D
Deleted-1
Guest
Dose approximative : 20mg
contexte : parfait
Je suis dans une villa en carton situé sur la côte Espagnole à environ 200 kilomètres en dessous de Barcelone, on est 15 jeunes à errer dedans pour deux semaines. On entame vers 21h30 le repas du soir, je commence à être dans un bon état d’ébriété, l’ambiance est bonne. Je quitte la terrasse pour le salon lorsque je croise Q. Je pensais à gober un trip, lui aussi, aller il va prévenir U et je commence à préparer les paras. On gobe, Q à l’air motiver pour boire un gobelet rempli de téquila avec un zest de citron, le genre de mélange qui kotise bien la tête arf, pour ma part je vais calmer sur la tise et voir comment ça évolue dans ma tête…
Une heure s’écoule, je ne sais pas trop ce que j’ai fais, enfin je n’ai pas senti le trip monter, j’apprécie, d’habitude je subis plus qu’autre chose les montées. Ah si les keufs sont venus nous dire qu’il fallait baisser le son de la sik, ils font vite retrouver la réalité ces bad boys putain…enfin, ils ont été très clément avec nous pendant les deux semaines, ils sont venus quatre ou cinq fois sans nous mettre d’amende, peace.
Je dirais qu’il est bientôt 23h, je me suis fait couler un jacuzzi en vidant la masse de gel douche dedans : il y a plein de mousse ! Je m’enfonce dans l’eau chaude et ma tête s’enfonce dans la mousse, je phase sur le mur devant moi et regarde des formes chelous se mouvoir sur celui-ci, je kiffe trop, je suis seul dans un jacuzzi rempli de mousse à halluciner, ça va il y a pire comme trip =) Je décide d’aller prévenir les autres, on se retrouve à cinq dans le jacuzzi, là ça commence à partir un peu en couille, on fout de l’eau et de la mousse partout, on s’amuse comme des gamins, c’est trop bon, je ne me prend pas la tête, mon analyse est apparemment rangée au placard pour le moment, ça fait plaise d’enfin être mentalement quiet.
Bon le jacuzzi c’est marrant, mais l’eau chaude, la mousse qui aveugle et le zbeul alentour ça me met la tête comme un camion, ça devient oppressant je sors. Je descends dans le salon, je fume, après je ne sais pas trop ce qu’on a fait, et puis on a commencé à sortir pour aller au petit terrain de foot à cinq minutes de la maison à pied. Ah oui entre temps j’ai donné un para à A et U (pas le même), putain j’avais trop de mal à évaluer ce que je m’étais dans les paras, ils ont eu une petite dose de 15mg je dirais au vu de leur état pendant la soirée…
On part de la maison, j’ai une enceinte à la main, je me met à courir en sautillant en rythme, Q me suit, là j’ai une image de ouf dans la tête : je finis de courir à environ 200 mètres devant le groupe, je me retourne et voit dans un halo de lumière Q gerbé tout en continuant de courir, il voit que je me suis arrêté et finit de vomir en attendant les autres. J’explose de rire, il en fait autant, je raconte la scène que je viens de voir aux autres, il y a X complètement bourré qui nous accompagne aussi, j’adore quand il y a des gens bourrés et cool avec moi lorsque je suis trippé. Au terrain je ne sais pas trop ce qu’on a foutu à part mettre la sik à fond. Puis on décide de rentrer quand on voit les keufs qui arrivent au loin (en Espagne ils ont des gyrophares bleus qui éclairent en permanence), comme des jeunes cons trippés notre premier réflex est de se barrer en courant arf. Là tout s’accélère, je file tout droit, je vois une petite allée large d’un mètre cinquante à ma droite, hop je me cache dans le noir avec Q et A, fuck U et X se sont fait coincer, ils sont à 20 mètres de nous, on les entends se faire contrôler quand d’un coup on voit la torche d’un des keufs nous éclairer, image