pastyputridpulp
Sale drogué·e
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J'ai eu une première approche de la mescaline [san pedro environ 22/26 gr(*)] il y a une semaine dont je suis ressorti pleinement heureux et comblé. Même si je reste persuadé de n'avoir eu qu'un aperçu du potentiel et de la puissance de cet enthéogène, je peux d'ores et déjà dire qu'il s'agit d'une des substances les plus intéressantes qu'il m'ait été donné d'essayer jusqu'à présent. Voici donc mon trip report sur le sujet (peut être un peu déstructuré vous m'en excuserez).
Le voyage emprunte vraiment des voies différentes et s'étale sur une longue durée (pour un dosage pourtant généralement considéré comme moyen soit à peu près 22/26 grammes de san pedro sec réduit en poudre : 10/12 heures d'effets pour moi avec une ingestion à 14 heures/ je ne me suis endormi qu'aux alentours de 4 heures du matin).
Tout commence avec une sensation d'énergie couplé à un certain bien-être qui est apparu entre 1h et 2h après l'ingestion. Ce bien-être énergisant & euphorisant s'est tranquillement installé ; je me sentais simplement heureux, plein d'énergie et confiant pour la suite des événements, j'avais envie de bouger, de me rendre utile. Concernant les vertues énergisantes de la mescaline on va dire que celles çi sont similaires à celle d'un excellent café en mieux encore. Je n'ai, en fait, pas de substance de comparaison car je me méfie de la plupart des excitants comme de la peste et je ne voudrais pour rien au monde y prêter le nez. Ces effets ont été chez moi suffisamment prononcés pour que je prenne la peine ici de revenir dessus toutefois il va de soi que la mescaline ne saurait être utilisée pour ces seules finalités.
En réalité ces premiers effets sont assez trompeurs car ils ne sont qu'annonciateurs de la suite du voyage, le caractère à la fois paisible" et plaisant de ce qui n'est somme toute qu'une "introduction" tranche radicalement avec le plat de résistance c'est à dire le coeur de la mescaline qui s'avère quand à lui bien plus envahissant et puissant que je ne l'aurais pensais alors (je parle du moment où environ 3 heures après ingestion je me trouvais plongé dans une euphorie parfaitement maitrisé en pensant déjà avoir atteint un plateau : compte tenu de la quantité de cactus ingéré, je ne croyais pas pouvoir "m'élever" beaucoup plus haut, restant donc persuadé de pouvoir continuer à interférer sans problème avec mon environnement, et j'envisageais alors même de me déplacer le soir pour aller voir quelques amis).
Notons tout de même que je n'avais pas pris cette "initiation" à la légère, la mescaline revêtait jusque là pour moi, le statut d'un enthéogène mythique, voire mystique ; ce cactus n'était il pas capable de me balayer d'un revers d'épine ? Toutefois malgré une maigre lecture soit un Castaneda culte "l'herbe du diable et la petite fumée" relu à l'éclairage des critiques (parfois virulentes) de nombreux psychonautes (j'avais en tête "les portes de la perception" de Huxley mais je n'ai pu me le procurer qu'après mon expérience), je dois dire que je ne savais pas ou peu à quoi m'attendre, les nombreux TR que j'avais pu lire restaient un peu obscurs et certains commentaires comme " pas de grosse hallu, mais pourtant t'hallucines ( c'est dur d'expliquer avec des mots)" (**)me laissaient pour le moins dubitatif.
Dans le flou, j'avais donc décidé de placer ce voyage sous les meilleures conditions possibles, concernant mon état je m'estimais en forme, reposé & détendu (j'étais en vacances depuis 1 semaine et la veille avait été l'occasion d'une séance de muscu revigorante) pour le temps j'avais choisi la journée car je ne voulais pas passer de nuit blanche incapable de profiter du voyage car trop épuisé tant mentalement que physiquement.
Enfin concernant les lieux : mon idée première était de m'initier à la mescaline en pleine nature (côte basque) avec plusieurs ami(e)s mais suite à des imprévus et désistements le plan tomba à l'eau (ou fut du moins remis à plus tard) et c'est alors que l'occasion se présenta de profiter d'un petit appartement en plein paris avec jardin privé.
