Salut à tous !
Pour mon premier post sur ce forum, je vais vous faire partager une petite expérience au DXM bien violente.
Ca fait quelques mois que mon coloc et moi prenons du DXM assez régulièrement. A chaque fois on se prépare bien : on achète du Pulmofor retard l’après-midi, des crackers, on tire un grand matelas au milieu du salon et on prépare la caméra pour filmer notre trip. On commence donc vers 19h. On avale chacun 2 boites donc 20 pilules de Pulmofor retard ce qui fait 1000 mg de DXM. Je sais que c’est une dose élevée mais nous connaissons bien cette substance. On se met ensuite un DVD le temps de la montée. Au milieu du film, grosse bouffée de chaleur et nausées persistantes. J’arrive à tenir mais N., mon coloc, court aux toilettes et vomi ses tripes. Moi, sur le moment ca me fait bien marrer. Le DXM commence à faire effet environ 2h après ingurgitation. On regarde MTV à la télé. Je sens que je ne suis plus vraiment moi-même : je me sens lourd, je vois trouble et j’entre dans une sorte de torpeur. N. est au contraire très excité. Il veut qu’on sorte se promener. Je ne comprends pas tout. J’ai l’impression que tout s’agite autour de moi ; ca va trop vite !
Finalement, je cède. On sort. Mon état est difficile à décrire. Je me sens un peu somnolent mais rapidement l’excitation prend le dessus. On marche jusqu'au McDo de Rive (pour ceux qui connaissent Genève) et on se commande des frites à manger sur le chemin du retour. Les frites me paraissent extraordinairement bonnes ! Chaudes, dorées, parfaitement salées : comme dans une pub ! Une fois rentré on se repose devant la télé. A ce moment je me sens de plus en plus sous l’emprise du médicament. Sensation d’euphorie. J’ai l’impression que mes bras sont comme anesthésiés. Je me gratte, la chaleur est agréable. Mon ouïe est plus fine, le toucher est différent.
Il est environ 22h30 quand je suis tout à coup pris d’une violente nausée. Je résiste une demi-heure, allongé sans bouger sur le matelas puis je me rends aux toilettes. C’est à ce moment là que je réalise que je suis complètement déchiré. La pièce me parait anormalement étroite, tout bouge, la lumière vacille. Je m’agenouille devant la cuvette et je vomis tout ce que j’ai dans le ventre. Tout est horrible. Je me sens super mal. Toute la pièce tourne, j’ai le mal de mer, je me retiens à ce que je peux tout en continuant de vomir. Sur le moment, je me dis que je suis Pete Doherty. Un vieux drogué. Tout me parait sale. Je me trouve sale. Je reste couché sur le carrelage encore 20 minutes. J’entends N. crier. Il me demande si tout va bien. Il vient, veut m’aider à me relever mais n’y arrive pas : je réalise qu’il est aussi déchiré que moi. Il me traine jusque dans l’entrée.
Et là, il se passe un élément déclencheur : il commence à se marrer comme un dingue. Il rigole de me voir par terre comme ca comme une loque. Du coup, je me mets à rire aussi. Tout va beaucoup mieux. Il m’aide enfin à me lever et on retourne au salon. On se met à parler de la vie, de nos copines, de nos études, etc. Au fur et à mesure de la conversation je me rends compte que j’ai de plus en plus de mal à construire des phrases. Les mots et les idées se mélangent. On fini par communiquer uniquement par gestes et quelques mots confus. On sors des phrases sans aucun sens, comme par exemple : « Regarde, ma main c’est Dracaufeu », « Pourquoi aller aux toilettes quand on a un balcon ? » qui sur le moment nous paraissent tout à fait normales. Je me sens super bien. Le canapé bouge sous moi. Je suis sur un grand-huit. Tout est génial. La seule source lumineuse est la télé. J’ai l’impression que tous les murs changent couleurs et que la pièce se déforme. La lumière me brule les yeux. J’arrive pas à garder les deux yeux ouverts en même temps alors j’alterne ! Un œil puis l’autre ! On se tape d’énormes fous rires.
Ensuite la fatigue se fait sentir. On met la radio et on s’allonge dans le noir. Je regarde les ombres au plafond et je crois reconnaître le visage de Bob Marley. Je rigole tout seul jusqu'à m’endormir.
Le matin, réveil difficile. Je suis comateux, sans énergie. Cette sensation de torpeur va persister jusqu’au soir. On décide de se passer le film de la soirée d’hier que l’on avait filmé. On se revoit complètement déchiré. Drôle mais un peu effrayant.
Voila. Désolé pour la longueur du texte ; j’étais inspiré.