d’un point lumineux jaune se braquer sur moi, papapa ! on se remet à courir comme des fous, on trace à travers des putains d’herbes de merde qui nous ont mis plein de petites boules piquantes dans les chaussures et sur nos shorts, on traverse une route et on rentre dans le prolongement de l’allée de l’autre côté de la rue, on s’arrête à vingt mètres. Plus un bruit. A vomi, Q essaye de le rassurer, j’ai un petit sourire en coin, l’adrénaline est juste trop bonne, je n’ai zéro réflexion, juste des poussées instinctives de fuite, en mode « pas le droit de se faire choper ». A ce stade là pour moi c’est chacun pour sa peau, on reste groupé mais faut suivre (bon si tout le monde se fait pécho le jeu s’arrête et je me rends à la police). A à finit de vomir, Q me dit qu’il faut qu’on taille, je lui fais signe de ne plus faire de bruit et de rester calme. En fait on a du faire la masse de zbeul en courant dans la seconde partie de la petite allée car les voisins de la maison juste derrière nous fouille leur jardin avec une lampe torche et nous éclaire à travers la haie derrière laquelle on se planque immobile, au bout d’une minute il rentre, je vous raconte pas la boule au ventre que j’ai, un mélange de tension et de plaisir qui donne bien chaud arf, j’ai toujours rêvé de faire une course poursuite avec des keufs, là je suis dans un putain de film, la caméra est dans ma tête et ma conscience est au cinéma…
On retourne dans la rue, poum on tombe directement sur la caisse de keuf, super…Ils commencent à nous parler, je leur dis qu’on va se coucher en leur montrant ma tête couchée sur mes mains jointes, ils nous laissent partir sans nous contrôler, on est des putains de chanceux quand même, on avait tous de la weed sur nous. Ensuite on s’est perdu dans le quartier pavillonnaire, j’avançais de vingt mètres et j’avais l’impression d’en avoir parcouru deux cent, je confonds toutes les rues dans ma tête, ma réflexion est nulle, je n’ai plus aucun repère, bon ba il n’y a plus qu’à marcher en essayant de reconnaître un coin familier. Au lieu des 5 petites minutes de marche pour regagner la maison on en a mis presque trente.
En arrivant enfin à la villa je suis trop content de retrouver U et X, mais l’ambiance est sur pourrie, tout le monde est vénère comme quoi c’est trop le dawa, que c’est crade et que ça va pas. Perso j’en ai rien à foutre, c’est une soirée, normale qu’on s’amuse, on verra demain pour ce qui est d’un « rétablissement » de l’ordre dans la villa (il n’y en a eu aucun arf). U m’explique que les keufs ont hésité à l’embarquer car ils avaient sur lui un tube de vitamine C avec une dizaine de médocs (anxiolytiques et somnifères). Il a essayé de les dissimuler aux keufs et ceux-ci ont cru que c’était des extas. Bon tout est mal qui finit bien, mais le problème c’est que tous ces évènements m’on rendu méchant, je suis très percutant avec les gens qui me parlent, je leur coupe la parole, je fais du pur rentre dedans et je vais chercher la petite bête qu’il faut pas (un peu comme si j’avais quelque chose à prouver aux gens, que eux c’étaient les méchants et que moi je devais me protéger en argumentant pour les plomber, sale).
Ensuite ce sont écoulées quatre ou cinq heures de fin de soirée à amortir la descente à la tise et au pillon, c’était malsain à souhait mais j’ai kiffé, j’aime quand les gens font vraiment n’importe quoi…en mode bataille de citron à travers la double chambre du haut, musique à fond, grosse déchéance qui fait bien rire tout le monde. Vers 7h du mat’ j’ai admiré un magnifique levé de Soleil, les rendus étaient impressionnant niveau profondeur et teintes des couleurs !
