse à laquelles les bagnoles passent, se mettre plus ou moins en avant de l'endroit ou la bagnole peut se garer, selon l'espace qu'il y a et le temps que mettent les gens à percuter ta présence. Il faut surtout pas mettre les autres en danger, donc marche jusqu'au bout de la zone industrielle ou plantes toi sur le parking du Carouf, mais faire du stop depuis le trottoir en centre-ville à moins d'en avoir fait son métier ça n'réserve pas que des bonnes surprises.
Ta destination : A moins d'avoir un bon coup de bol ou une patience infinie pour un trajet direct, si tu te retrouves avec un panneau Marseille en banlieue lilloise t'es pas arrivé. Le truc c'est que les gens sont pas toujours au courant que tu n'veux pas aller forcément A Marseille mais EN DIRECTION DE. Pour ça qu'il est bon d'avoir une carte de France des routes, que tu peux facilement chourer en station essence si un pote routier t'en as pas déjà offert une. L'idée c'est ensuite de faire des étapes. En partant de Lille pour aller à Marseille, d'abord écrire Paris pour se retrouver sur l'A1 et se faire déposer dans une station essence avant le périph pour continuer direction Auxerre, Dijon puis Lyon, Valence et enfin Marseille.
Donc selon ta gueule, ton spot et ta route, t'auras plus ou moins de chance de te faire prendre. Ce qu'il faut parvenir à faire c'est de jongler un peu avec toutes ses variables. Viser un peu moins loin et faire un nouveau panneau si la direction marche pas, changer de spot si celui-ci est pourrave ou vider ta bière avant de reprendre la route (voire les 3 à la fois).
Bon moi je suis d'avis que le stop ça marche vachement bien. Même pas rasé et un peu sale. J'ai pu faire des trajets comme Lausanne - Copenhague en 36 heures ou Chambéry - Budapest en un peu plus de 2 jours. Généralement je dépense entre 5 et 10 euros de bouffe et de cafés sur des trajets pareil. Sur les longs parcours avoir des fringues de rechange, une lampe frontale, un ou deux marqueurs peu éviter des galères.
Les péages peuvent être de bons spots, si on a pas peur de bouffer du pot d'échappement, mais généralement ça décolle vite. Attention au personnel qui n'est pas toujours cool, ou qui pour des raisons de sécurité appelle les gendarmes.
J'ai jamais eu de problèmes mais ils peuvent être emmerdants.
Le carton ya moyen d'en trouver un peu partout, en allant demander dans les boutiques, ou en faisant les poubelles.
En Espagne, le stop c'est un peu plus galère. C'était interdit sous Franco, et ça n'a pas intégré la culture depuis. Les écoles de conduite déconseillent même de prendre des auto-stoppeurs. En plus, ya beaucoup plus de stations essence que sur les autres autoroutes européennes, donc moins de bagnoles car elles sont plus dispersées. Par contre ya moyen de marcher quelques bornes pour aller d'une à l'autre. C'est pas du tout infaisable, mais c'est déjà plus hardcore que d'en faire en France ou en Allemagne.
Faut VRAIMENT le vouloir et être patient-e.
En Italie, j'ai encore jamais tenté mais de ce que j'ai pu entendre c'est plus dur qu'en France, on se fait souvent indiquer la direction de la gare la plus proche, ou alors on vous regarde d'un air bizarre. Loin d'être infaisable encore, s'armer de patience.
Aux Pays-Bas, en Allemagne, au Danemark, en Hongrie, République Tchèque, Slovénie et j'en passe, ya grave moyen de se balader.
J'ai pas encore poussé plus à l'Est, mais ça se tente ! J'ai même entendu parler d'auto-stop en Chine par un allemand de 20 piges et quelques qui était parti se promener. Big up au mec qui a éclater de rire l'autre jour en me voyant faire le con avec mon frangin, une pancarte à la main. J'continuerai à faire du stop pour ça !!
D'ailleurs tartopom si tu passes, il me semble que t'as chouette trajet à raconter? Voilà voilà, si ya des questions, hésitez-pas, si vous avez de chouettes expériences à raconter, en mode TR, ce thread est là pour !
J'ai écris ce ptit papier pour partager un peu mon expérience du stop.
Si moralement t'as un problème avec prendre l'avion, ou si t'as tout simplement pas de thunes pour bouger, prends tes affaires et lèves le pouce !
J'me suis mis à en faire beaucoup ces 18 derniers mois, en France et en Europe, sur des petits trajets comme sur des longs et j'en ai retiré un paquet de choses. Des dizaines de milliers de kilomètres parcourus, pleins de super moments, de chouettes rencontres, d'intéressantes discussions et parfois d'improbables aventures.
