Je me disais que le plaisir passé avec des animaux de compagnie tient peut-être aussi à ce qu'en leur présence, par empathie, les grandes questions existentielles s'estompent.
La vie d'un animal n'a pas de sens. Soit ils survivent le plus longtemps possible, soit on les utilise à nos propres fins. Quand bien même certains se poseraient des questions métaphysiques, l'absence de langage commun sur les notions abstraites nous empêche de les partager.
Par exemple, je peux faire des gros câlins à mon chat dans le lit sans me questionner sur notre avenir commun et ce que nous construirons ensemble. On ne va rien construire : dans dix ans il est mort, et d'ici-là nos journées n'aurait été qu'un confortable de cycle de miaou-croquette-sieste-troll-calin. Et ça ne semble pas un problème.
La vie d'un animal n'a pas de sens. Soit ils survivent le plus longtemps possible, soit on les utilise à nos propres fins. Quand bien même certains se poseraient des questions métaphysiques, l'absence de langage commun sur les notions abstraites nous empêche de les partager.
Par exemple, je peux faire des gros câlins à mon chat dans le lit sans me questionner sur notre avenir commun et ce que nous construirons ensemble. On ne va rien construire : dans dix ans il est mort, et d'ici-là nos journées n'aurait été qu'un confortable de cycle de miaou-croquette-sieste-troll-calin. Et ça ne semble pas un problème.