Et puis le lendemain a été rude arf, mais j’ai passé une excellente soirée inoubliable !! Niveau introspection zéro, je n'ai jamais été seul plus de 10 minutes sauf à la fin quand tout le monde s'est endormi, mais j'étais trop épuisé pour avoir un semblant de pensées construis.
contexte : parfait
Je suis dans une villa en carton situé sur la côte Espagnole à environ 200 kilomètres en dessous de Barcelone, on est 15 jeunes à errer dedans pour deux semaines. On entame vers 21h30 le repas du soir, je commence à être dans un bon état d’ébriété, l’ambiance est bonne. Je quitte la terrasse pour le salon lorsque je croise Q. Je pensais à gober un trip, lui aussi, aller il va prévenir U et je commence à préparer les paras. On gobe, Q à l’air motiver pour boire un gobelet rempli de téquila avec un zest de citron, le genre de mélange qui kotise bien la tête arf, pour ma part je vais calmer sur la tise et voir comment ça évolue dans ma tête…
Une heure s’écoule, je ne sais pas trop ce que j’ai fais, enfin je n’ai pas senti le trip monter, j’apprécie, d’habitude je subis plus qu’autre chose les montées. Ah si les keufs sont venus nous dire qu’il fallait baisser le son de la sik, ils font vite retrouver la réalité ces bad boys putain…enfin, ils ont été très clément avec nous pendant les deux semaines, ils sont venus quatre ou cinq fois sans nous mettre d’amende, peace.
Je dirais qu’il est bientôt 23h, je me suis fait couler un jacuzzi en vidant la masse de gel douche dedans : il y a plein de mousse ! Je m’enfonce dans l’eau chaude et ma tête s’enfonce dans la mousse, je phase sur le mur devant moi et regarde des formes chelous se mouvoir sur celui-ci, je kiffe trop, je suis seul dans un jacuzzi rempli de mousse à halluciner, ça va il y a pire comme trip =) Je décide d’aller prévenir les autres, on se retrouve à cinq dans le jacuzzi, là ça commence à partir un peu en couille, on fout de l’eau et de la mousse partout, on s’amuse comme des gamins, c’est trop bon, je ne me prend pas la tête, mon analyse est apparemment rangée au placard pour le moment, ça fait plaise d’enfin être mentalement quiet.
Bon le jacuzzi c’est marrant, mais l’eau chaude, la mousse qui aveugle et le zbeul alentour ça me met la tête comme un camion, ça devient oppressant je sors. Je descends dans le salon, je fume, après je ne sais pas trop ce qu’on a fait, et puis on a commencé à sortir pour aller au petit terrain de foot à cinq minutes de la maison à pied. Ah oui entre temps j’ai donné un para à A et U (pas le même), putain j’avais trop de mal à évaluer ce que je m’étais dans les paras, ils ont eu une petite dose de 15mg je dirais au vu de leur état pendant la soirée…
On part de la maison, j’ai une enceinte à la main, je me met à courir en sautillant en rythme, Q me suit, là j’ai une image de ouf dans la tête : je finis de courir à environ 200 mètres devant le groupe, je me retourne et voit dans un halo de lumière Q gerbé tout en continuant de courir, il voit que je me suis arrêté et finit de vomir en attendant les autres. J’explose de rire, il en fait autant, je raconte la scène que je viens de voir aux autres, il y a X complètement bourré qui nous accompagne aussi, j’adore quand il y a des gens bourrés et cool avec moi lorsque je suis trippé. Au terrain je ne sais pas trop ce qu’on a foutu à part mettre la sik à fond. Puis on décide de rentrer quand on voit les keufs qui arrivent au loin (en Espagne ils ont des gyrophares bleus qui éclairent en permanence), comme des jeunes cons trippés notre premier réflex est de se barrer en courant arf. Là tout s’accélère, je file tout droit, je vois une petite allée large d’un mètre cinquante à ma droite, hop je me cache dans le noir avec Q et A, fuck U et X se sont fait coincer, ils sont à 20 mètres de nous, on les entends se faire contrôler quand d’un coup on voit la torche d’un des keufs nous éclairer, image d’un point lumineux