La nature : parlons en justement, je dois dire que pour une substance telle que la mescaline je pensais qu'un voyage à l'extérieur serait le plus approprié néanmoins je ressentais une certaine appréhension à me livrer corps & âme à "mescalito" dans des lieux étrangers, je préférais donc commencer l'expérience dans des lieux certes clos & confinés mais aussi dans un certain sens rassurants et familiers quitte à aller me promener tranquillement à l'extérieur une fois que j'aurais pris & dompté la vague et c'est pourquoi cet appartement avec jardin me sembla une opportunité idéale. Je dois dire la nature s'est avérée une véritable alliée pour la mescaline (et vice versa).
En effet ce qui a pour moi véritablement constitué le voyage c'est l'acquisition temporaire d'un certain sens du beau, me voilà plongé dans une torpeur esthétique & contemplative, certains objets parfois même incongrus & tout à fait banals semblent revêtir une aura "de sacré" et ce fut un véritable plaisir (peut être subjectif ?) de contempler la nature dans toute sa complexité, sa perfection originelle et inégalée.
La végétation fascine, les fleurs et les feuilles accrochent mon regard, le ciel m'offre un spectacle emprunt de liberté ; là haut, côtoyant l'infini les nuages ont tendance à prendre des formes inédite, à la manière d'un tableau psychédélique, ils se transforment en multiples losanges et rectangles superposés...Je porte un regard neuf sur mon environnement, affranchi de certaines "données" telles que le temps ou l'ennui je peux percevoir avec intensité et richesse les couleurs mais surtout le "karma" (c'est le terme le plus approprié) de chaque élément.
Toutefois la mescaline est puissante, et si la phase d'énergie euphorisante a laissé place à une méditation contemplative, le voyage continue à prendre de la vitesse, la torpeur du cactus se fait plus profonde, plus violente, peu à peu j'en oublie mon "moi", je dois faire face à des "absences", des moments qui pour certains ou dans d'autres circonstances, aurait pu être effrayants. Se préoccuper de son environnement et de la place qu'on y occupe apparaît comme une tache complexe et somme toute inintéressante.
La mescaline ne se contente désormais plus de m'offrir une réalité altéré, mais un véritable autre monde comparable au rêve. Avec son caractère d'ailleurs plus délirogène qu'hallucinogène, cette phase du voyage est faite de nombreuses ellipses et je n'en ai que quelques souvenirs confus. L'absence était devenu la norme, les retours à la réalité me mettaient mal à l'aise : je vivais cette dernière de façon anormalement amplifiée et intrusive (ex: couleurs trop crus, trop vives, sons trop bruyants; ; il faut dire que j'étais retourné à l'intérieur m'étendre sur un canapé ce qui fut peut être une erreur).
Voilà je crois que j'ai fait le tour de mon "initiation" le reste est plus banal : au bout de quelques heures (comme je l'ai évoqué plus haut : il est très difficile de tenir compte du temps sous mescaline) j'ai finalement amorcé la descente en douceur et j'ai retrouvé la plupart de mes moyens (dans le sens où je pouvais de nouveau me déplacer sans difficultés et tenir une conversation mais je n'étais pas frais pour autant). Quoique épuisé je n'ai réussi à m'endormir qu'aux alentours de 4 heures du matin (mes derniers souvenirs avant de rejoindre les bras de morphée sont ceux de fractales colorées les yeux clos).
Voyager sous mescaline c'est donc beau, long, intense, passionnant et parfois confus : il faut accepter de s'y abandonner voire de s'y perdre. Je crois que j'y retournerais un jour avec joie (pas dans l'immédiat non plus, je dois avouer que ça "secoue" pas mal).
Au regard de mon expérience la mescaline n'a pas d'interêt récréatif (***) : par contre elle a eu un caractère très introspectif notamment dans sa deuxième phase dite "contemplative" où le dialogue avec mon trip sitter était à la fois possible et désirable, l'autre phase (la plus intense) ,qui a succédé, fut quand à elle beaucoup plus difficile à gérer et mes maigres souvenirs épars rendent cette introspection (si elle eut lieu) quelque peu stérile. Toutefois je pense que la mescaline tout comme la salvia est un enthéogène avec lequel il est possible d'acquérir une certaine maîtrise et c'est pourquoi je reste vraiment confiant pour mes (éventuels) futurs voyages.