L'idée ici c'est de te montrer que peu importe ce que l'on dira autour de toi, tu peux pratiquement aller où tu veux, quand tu veux et gratuitement (ou presque). Sauf pour les visas, voyager demande pas ou très très peu d'argent. Un peu de bon sens/débrouille, la capacité de s'orienter un peu partout, savoir articuler, français déjà, puis anglais ça peut être pratique, de la patience et un grooos sourire, parce que voguer vers l'inconnu c'est franchement chouette.
Pour faire du stop, Il faut avoir le temps. Il faut pouvoir se dire : "peu importe si j'arrive dans 1h ou 3, dans 1 jour ou 2, tant que j'y arrive.". Et toujours on y arrive.
Deux leçons que la pratique, la galère et le voyage en général m'ont enseigné, c'est que :
1 : les choses ne se passent JAMAIS telles qu'on les prévoient.
2 : elles finissent toujours par s'arranger.
Il y aura quelqu'un pour s'arrêter et t'embarquer, même si tu dois attendre des heures, donc embarques un ou deux bouquins, un instrument, de quoi jongler...
Voyager, c'est se (faire) transporter d'un endroit à l'autre. Marcher hors de chez soi, c'est aussi un voyage mais qui n'est pas vu comme tel car on se balade dans un environnement "connu". On a déjà vu ses rues, on s'est habitués à les parcourir, il n'y a plus de "surprise". Se laisser emmener par quelqu'un d'autre, c'est se laisser surprendre, et ça rend vivant !
Tout le monde a déjà vu un-une auto-stoppeur-se ou connait le principe de faire du stop. Plus rares sont les personnes qui s'arrêtent pour le-la prendre. Les gens qui s'arrêtent ont soit fait du stop quand ils étaient plus jeunes ou ne possédaient pas encore de voitures, soit on plein d'histoires à raconter (ou sont désireux d'en entendre), voulait simplement un peu de compagnie pour le trajet ou juste filer un coup de main pouce.
Il n'y a pas de profil-type de la personne qui s'arrête. J'ai été emmené par tous types de gens, hommes, femmes, jeunes-vieux, seul(e)s ou accompagné(e)s, en famille... Des types en costard cravates, des routiers polonais, des vieilles dames, des femmes avec leurs enfants, des étudiants qui rentraient chez eux, des ouvriers qui partaient au taf, des DJs berlinois qui rentraient de Copenhague, un boxeur hongrois dans une grosse BM... Des belles bagnoles comme des toutes pourraves !
C'est vraiment quelque chose qui me pousse à faire du stop : la multitude et la diversité de gens qu'on rencontre. On choisi pas qui s'arrête, et on se retrouve confronté à plein de visages différents, plein d'opinions et de choix de vie intéressants. On en apprend sur la région parcourue et le métier que pratique la personne, on partage plein de trucs.
Le transport est ici partie intégrante du voyage. Il n'est pas subi. On tente d'échapper aux contraintes auxquelles on se soumets généralement et qui rythment nos vies. Horaires de trains, covoiturage, aéroports, budget qui nous empêche de partir...
L'auto-stop tel que je le raconte ici est relatif à mon expérience personnelle et ce que les autres ont pu me dire de leur expérience.
Du coup... Le stop en France ça marche super bien, pour qui est un peu patient. Si t'es tout seul, ça marchera encore mieux.
Si j'me trouve sur : le bon spot, que ma destination est claire pour les bagnoles qui passent et que j'ai pas l'air trop à l'arrache, une canette à la main, j'attends entre 5 et 30 minutes. J'ai déjà été pris en 5 secondes, j'ai déjà attendu 5h30 pour décoller, j'ai même eu des voitures qui s'arrêtaient pour me prendre en stop alors que j'en faisais pas.
Ya donc pas mal de variables qui entrent en jeu :
- La gueule que tu te payes : Clairement, la plupart des gens font gaffe à l'apparence. Même pour ceux qui s'arrêtent. Voir que t'as 20 ans, des vêtements pas trop sale et pas 3 chiens en laisse, ça en conforte certains. Tu peux sentir la forêt ou être un gros con, il sera trop tard une fois la portière refermée et la personne arrêtée aura eu le malheur de se faire piéger. Heureusement les tatouages pour la plupart se cachent et les piercings se repèrent pas forcément de suite, donc ya moyen de jouer sur l'apparence. Mais surtout ne pas oublier que peu importe ta gueule, yaura toujours quelqu'un pour te prendre.
