Le placebo est un "remède" vide, mais un remède. (Ce n'est pas de moi, mais je ne sais plus de qui... Cela dit pour gérer des descentes de personnes sur les dispositifs nationaux à mon taff, il peut m'arriver d'y faire appel, sur les conseils de notre psychologue. Parfois des trucs comme boire ni trop ni trop peu d'eau, bien dormir, manger sainement, vu que la personne a l'impression de prendre plus soin d'elle, ça peut l'aider même si modérément. Et concrètement bah ça ne lui fait pas de mal, et on a peu d'autres outils à part rassurer dire que c'est temporaire etc, pour aider pour ça. Je précise que rien n'est jamais magique histoire qu'il n'ait pas de faux sentiment de sécurité pour ses futures sessions, et n'en attende pas trop quand même non plus. Mais bon, voilà. Je me suis longtemps refusée à cette pratique trouvant éthiquement discutable de 'mentir' à moitié à la personne, mais de toute again, j'ai pas beaucoup d'autres outils et si le placebo marche (quoi que bien dormir encore ça peut peut être réellement aider), bah est-ce que ça ne vaut pas le coup?)
Par contre dans le cas de prises de substances potentiellement neurotoxiques et cardiotoxiques là le problème éthique se poserait bieeeeeen plus et je doute que pour un simple placebo utiliser ces substances puisse être vraiment bénéfique.
Je trouve maintenant que j'y pense, que mes résultats à des jeux de rythme et de réflexes comme spinrythm sont améliorés quand je suis sous methylphenidate. Mais une fois encore : TDA, fatigue chronique, placebo en effet... Y a pas mal de variables confondues ici