Notes diverses :
- J'ai été accompagné tout du long par un trip sitter expérimenté. Une fois comfortablement installé dans le voyage ("phases" 1 & 2) j'ai partagé un joint ou deux avec lui, fumer sous mescaline fut agréable (sans pour autant en dénaturer les effets propres) au même titre que manger du chocolat et boire des boissons sucrés. La mescaline ne m'a pas oté l'appetit par contre manger de la viande (le soir) me parut comme une opération peu ragoûtante.
- Les effets physiques ne sont pas désagréables, à certains moments pendant la montée j'ai ressenti une légère nausée mais ce ne fut pas bien gênant (rien à voir avec celle du LSA par exemple). Je n'ai pas remarqué de tachycardie. Le buzz est un peu étrange ; au début je ressentais une sorte de flux "nerveux" un peu "piquant","électrisant" qui courait sous ma peau et cette sensation évoquait en moi l'idée de "devenir cactus", j'éprouvais par ailleurs du plaisir à étendre mes bras et mes jambes. Ces sensations se sont estompées par la suite pour laisser place à une torpeur de plus en plus profonde.
(*) faut dire que ma balance est mal calibrée : le dosage pris se situait entre 22 gr et 26 gr. Histoire de remédier au problème, quelqu'un
aurait-il connaissance d'un objet pesant 100 gr tout rond ?
(**) je comprends beaucoup mieux ce que cela signifie maintenant : merci à toi seb pour tes conseils et infos.
(***) Je n'en doutais pas mais c'est toujours bon à rappeler
Enfin une question pratique concernant la préparation : Après avoir pesé la quantité à prendre, j'ai préparé 2 tasses d'eau chaude, j'y ai plongé la poudre de cactus, j'ai mélangé le tout et rajouté du citron histoire de masquer l'amertume. J'ai bu les 2 tasses sans trop de difficultés, ce n'est franchement pas délicieux mais je n'ai pas trouvé cela immonde pour autant (à titre de comparaison il me suffit désormais de sentir l'odeur d'une graine de hbw pour avoir envie de rendre les tripes). La poudre se réhydrate très rapidement ce qui donne à cette "tisane" la texture d'une véritable soupe de cactus. J'ai bu le tout sur un estomac léger (petit déjeuner simple 1 heure auparavant). Pensez vous que cette méthode soit tout aussi (voire plus) efficace que celle qui consiste à faire bouillir la poudre (ou les copeaux) de cactus plusieurs heures avant de filtrer ?
Merci de m'avoir lu.
Le voyage emprunte vraiment des voies différentes et s'étale sur une longue durée (pour un dosage pourtant généralement considéré comme moyen soit à peu près 22/26 grammes de san pedro sec réduit en poudre : 10/12 heures d'effets pour moi avec une ingestion à 14 heures/ je ne me suis endormi qu'aux alentours de 4 heures du matin).
Tout commence avec une sensation d'énergie couplé à un certain bien-être qui est apparu entre 1h et 2h après l'ingestion. Ce bien-être énergisant & euphorisant s'est tranquillement installé ; je me sentais simplement heureux, plein d'énergie et confiant pour la suite des événements, j'avais envie de bouger, de me rendre utile. Concernant les vertues énergisantes de la mescaline on va dire que celles çi sont similaires à celle d'un excellent café en mieux encore. Je n'ai, en fait, pas de substance de comparaison car je me méfie de la plupart des excitants comme de la peste et je ne voudrais pour rien au monde y prêter le nez. Ces effets ont été chez moi suffisamment prononcés pour que je prenne la peine ici de revenir dessus toutefois il va de soi que la mescaline ne saurait être utilisée pour ces seules finalités.
En réalité ces premiers effets sont assez trompeurs car ils ne sont qu'annonciateurs de la suite du voyage, le caractère à la fois paisible" et plaisant de ce qui n'est somme toute qu'une "introduction" tranche radicalement avec le plat de résistance c'est à dire le coeur de la mescaline qui s'avère quand à lui bien plus envahissant et puissant que je ne l'aurais pensais alors (je parle du moment où environ 3 heures après ingestion je me trouvais plongé dans une euphorie parfaitement maitrisé en pensant déjà avoir atteint un plateau : compte tenu de la quantité de cactus ingéré, je ne croyais pas pouvoir "m'élever" beaucoup plus haut, restant donc persuadé de pouvoir continuer à interférer sans problème avec mon environnement, et j'envisageais alors même de me déplacer le soir pour aller voir quelques amis).