Pour mon premier post sur ce forum, je vais vous faire partager une petite expérience au DXM bien violente.
Ca fait quelques mois que mon coloc et moi prenons du DXM assez régulièrement. A chaque fois on se prépare bien : on achète du Pulmofor retard l’après-midi, des crackers, on tire un grand matelas au milieu du salon et on prépare la caméra pour filmer notre trip. On commence donc vers 19h. On avale chacun 2 boites donc 20 pilules de Pulmofor retard ce qui fait 1000 mg de DXM. Je sais que c’est une dose élevée mais nous connaissons bien cette substance. On se met ensuite un DVD le temps de la montée. Au milieu du film, grosse bouffée de chaleur et nausées persistantes. J’arrive à tenir mais N., mon coloc, court aux toilettes et vomi ses tripes. Moi, sur le moment ca me fait bien marrer. Le DXM commence à faire effet environ 2h après ingurgitation. On regarde MTV à la télé. Je sens que je ne suis plus vraiment moi-même : je me sens lourd, je vois trouble et j’entre dans une sorte de torpeur. N. est au contraire très excité. Il veut qu’on sorte se promener. Je ne comprends pas tout. J’ai l’impression que tout s’agite autour de moi ; ca va trop vite !
Finalement, je cède. On sort. Mon état est difficile à décrire. Je me sens un peu somnolent mais rapidement l’excitation prend le dessus. On marche jusqu'au McDo de Rive (pour ceux qui connaissent Genève) et on se commande des frites à manger sur le chemin du retour. Les frites me paraissent extraordinairement bonnes ! Chaudes, dorées, parfaitement salées : comme dans une pub ! Une fois rentré on se repose devant la télé. A ce moment je me sens de plus en plus sous l’emprise du médicament. Sensation d’euphorie. J’ai l’impression que mes bras sont comme anesthésiés. Je me gratte, la chaleur est agréable. Mon ouïe est plus fine, le toucher est différent.
Il est environ 22h30 quand je suis tout à coup pris d’une violente nausée. Je résiste une demi-heure, allongé sans bouger sur le matelas puis je me rends aux toilettes. C’est à ce moment là que je réalise que je suis complètement déchiré. La pièce me parait anormalement étroite, tout bouge, la lumière vacille. Je m’agenouille devant la cuvette et je vomis tout ce que j’ai dans le ventre. Tout est horrible. Je me sens super mal. Toute la pièce tourne, j’ai le mal de mer, je me retiens à ce que je peux tout en continuant de vomir. Sur le moment, je me dis que je suis Pete Doherty. Un vieux drogué. Tout me parait sale. Je me trouve sale. Je reste couché sur le carrelage encore 20 minutes. J’entends N. crier. Il me demande si tout va bien. Il vient, veut m’aider à me relever mais n’y arrive pas : je réalise qu’il est aussi déchiré que moi. Il me traine jusque dans l’entrée.
Et là, il se passe un élément déclencheur : il commence à se marrer comme un dingue. Il rigole de me voir par terre comme ca comme une loque. Du coup, je me mets à rire aussi. Tout va beaucoup mieux. Il m’aide enfin à me lever et on retourne au salon. On se met à parler de la vie, de nos copines, de nos études, etc. Au fur et à mesure de la conversation je me rends compte que j’ai de plus en plus de mal à construire des phrases. Les mots et les idées se mélangent. On fini par communiquer uniquement par gestes et quelques mots confus. On sors des phrases sans aucun sens, comme par exemple : « Regarde, ma main c’est Dracaufeu », « Pourquoi aller aux toilettes quand on a un balcon ? » qui sur le moment nous paraissent tout à fait normales. Je me sens super bien. Le canapé bouge sous moi. Je suis sur un grand-huit. Tout est génial. La seule source lumineuse est la télé. J’ai l’impression que tous les murs changent couleurs et que la pièce se déforme. La lumière me brule les yeux. J’arrive pas à garder les deux yeux ouverts en même temps alors j’alterne ! Un œil puis l’autre ! On se tape d’énormes fous rires.
Ensuite la fatigue se fait sentir. On met la radio et on s’allonge dans le noir. Je regarde les ombres au plafond et je crois reconnaître le visage de Bob Marley. Je rigole tout seul jusqu'à m’endormir.
Le matin, réveil difficile. Je suis comateux, sans énergie. Cette sensation de torpeur va persister jusqu’au soir. On décide de se passer le film de la soirée d’hier que l’on avait filmé. On se revoit complètement déchiré. Drôle mais un peu effrayant.
Voila. Désolé pour la longueur du texte ; j’étais inspiré.
