Quetzal
Holofractale de l'hypervérité
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Je roule dans une grande feuille : 10% beuh, 20% tabac, 70% Coleus, remplie au max (ca représente 3 feuille de coleus, de bonne taille, et la variété est la meme que sur l'image ci dessus)
C'est très dur a fumer, surtout que le coleus sèche très mal (plus de 3 semaines que ca sèche, et c'était pas encore assez...). Mais le gout est honnete.
Je suis chez moi, seul, dans mon lit, dans une obscurité presque parfaite.
j'ai d abord senti l'odeur -typique, comme une signature de la plante - qui contient toutes les autres, madeleine de prousts de l'universel, mais sans savoir dire si c'est est la cause ou la conséquence d'un dense entremelat de souvenirs.
Je laisse l'effet monter petit a petit...
Puis, je me demande, parce que ca me parait util d'y repondre : Pourquoi ce trip ? Quelques boucles de pensées plus tard, l'enfant interieur se retrouve en dialogue avec l'adulte ; l'enfant veut jouer, voila le but du voyage. Aujourd'hui, on veut de l'art, on veut faire ressortir le potentiel de la musique, on veut voltiger.
Et je voyage, dans les courbes; les innombrables vibration des cordes;
J'ouvre les yeux, je vois l'obscurité de ma chambre où seuls filtres quelques rayon de lumière de la rue. Peu a peu, les taches de lumières se mettent a onduler sur les vagues de debussy, le plafond devient l'eau reflettant la ville. Je perd la déformation visuelle quand je m'habitue trop a la piece, et je repars yeux fermé.
C'est particlier, sur debussy. Ce n'est pas de la musique psychédélique, mais ca fait de ses formes qui se tortillent; elles pulsent avec le rythme, le rythme c'est l'énergie qui les secoue, et l'harmonie est ce qui fait leur courbure... Et sa danse parfaitement! des fil d'énergie, des nappes voluptueuses, ... Debussy est un génie!
J'alterne entre songe, imagination, et concentration sur les détails du son; parfoi je me perd dans des reflexion, sur comment ramener le coleus en avion, j'imagine en détail tous ce que je ferais, je le vis presque... puis je trouve ca ininteressant et je repars dans autre chose...
Retour sur du son ambient.
Les visu deviennent super psyché, et je me le dis! Du coup, je "réalise" que c'est l'effet du coleus, meme si j'en ai toujours été conscient; impression étrange, sans doute parce que je m'attendais pas à un autant d'effet !
Les basses se mettent a frapper, doum doum, doum ; je me dis que je dois refiler ce son a mon pote Victor, ca cartonne... Puis je me rend compte que je suis trippé, et que lui il verra sans doute pas le réacteur de fusée qui remplace les caissons de basses... Flut. Mais du coup, je suis fier, parce que ce réacteur, c'est moi qui l'ai inventé ! et le gosse intérieur a envie d'aller faire un tour en fusée, et hop on décolle, c'est mon trip jfais ce que je veux non ??!!!!
Piuuu acceleration dans les étoiles, et petit a petit c'est de moins en moins dense, et il ne reste plus rien, que le vaisseau
Est-ce celà la liberté? Etre dans le néant? N'etre contraint par rien ?
La liberté n'existe pas sans la necessaire contrainte de la matière sur nos vies
De la, je vois l'autonomie, dont je parle dans mon mémoire pour l'unif, se developper en interrelation avec le concepte de dépendance... Ca colle
L'enfant intérieur-liberté accompagné du necessaire adulte-contraignant , dans un ensemble constructif, un battement du vivant. Voila le paradigme qui bouclé.
Programme compilé.
Je continue a tripper sur le noir de mes paupières...
Qui n'est jamais noir, toujours surgissent ces inlassables nuances; mais parfois, une structure se déploie, et absorbe les nuances, et apparait alors le vrai noir, profond et pure, en contraste avec les traits qui se déssinent; la structure et le noir sont dépendant l'un de l'autre; car du néant surgira toujours qqchose. C'est un postulat basé sur mes notions d'émergences, de chaos, etc... et je l'applique a ma vision yeux fermé. L'interet n'est pas dans la "découverte" d'un phénomène plus que probablement "faux" et loufoque... Cette vision est un postulat. Un postulat pour l'élaboration d'un monde ephémère d'Art, pour un spectable de l'instant, de l'imaginaire. Du coup je trip avec mes structures emergentes de l'obscurité, récupérant l'immanente énergie du néant quantique.. Fin bref, mindfuck version Quetzal...
1h30 après la prise, je suis bien redescendu.
C'est très clean comme voyage, sans inconfort. On est content d'etre dans son lit, on veut pas bouger
remarque : il existe plein de coleus différent. Ils doivent etre relativement vieux pour etre assez concentré en principe actif (encore inconnu); si vous les achetez dans le commerce, il sont sans doute traité avec des produits très toxiques (vu que ce n'est pas fait pour etre consommé). Il parait que ca se conserve mal : il faudrait donc fumer rapidement après séchage. Toutes ces infos sont incertaines.
Autre TR : http://www.psychonaut.com/autres/43973-[mini-repport]coleus.html
[video=youtube;zSlL8c4xHLQ]
edit: dsl pour les fautes; ca a été rédigé en grande partie pendant la descente... et bon voila quoi ^^ je passerai pour corriger plus tard