Notons tout de même que je n'avais pas pris cette "initiation" à la légère, la mescaline revêtait jusque là pour moi, le statut d'un enthéogène mythique, voire mystique ; ce cactus n'était il pas capable de me balayer d'un revers d'épine ? Toutefois malgré une maigre lecture soit un Castaneda culte "l'herbe du diable et la petite fumée" relu à l'éclairage des critiques (parfois virulentes) de nombreux psychonautes (j'avais en tête "les portes de la perception" de Huxley mais je n'ai pu me le procurer qu'après mon expérience), je dois dire que je ne savais pas ou peu à quoi m'attendre, les nombreux TR que j'avais pu lire restaient un peu obscurs et certains commentaires comme " pas de grosse hallu, mais pourtant t'hallucines ( c'est dur d'expliquer avec des mots)" (**)me laissaient pour le moins dubitatif.
Dans le flou, j'avais donc décidé de placer ce voyage sous les meilleures conditions possibles, concernant mon état je m'estimais en forme, reposé & détendu (j'étais en vacances depuis 1 semaine et la veille avait été l'occasion d'une séance de muscu revigorante) pour le temps j'avais choisi la journée car je ne voulais pas passer de nuit blanche incapable de profiter du voyage car trop épuisé tant mentalement que physiquement.
Enfin concernant les lieux : mon idée première était de m'initier à la mescaline en pleine nature (côte basque) avec plusieurs ami(e)s mais suite à des imprévus et désistements le plan tomba à l'eau (ou fut du moins remis à plus tard) et c'est alors que l'occasion se présenta de profiter d'un petit appartement en plein paris avec jardin privé.
La nature : parlons en justement, je dois dire que pour une substance telle que la mescaline je pensais qu'un voyage à l'extérieur serait le plus approprié néanmoins je ressentais une certaine appréhension à me livrer corps & âme à "mescalito" dans des lieux étrangers, je préférais donc commencer l'expérience dans des lieux certes clos & confinés mais aussi dans un certain sens rassurants et familiers quitte à aller me promener tranquillement à l'extérieur une fois que j'aurais pris & dompté la vague et c'est pourquoi cet appartement avec jardin me sembla une opportunité idéale. Je dois dire la nature s'est avérée une véritable alliée pour la mescaline (et vice versa).
En effet ce qui a pour moi véritablement constitué le voyage c'est l'acquisition temporaire d'un certain sens du beau, me voilà plongé dans une torpeur esthétique & contemplative, certains objets parfois même incongrus & tout à fait banals semblent revêtir une aura "de sacré" et ce fut un véritable plaisir (peut être subjectif ?) de contempler la nature dans toute sa complexité, sa perfection originelle et inégalée.
La végétation fascine, les fleurs et les feuilles accrochent mon regard, le ciel m'offre un spectacle emprunt de liberté ; là haut, côtoyant l'infini les nuages ont tendance à prendre des formes inédite, à la manière d'un tableau psychédélique, ils se transforment en multiples losanges et rectangles superposés...Je porte un regard neuf sur mon environnement, affranchi de certaines "données" telles que le temps ou l'ennui je peux percevoir avec intensité et richesse les couleurs mais surtout le "karma" (c'est le terme le plus approprié) de chaque élément.
Toutefois la mescaline est puissante, et si la phase d'énergie euphorisante a laissé place à une méditation contemplative, le voyage continue à prendre de la vitesse, la torpeur du cactus se fait plus profonde, plus violente, peu à peu j'en oublie mon "moi", je dois faire face à des "absences", des moments qui pour certains ou dans d'autres circonstances, aurait pu être effrayants. Se préoccuper de son environnement et de la place qu'on y occupe apparaît comme une tache complexe et somme toute inintéressante.
La mescaline ne se contente désormais plus de m'offrir une réalité altéré, mais un véritable autre monde comparable au rêve. Avec son caractère d'ailleurs plus délirogène qu'hallucinogène, cette phase du voyage est faite de nombreuses ellipses et je n'en ai que quelques souvenirs confus. L'absence était devenu la norme, les retours à la réalité me mettaient mal à l'aise : je vivais cette dernière de façon anormalement amplifiée et intrusive (ex: couleurs trop crus, trop vives, sons trop bruyants; ; il faut dire que j'étais retourné à l'intérieur m'étendre sur un canapé ce qui fut peut être une erreur).
