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Sale drogué·e
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C'était début juillet, à un petit festival, bonne ambiance, beaucoup d'alcool et de beuh. J'avais prévu pour l'occasion (c'était après les examens, faut bien se détendre) de m'enfiler des graines de yopo préalablement mis en poudre à laquelle j'ai rajouté +/- 1/10 de Ca(OH)2.
Le premier jour du festival donc, au coucher du soleil, un ami et moi nous éloignons de l'aire de camping pour trouver un coin désert, parfait pour ce que nous comptons faire. 5 graines de yopo enfilées par le nez, ça fait BEAUCOUP et avec le recul je me demande bien comment j'ai fait pour finir la trace énorme qu'il y'avait.
Immédiatement après avoir fini, je me dis que ce n'est pas si terrible que ça, je m'attendais à ce que ça fasse bien plus mal dans les sinus. Tout de suite après, j'ai l'impression de me faire écraser le cerveau par un éteau, sensation assez horrible. Heureusement ça passe assez vite, puis vient le tour de la nausée. Radical. Même pas la possibilité de lutter, je vomis mes tripes par terre, je suis déjà en train de monter. Complètement désorienté, je finis par m'asseoir par terre, et là je me rends compte que j'ai les sinus explosés, que mes narines sont encombrées et que j'arrive pas à respirer. Paniqué, je me retrouve dans un monde complètement nouveau. Des pensées joyeuses comme "Putainquestcequejaifaitputainquestcequejaifait" trottent dans ma tête, je deviens parano. Je regarde l'herbe à mes pieds, et en fait d'herbe, je vois une mer de corail vert et rouge s'étendre à l'infini devant moi. LE temps s'arrête, j'ai l'impression de faire et refaire et rerefaire les mêmes geste, de voir et revoir les mêmes choses, à l'infini. Si je n'avais pas été aussi paniqué, j'aurais trouvé ça fascinant.
En attendant, mon pote avait bien remarqué que je n'étais pas dans la forme de mes grands jours, et étant heureusement un peu expérimentés avec les psychés, a su ce qu'il fallait faire: il m'a rassuré, dit que ce n'était que ce n'était qu'un état passager, etc. Bref le genre de chose qu'on sait pertinemment mais que bizarrement on a du mal à se convaincre soi même une fois sous haute dose de psyché. Allez savoir pourquoi.
Et c'est là que mon trip prend une tournure nettement moins flippante. je me sens euphorique, apaisé, je me couche par terre (oups mon vomi, bah on verra bien quand je serai redescendu), y'a un arbre au dessus de moi, il semble la plus belle chose qui existe dans ce monde. Il brille d'une lueur surnaturalle, forme des figures géométriques parfaites. Vive l'inventeur de la musique portable, je mets mon lecteur mp3 en route, la musique me transporte dans un monde magnifique, paradisiaque. Je redescend peu à peu sur terre, il fait nuit, je me sens toujours bien, zeeeen. Je vais dormir dans ma tente, l'esprit en paix.
Sacré trip, je ne regette rien de rien.
Le premier jour du festival donc, au coucher du soleil, un ami et moi nous éloignons de l'aire de camping pour trouver un coin désert, parfait pour ce que nous comptons faire. 5 graines de yopo enfilées par le nez, ça fait BEAUCOUP et avec le recul je me demande bien comment j'ai fait pour finir la trace énorme qu'il y'avait.
Immédiatement après avoir fini, je me dis que ce n'est pas si terrible que ça, je m'attendais à ce que ça fasse bien plus mal dans les sinus. Tout de suite après, j'ai l'impression de me faire écraser le cerveau par un éteau, sensation assez horrible. Heureusement ça passe assez vite, puis vient le tour de la nausée. Radical. Même pas la possibilité de lutter, je vomis mes tripes par terre, je suis déjà en train de monter. Complètement désorienté, je finis par m'asseoir par terre, et là je me rends compte que j'ai les sinus explosés, que mes narines sont encombrées et que j'arrive pas à respirer. Paniqué, je me retrouve dans un monde complètement nouveau. Des pensées joyeuses comme "Putainquestcequejaifaitputainquestcequejaifait" trottent dans ma tête, je deviens parano. Je regarde l'herbe à mes pieds, et en fait d'herbe, je vois une mer de corail vert et rouge s'étendre à l'infini devant moi. LE temps s'arrête, j'ai l'impression de faire et refaire et rerefaire les mêmes geste, de voir et revoir les mêmes choses, à l'infini. Si je n'avais pas été aussi paniqué, j'aurais trouvé ça fascinant.
En attendant, mon pote avait bien remarqué que je n'étais pas dans la forme de mes grands jours, et étant heureusement un peu expérimentés avec les psychés, a su ce qu'il fallait faire: il m'a rassuré, dit que ce n'était que ce n'était qu'un état passager, etc. Bref le genre de chose qu'on sait pertinemment mais que bizarrement on a du mal à se convaincre soi même une fois sous haute dose de psyché. Allez savoir pourquoi.
Et c'est là que mon trip prend une tournure nettement moins flippante. je me sens euphorique, apaisé, je me couche par terre (oups mon vomi, bah on verra bien quand je serai redescendu), y'a un arbre au dessus de moi, il semble la plus belle chose qui existe dans ce monde. Il brille d'une lueur surnaturalle, forme des figures géométriques parfaites. Vive l'inventeur de la musique portable, je mets mon lecteur mp3 en route, la musique me transporte dans un monde magnifique, paradisiaque. Je redescend peu à peu sur terre, il fait nuit, je me sens toujours bien, zeeeen. Je vais dormir dans ma tente, l'esprit en paix.
Sacré trip, je ne regette rien de rien.