jaune se braquer sur moi, papapa ! on se remet à courir comme des fous, on trace à travers des putains d’herbes de merde qui nous ont mis plein de petites boules piquantes dans les chaussures et sur nos shorts, on traverse une route et on rentre dans le prolongement de l’allée de l’autre côté de la rue, on s’arrête à vingt mètres. Plus un bruit. A vomi, Q essaye de le rassurer, j’ai un petit sourire en coin, l’adrénaline est juste trop bonne, je n’ai zéro réflexion, juste des poussées instinctives de fuite, en mode « pas le droit de se faire choper ». A ce stade là pour moi c’est chacun pour sa peau, on reste groupé mais faut suivre (bon si tout le monde se fait pécho le jeu s’arrête et je me rends à la police). A à finit de vomir, Q me dit qu’il faut qu’on taille, je lui fais signe de ne plus faire de bruit et de rester calme. En fait on a du faire la masse de zbeul en courant dans la seconde partie de la petite allée car les voisins de la maison juste derrière nous fouille leur jardin avec une lampe torche et nous éclaire à travers la haie derrière laquelle on se planque immobile, au bout d’une minute il rentre, je vous raconte pas la boule au ventre que j’ai, un mélange de tension et de plaisir qui donne bien chaud arf, j’ai toujours rêvé de faire une course poursuite avec des keufs, là je suis dans un putain de film, la caméra est dans ma tête et ma conscience est au cinéma…
On retourne dans la rue, poum on tombe directement sur la caisse de keuf, super…Ils commencent à nous parler, je leur dis qu’on va se coucher en leur montrant ma tête couchée sur mes mains jointes, ils nous laissent partir sans nous contrôler, on est des putains de chanceux quand même, on avait tous de la weed sur nous. Ensuite on s’est perdu dans le quartier pavillonnaire, j’avançais de vingt mètres et j’avais l’impression d’en avoir parcouru deux cent, je confonds toutes les rues dans ma tête, ma réflexion est nulle, je n’ai plus aucun repère, bon ba il n’y a plus qu’à marcher en essayant de reconnaître un coin familier. Au lieu des 5 petites minutes de marche pour regagner la maison on en a mis presque trente.
En arrivant enfin à la villa je suis trop content de retrouver U et X, mais l’ambiance est sur pourrie, tout le monde est vénère comme quoi c’est trop le dawa, que c’est crade et que ça va pas. Perso j’en ai rien à foutre, c’est une soirée, normale qu’on s’amuse, on verra demain pour ce qui est d’un « rétablissement » de l’ordre dans la villa (il n’y en a eu aucun arf). U m’explique que les keufs ont hésité à l’embarquer car ils avaient sur lui un tube de vitamine C avec une dizaine de médocs (anxiolytiques et somnifères). Il a essayé de les dissimuler aux keufs et ceux-ci ont cru que c’était des extas. Bon tout est mal qui finit bien, mais le problème c’est que tous ces évènements m’on rendu méchant, je suis très percutant avec les gens qui me parlent, je leur coupe la parole, je fais du pur rentre dedans et je vais chercher la petite bête qu’il faut pas (un peu comme si j’avais quelque chose à prouver aux gens, que eux c’étaient les méchants et que moi je devais me protéger en argumentant pour les plomber, sale).
Ensuite ce sont écoulées quatre ou cinq heures de fin de soirée à amortir la descente à la tise et au pillon, c’était malsain à souhait mais j’ai kiffé, j’aime quand les gens font vraiment n’importe quoi…en mode bataille de citron à travers la double chambre du haut, musique à fond, grosse déchéance qui fait bien rire tout le monde. Vers 7h du mat’ j’ai admiré un magnifique levé de Soleil, les rendus étaient impressionnant niveau profondeur et teintes des couleurs !
Et puis le lendemain a été rude arf, mais j’ai passé une excellente soirée inoubliable !! Niveau introspection zéro, je n'ai jamais été seul plus de 10 minutes sauf à la fin quand tout le monde s'est endormi, mais j'étais trop épuisé pour avoir un semblant de pensées construis.