Voilà je crois que j'ai fait le tour de mon "initiation" le reste est plus banal : au bout de quelques heures (comme je l'ai évoqué plus haut : il est très difficile de tenir compte du temps sous mescaline) j'ai finalement amorcé la descente en douceur et j'ai retrouvé la plupart de mes moyens (dans le sens où je pouvais de nouveau me déplacer sans difficultés et tenir une conversation mais je n'étais pas frais pour autant). Quoique épuisé je n'ai réussi à m'endormir qu'aux alentours de 4 heures du matin (mes derniers souvenirs avant de rejoindre les bras de morphée sont ceux de fractales colorées les yeux clos).
Voyager sous mescaline c'est donc beau, long, intense, passionnant et parfois confus : il faut accepter de s'y abandonner voire de s'y perdre. Je crois que j'y retournerais un jour avec joie (pas dans l'immédiat non plus, je dois avouer que ça "secoue" pas mal).
Au regard de mon expérience la mescaline n'a pas d'interêt récréatif (***) : par contre elle a eu un caractère très introspectif notamment dans sa deuxième phase dite "contemplative" où le dialogue avec mon trip sitter était à la fois possible et désirable, l'autre phase (la plus intense) ,qui a succédé, fut quand à elle beaucoup plus difficile à gérer et mes maigres souvenirs épars rendent cette introspection (si elle eut lieu) quelque peu stérile. Toutefois je pense que la mescaline tout comme la salvia est un enthéogène avec lequel il est possible d'acquérir une certaine maîtrise et c'est pourquoi je reste vraiment confiant pour mes (éventuels) futurs voyages.
Notes diverses :
- J'ai été accompagné tout du long par un trip sitter expérimenté. Une fois comfortablement installé dans le voyage ("phases" 1 & 2) j'ai partagé un joint ou deux avec lui, fumer sous mescaline fut agréable (sans pour autant en dénaturer les effets propres) au même titre que manger du chocolat et boire des boissons sucrés. La mescaline ne m'a pas oté l'appetit par contre manger de la viande (le soir) me parut comme une opération peu ragoûtante.
- Les effets physiques ne sont pas désagréables, à certains moments pendant la montée j'ai ressenti une légère nausée mais ce ne fut pas bien gênant (rien à voir avec celle du LSA par exemple). Je n'ai pas remarqué de tachycardie. Le buzz est un peu étrange ; au début je ressentais une sorte de flux "nerveux" un peu "piquant","électrisant" qui courait sous ma peau et cette sensation évoquait en moi l'idée de "devenir cactus", j'éprouvais par ailleurs du plaisir à étendre mes bras et mes jambes. Ces sensations se sont estompées par la suite pour laisser place à une torpeur de plus en plus profonde.
(*) faut dire que ma balance est mal calibrée : le dosage pris se situait entre 22 gr et 26 gr. Histoire de remédier au problème, quelqu'un
aurait-il connaissance d'un objet pesant 100 gr tout rond ?
(**) je comprends beaucoup mieux ce que cela signifie maintenant : merci à toi seb pour tes conseils et infos.
(***) Je n'en doutais pas mais c'est toujours bon à rappeler
Enfin une question pratique concernant la préparation : Après avoir pesé la quantité à prendre, j'ai préparé 2 tasses d'eau chaude, j'y ai plongé la poudre de cactus, j'ai mélangé le tout et rajouté du citron histoire de masquer l'amertume. J'ai bu les 2 tasses sans trop de difficultés, ce n'est franchement pas délicieux mais je n'ai pas trouvé cela immonde pour autant (à titre de comparaison il me suffit désormais de sentir l'odeur d'une graine de hbw pour avoir envie de rendre les tripes). La poudre se réhydrate très rapidement ce qui donne à cette "tisane" la texture d'une véritable soupe de cactus. J'ai bu le tout sur un estomac léger (petit déjeuner simple 1 heure auparavant). Pensez vous que cette méthode soit tout aussi (voire plus) efficace que celle qui consiste à faire bouillir la poudre (ou les copeaux) de cactus plusieurs heures avant de filtrer ?
Merci de m'avoir lu.