Le spot sur lequel tu te trouves : Parfois OK, t'as pas le choix, t'es dans la merde, on t'as déposé à l'échangeur, il pleut et c'est la guerre. Quelqu'un s'arrêtera, sinon c'est marche ou crève. Tu peux même marcher dos au voiture, le pouce en l'air si il faut que t'avances pour te sortir de l'autoroute. Donc, le spot, c'est super important. Il faut de l'espace derrière toi pour que la bagnole puisse s'arrêter. Il faut que le mec puisse lire ton panneau si t'en as un, donc selon la vitesse à laquelles les bagnoles passent, se mettre plus ou moins en avant de l'endroit ou la bagnole peut se garer, selon l'espace qu'il y a et le temps que mettent les gens à percuter ta présence. Il faut surtout pas mettre les autres en danger, donc marche jusqu'au bout de la zone industrielle ou plantes toi sur le parking du Carouf, mais faire du stop depuis le trottoir en centre-ville à moins d'en avoir fait son métier ça n'réserve pas que des bonnes surprises.
Ta destination : A moins d'avoir un bon coup de bol ou une patience infinie pour un trajet direct, si tu te retrouves avec un panneau Marseille en banlieue lilloise t'es pas arrivé. Le truc c'est que les gens sont pas toujours au courant que tu n'veux pas aller forcément A Marseille mais EN DIRECTION DE. Pour ça qu'il est bon d'avoir une carte de France des routes, que tu peux facilement chourer en station essence si un pote routier t'en as pas déjà offert une. L'idée c'est ensuite de faire des étapes. En partant de Lille pour aller à Marseille, d'abord écrire Paris pour se retrouver sur l'A1 et se faire déposer dans une station essence avant le périph pour continuer direction Auxerre, Dijon puis Lyon, Valence et enfin Marseille.
Donc selon ta gueule, ton spot et ta route, t'auras plus ou moins de chance de te faire prendre. Ce qu'il faut parvenir à faire c'est de jongler un peu avec toutes ses variables. Viser un peu moins loin et faire un nouveau panneau si la direction marche pas, changer de spot si celui-ci est pourrave ou vider ta bière avant de reprendre la route (voire les 3 à la fois).
Bon moi je suis d'avis que le stop ça marche vachement bien. Même pas rasé et un peu sale. J'ai pu faire des trajets comme Lausanne - Copenhague en 36 heures ou Chambéry - Budapest en un peu plus de 2 jours. Généralement je dépense entre 5 et 10 euros de bouffe et de cafés sur des trajets pareil. Sur les longs parcours avoir des fringues de rechange, une lampe frontale, un ou deux marqueurs peu éviter des galères.
Les péages peuvent être de bons spots, si on a pas peur de bouffer du pot d'échappement, mais généralement ça décolle vite. Attention au personnel qui n'est pas toujours cool, ou qui pour des raisons de sécurité appelle les gendarmes.
J'ai jamais eu de problèmes mais ils peuvent être emmerdants.
Le carton ya moyen d'en trouver un peu partout, en allant demander dans les boutiques, ou en faisant les poubelles.
En Espagne, le stop c'est un peu plus galère. C'était interdit sous Franco, et ça n'a pas intégré la culture depuis. Les écoles de conduite déconseillent même de prendre des auto-stoppeurs. En plus, ya beaucoup plus de stations essence que sur les autres autoroutes européennes, donc moins de bagnoles car elles sont plus dispersées. Par contre ya moyen de marcher quelques bornes pour aller d'une à l'autre. C'est pas du tout infaisable, mais c'est déjà plus hardcore que d'en faire en France ou en Allemagne.
Faut VRAIMENT le vouloir et être patient-e.
En Italie, j'ai encore jamais tenté mais de ce que j'ai pu entendre c'est plus dur qu'en France, on se fait souvent indiquer la direction de la gare la plus proche, ou alors on vous regarde d'un air bizarre. Loin d'être infaisable encore, s'armer de patience.
Aux Pays-Bas, en Allemagne, au Danemark, en Hongrie, République Tchèque, Slovénie et j'en passe, ya grave moyen de se balader.
J'ai pas encore poussé plus à l'Est, mais ça se tente ! J'ai même entendu parler d'auto-stop en Chine par un allemand de 20 piges et quelques qui était parti se promener. Big up au mec qui a éclater de rire l'autre jour en me voyant faire le con avec mon frangin, une pancarte à la main. J'continuerai à faire du stop pour ça !!
D'ailleurs tartopom si tu passes, il me semble que t'as chouette trajet à raconter? Voilà voilà, si ya des questions, hésitez-pas, si vous avez de chouettes expériences à raconter, en mode TR, ce thread est là pour !